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Le gouvernement tunisien travaille depuis 2018 pour l’élaboration et l’adoption d’une stratégie nationale d’intelligence artificielle. Cela cadre avec l’ambition de l’exécutif de faire du pays un hub numérique en Afrique.

La société technologique américaine Nvidia a annoncé, le mardi 17 septembre, le lancement d’un centre d’innovation en intelligence artificielle (IA) en Tunisie. Le centre est situé dans le parc technologique « Novation City » à Sousse. Il mettra à la disposition des développeurs tunisiens la formation, les technologies et les réseaux professionnels nécessaires pour stimuler l’adoption de l’IA en Afrique.

Cette initiative intervient alors que la Tunisie prépare l’adoption d’une stratégie nationale pour l’IA et la numérisation dans le cadre d’une vision plus large pour positionner la nation en tant que leader numérique en Afrique. Parallèlement, plusieurs autres initiatives ont été mises en place pour favoriser l’adoption de l’IA. Il s’agit notamment du lancement, plus tôt cette année, du premier institut public tunisien dédié à l’intelligence artificielle par l’université de Tunis.

L’adoption de l’IA dans les différents secteurs de l’économie peut contribuer au développement socio-économique. Par exemple, dans le secteur de l’agriculture, cela peut renforcer la productivité en Afrique où le secteur emploie environ deux tiers de la population active et contribue à hauteur de 15 % au PIB, selon la Banque mondiale. L’institution financière indique que l'intelligence artificielle peut aider à développer de meilleures semences en fonction des conditions locales, conseiller les agriculteurs sur les meilleures semences à planter en fonction du sol et du climat de leur région, et développer des médicaments et des vaccins pour le bétail.

Pour rappel, la Tunisie se classe 81e sur 193 pays en matière de préparation à l’adoption de l’IA avec un score de 46,07 sur 100, selon le « Government AI Readiness Index 2023 » d’Oxford Insights. En Afrique, le pays vient en troisième position derrière Maurice et l’Egypte.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mercredi, 18 septembre 2024 14:16 Written by

Le gouvernement nourrit l’ambition de faire du Burundi un pays émergent d’ici 2040. Pour atteindre cet objectif, l’exécutif mise sur le développement des TIC utilisées comme un accélérateur clé de la transformation économique et sociale.

Le vice-président du Burundi, Prosper Bazombanza, a lancé, le jeudi 12 septembre, le Projet d’appui aux fondations de l’économie numérique (PAFEN), financé à hauteur de 92 millions de dollars par la Banque mondiale. Ce projet vise à améliorer l'accès à l'Internet haut débit et à renforcer les capacités des services publics numériques dans le pays.

« Nul n’est sans ignorer l’importance que le gouvernement du Burundi attache à ce projet, qui vient à point nommé alors que nous nous sommes engagés sur un élan de digitalisation pour soutenir la transformation structurelle de notre économie, ainsi que la gestion transparente, efficace et efficiente de la chose publique », a indiqué M. Bazombanza.

L’initiative s’inscrit dans la vision du Burundi de devenir un pays émergent d'ici 2040 et un pays développé d'ici 2060, avec le numérique comme levier essentiel de développement. Elle intervient quelques mois après la conclusion d’une enquête nationale menée dans le cadre de ce projet, visant à évaluer le niveau de pénétration des TIC dans le pays.

Bien que les résultats de cette enquête ne soient pas encore publiés, il est important de souligner que le Burundi accuse un certain retard dans ce domaine. Selon un rapport de l'Union internationale des télécommunications (UIT) publié en décembre 2023, le Burundi se classe 43e sur 45 pays africains membres de l'UIT, avec un score bien en deçà de la moyenne continentale, soit 23 points.

Le principal défi du PAFEN sera de combler la fracture numérique d'ici 2028, de faciliter l'accès aux services numériques pour le secteur public, et de mettre en place un cadre juridique pour la protection des données. Le projet cherche également à attirer des investissements privés pour le développement des infrastructures numériques, afin de créer les conditions propices à la croissance numérique du Burundi.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 17 septembre 2024 15:21 Written by

Après avoir inauguré une antenne à Paris en janvier dernier, Université Mohammed VI Polytechnique poursuit son expansion mondiale à la recherche d'opportunités significatives pour le continent africain et sa jeunesse dynamique.

L’Université Mohammed VI Polytechnic (UM6P) du Maroc a annoncé le vendredi 13 septembre l'ouverture officielle de sa nouvelle antenne internationale à Montréal. Cette branche canadienne se concentrera sur la recherche et le développement des compétences, l'échange de connaissances, ainsi que le renforcement des capacités et le transfert de technologie entre l'Afrique et l'Amérique du Nord.

« Avec l'ouverture de la nouvelle antenne UM6P Canada, nous marquons une étape importante dans notre engagement à renforcer les liens entre l'Afrique et l'Amérique du Nord. En collaboration avec nos partenaires canadiens, nous répondons au besoin d'innovation et favorisons la coopération internationale face aux défis contemporains », a déclaré Hicham El Habti, Président de l'UM6P.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'expansion internationale de l'UM6P, déjà marquée par l'ouverture récente d'un campus en France. Ce campus va abriter le premier lab eurafricain dédié à l'accompagnement de start-up sur un an sur les deux continents. En parallèle, l'université prévoit d'inaugurer dans les prochains mois la Digital Farming School à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, en partenariat avec le groupe marocain OCP Africa, axé sur l'agriculture.

L’expansion de l’UM6P au Canada marque ainsi une avancée stratégique majeure pour l’institution. Ce développement permettra de stimuler l'innovation, d’encourager les partenariats dans des secteurs clés comme l’AgriTech, l’IA et la formation des cadres, tout en contribuant à la croissance économique durable en Afrique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 17 septembre 2024 10:39 Written by

L'écosystème technologique du Nigeria, l'un des plus dynamiques d'Afrique, connaît une croissance rapide et remarquable. L'Explorer offre l'opportunité de saisir les tendances émergentes, d'étudier les meilleures pratiques et de nouer des relations avec ses principaux acteurs.

Une délégation togolaise composée des lauréats de la troisième édition des Togo Digital Awards (TDA) a effectué jusqu’au samedi 14 septembre un voyage d’immersion dans l’écosystème Tech du Nigeria, en particulier à Lagos. 

Ce programme organisé avec l’appui du ministère de l'Economie numérique et de la Transformation digitale (à travers l’Agence Togo Digital) et de la coopération allemande (GIZ Togo) vise à renforcer les compétences et les réseaux de ces jeunes acteurs du digital.

Lagos, souvent considérée comme la « Silicon Valley » du Nigeria, abrite en effet plusieurs infrastructures numériques de premier plan dans la sous-région, telles que DTC Lagos, Co-Creation Hub (CcHub),  Google Developers Space for Africa et Microsoft. Durant cette semaine, les lauréats ont eu l’opportunité de rencontrer des entrepreneurs, incubateurs, business engineers et investisseurs actifs dans le secteur numérique, pour s’inspirer des meilleures pratiques en matière de transformation digitale.

Selon Guillaume Djondo, commissaire chargé de l’organisation des Togo Digital Awards, ce voyage « permet de découvrir le modèle de transformation digitale du Nigeria et de s’en inspirer pour renforcer la dynamique de digitalisation au Togo ». 

De même, pour Gilles Lasson, lauréat de cette édition dans la catégorie « Coup de cœur », c’est une chance unique « d'observer l’écosystème technologique nigérian et d’en tirer des enseignements pour l’innovation togolaise ».

Les Togo Digital Awards, qui en sont à leur troisième édition, récompensent l’excellence dans le secteur digital togolais, en valorisant les contributions des entrepreneurs et innovateurs. Cette année, 25 lauréats ont été distingués pour leurs efforts en faveur du développement numérique au Togo.

Ayi Renaud Dossavi

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Posted On lundi, 16 septembre 2024 18:20 Written by

Depuis 2019, la Banque mondiale appelle les gouvernements africains à former la jeunesse aux compétences numériques. De plus en plus conscients des enjeux relatifs à cette évolution des aptitudes, les Etats multiplient les partenariats pour y parvenir.

Dans un communiqué publié le vendredi 13 septembre, la Fondation FIFA de l’instance faîtière du football mondial a annoncé le lancement de son programme d’éducation numérique en Afrique. « Avec l'aide du pouvoir unique du football, la Fondation FIFA s'est engagée à développer le programme et son lancement sur le sol africain est un moment spécial pour nous tous. Il n'en est qu'à ses débuts, mais nous commençons déjà à en voir les bénéfices dans d'autres pays », s’est-elle réjouit.

La Mauritanie est le premier pays africain à rejoindre le programme. La Fondation FIFA a indiqué avoir signé un accord avec le gouvernement de Mauritanie via le ministère de l'Education et la Fédération mauritanienne de football.

Ce protocole d’accord constitue la dernière étape en date dans le développement du programme qui cible 10 000 écoliers mauritaniens âgés de 6 à 12 ans au cours des trois prochaines années. Ils bénéficieront d’un apprentissage dans les domaines du codage, de la robotique et de l'alphabétisation numérique d'une manière attrayante et amusante.

« En introduisant les concepts du football dans les salles de classe, les élèves sont motivés pour explorer la technologie tout en développant leurs compétences en matière de résolution de problèmes, de créativité et de travail d'équipe. Des activités pratiques telles que la programmation de simulations de football, la construction de capteurs de suivi des performances ou la conception de robots pour des mini-tournois de football rendent l'expérience d'apprentissage à la fois interactive et pertinente », a expliqué la Fondation.

Dans la mise en œuvre, le programme va également s’appesantir sur la fourniture d'équipements technologiques tels que des netbooks et des projecteurs, et sur la formation intensive des enseignants. Ainsi, le programme veut faire mieux qu'améliorer la culture numérique des élèves, il souhaite donner à ces derniers des outils et des compétences dont ils ont besoin pour réussir à l'avenir.

Avant la Mauritanie, le programme a été lancé au Paraguay en juin 2024 avec pour objectif de toucher 20 000 élèves sur les trois prochaines années. Le Paraguay est le premier pays d’Amérique du Sud à rejoindre ce programme dont le lancement mondial s’est tenu en juillet 2023 au Belize. Dans ce pays d’Amérique centrale, 10 000 enfants, ainsi que leurs enseignants et directeurs sont visés.

Vanessa Ngono Atangana

Posted On lundi, 16 septembre 2024 13:28 Written by

Les avancées impressionnantes en intelligence artificielle (IA) provoquent aujourd'hui une fascination mêlée de préoccupations. Il est essentiel de porter une attention soutenue à cette problématique.

Au Kenya, la montée de la désinformation générée par l'intelligence artificielle suscite des inquiétudes croissantes parmi les autorités. Lors du lancement du cinquième « Plan d'action national du partenariat pour un gouvernement ouvert », le président William Ruto (photo) a annoncé la mise en place prochaine d'un cadre réglementaire pour encadrer l'utilisation de l'IA et garantir l'intégrité de l'information.

« Nous instaurons un régime réglementaire pour prévenir l'utilisation abusive des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle, qui engendre une désinformation menaçant notre démocratie », a déclaré le président Ruto.

Cette initiative intervient dans un contexte mondial où la désinformation alimentée par l'IA est devenue une préoccupation majeure.Un rapport du Forum économique mondial de janvier dernier révèle que la désinformation est désormais perçue comme le plus grand danger pour l'économie mondiale dans les deux prochaines années, surpassant des menaces telles que les conflits armés, les crises climatiques ou l'inflation. Une étude de 2019 de la société de cybersécurité CHEQ et de l'Université de Baltimore estime que la lutte contre ce phénomène pourrait coûter plus de 78 milliards de dollars.

Le cadre réglementaire que le Kenya s'apprête à lancer marquera une étape importante dans ses efforts pour promouvoir une utilisation responsable de l'IA. En parallèle, le gouvernement kényan collabore avec la coopération allemande pour élaborer une stratégie nationale en IA. Ces initiatives visent à encadrer l'usage des technologies émergentes de manière éthique et responsable, tout en veillant à ce que le Kenya respecte les normes mondiales en matière de gouvernance numérique.

Samira Njoya

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Les réformes du secteur TIC porte l’Ethiopie à plus de 80 millions d’abonnés mobiles

Posted On vendredi, 13 septembre 2024 17:56 Written by

l'Ethiopie nourrit l'ambition de devenir un véritable hub de l'économie numérique en Afrique subsaharienne. Pour atteindre cet objectif ambitieux, l'exécutif a mis en place une série de mesures visant à moderniser l'ensemble du secteur.

Les réformes engagées en Ethiopie il y a six ans ont été déterminantes dans la transformation de plusieurs secteurs stratégiques, notamment celui des technologies, où des avancées majeures ont été réalisées grâce à l'innovation et à la numérisation. Lors d'une interview accordée à Addis Walta TV récemment, le ministre de l'Innovation et de la Technologie, Belete Molla (photo), a mis en lumière ces progrès.

D'après le ministre, l'ouverture du secteur des télécommunications a constitué un tournant décisif. L'arrivée de nouveaux opérateurs concurrents d'Ethio Telecom, principal fournisseur du pays, a dynamisé le marché, entraînant une amélioration notable de la qualité des services et le développement de solutions innovantes. A ce jour, le secteur des télécommunications compte plus de 80 millions d'abonnés mobiles, reflétant l'ampleur de cette transformation.

En parallèle, la réforme nationale a également renforcé la cybersécurité. Le développement de l'infrastructure cybernétique, l'extension des capacités de l'Administration de la sécurité des réseaux d'information et la formation de ressources humaines qualifiées dans ce domaine ont été des mesures essentielles pour garantir la sécurité numérique. Ces efforts ont permis de consolider la connectivité du pays, favorisant ainsi la croissance des paiements numériques et de la monnaie mobile, qui sont devenus des pratiques courantes.

La stratégie nationale « Digital Ethiopia 2025 » s'inscrit dans cette dynamique de réforme. Elle englobe notamment le programme des « cinq millions de codeurs », une initiative ambitieuse visant à former cinq millions de jeunes aux compétences numériques d'ici 2026. Plus de 157 000 jeunes sont déjà inscrits, et les autorités prévoient d'accélérer cette progression dans les années à venir.

Ainsi, grâce à ces réformes audacieuses, l'Ethiopie est en passe de devenir un acteur incontournable de l'économie numérique en Afrique, attirant des investissements internationaux et posant les bases d'une croissance inclusive et durable.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 13 septembre 2024 15:33 Written by

Le marché mondial des robots de sécurité connaît une expansion spectaculaire, avec une adoption croissante de ces machines intelligentes. Bien que l'Afrique accuse un certain retard dans l'intégration de ces technologies, elle possède néanmoins un potentiel significatif pour en tirer parti.

Les Etats-Unis prévoient d'importer au moins 50 robots entièrement conçus en Tunisie d'ici 2025. Joey Hood, ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, l’a annoncé lors des célébrations du 10ᵉ anniversaire d'Enova Robotics, une société tunisienne spécialisée dans la fabrication de robot. Cette initiative résulte d'un partenariat entre Enova Robotics et Unartificial Labs, son partenaire américain. 

« Ce partenariat met en lumière la qualité et la compétitivité de l’ingénierie tunisienne sur le marché américain et souligne le potentiel de nouvelles collaborations et d’échanges de connaissances entre nos deux pays », a déclaré Joey Hood.

Les robots exportés aux Etats-Unis seront utilisés pour sécuriser des infrastructures critiques telles que les aéroports, les ports, et les usines, ainsi que pour la surveillance des frontières. Equipés de capteurs à 360 degrés, ces robots autonomes assurent une protection optimale des grands sites. Depuis la création du premier modèle en 2015, ces robots ont évolué et ont déjà été exportés en France et vers plusieurs grandes entreprises internationales, dont le constructeur aéronautique européen Airbus. 

Pour Enova Robotics, cette exportation marquera une étape cruciale après dix ans d'activité, mettant en lumière l'excellence et le savoir-faire technologique tunisien sur la scène internationale. En collaborant avec les Etats-Unis et en s'implantant sur des marchés aussi stratégiques que l'Amérique latine, Enova Robotics consolide sa position de pionnier dans l'innovation robotique.

Cette réussite s'inscrit dans un contexte global où le marché des robots de sécurité connaît une expansion rapide. Selon les prévisions de la plateforme d’analyse de données de Mordor Intelligence, ce marché, évalué à 15,70 milliards $ en 2024, devrait presque doubler pour atteindre 29,65 milliards $ d'ici 2029, avec une croissance annuelle moyenne de 13,57 %.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 12 septembre 2024 15:57 Written by

Le gouvernement intensifie ses efforts pour accélérer la transformation numérique dans tous les secteurs du pays. Ces initiatives bénéficient d'un appui significatif des Nations unies, renforçant ainsi la mise en œuvre de projets stratégiques.

Dans le cadre de la modernisation de ses activités, le Parlement malawite se prépare à franchir une étape décisive en introduisant, le jeudi 12 septembre, un nouveau système numérique baptisé « e-Chamber ». Ce projet innovant vise à révolutionner le fonctionnement interne de l'institution par la numérisation des processus parlementaires pour plus d'efficacité et de transparence. Pour garantir une transition fluide vers ce nouvel environnement technologique, une session de formation a été organisée le 11 septembre, à l'inttention des députés.

« Le système complet sera pleinement opérationnel pour la prochaine session parlementaire. Cette formation illustre l'engagement du Parlement à adopter les outils numériques et à accroître l'efficacité de ses procédures, dans le but de mieux servir le peuple malawite », a précisé l'institution dans un communiqué.

Le système e-Chamber offre des fonctionnalités avancées, notamment la gestion audio, la gestion électronique des documents et le vote électronique. Chaque parlementaire se verra doter d'une tablette équipée d'un nouveau système audio, lui permettant d'accéder aux documents nécessaires et d'effectuer des tâches officielles telles que le vote.

Cette initiative s'inscrit dans une transformation numérique plus large, menée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle fait suite à l'introduction en avril de la plateforme e-Court, qui vise à faciliter l'accès à la justice, en particulier pour les communautés marginalisées, en proposant des services efficaces, transparents et dématérialisés.

L'adoption de ce système multimédia sans papier au sein du Parlement renforcera l'efficacité opérationnelle en centralisant la gestion des discours, des votes, de l'interprétation simultanée ainsi que l'inscription des membres. Le Malawi rejoint ainsi les rangs de pays africains comme le Kenya, l'Ouganda et l'Angola, qui ont déjà adopté ce type de système.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 12 septembre 2024 10:34 Written by

Pour stimuler sa croissance économique et renforcer sa visibilité à l'international, le Maroc mise sur le développement du tourisme. Dans cette optique, le pays investit dans la modernisation de ses aéroports, véritables portes d’entrée sur son territoire.

Le Maroc souhaite numériser ses aéroports d’ici 2025. L’Office national des aéroports (ONDA) a déployé une stratégie ambitieuse baptisée « Décollage 2025 », dont l’un des axes majeurs consiste à numériser intégralement le parcours des voyageurs. L’initiative a été annoncée par Mohammed Abdeljalil, le ministre du Transport et de la Logistique.

« L’Office a alloué des fonds importants au chantier de la numérisation, en recrutant des compétences techniques spécialisées pour gérer l’unité de services numériques Digital Factory. Cette unité sera chargée de superviser la mise en œuvre des projets destinés à consolider la transformation numérique de l’Office dans toutes ses activités », a expliqué le ministre.

Parmi les premières étapes du projet figure l’installation de portails intelligents « e-gate » dans les aéroports marocains. Ces systèmes automatisés utilisent la technologie biométrique pour vérifier l'identité des voyageurs. Ce sont des dispositifs self-service qui permettent aux passagers de passer le contrôle d'immigration sans agent, ce qui accélère l'embarquement et le débarquement.

Le ministre a précisé que le nouveau terminal de l’aéroport de Rabat-Salé, prévu pour 2025, servira de projet pilote avant une extension à d’autres aéroports comme Mohammed V et Marrakech-Menara. La stratégie comprend également la mise en œuvre d’un système d’information « SMART AIRPORT » qui assurera une surveillance, en temps réel, des installations aéroportuaires et la collecte de données pour réagir rapidement en cas de dysfonctionnement.

Ces initiatives visent à moderniser les infrastructures aéroportuaires marocaines en vue de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, qui se tiendra l’année prochaine, et de la Coupe du monde de football 2030, que le Maroc co-organisera avec l’Espagne et le Portugal, tout en améliorant l’expérience des voyageurs et la coordination des données.

En intégrant des e-gates dans ses aéroports, le Maroc suit l'exemple de nombreux pays européens qui ont déjà adopté cette technologie avec succès. Ce système marque une étape clé vers la numérisation des services aéroportuaires, offrant une meilleure expérience aux voyageurs tout en renforçant la sécurité.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 11 septembre 2024 13:32 Written by
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