Les technologies numériques jouent un rôle central dans la transformation rapide de l'économie africaine. Conscients de cela, les dirigeants du continent multiplient les initiatives visant à mettre en place des services numériques de qualité et à rendre l'Internet à haut débit accessible.
Les ministres africains des TIC souhaitent accroître le taux d’accès de l'Internet sur le continent de 20 % au cours des cinq prochaines années. Cette décision a été prise en marge du sommet Connected Africa 2024, qui s'est tenu du 21 au 25 avril à Nairobi, au cours duquel ils ont publié une déclaration sur la promotion d'une Afrique connectée et responsabilisée. Cette déclaration fixe plusieurs autres objectifs ambitieux en faveur de la transformation numérique sur le continent.
Lors de la cérémonie de clôture, Eliud Owalo, ministre de l'Information, de la Communication et de l'Economie numérique du Kenya, a souligné l'importance de la collaboration pour stimuler la transformation numérique de l'Afrique. « L’harmonisation des politiques numériques à travers le continent accélérera l’ambition de l’Afrique de se positionner comme la principale puissance commerciale mondiale dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine. Nous formerons un million de jeunes Africains aux compétences numériques d’ici 2027 grâce au renforcement des capacités, ce qui ferait progresser notre vision commune d’une Afrique numériquement responsabilisée d’ici 2030 », a déclaré M. Owalo.
Ainsi, les 14 ministres africains chargés des TIC présents au sommet Connected Africa 2024 se baseront sur une feuille de route globale pour l'autonomisation numérique, englobant les accords, les engagements et les résolutions politiques. Il s'agit notamment d'initiatives visant à intégrer les compétences numériques dans les programmes d'enseignement, à développer les infrastructures à large bande, à faciliter le commerce numérique par le biais de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et à promouvoir la recherche et l'innovation en matière d'intelligence artificielle.
Cette 4e édition du sommet Connected Africa s'inscrit dans le cadre de la stratégie numérique 2063 de l'Afrique et de la Vision 2030 de l'Union africaine. L’objectif est de concilier les actions des pays africains visant à accélérer la transformation numérique et combler le fossé numérique sur le continent.
Samira Njoya
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Le Maroc est le quatrième pays africain a bénéficié du programme de formation aux compétences numériques de l’Alliance mondiale de l’alphabétisation de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, après la Côte d’Ivoire, l’Egypte et le Nigeria.
Les autorités marocaines, en partenariat avec l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l'entreprise chinoise de technologie Huawei, ont lancé le mardi 23 avril un programme visant à améliorer les compétences numériques des enseignants, en l’occurrence les éducateurs en alphabétisation. L’objectif est de renforcer, d’ici 2025, les compétences numériques de 10 000 éducateurs en alphabétisation. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 30 avril.
L'initiative 'Literacy Educator Training program' a été lancée le 25 avril 2024 à Rabat, par l'UNESCO en partenariat avec l'ANLCA et avec le soutien de Huawei pour former 10 000 enseignants à la littératie numérique au Maroc d'ici 2025. L’événement a connu la participation de… pic.twitter.com/mfVjFJMPXH
— Huawei Maroc (@HuaweiMaroc) April 25, 2024
« L'alphabétisation est le fondement de l'apprentissage tout au long de la vie et un moteur du développement durable et participatif. A la lumière de la transformation numérique, il est essentiel que l'enseignement de l'alphabétisation tire parti de tout le potentiel de la technologie. Nous sommes fiers de soutenir le royaume du Maroc en tant que membre de l'Alliance mondiale pour l'alphabétisation de l'UNESCO en améliorant les compétences numériques de 10 000 alphabétiseurs d'ici 2025 », a déclaré Isabell Kempf, directrice de l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL).
Le programme s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation de l'éducation, elle-même un pan de la stratégie Maroc Digital 2030, qui vise à faire du royaume chérifien un leader régional en matière d'éducation numérique. En novembre 2023, le gouvernement marocain s’est associé avec la société américaine Oracle pour développer les compétences numériques dans l’enseignement supérieur, permettant ainsi aux professeurs et aux étudiants d’accéder à des formations, des ressources d'apprentissage ou encore à des logiciels spécialisés.
In fine, la mise en œuvre de cette initiative permettra d’améliorer la qualité d’enseignement au Maroc, de mieux préparer les élèves à l'ère numérique et de réduire la fracture numérique dans le royaume.
Adoni Conrad Quenum
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Face à l'engouement suscité par les réseaux sociaux, de plus en plus d'annonceurs se tournent vers ces plateformes pour promouvoir leurs produits. Cependant, de nombreuses plateformes ne respectent pas toujours les lois auxquelles elles sont soumises par l'Etat.
L'Autorité mauritanienne de régulation de la publicité (ARP) a procédé le jeudi 24 avril à l’attribution des 12 premières autorisations permettant la pratique de la publicité à travers les médias sociaux par des particuliers ordinaires. Cette initiative vise à introduire une pratique légale, saine et organisée de la publicité sur les médias sociaux.
Lors d'une cérémonie officielle à Nouakchott, le directeur administratif et financier de l'ARP, Doro Sow, a souligné que ces nouvelles autorisations ne restreignent pas la liberté publicitaire, mais répondent à une nécessité de conformité avec la loi régissant la publicité en Mauritanie.
L'octroi de ces autorisations s'inscrit dans une nouvelle approche de l'ARP visant à réguler la publicité sur les plateformes de médias sociaux. Cette décision fait suite à la publication de la délibération n°01/2024 du Conseil de l'ARP en date du 12 mars 2024, qui établit les conditions d'autorisation pour la publicité sur les plateformes numériques et les comptes personnels sur les réseaux sociaux, ainsi que les modalités de retrait de ces autorisations.
Cette décision a également conduit à une mise en conformité des particuliers pratiquant la publicité sur les réseaux sociaux, avec une période d'un mois à compter du 13 mars 2024 pour se conformer à la loi. Ces premières licences ont ainsi été délivrées aux personnes ayant respecté cette procédure.
L'ARP entend ainsi mettre de l'ordre sur les plateformes numériques et veiller au respect de la loi en matière de publicité sur l'ensemble du territoire de la République islamique de Mauritanie. A noter que la loi n°2018-017 relative à la publicité prévoit deux régimes pour l'exercice des activités publicitaires et des services connexes, à savoir le régime de l'autorisation et le régime de la déclaration, en fonction des particularités de chaque activité.
Samira Njoya
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Les centres de données s’imposent comme des infrastructures primordiales pour l’adoption des services cloud en mettant à la disposition des utilisateurs du stockage en ligne, la puissance de calcul, les logiciels, les serveurs ou encore les applications.
Entre 2012 et 2022, le nombre de centres de données en Afrique de l’Ouest et de l’Est est passé de 9 à 134. C’est ce qu’à rapporter la Banque mondiale dans son rapport intitulé « Digital Progress and Trends Report 2023 » publié en mars 2024.
« Le financement du développement des centres de données augmente afin de combler les déficits de financement. En Afrique, où l'on estime qu'un investissement annuel compris entre 4 et 7 milliards $ est nécessaire pour combler le déficit de centres de données dans la région, la Société financière internationale pour le développement des Etats-Unis fournit un financement de 300 millions $ à Africa Data Centres [un fournisseur panafricain de centres de données] pour soutenir l'expansion et le développement de sept centres de données existants et nouveaux dans cinq pays africains », explique l’institution onusienne.
La révolution technologique en cours sur le continent, couplée à l’accélération de la transformation numérique due à la pandémie de la Covid-19, a rendu indispensable les infrastructures numériques, en l’occurrence les centres de données. De plus en plus de fournisseurs de renommée mondiale se sont installés sur le continent, ce qui a logiquement fait grimper le nombre de ces infrastructures en Afrique.
Entre autres, les américains Raxio Data Centres, Digital Realty, Oracle, le français Orange ou encore le chinois Huawei se sont implantés dans plusieurs pays du continent noir. Les acteurs locaux tels que Africa Data Centres, Paix Data Centres, Onix Data Centres ou encore MainOne continuent également leur expansion sur le continent. Outre les acteurs privés, les gouvernements des pays africains, en quête de souveraineté numérique, investissent aussi dans ces infrastructures.
Pour rappel, d’après les chiffres du rapport « Cloud Computing Market » publié en décembre 2023 par MarketsandMarkets, un cabinet américain spécialisé dans les études de marché, le marché mondial du cloud devrait passer de 626,4 milliards $ en 2023 à 1 266,4 milliards $ d'ici 2028, avec un taux de croissance annuel composé de 15,1 %. De bon augure, mais l’Afrique et le Moyen-Orient représentent des parts marginales, en comparaison à l’Amérique du Nord, leader incontesté du secteur, d’après la même source.
Adoni Conrad Quenum
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La Guinée travaille sur plusieurs projets numériques et cherche des partenaires expérimentés pour les concrétiser efficacement. Le pays ouest-africain souhaite avancer rapidement dans la mise en œuvre de ces projets.
La Guinée et les Etats-Unis ont exprimé leur désir de coopérer dans le domaine du numérique. La ministre guinéenne de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Aminata Kaba, s'est entretenue à cet effet avec la secrétaire d'Etat américaine au Commerce, Gina Raimondo, le jeudi 25 avril à Nairobi en marge de la table ronde ministérielle de Smart Africa.
« Cette rencontre a permis d'aborder les défis et les opportunités liés à la transformation numérique en Guinée et en Afrique mais également au renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) », a souligné le ministère chargé de l’Economie numérique.
Plus précisément, les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération en matière de TIC, notamment la collaboration en cours avec la société américaine Cisco en vue de l'établissement d'une Networking Academy en Guinée. Il a également été question d'explorer des initiatives communes entre l'Afrique et les Etats-Unis visant à faciliter l'accès et l'adoption de technologies adaptées aux besoins du continent.
A l’issue de la rencontre, la secrétaire d’Etat a annoncé une future initiative permettant à de jeunes Africains de participer à des immersions dans l'écosystème des start-up aux Etats-Unis, notamment dans la Silicon Valley.
Cette rencontre entre Aminata Kaba et Gina Raimondo s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement guinéen pour développer le numérique dans le pays grâce à des partenariats. Pour les Etats-Unis, il s’agit de rechercher des collaborations afin de faire avancer le projet de Transformation numérique en Afrique (DTA), une initiative gouvernementale visant à élargir l’accès au numérique sur le continent. Dans le cadre dudit projet, les Etats-Unis ont investi 82 millions de dollars en 2023 dans de nouvelles infrastructures numériques, des projets numériques et des programmes techniques en Afrique.
Samira Njoya
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La République démocratique du Congo possède d'importantes ressources minières, mais cette richesse est souvent exploitée de manière illégale. Le gouvernement accuse des acteurs, y compris Apple, d'être impliqués dans l'utilisation de minerais provenant de sources illicites.
La République démocratique du Congo (RDC) a récemment accusé Apple d'utiliser des minerais provenant de mines exploitées illégalement dans le pays pour fabriquer ses produits. Les avocats mandatés par le gouvernement congolais pour rédiger une mise en demeure, avant le déclenchement d'une procédure judiciaire, ont affirmé que des minerais, tels que l'étain et le tantale, sont extraits de manière illégale en RDC, puis exportés de manière clandestine vers le Rwanda, d'où ils entrent dans les chaînes d'approvisionnement mondiales d'Apple.
«La RDC entend moraliser le secteur de l'extraction des minerais rares, surtout quand ils sont extraits au prix de la commission des crimes les plus graves et parfois au bénéfice de ceux qui les commettent [...] La responsabilité d’Apple, et au-delà des grands fabricants de high-tech, quand ils utilisent des minerais du sang, est restée depuis longtemps une boîte noire », déclarent les avocats.
Cette accusation a été formalisée dans une mise en demeure adressée à Apple, qui demande à l'entreprise de répondre à une série de questions sur l'utilisation des minerais 3T (étain, tungstène, tantale) dans ses produits, notamment les iPhones et les ordinateurs Mac. Les avocats affirment que l'utilisation de minerais provenant de sources illégales contribue à perpétuer les conflits et les violations des droits humains en RDC.
Contacté, le groupe Apple a envoyé l'AFP consulter son rapport annuel de 2023. Dans ce rapport, Apple indique qu'il n'a « aucune base raisonnable » pour conclure que sa chaîne d'approvisionnement a « directement ou indirectement financé ou profité à des groupes armés en RDC ou dans un pays limitrophe ».
Cette accusation intervient dans un contexte où l'exploitation minière illégale et les conflits armés causent d'énormes dommages dans l'est de la RDC. Le gouvernement de Kinshasa accuse également le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, active depuis plus de deux ans dans la province du Nord-Kivu, dans le but présumé de s'approprier les ressources minières de la région.
Samira Njoya
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Le Guinée a engagé la numérisation des services publics. Cette initiative, dont l’objectif est de permettre aux pays de tirer profit de l’économie numérique, doit mettre à contribution les travailleurs de ce secteur.
Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah (photo), a lancé le mercredi 24 avril deux plateformes numériques dédiées à l’efficacité de l’administration. Ces plateformes, nommées « e-Learning » et « e-conseil », visent à moderniser les processus administratifs en offrant des outils de formation et de gestion innovants.
La plateforme « e-Learning » a été développée en collaboration avec l'Agence nationale du service universel des télécommunications et du numérique. Elle propose des cours en ligne accessibles avec ou sans connexion Internet, permettant aux fonctionnaires d'accroître leurs compétences dans divers domaines et de se familiariser avec l’outil informatique. A la fin de la formation, les participants peuvent obtenir un certificat vérifiable attestant de leur réussite.
Quant à la plateforme « e-conseil », elle est destinée à être utilisée par les différents départements administratifs pour automatiser la transmission de leurs activités. Elle permettra aux membres du Gouvernement de collaborer à distance, contribuant ainsi à la préparation des conseils interministériels et des réunions du cabinet ce qui représente un gain de temps considérable. La sécurité de cette plateforme est garantie par des solutions extrêmement sécurisées conformes aux normes internationales, avec les données hébergées à l'Autorité de régulation des postes et Télécommunications (ARPT).
Le déploiement de ces deux plateformes s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement guinéen visant à numériser et à moderniser son administration. Ces solutions numériques devraient permettre aux fonctionnaires d'acquérir les compétences minimales en TIC nécessaires pour s'adapter à la transformation numérique en cours dans le pays. Leur mise en oeuvre intervient quelques jours après un atelier au cours duquel le Premier ministre avait sonné la mobilisation générale pour accélérer la numérisation de l'administration publique en Guinée.
Samira Njoya
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Huawei s’est retrouvée ces dernières années au cœur de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. La firme a été obligée de prendre plusieurs décisions stratégiques, notamment revoir sa chaîne d’approvisionnement et développer un nouveau système d’exploitation pour ses flagships.
La firme technologique chinoise Huawei invite les développeurs à concevoir des applications sur son système d’exploitation HarmonyOS. L’information a été dévoilée par Eric Xu, vice-président et président tournant de Huawei, lors du 21e Huawei Analyst Summit qui s’est tenu du mercredi 17 au vendredi 19 avril à Shenzhen, en Chine.
« Nous invitons tous les développeurs et propriétaires d'applications en Chine à rejoindre au plus vite notre écosystème d'applications natives HarmonyOS et à travailler ensemble pour offrir une meilleure expérience aux consommateurs », a indiqué Eric Xu. Et il ajoute : « En 2024, l'un de nos objectifs clés est de renforcer l'écosystème d'applications natives HarmonyOS. C'est une entreprise massive, mais nous avons un large soutien dans l'industrie et de nombreux développeurs d'applications ».
Le développement de son système d’exploitation s’inscrit dans le cadre des sanctions américaines à l’encontre de la firme de Shenzhen en 2018, sanctions renforcées par le président Donald Trump en 2021 à deux jours de l’investiture de son successeur Joe Biden. Huawei a été contraint de développer son système d’exploitation pour se faire une place sur un marché dominé par les américains Android (Google, qui équipait ses flagships), et iOS (Apple) avec respectivement 70,79% et 28,46% de parts de marché en mars 2024, selon les données de StatCounter, une solution irlandaise qui permet d’évaluer le nombre d’utilisateurs d’une plateforme.
Avec pour objectif de disposer de plus d'un million d’applications sur son écosystème natif, Huawei a déjà investi dans la formation de talents et plus de 380 000 développeurs ont obtenu la certification HarmonyOS. Selon le rapport annuel de l’entreprise publié fin mars, plus de 135 universités en Chine proposent des cours sur HarmonyOS.
Adoni Conrad Quenum
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Ces dernières années, l'écosystème de l'innovation dédié aux événements sportifs a connu une montée en puissance, avec l'émergence de start-up très prometteuses. Afin de soutenir ce secteur en pleine expansion, des initiatives se multiplient en faveur de l’Afrique.
La National Basketball Association (NBA), le championnat professionnel de basketball américain, a annoncé le jeudi 25 avril le lancement du « Triple-Double: NBA Africa Startup Accelerator », un accélérateur basé sur le continent et destiné aux start-up africaines en phase de démarrage dans le secteur sportif.
L’initiative vise à soutenir l’écosystème technologique de l’Afrique et la prochaine génération d’entrepreneurs technologiques africains en leur fournissant un accès à du mentorat et du capital pour promouvoir la croissance.
ALX to spearhead NBA Africa Startup Accelerator
— NBA Africa (@NBA_Africa) April 24, 2024
ALX will take the lead in the NBA Africa Startup Accelerator, from operating Triple Double and overseeing the selection process.
Apply here: 🔗 https://t.co/jJCnowenGw#NBAAfrica #NBAAfricaStartup pic.twitter.com/9GXclGePQ6
Exploité par ALX Ventures, un incubateur technologique de premier plan, le Triple-Double: NBA Africa Startup Accelerator s’adresse aux jeunes pousses africaines qui développent des solutions de gestion et de billetterie événementielles, d’accompagnement de la jeunesse, d’intelligence artificielle et de marketing numérique dans les industries du sport et de la création.
Le lancement du nouvel accélérateur s’inscrit dans le cadre de l’initiative Digital Transformation with Africa (DTA) lancée en 2022 par le président américain, Joe Biden. Cette initiative vise à renforcer la coopération entre les Etats-Unis et les pays africains dans le domaine de la transformation numérique. Elle s'aligne également avec la stratégie africaine du département américain du Commerce, qui vise à stimuler les investissements dans des projets prioritaires en Afrique et à soutenir le développement économique du continent.
Pour sa première cohorte, le Triple-Double: NBA Africa Startup Accelerator sélectionnera dix start-up qui se verront attribuer des mentors, composés de dirigeants de NBA Afrique et d'ALX, ainsi que d'autres acteurs du secteur privé, qui fourniront des conseils en mettant l'accent sur le développement de produits, la croissance commerciale et la stratégie de mise sur le marché.
Lors de la journée de démonstration à New York en septembre, les start-up sélectionnées seront invitées à présenter leurs produits à un panel de dirigeants sectoriels des Etats-Unis, d'Afrique et du monde. A l'issue, quatre entreprises lauréates bénéficieront d'un soutien financier, d'un mentorat et de l’opportunité de travailler avec NBA Afrique et la Basketball Africa League (BAL) sur leurs initiatives actuelles et futures sur le continent.
Les start-up dans le domaine du sport intéressées ont jusqu’au 31 mai pour s’inscrire à l’adresse TripleDoubleAccelerator.NBA.com.
Samira Njoya
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EMpact est présent sur plusieurs marchés dans le monde. Pour ses premiers pas en Afrique, la firme a opté pour la Côte d’Ivoire.
Pour le lancement de ses activités en Afrique de l’Ouest, le Studio EMpact, une entreprise d’investissement américaine qui soutient les initiatives entrepreneuriales de jeunes talents afin d’accélérer les start-up au service des chaînes de valeur essentielles dans les marchés frontières, a choisi l’Institut national Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) et l’Université Internationale de Grand Bassam (IGUB) de Côte d’Ivoire comme partenaires académiques.
Il est attendu que le programme stimule les innovations dans la chaîne de valeur agricole tout en encourageant les pratiques durables. Cela non seulement en Côte d’Ivoire, mais dans toute la région ouest-africaine, où le studio compte se déployer dans d’autres pays.
Dans ce contexte, des étudiants, anciens et actuels, des universités partenaires ou non bénéficieront d’un encadrement en tant qu'entrepreneurs grâce à une formation hybride dispensée par les institutions universitaires partenaires et le programme mondial d'EMpact. Après la formation, suivra la phase d’incubation puis un accélérateur de start-up pour proposer aux incubés un mentorat continu et une formation continue.
Pour les partenaires ivoiriens, notamment l’INP-HB, ce programme va jouer un rôle fondamental dans le développement de l’entrepreneuriat agricole et par ricochet de l’économie africaine, fortement soutenu par ce secteur.
« L'un des principaux défis auxquels nos pays sont confrontés est la création d'emplois et le placement de nos jeunes diplômés. Ce partenariat est une réponse pertinente à la croissance du chômage des étudiants car il renforce les liens entre notre système de recherche et la valorisation des résultats à travers des entreprises innovantes. L'agriculture, qui reste l'un des piliers du développement des pays africains, en est la première bénéficiaire. L'esprit d'entreprise connaît un essor sans précédent dans notre région, ce qui rend ce partenariat encore plus pertinent et opportun pour nous », a déclaré le directeur général de l'INP-HB, Moussa Diaby (photo, à gauche).
Le studio EMpact en Afrique de l’Ouest sera calqué sous le modèle déjà opérationnel au Guatemala, en Amérique centrale. En 2025, le studio EMpact prévoit d'inclure d'autres marchés frontières, tels que ceux d'Asie centrale, et de commencer à interconnecter ces marchés par le biais d'une pollinisation croisée des idées, en capitalisant sur leurs similitudes et complémentarités organiques.
Vanessa Ngono Atangana
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Lancé en 2011, le Prix de l'entrepreneur africain revient chaque année avec de nouveaux défis, tout en poursuivant un objectif constant : encourager l'entrepreneuriat, soutenir l'innovation en Afrique et contribuer au développement socio-économique du continent.
Africangels, le premier réseau africain d'investisseurs providentiels en affaires, a annoncé le jeudi 25 avril le lancement des candidatures pour la 8e édition du Prix de l'entrepreneur africain. Ce concours prestigieux vise à récompenser les entrepreneurs africains et internationaux qui ont un impact significatif en Afrique.
Cette année, cinq grands prix seront décernés aux lauréats. Le Prix de l’entrepreneur africain de l’année honorera celui ou celle dont l'impact entrepreneurial a été le plus marquant. Le Prix de la startup africaine de l’année sera remis à un jeune créateur présentant un fort potentiel. Le prix Next Impact récompensera des leaders pour leur impact sur l'économie et leurs solutions novatrices aux problématiques sociétales. Enfin, le prix African’Elles sera dédié aux femmes innovantes qui proposent des solutions aux défis sociétaux, économiques et environnementaux.
Le Prix de l'entrepreneur africain offrira aux lauréats des catégories thématiques la possibilité d'expansion en leur fournissant une assistance-conseil, un accès à des réseaux internationaux, une opportunité de financement par un jury d’investisseurs, ainsi qu'une visibilité médiatique étendue. De plus, les lauréats recevront une dotation pouvant aller jusqu'à 40 000 €.
Le concours se déroulera en deux étapes. La première étape est une phase d’appel à candidatures régionale qui se déroulera d'avril à août 2024. A l'issue de cette période, une sélection sera effectuée dans six régions pour désigner trois finalistes régionaux, qui seront automatiquement qualifiés pour la phase internationale. La deuxième phase, qui sera internationale, aura lieu en novembre prochain. Un jury final composé de personnalités influentes désignera alors les lauréats du Prix de l’entrepreneur africain.
Les candidats à cette édition ont jusqu’au 20 août pour soumettre leurs dossiers via le site https://prixdelentrepreneur.com/.
Samira Njoya
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Les pannes sur les câbles sous-marins sont récurrentes en Afrique, ce qui représente d’importantes pertes financières pour les différents acteurs du marché des télécommunications sur le continent. En investissant dans le secteur, des changements significatifs pourraient survenir.
La Guinée et la Gambie seront bientôt reliées par un deuxième câble sous-marin à fibre optique. La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à gauche), et son homologue gambien, Ousmane Bah (photo, à droite), ministre des Communications et de l'Economie numérique, ont signé à cet effet un mémorandum d'entente le mercredi 24 avril à Banjul.
Ce mémorandum vise à mutualiser les efforts et les ressources en vue de la réalisation d'une étude de faisabilité pour la mise en place d'un nouveau câble sous-marin. La future infrastructure sera financée par la Banque mondiale dans le cadre du Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP).
Dans le cadre de ce mémorandum d'entente, les deux pays bénéficieront d'une réduction des charges liées au projet. Par exemple, la Guinée pourrait voir ses dépenses réduites de plus de 40 %. L’initiative témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leur coopération pour un avenir numérique plus accessible et prospère.
Il est à noter que la Gambie et la Guinée sont actuellement connectés au câble ACE (Africa Coast to Europe), dont ils dépendent principalement pour les services Internet à haut débit. Les pannes fréquentes sur cette infrastructure entraînent des perturbations des services, ce qui rend urgent pour les deux nations de se connecter à un deuxième câble sous-marin capable de prendre le relais.
Le déploiement du deuxième câble sous-marin devrait non seulement permettre d'améliorer la qualité des services de télécommunications à haut débit, mais aussi d'étendre la portée de ces services à des milliers de personnes supplémentaires et de réduire les coûts. Le projet devrait également accélérer les ambitions de transformation numérique dans les deux pays.
Samira Njoya
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L'écosystème technologique africain continue de souffrir d'un manque de financements. Mais la plateforme Africa : The Big Deal garde espoir en un rebond dans les prochains mois.
Les financements par actions mobilisés par les start-up en Afrique ont représenté moins de 1 % de l'ensemble des fonds mobilisés dans le monde au premier trimestre de l’année 2024. C’est ce que rapporte Africa : The Big Deal, la base de données répertoriant les financements de plus de 100 000 $ captés par les jeunes pousses africaines, ce mardi 23 avril.
VC markets are bouncing back in the US and Europe. Could Africa be next?
— Africa: The Big Deal (@AfricaTBD) April 23, 2024
More here: https://t.co/Wh85m2cWmJ
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Ces financements se sont en effet établis à 332 millions $ alors qu’environ 58,4 milliards $ ont été levés par les start-up dans le monde sur cette même période. En Afrique, ces données traduisent une chute des financements de 47 % par rapport à la même période en 2023. Sur le plan mondial, il est également constaté un recul du financement de 21 %. Outre l’Europe, toutes les régions du monde ont connu une baisse.
« Si l'on compare le financement du 1er trimestre 2024 au pic de la vague de financement (fin 2021/début 2022), les start-up lèvent actuellement 5 fois moins de fonds par trimestre qu'elles ne le faisaient lors du pic de la collecte de fonds au 3e trimestre 2021. Il s'agit d'une contraction plus importante que la moyenne mondiale (3,1x), qui est très influencée par les chiffres de l'Europe et des Etats-Unis (2,7x). Elle est toutefois conforme à la tendance asiatique et beaucoup moins dramatique que l'écart enregistré dans les pays d'Amérique latine (14x) », explique Africa : The Big Deal.
Malgré les mauvaises performances des start-up africaines, Africa : The Big Deal reste tout de même optimiste pour les prochains mois. La plateforme explique : « nous avons vu par le passé que les tendances observées aux Etats-Unis et en Europe prennent généralement quelques trimestres avant d'avoir un impact sur l'Afrique ». Elle croit que dans un effet d'entraînement, le regain de financement observé aux Etats-Unis et en Europe se manifestera également en Afrique.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le cadre de son plan d'action, le gouvernement algérien a adopté une politique pharmaceutique et industrielle visant à faire de ce secteur un pilier stratégique de l'économie, capable de générer des richesses. Pour concrétiser cette vision, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre.
L'Algérie envisage de mettre en place, dans les mois à venir, une plateforme numérique dédiée à la gestion des pharmacies d'officine à travers le pays. Cette annonce a été faite par le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi (photo, à gauche), lors de la cérémonie d'ouverture du 17e colloque national du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO) le lundi 22 avril.
Abdelhak Saihi a souligné que cette plateforme « instaurera un nouveau mode moderne, efficace et transparent de gestion de tous les aspects liés aux pharmacies d'officine, contribuant ainsi à la prévention de l'automédication et au contrôle de la traçabilité des médicaments psychotropes, tout en anticipant les pénuries et les ruptures de stock des produits pharmaceutiques ».
La mise en place de cette nouvelle plateforme est supervisée par un comité regroupant la direction générale de la pharmacie et des équipements du ministère de la Santé, le Conseil de l'Ordre des pharmaciens et le SNAPO. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la Stratégie de numérisation du secteur de la santé. Elle prévoit la numérisation de tous ses aspects, y compris la pharmacie.
La plateforme servira de tableau de bord pour la gestion de l'activité des officines sur l'ensemble du territoire national, en facilitant la gestion numérique de la disponibilité des médicaments, des gardes, de la traçabilité des psychotropes et des antibiotiques. Elle contribuera également à anticiper les pénuries et les ruptures de stock de produits pharmaceutiques, garantissant ainsi un meilleur accès aux médicaments pour la population. A travers la plateforme, la tutelle pourra également identifier les pharmaciens exerçant illégalement.
Selon les derniers chiffres du SNAPO, le nombre d'officines s'élève actuellement à 12 500, réparties sur tout le territoire national, soit une officine pour 3 000 habitants.
Samira Njoya
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