Le gouvernement sénégalais veut faire émerger son écosystème TIC et réussir la transformation numérique du pays dans les prochaines années. Pour y parvenir, des outils sont mis à jour pour suivre l’évolution des projets et détecter les innovations technologiques.
L’Observatoire national du numérique (ONN) va se doter d’une plateforme actualisée en vue de favoriser l’éclosion des entreprises du savoir numérique et les aider à tirer leur épingle du jeu. Un atelier de présentation du projet s’est tenu le vendredi 2 décembre à Dakar, sous l’égide du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
Le projet d’une valeur de 3 millions de dollars sera conduit par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en partenariat avec Bureau régional de l’Unesco pour l'éducation en Afrique (BREDA), le Bureau régional de l’Unesco à Dakar, et l’antenne sénégalaise d’Internet Society (ISCO).
Selon le secrétaire général du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Isaac Cissokho, le secteur du numérique est en plein développement au Sénégal il est donc plus qu’important de « créer un environnement qui puisse entraîner de l’émulation entre les différents acteurs de l’écosystème ».
La future plateforme devra à cet effet permettre de mieux apprécier l’état d’utilisation des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) ainsi que les principaux usages qu’en font les Sénégalais. Elle permettra également de mieux mesurer le niveau d’accès du citoyen sénégalais aux données numériques. Enfin, elle rendra disponible l’information numérique harmonisée et de haute qualité pour la formulation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques sur le secteur des télécommunications/TIC.
En amont de la refonte de la plateforme, une étude sur les usages et services numériques commanditée par le PNUD sera réalisée dans l’ensemble du territoire. L’objectif est de « définir les différents usages et services numérique qui sont au Sénégal et dans la sous-région pour faire en sorte que ce secteur soit créateur de valeur ».
Samira Njoya
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Les institutions qui œuvrent dans l’humanitaire rencontrent généralement des problèmes quand elles travaillent dans les zones d’instabilité, d’insécurité et de difficultés logistiques. Avec l’aide des TIC, des solutions sont testées pour faciliter la gestion des projets à distance.
L’Angola vient de rejoindre l’initiative RASME (Remote Appraisal, Supervision, Monitoring and Evaluation), un outil qui optimise la collecte de données sur les projets conduits dans des zones reculées. La Banque africaine de développement (BAD) a procédé le jeudi 1er décembre au lancement de l’initiative en Angola, après une session de formation de trois jours à Luanda, la capitale.
RASME, qui est en effet une suite d’outils et un ensemble de processus de collecte de données numériques en temps réel, a été mis sur pied afin de permettre à la Banque, à ses clients et partenaires de développement de mieux préparer les projets, de rendre compte des progrès et d'évaluer l'impact de manière ouverte et transparente.
Selon Pietro Toigo, le directeur national du Groupe de la Banque africaine de développement pour l'Angola, « ce projet peut améliorer considérablement la collecte de données que nous utilisons pour évaluer l'efficacité de notre travail de développement ici en Angola. Il était important que nous lancions RASME en partenariat avec le gouvernement de la République d'Angola », a-t-il déclaré.
RASME est le fruit d’un partenariat entre le Département des technologies de l’information de la Banque africaine de développement (CHIS), l'initiative Geo-Enabling de la Banque mondiale pour le suivi et la supervision et la Fondation KoBoToolbox, une organisation non gouvernementale affiliée à la Harvard Humanitarian Initiative.
Grâce à RASME, le personnel de la BAD, notamment les chefs de projets et de secteurs, les responsables de programmes nationaux et régionaux, et les représentants du gouvernement pourront désormais compiler les informations liées aux projets issues directement du terrain, à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur portable, de drones et de satellites. Les données peuvent être recueillies sous différents formats : texte, vidéo, graphiques et même réponses à des sondages.
A ce jour, RASME a été déployé dans quatorze pays d’Afrique, parmi lesquels le Gabon, le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Mozambique. Selon Dra Rossana Silva, chef du département de la Coopération économique internationale au ministère angolais des Finances, « garantir des rapports ouverts et transparents sur nos initiatives de développement est au cœur de notre mission. RASME est une amélioration importante de notre capacité à le faire »
Samira Njoya
La start-up a développé une application mobile de services financiers qui propose l’achat, le transfert, la sauvegarde et l’épargne des actifs numériques en toute sécurité. L’objectif est de favoriser l’inclusion financière et la démocratisation des actifs financiers.
Ejara, une fintech camerounaise qui permet aux utilisateurs d'acheter des cryptos et d'épargner par le biais de portefeuilles décentralisés, a annoncé le lundi 28 novembre l’obtention de 8 millions de dollars en investissement de série A.
Le tour de table, mené par la société de capital-risque londonienne Anthemis aux côtés du fonds Dragonfly Capital, a vu la participation des sociétés comme Mercy Corps Ventures, Coinshares Ventures et Lateral Capital, et de nouveaux investisseurs tels que Circle Ventures Moonstake, Emurgo Ventures, etc.
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝'𝐚𝐧𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐯𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐀.#Ejara pic.twitter.com/o5De9A3xCK
— Ejara - Nous recrutons, DM ! 🧠 (@EjaraApp) November 28, 2022
Les fonds supplémentaires seront utilisés pour démocratiser davantage l’accès aux produits d’investissement et d’épargne pour les populations en Afrique francophone et la diaspora, en utilisant la technologie blockchain. « L’inclusion financière est au premier plan de mes préoccupations, et notre rôle est de faire en sorte que les produits financiers que les Africains méritent soient accessibles à tous en quelques clics, avec la plus faible barrière à l’entrée », a déclaré Nelly Chatue-Diop, PDG d’Ejara.
Cette levée de fonds intervient un an exactement après l’obtention d’un premier tour de table d’une valeur de 2 millions de dollars portant à 10 millions de dollars l'enveloppe de l’entreprise qui a ouvert ses portes en 2020. Ces premiers fonds avaient servi selon l'entreprise à dynamiser l'utilisation de services de cryptomonnaies et d'investissement en Afrique francophone.
Malgré l’effondrement que connaît la cryptomonnaie en Afrique ces derniers mois, Ejara a vu ses revenus multipliés par 10 et a enregistré une croissance du volume des transactions de 15 % par mois depuis octobre dernier. La start-up prévoit de porter à 100 000 le nombre d’utilisateurs de la plateforme d'ici la fin de l'année. Rappelons que ces utilisateurs sont pour l’essentiel originaires de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Gabon et du Sénégal, ainsi que des Africains francophones de la diaspora (Europe, Asie et Etats-Unis).
Samira Njoya
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Au-delà des investissements pour couvrir ses propres besoins en énergie, Orange Group pilote Orange Energie, une branche destinée à fournir l’électricité off-grid dans les zones rurales. Nat-Sy Missamou, le directeur du service pour la zone Moyen-Orient et Afrique, considère que le programme qui n’est qu’à ses débuts, aura un impact majeur sur la vie des bénéficiaires.
We Are Tech : Qu’est-ce qui justifie le choix de l’entreprise pour ce secteur qui n’est pas directement lié à son cœur de métier, à savoir les télécoms et le numérique ?
Nat-Sy Missamou : Il y a forcément un rapport puisque les télécoms sont de l’énergie transformée en ondes radio. Donc pas d’énergie, pas de télécoms. Mais spécialement en Afrique où il y a de nombreux endroits sans électricité, nous, en tant qu’opérateur, nous avons besoin d’énergie pour fonctionner. Nous nous appuyons donc sur différentes solutions pour nous en fournir. Avant, nous utilisions les groupes électrogènes polluants. Aujourd’hui, avec la solarisation de nos sites par nos collègues de la technique, nous essayons de faire du solaire chaque fois que la règlementation le permet. Le soleil est une ressource en abondance chez nous en Afrique et il nous faut l’utiliser le plus possible. D’où l’importance pour Orange d’investir dans ce secteur sachant que c’est en plus très bénéfique pour la planète. Nous avons des objectifs de réduction d’émissions de carbone et d’atteinte du net zéro avant l’horizon 2040 si possible.
Le solaire est économique à long terme, par contre il faut investir une somme assez conséquente au début pour pouvoir l’acquérir. C’est ce qui explique la préférence d’un grand nombre de personnes pour des solutions d’électriques plus polluantes.
L’investissement d’Orange dans l’énergie c’est aussi pour les populations africaines. Si nous en avons besoin pour fonctionner, elles aussi en ont besoin pour utiliser nos services, entre autres. Il y a plus de 600 millions de nos concitoyens qui n’ont pas accès à l’énergie alors que des solutions existent. Les gens n’y ont pas accès à cause d’une problématique de coût. C’est-à-dire que le solaire est économique à long terme par contre il faut investir une somme assez conséquente au début pour pouvoir l’acquérir. C’est ce qui explique la préférence d’un grand nombre de personnes pour des solutions d’électriques plus polluantes. Orange Energie propose aux populations l’accès à un système solaire. Ils payent juste des mensualités selon leurs besoins, selon leurs usages et au bout d’un certain temps ils peuvent devenir propriétaires du système.
WAT : Quel est actuellement l’état de l’investissement d’Orange dans le domaine de l’énergie en Afrique ?
NSM : Orange Energie est une activité opérationnelle dans 11 pays aujourd’hui. Nous sommes présents au Sénégal, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, RDC, Sierra Leone, Guinée, Centrafrique, Cameroun, Libéria et à Madagascar. Dans ces pays, les particuliers peuvent se procurer un kit solaire avec un paiement échelonné sur 2 ans. Nous proposons notre plateforme digitale de pay-as-you-go aux producteurs nationaux d’électricité également, afin qu’ils puissent gérer le prépaiement avec leurs compteurs. Ces clients professionnels utilisent notre plateforme pour gérer leurs clients finaux.
WAT : En termes d’impact sur la vie des populations, quelles sont aujourd’hui les retombées d’Orange Energie en Afrique ?
NSM : Je vais citer le président du conseil d’administration d’Orange Afrique et Moyen Orient Mr Alioune Ndiaye qui raconte souvent cette anecdote sur sa jeunesse. Chez lui, c’est la télévision que l’électricité a apporté. Cela a totalement changé sa vie. C’était une véritable révolution pour lui. Il s’est rendu personnellement au Burkina Faso, il y a quelque temps, pour installer un kit solaire qui apportait la télévision dans un foyer. Il a pu ressentir à nouveau ce frisson qu’il avait eu dans sa jeunesse. L’émerveillement face à cette ouverture sur le monde, l’accès à une pléthore d’informations parce que l’énergie est arrivée. Nos packs arrivent souvent avec des systèmes qui permettent de connecter soit une télévision, soit une radio. S’ouvrir, s’éduquer, s’informer… voilà ce que nos compatriotes demandent le plus en Afrique.
Nous avons déjà plus de 100 000 foyers dans plus de dix pays qui profitent de l’énergie grâce à Orange. Le Libéria est le dernier pays qui a rejoint le programme.
Nous avons déjà plus de 100 000 foyers dans plus de dix pays qui profitent de l’énergie grâce à Orange. Le Libéria est le dernier pays qui a rejoint le programme. L’investissement est donc important et nous prévoyons d’aller encore plus loin car il y a de vrais besoins. Pas simplement sur de petites solutions comme les kits solaires, mais aussi sur d’autres solutions qui pourraient permettre de générer des revenus avec le solaire. Par exemple, pouvoir conserver des aliments, les produits de la pêche, rafraichir des boissons, moudre des grains, irriguer. Il y a beaucoup de solutions autour du solaire qui peuvent enrichir la vie des gens. En ville, les solutions sont plutôt autour des économies d’énergie pour mesurer ce que l’on consomme avec des systèmes connectés qu’on appelle le smart metering. Cela aide à réduire les dépenses, à faire du bien à la planète.
WAT : Quelles sont les prochaines étapes d’Orange Energie en matière de consolidation et de développement ?
NSM : Aujourd’hui, nous n’en sommes qu’au début. Nous sommes conscients que l’enjeu autour de l’énergie est énorme. Orange Energie poursuivra le déploiement de ses solutions pour toucher davantage de personnes, faire bénéficier aux autres (partenaires, externes, etc.) de tout le travail que nous effectuons pour parvenir à une réduction du nombre de personnes vivants encore sans accès à l’énergie électrique en Afrique. Le chantier est suffisamment grand pour qu’on ait besoin de s’y mettre à plusieurs : avec des énergéticiens qui ont besoin de cette digitalisation pour devenir des électriciens 4.0 et puis aussi tous les acteurs qui veulent apporter le solaire dans nos pays. L’ouverture de notre système à d’autres est peut-être la prochaine étape.
Aujourd'hui plus de 10000 foyers ruraux du Sénégal ont accès a l'électricité grâce aux services #OrangeEnergy distribués par @orange_sn . @GroupeSonatel montre ainsi une fois encore son engagement pour l'inclusion de tous https://t.co/digisiJVR0
— Fabrice André (@fabriceandre) October 28, 2020
Le gouvernement du Burkina Faso, en partenariat avec des organismes internationaux, a misé sur le numérique pour renforcer le système de santé du pays à travers une application innovante qui propose des services de santé sur mobile.
Mardi 29 novembre, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Kargougou, a lancé à Kombissiri la phase pilote des activités du Mhealth-Burkina, un logiciel de santé numérique destiné à améliorer la santé de la population par le numérique.
Le projet Mhealth-Burkina qui va démarrer ses activités dans deux districts sanitaires, dont celui de Boromo, vise à collecter et à transmettre à travers des téléphones portables des données de la prise en charge intégrée des maladies.
S’exprimant sur l’importance du projet, Robert Lucien Kargougou a déclaré que la santé communautaire constitue plus que jamais la priorité majeure du système de santé. « Nous avons des zones dans lesquelles les agents de santé ne peuvent pas arriver et ce sont des agents de santé à base communautaire qui assurent l’offre de soins. Donc il était important pour nous de digitaliser leurs activités à travers cet outil Mhealth-Burkina, qui permet de collecter toutes les activités que ces agents de santé à base communautaire réalisent au quotidien », a-t-il déclaré.
C’est en 2019 que le Burkina Faso, en partenariat avec l’Unicef et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a développé une application mobile de numérisation des données, baptisée « mHealth ». L’objectif est d’améliorer la prise en charge et le suivi des patients, ainsi que le contrôle des stocks de médicaments sur place.
L’application, qui fonctionne hors connexion, transfère par SMS les données collectées sur un serveur sécurisé, accessible aux équipes du centre de santé de la commune, au district sanitaire, à la direction régionale et au niveau central.
Selon le ministre, le lancement du logiciel dans ces communes marquera le début de l’opérationnalisation effective de la numérisation des activités des agents de santé à base communautaire. Une quinzaine de modules seront intégrés dans le logiciel de santé Mhealth-Burkina. Ce qui permettra aux agents de santé communautaire de faire remonter leurs données de façon instantanée.
D’ici à 2023, sept régions devraient disposer du système mHealth, soit environ 7 500 agents de santé. L’objectif à terme est de couvrir l’ensemble des villages, situés à plus de 5 kilomètres d’un établissement sanitaire.
Samira Njoya
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Ces dernières années, le secteur des start-up égyptiennes a véritablement prospéré. Pour avoir de meilleurs résultats, le gouvernement s’est engagé à soutenir cet écosystème, ce qui pousse les investisseurs à manifester un intérêt croissant pour ces entreprises.
L'Agence égyptienne de développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) a annoncé, vendredi 25 novembre, la signature d’une convention de partenariat avec 500 Global, l'une des sociétés de capital-risque les plus actives au monde. L'accord de trois ans va permettre à la société d’ouvrir un bureau en Egypte, son tout premier en Afrique, et de renforcer les capacités de 200 start-up ainsi que la création d'un fonds d'investissement pour soutenir les start-up en Egypte.
ICT Minister Witnesses Signing of MoU on Establishing ‘500 Global’ Office in Egypt, Running Giza Creativa Innovation Hubhttps://t.co/3de6RjA3EN#Innovation #Entrepreneurship pic.twitter.com/m2pAEuj5BF
— وزارة الاتصالات وتكنولوجيا المعلومات- مصر (@MCIT_News) November 27, 2022
« Nous sommes ravis de nous associer à ITIDA pour proposer les programmes de classe mondiale de 500 Global, qui ont produit huit de nos 49 licornes, ainsi qu'un programme d'éducation au risque adapté aux responsables des accélérateurs. En tant qu'investisseurs de longue date dans le pays, nous avons la plus grande confiance dans le potentiel du marché égyptien et souhaitons être un élément clé de son écosystème en pleine croissance », a déclaré Courtney Powell (photo, à gauche), directrice des opérations et associée directrice de 500 Global.
En effet, l'écosystème égyptien des start-up s'est imposé comme l'un des quatre plus grands de l'Afrique en très peu de temps. Ces start-up ont attiré près de 500 millions de dollars de financement en capital-risque en 2021, plus du double du montant de 2020. Elles ont également permis le développement de secteurs clés à l'instar des transports publics, des énergies alternatives et renouvelables, de l’agroalimentaire et de l’e-commerce.
L’accord signé vise à fournir aux jeunes pousses prometteuses basées en Egypte les outils dont elles ont besoin pour réussir, et à former les gestionnaires d'accélérateurs en herbe, créant ainsi les conditions nécessaires pour favoriser une communauté régionale d'innovateurs.
Selon Amr Talaat (photo, au centre), ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information, ce partenariat s'inscrit dans le cadre de la volonté du ministère d'établir une coopération avec les principaux acteurs mondiaux. Ceci dans le but « de créer un réseau inclusif et solide d'experts et d'investisseurs, afin d'accélérer la croissance du secteur local des start-up et de stimuler l'esprit d'entreprise fondé sur l'innovation », a t-il déclaré.
Samira Njoya
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Le secteur touristique au Maroc a de beaux jours devant lui. Le gouvernement fait des efforts continus consentis pour renforcer l’attractivité dans le pays et stimuler les investissements à forte valeur ajoutée dans le secteur.
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) va apporter son soutien aux petites et moyennes entreprises marocaines (PME). L’agence onusienne a annoncé, mardi 29 novembre, dans un communiqué, qu’elle s’est associée au gouvernement marocain afin d’accompagner 10 000 PME touristiques dans leur processus de transformation numérique.
Une convention a cet effet a été signée quelques jours plutôt en marge du Conseil exécutif de l’OMT à Marrakech. « Les micros, petites et moyennes entreprises sont l'épine dorsale du secteur mondial du tourisme », a déclaré le secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili (photo, a droite).
« Ces entreprises ont été les plus durement touchées par la pandémie. Avec le soutien adéquat, ils peuvent se développer pour devenir de véritables agents du changement et aider à construire un secteur plus inclusif et durable. L'OMT est fière d'aider des milliers de petites entreprises, au Maroc et dans le monde entier, à prendre le virage du numérique et à devenir ainsi plus innovantes et compétitives », a-t-il ajouté.
En effet, le secteur touristique au Maroc a été lourdement frappé par la pandémie de la Covid-19, ce qui a considérablement fait baisser les chiffres. Selon la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor (photo, au centre), les chiffres sont de nouveau en croissance. En juin dernier, les recettes du secteur touristique affichaient un taux de recouvrement de 71 % par rapport à 2019, une augmentation de 173 % par rapport à 2021.
Avec 2,3 millions de touristes ayant jusqu'à présent voyagé au Maroc depuis que le pays a levé son interdiction de voyage lié à la Covid en février, les arrivées dans le pays ont maintenant augmenté de 52 % par rapport à 2019.
Les petites et moyennes entreprises, quant à elles, pèsent 98 % de l’économie touristique marocaine et revêtent, ainsi, une importance stratégique. Dans ce contexte, les PME touristiques constituent un vrai fer de lance pour la résilience du secteur. D’où l’importance de cette convention qui permettra leur numérisation à travers un accompagnement sur-mesure, porté par des experts dans les nouvelles technologies.
Samira Njoya
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La question de la cybersécurité est désormais une préoccupation universelle. Pour y faire face, les pays sont obligés de se regrouper afin de prendre les mesures nécessaires pour renforcer, à tous les niveaux, la coopération et travailler ensemble pour lutter contre la cybermenace.
L’Organisation arabe des technologies de l’information et de la Communication (Aicto) est sur la voie de lancer la Stratégie Arabe pour la Cybersécurité. Ladite stratégie a été présentée ce mardi 29 novembre en marge des « Journées régionales de la confiance numérique », qui se tiennent les 29, 30 novembre et 1er décembre à Tunis en partenariat avec Huawei Technologies.
La stratégie vise à appuyer les 17 pays arabes membres (dont 10 pays africains) de l’Aicto dans la réponse aux défis cybernétiques, l’homogénéisation du cadre juridique, entre autres, pour répondre plus efficacement à la multiplication des attaques et menaces cybernétiques dans un environnement économique de plus en plus digital.
« A l’heure actuelle, on est en train de vivre une transformation digitale de tous les secteurs et une amélioration croissante de l’usage d’Internet. Si on n’assure pas la fiabilité du système, la confidentialité des informations et la protection des données personnelles, cela ne pourra se développer comme il faut. La cybersécurité reste un prérequis très important et une priorité absolue », a déclaré Adnane Ben Halima, le vice-président en charge des relations publiques pour la région Méditerranée de Huawei Northern Africa.
Cette stratégie survient un an après que les Etats membres de la Ligue arabe et l’Aicto ont convenu de tracer une vision et une stratégie de cybersécurité communes. Élaborée en collaboration avec des experts sur la question, la nouvelle stratégie a pour objectif de renforcer l'action arabe commune et booster la coopération interrégionale et mondiale en matière de sûreté et de sécurité des transformations technologiques aux niveaux stratégique, technique et organisationnel.
Présentée et appréciée par les participants du forum, la stratégie sera adoptée dans les prochains mois. Elle fait partie d’un certain nombre de projets d’envergure contenus dans le plan d’action quinquennal (2023-2027) de l’Aicto, dont l’objectif est d’atteindre une croissance uniforme et combler le gap existant en matière de cybersécurité au sein des pays membres.
Samira Njoya
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Le gouvernement guinéen a choisi l’année 2023 pour accélérer la numérisation du pays. Des projets de grandes envergures ont été annoncés par le ministre en charge des questions numériques.
Ousmane Gaoual Diallo, le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, a déclaré, lundi 28 novembre, que le pays connaîtra des avancées considérables en matière d’Internet dans les prochains mois. Alors qu’il était invité à la Radio télévision guinéenne (RTG), le ministre a annoncé que le gouvernement a déjà investi plus de 200 millions de dollars pour le déploiement de 4 400 kilomètres de fibre optique sur l'ensemble du territoire.
Le ministre a rappelé que le gouvernement travaille en ce moment pour faire passer d'un à trois le nombre de câbles optiques dans le pays dans les prochains mois. Ce qui permettra de réduire le coût de la téléphonie et des services d'Internet pour les usagers et ramener jusqu'à 500 000 francs guinéens (58 dollars) le coût de la consommation mensuelle des services de téléphonie et d'Internet, contre plus de 1,5 million de francs guinéens aujourd'hui.
Le gouvernement guinéen intensifie ses efforts depuis quelques années pour numériser le pays ; plusieurs projets sont en cours sur l'ensemble du territoire national, parmi lesquels le lancement d'une société nationale des télécoms baptisée Guinée Télécom. Selon le ministre, le gouvernement travaille avec des partenaires pour lancer Guinée Télécom, au premier semestre 2023.
Il est également prévu en 2023 la numérisation de l’administration et des différents services publics, la connexion de 300 écoles et de certaines universités à Internet. Pour la réalisation de tous ces objectifs, le colonel Mamadi Doumbouya, chef de l'Etat, président de la transition, a décrété en avril la création de l'Agence nationale de la digitalisation de l’Etat. Sa principale mission est la mise en œuvre de la politique des programmes et des projets du gouvernement, en matière de transformation numérique de l’Etat, y compris l’administration centrale, l’administration décentralisée, les collectivités locales, les institutions et organismes public, les établissements publics et sociétés publiques…
Samira Njoya
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Le parc de la Lopé représente un sanctuaire pour la faune africaine. Pour assurer son bon fonctionnement à l’ère du numérique, le gouvernement gabonais s'est associé à Axione, un opérateur français d'infrastructures de télécommunications présent à l’international.
Le parc national de la Lopé sera doté, dans les prochains mois, d'une connexion Internet à haut débit. Une convention de mécénat a été signée, ce lundi 28 novembre, entre l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et Axione, une société à laquelle l'Etat a confié l'exploitation, la maintenance et la commercialisation des infrastructures du réseau national de fibre optique.
La convention vise à connecter les locaux du parc national de la Lopé à la fibre optique. Ce qui permettra aux équipes scientifiques du parc d’analyser instantanément les données recueillies par les objets connectés du parc (traceurs, caméras d’observations de la faune sauvage, vidéoprotection, etc.).
« Nous sommes très heureux et très fiers de soutenir les actions de la réserve naturelle de la Lopé, qui œuvre au quotidien pour protéger la biodiversité. Grâce à l’expertise des équipes d’Axione Gabon, nous installons un réseau de fibre optique au sein du parc. Cette connectivité à la fibre optique améliorera de manière notable les possibilités données aux chercheurs, scientifiques ou étudiants pour transférer et analyser les données collectées, nécessaires pour observer et préserver la faune et la flore sauvage », a déclaré Jacques Beauvois (photo, à droite) Administrateur général d’Axione Gabon.
Inscrit depuis 2007 sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Parc national de la Lopé est l’un des plus riches du Gabon et représente une priorité pour le gouvernement du pays. La particularité du parc tient notamment à la présence de sites archéologiques vieux de 620 000 à 850 000 ans. Ce sont les plus anciennes traces de vie humaine d’Afrique centrale connues à ce jour. Il était donc important de doter cet espace d’une connexion haut débit pour raccorder les bureaux et le centre de formation du parc national au Backbone national très haut débit.
Concrètement, Axione se chargera de la supervision des travaux, de la fourniture, de la pose, du raccordement de la fibre optique et de la mise en service des équipements. Signalons que cette signature est le résultat de trois ans de collaboration entre plusieurs entités publiques et le groupe Axione.
Samira Njoya
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La numérisation des services publics est au cœur des préoccupations des gouvernements africains. Tous les secteurs sont en réforme y compris les institutions chargées d’administrer la justice au profit des populations.
Le ministère de la Justice et des Droits humains en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ambitionne de numériser le système judiciaire tchadien. Un atelier à cet effet a été organisé par les deux organismes du 24 au 26 novembre à Koundoul dans le sud de N'Djamena.
L’atelier de revue du cadre juridique avait pour objectif d’examiner le système judiciaire tchadien et de poser les bases de son processus de numérisation. Pour Louise Bourkou Ngaradoumri, secrétaire d’Etat à la Justice et aux Droits humains, ce projet est d’une grande importance pour le Tchad. « De nos jours, le numérique apparaît comme un outil incontournable au service de la justice parce que nous sommes éparpillés. Donc si nous utilisons le numérique nous allons cerner tout le problème et le plus tôt possible », a-t-elle déclaré.
Il faut dire que cet atelier survient après une séance d'échange d'expériences sur l'e-justice organisée par le Tchad et marquée par la présence des représentants du système judiciaire du Maroc et du Rwanda en août dernier. L’atelier et la rencontre s'inscrivent tous deux dans le cadre du processus de numérisation de la justice tchadienne entamé par le gouvernement il y a quelques années, et qui bénéficie ainsi de l'accompagnement du PNUD à travers son projet d'appui aux institutions de la chaîne pénale au Tchad.
En juin, dans le cadre du même projet, le PNUD avait remis d'importants matériels informatiques et bureautiques au ministère de la Justice pour l’accompagner dans l’utilisation des TIC pour améliorer l’accès des justiciables à une justice de qualité.
Pour M. Alhabo, ministre de la Justice et garde des Sceaux, à l'heure du numérique, seuls ceux qui seront à la page auront leur place dans l'administration de la justice. « Ne pas s'adapter est synonyme d'auto-exclusion, car le fonctionnement de la justice au Tchad va se digitaliser afin de combattre les maux qui la rongent. »
Samira Njoya
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Le gouvernement congolais s’est engagé à faire de la couverture santé universelle une réalité objective. Des organisations internationales œuvrant dans le pays ont décidé d’accompagner le gouvernement dans cette vision à travers la mise sur pied de projets innovants.
L’accord signé entre des Organisations non gouvernementales en République démocratique du Congo et l’ambassade du Japon, en mars 2017, porte à nouveau ses fruits. Vendredi 25 novembre, le gouvernement a lancé à Kinshasa le projet « d'Appui à la santé numérique en RDC » exécuté par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans le cadre de cette coopération multilatérale.
Le projet financé par le Japon à hauteur de 2,5 millions de dollars vise à développer et déployer un registre de vaccination numérique intégrant un module d’enregistrement des naissances dans les provinces de Kinshasa, Kongo-Central, Kasaï-Central et Haut-Katanga.
S’exprimant sur l’importance de ce projet, Jean-Jacques Mbungani, le ministre de la Santé publique, de l'Hygiène et de la Prévention, a déclaré qu’il revêt une importance capitale, car « il contribuera à améliorer le taux de vaccination, mais également le taux d’enregistrement des naissances, et à fournir au personnel de santé et aux décideurs des informations précises et en temps réel sur la vaccination ».
Selon l'Unicef la RDC enregistre de bonnes couvertures vaccinales soit 85% sur les 5 dernières années. Le pays continue néanmoins à faire face à des épidémies récurrentes de maladies évitables par la vaccination, notamment la rougeole, la poliomyélite, la fièvre jaune et la méningite. Selon les chiffres de l'organisation internationale, 4 enfants sur 10 sont enregistrés à l’état civil. Le taux d’enregistrement des enfants de moins de 1 an est de 38 % ; il est de 40 % pour les enfants de moins de 5 ans.
Pour faire progresser ces chiffres et assurer une couverture sanitaire plus large, il était plus que nécessaire de disposer d’un système efficace et fiable d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques vitales, d’où la mise sur pied du projet d’Appui à la santé numérique en RDC.
A travers ce projet, le personnel de santé pourra, entre autres, suivre l’état de l’enregistrement des naissances et les vaccinations de chaque enfant en enregistrant ces informations dans une base de données nationale. Ce système permettra d’effectuer un suivi individualisé et de s’assurer que tous les enfants reçoivent tous les vaccins nécessaires, et ce, même s’ils changent de région. « A terme, cela améliorera considérablement la précision des données administratives pour mieux estimer la couverture vaccinale, y compris la vaccination de routine et Covid-19 », a indiqué Hiro Minami, Ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo.
Samira Njoya
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La cybercriminalité gagne du terrain en Afrique. Escroqueries en ligne, menaces d'attaques d’ampleur, l'Afrique subsaharienne est présentée comme particulièrement vulnérable face à la cybercriminalité. Les acteurs du secteur cherchent néanmoins à apporter une réponse spécifique.
Le gouvernement ivoirien veut mettre fin à toutes les formes de menaces qui minent son cyberespace. Le projet de loi modifiant les articles 17, 33, 58, 60,62 et 66 de la loi N° 2013-451 du 19 janvier 2013, relative à la lutte contre la cybercriminalité a été défendu le mercredi 23 novembre par Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique. A l’unanimité, la loi a été votée par des députés membres de la Commission des affaires générales et institutionnelles.
Pour Amadou Coulibaly (photo, au centre), il était nécessaire de réviser le volume des peines encourues par les acteurs d’infractions, en vue d’un endurcissement conséquent de la répression des actes de criminalité de plus en plus nombreux depuis l’avènement des réseaux sociaux.
En Côte d’Ivoire comme dans plusieurs pays d’Afrique, la cybercriminalité prend une ampleur considérable. Les actes de cyberattaques les plus récurrentes sont les menaces de publications d’images à caractère sexuel, les harcèlements sexuels, les fraudes sur les transactions électroniques, et l'utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personnes physiques.
En 2011, le gouvernement ivoirien a mis sur pied une Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC). En mars 2019, il a ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, ce qui a permis de bénéficier d’une collaboration internationale dans sa lutte, pour une meilleure efficacité. En 2021, le pays a également adopté, une communication relative à une Stratégie Nationale de Cybersécurité pour mieux sécuriser le cyberespace, soutenir l’accélération de la transformation numérique et faire de la Côte d’Ivoire le leader africain en cybersécurité.
A travers ce projet de loi, l’Etat a décidé de doubler les peines maximales d’emprisonnement liées aux atteintes à la dignité humaine, à l’honneur, à la propriété intellectuelle et à tous autres agissements illicites au moyen des TICS. Par exemple, l’article 17 puni d’un à six ans et 20 à 40 millions de francs d’amende toute personne qui publie une image à caractère pornographique infantile dans un système d’information ou dans un moyen de stockage de données informatiques.
Samira Njoya
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Après avoir mis en place une législation favorisant l’entrepreneuriat, le gouvernement algérien s'associe aux partenaires de choix pour faire de l’Algérie une « start-up nation » dans les prochaines années.
L’Algérie bénéficiera de l’expertise de l’Allemagne en matière d'innovation ouverte, d'entrepreneuriat, d'accélération… Un accord de projet de développement de ces domaines a été signé le mardi 22 novembre entre le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et la Coopération allemande.
L’accord signé est le résultat d'une convention de coopération algéro-allemande conclue le 25 novembre 2021 en Algérie. Le projet jugé « ambitieux » porte sur la réalisation d'un programme de création de plus de 100 start-up technologiques dans le domaine de l'entrepreneuriat numérique et vert. Il sera réalisé sur quatre ans et permettra à l'Algérie d'apprendre aux côtés des experts allemands du domaine.
En effet, le choix de l’Allemagne pour ce projet n’est pas un pur hasard. Connus pour leur expertise dans ce domaine, étant donné qu'ils passent pour être leaders en Europe, les Allemands pourront contribuer à faire émerger une nouvelle race de start-up, spécialisées dans le numérique et soucieuses des normes écologiques et environnementales, en Algérie qui mise beaucoup sur ses start-up innovantes pour booster son économie.
Le pays s'est doté d'un ministère des Start-up, une première dans la région. Yacine el Mahdi Oualid, un ancien startuper âgé de 29 ans, se trouve à la tête de ce ministère qui multiplie les partenariats pour développer le secteur qui selon lui connaît la plus grande évolution. « On souhaite que les jeunes pousses d'aujourd'hui soient les championnes de l'économie de demain, qu'elles permettent à l'Algérie de se positionner comme un pôle incontournable des nouvelles technologies en Afrique », avait-il déclaré en septembre dernier à Euronews.
Samira Njoya
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