Le numérique joue un rôle crucial dans l'économie, la société et la technologie au Japon. Fort de son avancée significative dans ce domaine, le pays souhaite partager ses connaissances et ses réussites avec d'autres nations dont le Burkina Faso.
Le Japon est disponible pour accompagner le Burkina Faso dans la réalisation de ses projets numériques. L’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Jun Nagashima (photo, à gauche), l’a affirmé lors d'une audience avec la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo, à droite), le vendredi 22 mars.
« Je suis venu réaffirmer la disponibilité de mon pays à poursuivre sa coopération avec le Burkina Faso, notamment dans le domaine du numérique. Dans le contexte de la mondialisation, le numérique est un outil important pour le développement. Le Japon a d’énormes potentialités en la matière et compte partager son expérience avec le Burkina Faso », a déclaré Jun Nagashima.
En effet, depuis plusieurs décennies, le Japon se classe parmi les pays les plus avancés en matière de technologies, notamment en robotique. De nombreux prototypes ont été mis au point par des sociétés nippones pour faciliter la vie des citoyens.
De plus, le pays excelle également dans l’intelligence artificielle, l’Internet des objets (IoT) et les jeux vidéo. Depuis 2016, une initiative appelée Société 5.0 a été lancée par le gouvernement japonais avec pour objectif d’utiliser les technologies pour répondre à des enjeux sociétaux et économiques tels que le vieillissement de la population ou les inégalités régionales en matière de niveau de vie.
Pour ce qui est des télécommunications, le Japon est à la pointe des avancées technologiques pour le développement de la fibre optique. Le pays détient le record du haut débit Internet. En décembre, les scientifiques nippons ont réussi à transmettre 22,9 pétabits par seconde dans une seule fibre optique.
Une collaboration dans ces domaines entre les deux pays permettrait au Burkina Faso de bénéficier pleinement du savoir-faire japonais, déjà très avancé dans sa transformation numérique. A travers des échanges d'expériences, le Burkina pourrait profiter de l'expertise du Japon, notamment dans le développement de l’administration numérique, la numérisation des services publics et des formalités administratives, ainsi que dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, entre autres.
Samira Njoya
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Outre les coopérations avec des pays d’autres continents, les pays africains collaborent dans le but d’accélérer leur transformation numérique. C’est le cas du Zimbabwe et du Mozambique dans le cadre du secteur judiciaire.
Le Mozambique envisage de numériser tout son système judiciaire. C’est dans ce cadre que le président de la Cour suprême mozambicaine, Adelino Manuel Muchanga (photo, à gauche), a rendu visite le mercredi 20 mars à son homologue zimbabwéen, Luke Malaba (photo, à droite). Le but est d'en apprendre davantage sur le système intégré de gestion des dossiers (IECMS) utilisé par les services judiciaires zimbabwéennes.
« Nous avons vu ce qui s'est passé au Zimbabwe lorsqu'il s'est agi de mettre en œuvre avec succès le système et je pense que la clé du succès, entre autres raisons, est qu'il s'agit d'un programme national », a indiqué Adelino Manuel Muchanga. Et il poursuit : « nous en sommes au point de départ et je pense que nous allons transposer cette expérience au Mozambique et voir comment nous pouvons impliquer le gouvernement et d'autres parties prenantes afin qu'ils mettent en œuvre le système pour les nombreux avantages qu'il peut apporter à l'efficacité du système judiciaire au Mozambique ».
Comme de nombreux pays africains, le Mozambique suit son processus de transformation numérique des secteurs clés de son économie. Des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Kenya se sont déjà engagés sur ce chemin en investissant plusieurs millions de dollars dans le processus. La présidente de la Cour suprême du Kenya, Martha Koome, a donné, plus tôt dans le mois, la date du 1er juillet comme date butoir pour que les tribunaux de son pays n’imprime plus d’actes de procédure. L’objectif de ces décisions est d’améliorer l’efficacité du système judiciaire et de faciliter son accès aux populations, en l’occurrence celles qui vivent dans les zones reculées ou isolées.
Pour rappel, les services judiciaires zimbabwéennes utilisent l’IECMS depuis 2018. Selon Luke Malaba, il a permis au Zimbabwe de faire des avancées dans le secteur, notamment en ce qui concerne l’efficacité et la transparence.
Adoni Conrad Quenum
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Le secteur numérique offre de nombreuses opportunités d'emploi pour les jeunes. En acquérant les compétences appropriées, ils peuvent saisir ces opportunités et s'intégrer plus facilement sur le marché du travail.
L'entreprise technologique Huawei a annoncé, vendredi 22 mars, son intention de former plus de 5 000 jeunes au Burkina Faso dans le domaine des TIC au cours des cinq prochaines années. Le directeur général de Huawei Burkina, Christophe Liu (photo, au centre), a fait cette déclaration à l'issue d'une audience avec le président de la Transition et chef de l'Etat, Ibrahim Traoré (photo, à droite), en présence de la ministre de la Transition digitale, des postes et des Communications électroniques Aminata Zerbo/Sabane.
« Nous sommes venus saluer le chef de l'Etat et lui faire le point des différents projets que nous sommes en train de mettre en œuvre. Nous voulons former les jeunes burkinabè dans le domaine des TIC, y compris la 5G, le cloud, et l'IA. Nous allons initier un projet avec le gouvernement et le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques », a déclaré Christophe Liu.
En plus de la formation, Huawei a également annoncé d'autres projets, notamment le déploiement d'une fibre optique de plus de 2 000 km pour fournir une connexion Internet dans les zones les plus éloignées du pays. Cette fibre optique permettra également de connecter les différents secteurs de l'administration pour améliorer l'efficacité de la communication entre les départements.
Ces projets s'inscrivent dans le cadre des actions de Huawei visant à accompagner le gouvernement du Burkina Faso dans la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de développement de l'économie numérique intitulée « e-Burkina ». Cette stratégie vise, entre autres, la formation des citoyens dans les nouvelles technologies pour créer des emplois inclusifs et durables pour les jeunes et contribuer au développement de l'économie numérique au Burkina Faso.
Samira Njoya
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La Côte d’Ivoire et la Chine entretiennent des relations bilatérales solides dans divers secteurs depuis 40 années. Récemment, les deux pays ont décidé d’accentuer leur coopération dans le domaine du numérique.
L’entreprise technologique chinoise Huawei continuera à accompagner la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ses projets numériques. Terry He (photo, à gauche), président de la zone Afrique de Huawei, a réaffirmé cet engagement le jeudi 21 mars lors d’une rencontre avec le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté (photo, à droite), et son équipe à Abidjan.
Le Président de la zone Afrique de Huawei, Terry HE, a rencontré le Ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, réaffirmant l'engagement de Huawei à soutenir la transformation numérique de la Côte d'Ivoire. pic.twitter.com/Sqrfo6rdyc
— MTND (@MTND_CI) March 21, 2024
Selon le communiqué du ministère chargé du numérique, ces projets incluent la formation des jeunes en IA et technologies numériques, la construction de bibliothèques numériques sur un site de 36 hectares aménagé pour accueillir les populations récemment déguerpies des zones à risques, et la modernisation de la Poste ivoirienne.
Le nouvel engagement de Huawei à soutenir la Côte d’Ivoire intervient dans la continuité des actions entamées par l’entreprise technologique dans le pays. Il y a 4 ans, un partenariat avait été signé entre les deux entités, dans le cadre duquel Huawei s’était engagé à renforcer le développement de l'industrie TIC ivoirienne, mais également à fournir une assistance à la Côte d’Ivoire dans la définition et l’élaboration de sa Stratégie nationale de développement de l’économie numérique dénommée « Côte d’Ivoire Numérique 2030 ».
Le renforcement de cette collaboration, qui a déjà porté ses fruits, devrait ainsi ouvrir de nouveaux horizons technologiques à la Côte d’Ivoire, notamment dans la réalisation des projets de connectivité rurale, d'infrastructures digitales et d'inclusion numérique. L’objectif est de faire de la Côte d'Ivoire un hub numérique sous-régional.
Samira Njoya
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Le Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient a été initié en 2011 par l’opérateur télécoms Orange. Il soutient les entrepreneurs numériques et les startupers de 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
Orange Africa and Middle East a lancé la 14e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). L’annonce a été faite le jeudi 21 mars via un communiqué de presse et les candidatures pour postuler sont ouvertes jusqu’au 26 mai. L’objectif est de récompenser les meilleurs projets technologiques ayant un impact social dans les 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où Orange est présent.
🚀 Le #POESAM revient pour sa 14e édition ! Appel à tous les entrepreneurs sociaux en Afrique et au Moyen-Orient : c'est votre moment de briller. Inscrivez-vous maintenant! 🌍✨
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) March 18, 2024
Plus d'infos 👉 https://t.co/kX2hmDH6Um#OrangeAfrica #InnovationSociale pic.twitter.com/w0v8SYGWHS
Le POESAM se déroule en deux étapes : une phase nationale et une phase internationale. Au cours de la première, trois start-up sont récompensées et un prix féminin de l’entrepreneuriat est décerné au meilleur projet numérique porté par une femme. Lors de la phase internationale, les trois lauréats de chaque pays concourent face à un jury international, présidé par Cheikh Tidiane Mbaye.
S’exprimant à We Are Tech Africa en juin 2023 sur l’impact qu’a eu le POESAM sur l’innovation technologique en Afrique, Cheikh Tidiane Mbaye indique : « le prix aide beaucoup d’entrepreneurs, de start-up. [...] Il n'y a pas que les lauréats du POESAM que ce prix a aidé, il a suscité l’émulation en permettant à un grand nombre de jeunes Africains d’oser, et ça, je crois que c'est quelque chose de très important. Je rappelle qu'Orange Afrique et Moyen-Orient c'est quand même 17 pays. Chaque entreprise Orange dans chaque pays a contribué à entretenir cette innovation et cette émulation ».
Le grand prix international de la 13e édition du POESAM a été remportée par la jeune pousse camerounaise Adinkra Jeunesse. Elle est repartie avec un chèque de 25 000 €. Le podium a été complété par l’égyptien Egrobots (15 000 €) et le jordanien Smart WTI (10 000 €). En ce qui concerne le prix féminin, c’est la start-up tunisienne Bionic Soul qui a été couronnée. Par ailleurs, un prix coup de cœur du jury a été décerné à la start-up camerounaise Services for Aged. Cliquez sur ce lien pour postuler.
Adoni Conrad Quenum
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La dématérialisation des services publics suit son cours sur le continent. Malgré les moyens importants que nécessitent la mise en place de ces différents projets, les gouvernants africains s’allient à des partenaires stratégiques pour atteindre leur objectif.
Les autorités zambiennes ont signé le mercredi 20 mars à Lusaka un accord avec Trade Mark Africa, une organisation d’aide pour le commerce, d’un montant de 11-millions $ pour la numérisation du poste-frontière de Nakonde. L’objectif est de renforcer les processus de contrôle et de réduire le temps de transit des marchandises à la frontière de Nakonde de 3 jours en moyenne à 10 heures.
ZAMBIA/TRADEMARK AFRICA PARTNER SUPPORT AGREEMENT FOR #NAKONDE ONE STOP BORDER POST (Nakonde-OSBP) UPGRADE, signed to pave way for transformative interventions aimed at infrastructure upgrade, installing smart gates/modern cargo scanning systems, digitizing clearance processes,… pic.twitter.com/jwX81upwkN
— Ministry of Finance & National Planning - Zambia (@mofnpzambia) March 21, 2024
« Cette initiative englobe un large éventail d'interventions, notamment des améliorations des infrastructures, des systèmes de balayage modernes, la numérisation des processus de dédouanement, l'interconnexion transfrontalière pour l'échange d'informations, des solutions numériques intelligentes, la gestion du changement et la gestion intégrée des frontières », a indiqué Situmbeko Musokotwane, ministre zambien des Finances et de la Planification nationale.
Nakonde est un point de passage stratégique situé aux frontières de la Tanzanie au Nord et du Malawi à l’Est. Elle facilite ainsi les échanges commerciaux pour la Zambie, la Tanzanie, la République démocratique du Congo (RDC) et le Zimbabwe. Avec 65 % des marchandises transitant par la Zambie dont 35 % destinées au pays dirigé par Hakainde Hichilema, le poste frontière de Nakonde génère 3,1 milliards de kwachas chaque année (environ 118,5 millions $).
Pour rappel, le projet sera financé par le gouvernement britannique et la Banque mondiale. La durée des travaux est estimée à douze mois.
Adoni Conrad Quenum
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L’USAID accompagnera la Zambie dans la mise en œuvre de sa plateforme d'administration en ligne
Depuis quelques années, le Burkina Faso a entamé un processus d’assainissement du secteur des transports. Une opération destinée à préserver les revenus de l'Etat.
La plateforme d’authentification des immatriculations provisoires et permanentes des véhicules en République du Burkina a été lancée le jeudi 21 mars à Ouagadougou. La solution est pilotée par le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière. Elle est accessible à l'adresse : www.dgttmverif.bf.
Selon Roland Somda, le ministre des Transports du Burkina Faso, la plateforme contribuera à réduire la fraude et la contrefaçon de façon significative, accroître et sécuriser les recettes générées par les prestations de la direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM).
Accessible au public, l'outil numérique permettra aux citoyens de se rassurer de leur conformité avec la loi. Ils pourront identifier les plaques de mauvaise qualité physique, les fausses plaques d’immatriculation ou encore les plaques posées avec de fausses cartes grises.
Cette initiative fait suite au Projet de modernisation et de sécurisation des titres de transports et ré-immatriculation des véhicules du Burkina Faso initié depuis 2018. Le projet a pour objectif « de mettre en place un système moderne et sécurisé permettant la production des permis de conduire et des cartes grises selon les standards internationaux et en format cartes ID sécurisées et de procéder à la ré-immatriculation des véhicules du parc au Burkina Faso », révèle le ministère.
Le ministère prévoit une campagne de sensibilisation à l'utilisation de la nouvelle plateforme.
Melchior Koba
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Depuis la prise de pouvoir de William Ruto en septembre 2022 au Kenya, la transformation numérique s’est accélérée dans le pays. La dématérialisation de divers services publics se concrétise.
A partir du 1er juillet 2024, de nouveaux services judiciaires seront numérisés au Kenya. La présidente de la Cour suprême, Martha Koome (photo, au centre), l'a annoncé le lundi 11 mars dernier. L'objectif est d'améliorer la productivité, d'automatiser les processus et d'établir un environnement sans papier, rendant la justice au Kenya plus accessible et réduisant les barrières géographiques.
I launched e-filing for all courts countrywide, a Data Tracking Dashboard and Causelist Portal marking a giant leap in our commitment to transforming how we deliver justice through the strategic use of technology, in alignment with the Social Transformation through Access to… pic.twitter.com/QetcfWwthE
— Hon. Justice Martha K. Koome, EGH (@CJMarthaKoome) March 11, 2024
« J'ai lancé le dépôt électronique pour tous les tribunaux du pays, un tableau de bord de suivi des données et un portail des causes, marquant un pas de géant dans notre engagement à transformer la manière dont nous rendons la justice grâce à l'utilisation stratégique de la technologie, conformément au plan de transformation sociale par l'accès à la justice (STAJ) du pouvoir judiciaire », a indiqué Martha Koome.
Et elle ajoute : « aucun tribunal ne doit imprimer d'actes de procédure ou de documents à partir du 1er juillet 2024. Les ressources consacrées à l'achat de papier d'impression seront utilisées pour acheter des ordinateurs de bureau et des ordinateurs portables ».
Ces actions s’inscrivent dans le cadre du Plan national de digitalisation (2022-2032) mise en place au Kenya quelques mois après la prise du pouvoir de président William Ruto en septembre 2022. Dans son ambition de faire de son pays un acteur majeur de la révolution technologique, les processus de numérisation se sont accélérés dans divers secteurs d’activité. Le pays a mobilisé des fonds de diverses organisations et structures, en l’occurrence la Banque mondiale et l’Union européenne, pour ses efforts de transition numérique.
Par ailleurs, il faut souligner que la numérisation des services judiciaires a débuté depuis l’an dernier avec le déploiement du dépôt électronique dans le comté de Mombasa en avril 2023. « Nous atteignons maintenant une échelle nationale avec des tribunaux dans les 34 comtés restants qui sont intégrés aujourd'hui. Cela marque une étape transformatrice pour rendre notre système judiciaire plus efficace et accessible », explique Martha Koome.
Adoni Conrad Quenum
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Le Kenya sollicite un financement de la Banque mondiale pour réaliser plusieurs projets numériques
Le Congo souhaite, à l'instar de nombreux pays africains, diversifier ses sources de revenus et moderniser son économie grâce au numérique. En multipliant les collaborations avec des partenaires expérimentés dans ce domaine, le pays s'attend à de bons résultats dans les prochaines années.
Pay Rem Group Inc., une entreprise américaine spécialisée dans la modernisation des services financiers, réalisera dans les prochains mois plusieurs projets numériques au Congo en partenariat avec le gouvernement. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le lundi 18 mars entre ladite société, l'Agence de développement de l'économie numérique (ADEN) et la Société des postes et de l'épargne du Congo (Sopeco). L’initiative vise à stimuler l'inclusion numérique et à réduire la fracture digitale dans le pays.
Madame la directrice générale de la Société des Postes et de l'épargne du Congo,
— Léon-Juste Ibombo (@LeonJuste) March 18, 2024
Monsieur le Directeur Général de l'Agence de développement de l'économie numérique,
Monsieur le président du Groupe Pay Rem, Inc
Mesdames et messieurs,
Je suis particulièrement heureux de patronner… pic.twitter.com/NfnEN37doH
S’exprimant sur le bien-fondé de cet accord, Héliodore Francis Alex Gouloubi (photo, à droite), le directeur général de l’ADEN, a fait savoir qu’il permettra « la mise en place d’un projet structurant. A travers celui-ci, nous visons la dynamisation de l’écosystème des start-up du numérique, à travers leur implication dans l’exploitation de certains produits financiers qui seront mis en place pour renforcer la bancarisation ».
Dans le cadre de la première phase du partenariat tripartite, plusieurs projets seront mis en œuvre au Congo, notamment la création d’une banque digitale, d’une unité de production des produits numériques. Le partenariat comprend également la fourniture de services Internet haut débit dans le pays dans les zones éloignées.
La signature de cet accord s’inscrit dans les efforts du gouvernement congolais visant à numériser tous les secteurs cruciaux du pays, y compris le secteur financier, qui revêt une importance particulière pour les autorités. La modernisation de ces secteurs et le développement de l’économie numérique constituent le cinquième pilier du Plan national de développement 2022-2026.
La mise en œuvre des projets de cet accord devrait permettre de dynamiser et réinventer la Sopeco, réduire la fracture numérique, développer l’inclusion financière de la population, créer des emplois, entre autres. L’objectif est de créer 3 000 à 4 000 emplois dès la première phase du projet et d’en créer 20 000 dans trois ans.
Samira Njoya
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Malgré la baisse des capitaux injectés dans les start-up en 2023, le secteur demeure toujours aussi attractif au vu des innovations qu’il peut apporter. Pour stimuler le génie des startupers du secteur de la foodtech, une compétition mondiale a été mise en place.
Givaudan, une entreprise basée en Suisse spécialisée dans le domaine des arômes et du goût, et la communauté foodtech FoodHack ont annoncé le mardi 19 mars l’ouverture des candidatures, jusqu’au 11 avril, pour la coupe du monde de foodtech.
L’objectif est de s'appuyer sur les réseaux locaux pour mettre en lumière 60 fondateurs de foodtech issus d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, d’Afrique subsaharienne, d’Asie-Pacifique, d’Europe et d’Afrique du Nord et Moyen-Orient sur une scène mondiale afin d'accélérer leur croissance.
« En nous associant à FoodHack et au HackSummit, nous espérons découvrir des solutions inédites créées par des fondateurs exceptionnels et entreprenants qui ont un impact concret sur un avenir plus sain et plus durable pour tous », a indiqué Alexandre Bastos, responsable de l'innovation ouverte et du capital-risque chez Givaudan.
A l’issue de la présentation de leur pitch, deux solutions seront sélectionnées par région pour participer à la finale du concours à Lausanne, Suisse. Cliquez sur ce lien pour en savoir davantage sur cette coupe du monde.
Adoni Conrad Quenum
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L’intelligence artificielle s’impose de plus en plus comme l’une des technologies incontournables de la quatrième révolution industrielle. Elle est riche d'opportunités, mais aussi de dangers qu'il faut prévenir.
Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), incite les pays africains à mettre tout en œuvre pour adopter l’intelligence artificielle (IA). Elle a tenu ces propos le lundi 18 mars 2023 à Accra, au Ghana lors d’une conférence organisée par son institution et les ministères ghanéens des Finances, des Communications et de la Numérisation.
Fantastic panel on the transformative potential of AI in Africa. By focusing on critical investments and strong fundamentals, countries like Ghana can seize immense opportunities. Together we can unlock Africa's full potential! https://t.co/q9OfXdHALr pic.twitter.com/XZXyRk94TI
— Kristalina Georgieva (@KGeorgieva) March 18, 2024
« L'intelligence artificielle est notre meilleure chance de surmonter la faible productivité à long terme. Lorsque nous pensons à ce qui peut augmenter la productivité, notre meilleure chance est de loin d'investir dans la transition verte et dans l'adoption de l'lA. Elle peut être le big bang qui nous permettra de vivre plus longtemps, en meilleure santé, mieux éduqués [et] plus productifs. Nous sommes confrontés, de toute urgence, à la nécessité d'adopter l'IA et d'en tirer le meilleur parti », a déclaré Kristalina Georgieva.
Depuis l’apparition de l’IA générative, en l’occurrence ChatGPT en novembre 2022, le grand public s’est rendu compte des avantages de cette technologie et aussi des dangers qu’elle peut représenter. Les autorités de plusieurs pays africains ont mis en place des stratégies nationales de l’intelligence artificielle et des mesures sont en train d’être mises en place pour cadrer son utilisation à grande échelle. Seydina Moussa Ndiaye, l’un des 38 membres de l’organe consultatif des Nations unies sur l'IA, redoute d’ailleurs que l’Afrique devienne le cobaye pour tester de nouvelles solutions y relatives sans réel contrôle de cette technologie.
Par ailleurs, l'IA pourrait permettre au continent africain de générer près de 1 200 milliards $ d’ici 2030, selon Mohammed Amin Adam, ministre ghanéen des Finances. Mais avant d’en arriver là, il faudrait, comme l’a souligné la directrice générale du FMI, construire davantage d'infrastructures numériques, investir dans le capital humain, adopter des innovations qui s'inscrivent dans l'esprit d'entreprise et disposer d'un cadre réglementaire solide.
Adoni Conrad Quenum
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L'essor rapide de la technologie en Afrique rend crucial la sensibilisation des jeunes aux risques en ligne et la fourniture d'outils pour une navigation sécurisée sur Internet. Des efforts sont déployés pour leur offrir un accès sûr aux opportunités numériques.
La direction de la promotion de la femme, de l'égalité des sexes et de la jeunesse (WGYD) de la Commission de l'Union africaine et des responsables de TikTok, une application mobile de partage de courtes vidéos, ont récemment procédé à la signature d’un partenariat. Il vise à sensibiliser les internautes sur la sécurité numérique à travers la campagne « SaferTogether » destinée aux adolescents, aux enseignants et aux parents.
Yesterday, @AU_WGYD unveiled its partnership with @tiktok_sa on digital safety through the #SaferTogether Campaign. The campaign aims to educate and engage children & young people, parents, teachers, & community leaders on digital safety through in-app and on-ground activities. pic.twitter.com/prRzz2DVKD
— African Union Women, Gender & Youth Directorate (@AU_WGYD) March 15, 2024
Dans le cadre de cette campagne, les deux parties publieront sur TikTok des vidéos éducatives sur la sécurité en ligne, accompagnées de recommandations de créateurs de contenu. De plus, TikTok et la Commission de l’Union africaine distribueront des boîtes à outils de sécurité numérique pour aider les enseignants et les tuteurs à aborder les problèmes cruciaux de sécurité numérique. Ces ressources seront accessibles sur TikTok via un microsite dédié, qui servira de guide interactif pour promouvoir des pratiques en ligne plus sûres.
Le lancement de ladite campagne s’inscrit dans la Stratégie de transformation numérique pour l’Afrique de l'Union africaine, ainsi que son initiative « 1 Million Next Level », qui vise à promouvoir un meilleur accès aux plateformes numériques pour les jeunes et à encourager leur utilisation en toute sécurité pour résoudre les risques liés à l’utilisation de l'Internet.
Ce partenariat devrait fournir aux jeunes les outils et la confiance nécessaires pour naviguer en toute sécurité, créant ainsi une communauté en ligne plus inclusive et plus sûre pour les jeunes Africains. « Si l’accès à Internet peut aider les enfants et les jeunes à rester connectés, à améliorer leur culture numérique et à diversifier leurs moyens de subsistance, il est essentiel qu’ils bénéficient d’un environnement sûr pour tirer profit des plateformes numériques », a déclaré Nonkululeko Ngwenya, responsable de la direction des femmes, du genre et de la jeunesse de l’Union africaine.
Samira Njoya
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Le gouvernement de transition au Gabon a amorcé un nouvel élan en mettant l'accent sur le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC). Des projets qui étaient autrefois en suspens sont actuellement relancés, marquant ainsi une nouvelle dynamique dans le secteur.
Le Gabon souhaite relancer la construction de sa cybercity sur l'île Mandji. Le mercredi 13 mars, une délégation du ministère de l'Economie numérique, dirigée par le ministre Bonjean Frédérik Mbanza, et un investisseur de la holding coréenne M.K. International Inc. se sont rendus sur le site de cette future cité numérique destinée à attirer les principaux acteurs de l'économie numérique au Gabon.
Ce projet, annoncé en 2012 par le gouvernement de l'ancien président, visait à regrouper huit technopoles sur un même site. Il s'agit entre autres de la Gabon Internet City (GIC), la Gabon Hosting Zone (GHZ), la Gabon Outsourcing Zone (GOZ), la Gabon Media City (GMC), la Gabon Studio City (GSC), et la Gabon Tech Zone (GTZ).
Par exemple, la GIC devrait être une plateforme d'attraction pour les entreprises internationales des TIC, favorisant la promotion et le développement de l'e-commerce et des téléservices. Des entreprises telles que Google, Microsoft, Cisco Systems, IBM, HP, Dell, Siemens, Sony Ericsson, Telemedicine.com, RAFT, Resintel, etc. y sont attendues.
La relance des activités autour de la cybercity de l'île Mandji s'inscrit dans les nouveaux objectifs du gouvernement de transition, visant le développement économique du pays à travers un investissement dans l'innovation numérique et technologique pour créer un cadre propice au développement des start-up.
A cet effet, le gouvernement a signé en janvier un accord de prêt de 68,5 millions de dollars avec la Banque mondiale pour la réalisation de différents projets numériques, dont la fourniture de services publics en ligne, la mise en place d'un système d'identité unique pour tous les citoyens, la construction d'un centre de données, entre autres.
Samira Njoya
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Le Gabon obtient 68,5 millions $ de la Banque mondiale pour accélérer sa transformation numérique
En Afrique, l'absence de centralisation des données des patients pose des défis majeurs pour la santé publique. Pour y remédier, de nombreux pays optent pour la numérisation, améliorant ainsi la coordination des soins, réduisant les erreurs médicales et renforçant les systèmes de santé.
La ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye (photo), a procédé au lancement officiel du dossier patient unique, le jeudi 14 mars, à l'hôpital Abass Ndao à Dakar. La nouvelle plateforme numérique vise l’élimination du papier dans les hôpitaux et l'optimisation de la coordination entre les médecins et les structures de santé.
Une étape pilote est en cours dans six hôpitaux avant une implémentation à l'échelle nationale. Zéro papier et une meilleure coordination entre les professionnels de santé sont les objectifs visés. #SantéDigitale #DossierPatientUnique #Sénégal pic.twitter.com/hSSRAwJAuH
— Ministère de la Santé et de l'Action Sociale (@santegouv_sn) March 14, 2024
« Ce projet promet des avantages majeurs tels que la centralisation des données médicales, la sécurité des informations personnelles, la réduction des délais d'attente, la facilitation des rendez-vous via SMS, et l'amélioration des statistiques de santé », a déclaré le ministère dans un communiqué.
La phase pilote du projet est lancée dans six hôpitaux du pays (Abass NDAO, Hôpital Idrissa POUYE de Grand Yoff, les hôpitaux de Matam, Kaolack, Kaffrine et Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba) et s’étendra sur l'ensemble du territoire national.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme national de digitalisation du système de santé (PDSS) au Sénégal. Le programme, soutenu à hauteur de 30 milliards FCFA (49,8 millions USD) par la Banque mondiale, prévoit également d’équiper, de connecter et d’interconnecter les établissements hospitaliers du pays.
Une fois mise en place, l’initiative permettra au Sénégal d'être aux standards internationaux dans la gestion de l’information médicale. Grâce à la numérisation des informations, tous les médecins seront informés des antécédents médicaux du patient, des résultats d'examens, des prescriptions médicales, des allergies, des vaccinations, des consultations et hospitalisations antérieures, ainsi que de toute autre information médicale pertinente.
Samira Njoya
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