Face aux défis d’accès aux ressources éducatives et à la modernisation de l’enseignement, certains pays investissent dans le numérique. L’intégration des technologies vise à améliorer l’apprentissage, à renforcer les compétences et à favoriser l’innovation, essentielle à la compétitivité économique.
Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a officiellement remis, le lundi 3 février, 1000 ordinateurs portables aux étudiants des universités publiques du pays. Cette initiative, soutenue par la société MouNa Group Technologies en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, vise à renforcer l’accès des étudiants aux outils numériques et à favoriser le développement technologique du secteur éducatif guinéen.
Conakry, le 3 janvier 2025 - Le @PMGUINEE17, Chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH a présidé la cérémonie de distribution de 1 000 ordinateurs portables aux étudiants des universités publiques du pays.
— Primature de la République de Guinée (@PrimatureGN) February 3, 2025
Initié par MouNa Group Technologie en partenariat avec le Ministère de… pic.twitter.com/miAVlSBzkm
« La transformation amorcée aujourd’hui doit s’accompagner d’un changement de mentalité. Nos étudiants doivent exploiter ces outils pour acquérir du savoir, et non uniquement pour du divertissement. L’avenir de notre pays repose sur sa capacité à former des talents adaptés aux évolutions technologiques mondiales. C’est pourquoi nous allons accélérer le développement de l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou, avec l’ambition de produire localement des ordinateurs et d’assurer notre autonomie numérique », a déclaré le Premier ministre.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Simandou Academy, un volet du projet Simandou 2040 lancé par le président de la République, Mamadi Doumbouya. Ce programme ambitionne de faire de la Guinée un centre d’excellence en recherche et innovation, répondant aux défis du développement durable et de la souveraineté technologique. Selon Amadou Oury Bah, 2200 écoles primaires du pays intégreront bientôt des outils numériques dans leur pédagogie. Dès le primaire, les élèves utiliseront des tablettes pour accéder à des enseignements leur permettant de ne pas être en décalage avec les standards éducatifs internationaux.
En investissant dans l’éducation numérique, la Guinée pose ainsi les bases d’un système éducatif plus moderne et inclusif, tout en préparant ses jeunes à devenir des acteurs compétitifs dans l’économie numérique. Ce soutien concret à l’innovation et aux compétences numériques constitue un atout stratégique pour le développement durable et la compétitivité du pays à l’échelle mondiale.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Les solutions digitales augmentent la célérité des services publics, améliorent leur transparence et facilite l’accès des citoyens à une administration plus moderne et performante.
Le jeudi 30 janvier, la Côte d'Ivoire a franchi une nouvelle étape dans la modernisation de son administration publique avec le lancement officiel de la plateforme e-Justice. Destinée à simplifier l’accès aux services judiciaires, cette initiative permet désormais aux citoyens de Yopougon et Dabou de lancer en ligne leurs demandes de certificat de nationalité.
La plateforme permet notamment l’attribution d’un numéro unique à chaque demandeur, l’utilisation d’un cachet électronique visible (CEV) et un système d’authentification via l’application VERIF de l’Office national de l'état civil et de l'Identification (ONECI). Les utilisateurs peuvent suivre l’évolution de leur dossier en temps réel, réduisant ainsi les contraintes administratives.
« La justice doit être un service accessible, fluide et transparent pour tous. Aujourd’hui, c’est un jalon fondamental que nous posons sur le chemin d’une Côte d’Ivoire plus moderne. Cette plateforme est un symbole de transformation et de progrès, au service de chaque Ivoirien » a déclaré le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Jean Sansan Kambile.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transformation numérique visant à améliorer l’efficacité des services publics. Selon le dernier rapport des Nations unies sur l’e-gouvernance, la Côte d’Ivoire occupe la 124ᵉ place sur 193 pays à l’indice de développement de l’administration en ligne, avec un score de 0,5587 sur 1. Si le pays progresse, notamment grâce à des initiatives comme e-Justice, ce classement montre qu’il reste des efforts à faire pour atteindre les standards des administrations numériques les plus avancées.
Cette plateforme marque le début d’une transformation numérique pour le secteur judiciaire. Dans quelques mois, le projet sera étendu à d’autres juridictions et à de nouveaux services, notamment la gestion des casiers judiciaires. À terme, l’initiative vise à harmoniser et moderniser l’ensemble du système judiciaire ivoirien, offrant ainsi à tous les citoyens un accès simplifié, sécurisé et plus efficace aux services de justice.
Samira Njoya
Edité par : Feriol Bewa
La collaboration entre start-up est un levier essentiel pour stimuler l’innovation et accélérer la croissance. En mutualisant les ressources, les compétences et les réseaux, elles surmontent plus facilement les défis liés au financement, à l’expansion et à l’accès aux marchés.
Le programme « Digital Tunisia » a récemment lancé sa première phase, dédiée au secteur de l’agritech. Ce projet, porté par le cabinet de conseil STECIA International en partenariat avec le programme Qawafe d’appui aux start-up tunisiennes, a pour objectif de faciliter l’accès des entreprises tunisiennes opérant dans les secteurs de l’agritech, de la healthtech et de l’edtech aux marchés du Sénégal et de la Mauritanie.
Dans cette phase initiale, cinq entreprises tunisiennes innovantes auront l’opportunité de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, comprenant des formations spécifiques et des conseils stratégiques pour faciliter leur pénétration sur le marché sénégalais. Une mission de prospection est programmée pour mai 2025, offrant ainsi aux entreprises participantes la possibilité de rencontrer des partenaires locaux et de découvrir des opportunités de collaboration.
La deuxième phase du programme mettra l’accent sur les secteurs de la healthtech et de l’edtech. Six entreprises tunisiennes évoluant dans ces domaines seront sélectionnées pour se préparer à une incursion sur le marché mauritanien. Une mission de prospection et des rencontres B2B y seront organisées en octobre 2025, offrant aux participants l’occasion d’explorer les opportunités d’exportation et de coopération.
Ce programme, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France, s’inscrit dans un cadre de coopération régionale visant à renforcer les échanges commerciaux et technologiques entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. L’objectif est de dynamiser l’innovation et de renforcer les capacités des entrepreneurs de la région. Ce projet s’aligne ainsi avec les objectifs du programme Qawafel, qui soutient les initiatives de développement économique dans les pays du Maghreb et d'Afrique de l’Ouest.
À terme, le projet devrait permettre de renforcer les synergies entre les acteurs économiques des trois pays, de positionner les entreprises tunisiennes comme des partenaires clés dans l’écosystème entrepreneurial régional, et d’ouvrir la voie à de futures collaborations dans d’autres secteurs stratégiques, stimulant ainsi la coopération interrégionale et le développement de solutions technologiques adaptées aux besoins du marché africain.
Samira Njoya
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En Afrique, les start-up jouent un rôle croissant dans le développement technologique, stimulant l’innovation, favorisant la création d’emplois et attirant les investissements. Leur essor nécessite un cadre propice pour maximiser leur impact et renforcer leur contribution à l’économie numérique.
Le cadre légal pour la création et la promotion des start-up au Sénégal prend une nouvelle dimension. Le gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres du mercredi 29 janvier, le décret d’application de la loi n° 2020-01 du 6 janvier 2020, portant sur la création et la promotion des start-up. Ce décret, tant attendu, après plusieurs années de discussions, établit un cadre réglementaire clair et des incitations pour soutenir les jeunes entreprises innovantes.
Cette loi a pour objectif de stimuler la création et le développement des start-up au Sénégal, en mettant l’accent sur des principes clés tels que la créativité, l'innovation, l’utilisation des nouvelles technologies et la compétitivité tant au niveau national qu’international. Pour être éligibles à ce statut, les start-up doivent être implantées au Sénégal et avoir au moins un tiers de leur capital détenu par des Sénégalais, résidents ou expatriés. Les entreprises existantes qui répondent aux critères définis par la loi pourront également bénéficier de ce statut, avec des avantages tels que des mesures de facilitation, des régimes douaniers privilégiés, des programmes de formation et de renforcement des capacités, des incitations fiscales spécifiques, ainsi que des opportunités de financement.
L’adoption de ce projet de loi s’inscrit dans le cadre d’une transformation numérique plus large du Sénégal. En février prochain, le pays lancera le « New Deal Technologique », un programme ambitieux visant à transformer l’économie sénégalaise autour de quatre axes majeurs, dont l’innovation et l’entrepreneuriat technologique. Un protocole d’accord a déjà été signé avec la firme américaine Google, afin de fournir des solutions d’intelligence artificielle et des outils numériques pour accélérer la croissance des start-up et des PME sénégalaises.
L’entrée en vigueur de cette loi marque une avancée significative pour le Sénégal. En créant un environnement favorable à l’émergence de start-up, elle ouvre la voie à un dynamisme entrepreneurial renforcé, à une compétitivité accrue sur les marchés internationaux et à une accélération de la transformation numérique du pays. Ce cadre juridique structuré devrait également attirer davantage d’investisseurs et stimuler la croissance du secteur technologique, faisant du Sénégal un pôle d’innovation incontournable en Afrique de l’Ouest.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Face aux défis de la mobilisation des ressources, plusieurs nations africaines optent pour des outils numériques innovants. Ces solutions modernisent la gestion fiscale, renforcent la transparence et soutiennent les efforts de développement en rendant les administrations plus efficaces et accessibles.
La République centrafricaine (RCA) a adopté l’e-Tax, un outil numérique destiné à simplifier et améliorer la collecte des impôts et des taxes. Le lundi 27 janvier, un atelier d’information et de formation s'est ouvert à Bangui pour initier les agents de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) ainsi que les contribuables à l’utilisation de cette plateforme.
La #RCA se transforme avec e-Taxe, un outil numérique au service des impôts et douanes.
— Union européenne en République Centrafricaine (@EU_Centrafrique) January 27, 2025
✔️ Avantages : rapidité, efficacité, réduction des coûts et lutte contre la fraude.
Une avancée pour financer le développement et attirer les investisseurs ! 🌟 #Innovation #eTaxe pic.twitter.com/EuZBtTtGBF
L'initiative soutenue par l'Union européenne, vise à améliorer l'efficacité, la transparence, et à réduire les coûts liés à la gestion fiscale. « La modernisation de l’administration fiscale par les soins de la digitalisation est un levier essentiel pour améliorer la collecte des re
La #RCA se transforme avec e-Taxe, un outil numérique au service des impôts et douanes.
— Union européenne en République Centrafricaine (@EU_Centrafrique) January 27, 2025
✔️ Avantages : rapidité, efficacité, réduction des coûts et lutte contre la fraude.
Une avancée pour financer le développement et attirer les investisseurs ! 🌟 #Innovation #eTaxe pic.twitter.com/EuZBtTtGBF
cettes publiques, garantir la transparence, et renforcer la lutte contre la fraude fiscale », a souligné Jean Marc Dewerpe, chef de la coopération de l’Union européenne en RCA.
L’adoption de l’e-Tax reflète la volonté du gouvernement centrafricain de moderniser ses services publics et de renforcer l’autonomie financière du pays. À ce jour, 301 grandes entreprises et 325 moyennes entreprises ont déjà été immatriculées sur la plateforme, et de nombreux contribuables commencent à bénéficier des avantages qu’elle offre. La plateforme introduit des fonctionnalités telles que la télédéclaration et le télépaiement des impôts.
La mise en œuvre réussie de l’e-Tax devrait permettre d’améliorer significativement la collecte des impôts, de renforcer le civisme fiscal des citoyens et de garantir davantage de transparence dans la gestion publique. Avec cette initiative, le pays ambitionne également de combler son retard dans l’indice de développement de l’administration en ligne (EGDI), où il occupe actuellement la 182e place mondiale avec un score de 0,0947 sur 1, selon les Nations unies.
Samira Njoya
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Avec la transformation numérique qui prend de l’ampleur en Afrique, le marché de l’hébergement et du stockage de données se développe rapidement. Une bonne nouvelle pour de nombreux investisseurs qui dénichent de nouveau marchés pour le déploiement d’infrastructures stratégiques.
L’opérateur panafricain de centres de données PAIX Data Centres a annoncé le lundi 27 janvier le début des travaux de construction d’une nouvelle installation à Dakar, au Sénégal. L’entreprise poursuit ainsi son expansion en Afrique, où elle est déjà opérationnelle à Accra, au Ghana, à Nairobi, au Kenya et à Djibouti, selon son communiqué.
« La construction de ce nouveau centre de données à Dakar démontre notre engagement envers le développement des infrastructures numériques en Afrique de l’Ouest. Nous sommes impatients de fournir aux entreprises locales et internationales des services de colocation et de connectivité de classe mondiale, facilitant leur transformation numérique », a déclaré Boubacar Fall Sy, directeur général de PAIX Data Centres Sénégal.
Le centre de données de PAIX à Dakar sera doté à terme d’une charge informatique de 1,2 MW pour garantir une alimentation électrique stable et suffisante pour les opérations critiques, de 900 m² d’espace de colocation et de 330 baies (racks). La première phase du projet devrait être opérationnelle d’ici 2026.
Le lancement des travaux de construction du centre de données de Dakar intervient dans un contexte marqué par une demande croissante d’infrastructures numériques sur le continent. Selon le rapport « Data Centres in Africa Focus Report 2024 » d’Oxford Business Group, en collaboration avec l’Africa Data Centres Association (ADCA), l’Afrique a besoin de 700 nouveaux centres de données et d’une capacité totale de 1000 MW pour répondre à ses besoins.
Le rapport « Africa Data Center Market Size - Industry Report on Share, Growth Trends & Forecasts Analysis Up to 2029 » de la société d’étude de marché Mordor Intelligence indique que la taille du marché africain des centres de données devrait passer de 740,24 millions USD en 2024 à 1,7 milliard USD en 2029, soit un taux de croissance annuel composé de 17,9 %.
Malgré les opportunités offertes par le marché, PAIX Data Centres devra affronter une concurrence de plus en plus intense. Microsoft, par exemple, prévoit d’investir 80 milliards de dollars en 2025 dans des centres de données dédiés à l’intelligence artificielle sur plusieurs marchés, y compris en Afrique. Parmi les autres acteurs présents figurent Raxio, Wingu, Africa Data Centres, Teraco, Equinix, Onix Data Centres, OADC (WIOCC) et IXAfrica. À cela s’ajoutent les opérateurs télécoms comme MTN et Airtel Africa, ainsi que les gouvernements.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans son Global cybersecurity index 2024, l’Union internationale des télécommunications reconnait que l’Afrique accuse encore un grand retard par rapport aux autres continents. Cependant, avec les bonnes politiques et incitations à l’investissement, la situation peut vite changer.
L'Afrique est l’une des régions du monde les moins préparées à faire face aux cyberattaques majeures. Selon le rapport Global Cybersecurity Outlook 2025, publié récemment par le Forum économique mondial (WEF), 36 % des entreprises africaines doutent de la capacité de leur pays à gérer une cyberattaque majeure sur les infrastructures critiques, 27 % adoptent une position neutre, et seulement 9 % se déclarent confiantes. Ces chiffres édifiants soulignent la vulnérabilité du continent face à une menace croissante dans un monde de plus en plus numérique.
Les secteurs les plus exposés
Selon le Rapport d'évaluation des cybermenaces en Afrique, publié par Interpol en 2023, des rançongiciels ciblent régulièrement le secteur de la Finance, les messageries électroniques, les médias sociaux, la logistique/transport, le commerce (dont électronique) le paiement, les télécommunications. Les infrastructures critiques, notamment dans les secteurs de l’énergie et du transport, figurent également parmi les cibles des cybercriminels, ce qui compromet la stabilité des services essentiels.
Ces attaques perturbent non seulement les activités économiques, mais aussi la confiance des citoyens et des investisseurs.
Les banques africaines, particulièrement vulnérables, subissent une augmentation des attaques visant leurs systèmes de paiement numérique.
Les causes de la vulnérabilité
Plusieurs facteurs expliquent cette situation préoccupante. Tout d’abord, les budgets consacrés à la cybersécurité restent insuffisants dans de nombreux pays africains. Par ailleurs, il existe un déficit criant d'experts qualifiés dans ce domaine en Afrique. Malgré des progrès en matière de législation sur la protection des données dans certains pays, beaucoup restent à la traîne.
De plus, les entreprises et les citoyens sous-estiment souvent la gravité des cybermenaces. Selon le rapport Security Navigator 2023 d’Orange Cyberdefense, les cyberattaques pourraient entraîner une perte de 10 % du PIB en Afrique, tandis que le nombre d’extorsions a augmenté de 70 % en 2023, illustrant l’escalade des menaces sur le continent.
Opportunités
Malgré les défis, le marché de la cybersécurité en Afrique présente un potentiel de croissance significatif. Selon Mordor Intelligence, la taille du marché africain de la cybersécurité est estimée à 0,6 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 1,28 milliard USD d’ici 2029, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 13,5 % sur la période 2024-2029.Cette croissance démontre le potentiel économique pour des entreprises locales spécialisées dans ce secteur, ainsi que des investisseurs internationaux, qui voient l’Afrique comme un marché porteur. Cela représente une véritable opportunité pour développer des solutions adaptées aux défis spécifiques du continent.
Les universités et centres de formation africains ont également une occasion d’enrichir leurs programmes de formation pour répondre à la demande croissante de professionnels qualifiés. Cette dynamique pourrait permettre au continent de renforcer sa résilience tout en créant de nouvelles perspectives professionnelles pour la jeunesse africaine.Les entreprises, en particulier les start-up locales, peuvent innover dans la cybersécurité en développant des produits et services qui répondent aux besoins locaux. De plus, les gouvernements africains pourraient soutenir cette transformation en mettant en place des politiques favorables à l’innovation et à l’investissement dans les solutions de cybersécurité adaptées au contexte africain.
La cybersécurité en Afrique est une composante indispensable de la transformation numérique réussie du continent. Surmonter les faiblesses qui persistent encore est essentiel pour garantir la confiance dans le monde 4.0.
Samira Njoya
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L’inclusion financière fait partie des priorités du gouvernement guinéen. Dans cette dynamique, plusieurs initiatives sont en cours pour élargir l’accès aux services financiers numériques.
Le vendredi 24 janvier, la société Digital Wallet-Guinée (Diwalgi S.A.) a officiellement lancé Kulu-Guinée, une nouvelle solution de monnaie électronique. La cérémonie, qui s’est tenue en présence des autorités guinéennes, marque une avancée majeure dans les efforts de numérisation de l’économie nationale.
𝗠𝗣𝗧𝗘𝗡 / 𝗟𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝘁𝗲𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲 𝗞𝘂𝗹𝘂-𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 : U𝗻 S𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗶𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗿𝗼𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲.
— Rose Pola Pricemou (@rppola) January 25, 2025
Le vendredi 24 janvier 2025, j'ai participé au lancement officiel de la plateforme Kulu-Guinée, une solution innovante de… pic.twitter.com/JfTtJ2fN4r
« Près de 60 % de la population adulte guinéenne n’a toujours pas accès aux services financiers formels. Une situation qui expose une grande partie de nos concitoyens, notamment les commerçants et les travailleurs informels, à des risques considérables. Kulu représente une solution innovante qui contribue non seulement à l’inclusion financière, mais aussi à la sécurité des transactions, tout en facilitant l’intégration de nos citoyens dans l’économie formelle », a déclaré Rose Pola Pricemou, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique.
La nouvelle plateforme Kulu-Guinée offre une multitude de services, dont des transferts d’argent sécurisés grâce à un QR Code, un numéro de téléphone ou un identifiant unique Kulu. Elle propose également des services de paiement pour des besoins quotidiens, comme les achats, les frais de transport, les prestations de coiffure ou de restauration, ainsi que le règlement des salaires.
Cette initiative privée s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour accélérer la transformation numérique du pays, notamment à travers le plan stratégique Simandou 2040, qui positionne le numérique comme un moteur clé de la modernisation économique.
Ainsi, l'application devrait permettre de renforcer l'inclusion financière numérique, offrir une solution de paiement plus sûre et plus pratique, et faciliter l'intégration de la population guinéenne dans l'économie formelle, en particulier les travailleurs informels.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Le secteur de la santé est d'une grande importance pour la Tunisie, où l'efficacité et la transparence sont essentielles. Pour répondre aux besoins croissants de la population et améliorer les services, le pays s'est engagé pleinement dans la numérisation du secteur.
Le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani (photo, à droite), a procédé le mercredi 22 janvier à l’inauguration d’une plateforme numérique dédiée à la gestion des médicaments et des produits de santé. Développée par l’Agence nationale des médicaments et des produits de santé (ANMPS), cette initiative marque un tournant dans la transformation numérique du secteur pharmaceutique tunisien.
« Cette initiative permettra à la Tunisie de rejoindre les rangs des pays développés qui s’appuient sur l’industrie pharmaceutique et l’exportation des médicaments », a affirmé M. Ferjani. Il a également souligné que cette innovation contribuera à améliorer le classement de la Tunisie dans les standards sanitaires mondiaux en visant le niveau GBT3 établi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La plateforme numérique permettra entre autres de simplifier et accélérer les procédures administratives, notamment pour la délivrance des autorisations de mise sur le marché (AMM) des médicaments et des licences de promotion. Elle renforcera également la traçabilité des médicaments, tout en rendant les services administratifs accessibles en ligne pour les citoyens.
Ce projet, réalisé par une équipe de plus de 100 experts tunisiens avec le soutien des États-Unis, s’inscrit dans un vaste programme de numérisation des services en Tunisie, visant à moderniser plusieurs secteurs stratégiques. Les efforts déjà entrepris dans ce domaine ont permis au pays de se hisser à la première place en Afrique du Nord et à la troisième place sur le continent dans l’administration électronique, selon le rapport « E-Government Survey 2024: Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development » des Nations unies (UN DESA). Avec un indice de développement de l'administration en ligne de 0,6935 sur 1, la Tunisie dépasse largement la moyenne africaine de 0,4247.
En plus de moderniser l’administration pharmaceutique, cette initiative promet de renforcer la transparence, d’attirer des investissements et d’améliorer l’interconnexion entre les administrations. Avec cette avancée, la Tunisie confirme son rôle de leader régional dans la transformation numérique, tout en consolidant sa souveraineté sanitaire et en s’alignant sur les meilleures pratiques mondiales.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement congolais s’est fixé l’objectif de développer le secteur et ses infrastructures. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie « Congo Digital 2025 », dont l'échéance est prévue pour cette année.
Le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Économie numérique, Léon Juste Ibombo (photo, à droite), a dévoilé, le mercredi 22 janvier à Brazzaville, une feuille de route ambitieuse pour relever les défis de l'inclusion numérique, financière et sociale d'ici la fin de l'année en cours. Reconduit dans ses fonctions, il a réaffirmé sa volonté de transformer le secteur conformément aux directives du président Denis Sassou N’Guesso, qui a insisté sur des « résultats tangibles » lors du dernier Conseil des ministres.
« Le président de la République a rappelé avec fermeté aux membres du gouvernement, la nécessité d'accélérer la réalisation des projets prioritaires, symbole de la réponse attendue par les populations face à leurs besoins essentiels. Il a insisté sur des réalisations concrètes », a expliqué Léon Juste Ibombo.
La feuille de route mise en place par le ministère des Postes, Télécommunications et Économie numérique s'articule autour de plusieurs axes stratégiques. Pour la Société des Postes et de l'Épargne du Congo (SOPECO), la priorité est de restaurer un climat social apaisé, condition sine qua non pour relancer les réformes structurelles et développer de nouveaux produits numériques innovants. Congo Telecom SA, quant à elle, s'apprête à lancer son réseau mobile dans les principales villes du pays, un projet crucial pour l’opérateur historique. L’Agence de Développement de l’Économie Numérique (ADEN) se voit confier la mission d’accompagner les jeunes innovateurs, de suivre le portail e-gouvernement et d'organiser des initiatives comme le prix Denis Sassou N’Guesso, en partenariat avec Huawei.
Le Projet d'Accélération de la Transformation numérique (PATN) occupe également une place centrale dans cette feuille de route. Ce projet prévoit de connecter 186 localités rurales aux communications électroniques et de former 1200 jeunes aux compétences numériques. D’autres actions comprennent la restructuration de la Direction Générale des Postes et Télécommunications, ainsi que la réduction de la fracture numérique par l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE).
Un système de suivi rigoureux et d’évaluation mensuelle accompagnera cette mobilisation pour garantir la réalisation des projets prioritaires. Grâce à la modernisation des infrastructures et au renforcement des capacités numériques, cette feuille de route devrait faire de 2025 une année déterminante pour l'inclusion numérique et le développement socio-économique du Congo.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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L’IA s’impose comme l’une des technologies les plus révolutionnaires de cette époque, transformant profondément les secteurs économiques, éducatifs et sociaux à travers le monde. Cependant, son adoption reste inégale, en grande partie à cause d’un déficit global en compétences techniques.
L’Union internationale des télécommunications (UIT) a annoncé, mardi 20 janvier, la création de la Coalition pour les compétences en intelligence artificielle (IA), en marge du Forum économique mondial de Davos. Cette initiative qui réunit plus de 25 organisations fondatrices, dont Amazon Web Services (AWS), Microsoft, Cognizant et la Communauté de l’Afrique de l'Est, a pour objectif de garantir un accès équitable à la formation en IA à l’échelle mondiale.
« Notre nouvelle Coalition pour les compétences en matière d'IA vise à former des milliers de personnes cette année, en particulier celles qui vivent dans des régions du monde qui commencent à peine à s'intéresser à l'IA, dans le cadre de notre engagement à faire en sorte que toutes les communautés puissent participer pleinement à l'avenir numérique que nous partageons », a déclaré Doreen Bogdan-Martin (photo), secrétaire générale de l’UIT.
Cette initiative s’inscrit dans les efforts globaux de l’UIT et des Nations Unies visant à réduire la fracture numérique. La coalition prévoit de mettre en place une plateforme en ligne accessible à tous, proposant des formations sur l’IA générative, l’apprentissage automatique et l’utilisation de l’IA pour le développement durable. Un accent particulier sera mis sur l’intégration des groupes marginalisés, tels que les femmes, les jeunes et les personnes handicapées, afin de combler le fossé des compétences et d’assurer une inclusion équitable dans les innovations technologiques.
En Afrique, cette initiative arrive à point nommé. Le continent, qui abrite la population la plus jeune du monde avec un âge médian de 19 ans, dispose d’un potentiel unique pour exploiter l’IA comme moteur de développement. L’Union africaine a d’ailleurs récemment publié une stratégie continentale de l’IA qui vise à fournir aux États membres des orientations pour exploiter cette technologie afin de répondre aux aspirations socio-économiques tout en minimisant les risques et en garantissant une utilisation éthique.
Selon une étude du cabinet PwC, l’IA pourrait contribuer à hauteur de 15 700 milliards de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030, dont 1200 milliards de dollars pourraient être générés en Afrique, si elle est pleinement exploitée. Cependant, ce potentiel est freiné par le manque de compétences techniques, une réalité que cette coalition ambitionne de transformer. Les formations prévues par l’UIT et ses partenaires permettront non seulement de renforcer les capacités techniques, mais aussi de créer des opportunités pour la jeunesse africaine, catalysant ainsi une adoption inclusive et responsable de l’IA à travers le continent.
Avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la coalition sera déployée dans plus de 170 pays partenaires. Pour l’Afrique, cette initiative pourrait marquer un tournant décisif, en donnant aux jeunes les outils nécessaires pour participer activement à la transformation numérique mondiale.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Afrique : vers la mise en place de politiques unifiées sur l'IA
L'intelligence artificielle (IA) est aujourd'hui un moteur clé du progrès pour les nations. Elle offre des solutions innovantes aux défis économiques et sociaux, favorisant la modernisation des infrastructures, l'optimisation des services publics et la compétitivité sur la scène mondiale.
Le Cameroun s'apprête à mettre en place une stratégie en intelligence artificielle (IA). Le document en cours d’élaboration a été annoncé mardi 21 janvier par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng (photo), lors de la cérémonie d'ouverture des consultations nationales pour l'élaboration de la feuille de route 2025 du secteur des postes, télécommunications et TIC.
« La stratégie vise à positionner le Cameroun comme un acteur clé dans l’écosystème global de l’intelligence artificielle, avec un focus particulier sur les secteurs stratégiques tels que la santé, l’agriculture, l’éducation et la gouvernance. Il est crucial de mettre en place des mécanismes solides pour assurer une intelligence artificielle responsable, renforcer les infrastructures numériques, développer les compétences locales et promouvoir l’innovation », a expliqué Minette Libom Li Likeng.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet d'accélération de la transformation numérique, et devrait contribuer à la réalisation de la Stratégie nationale de développement (SND30) et de la « Vision 2035 ». Ces projets visent à faire du Cameroun « un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité », grâce à la transformation structurelle de l'économie et au développement inclusif.
Une fois mise en place, la stratégie nationale d’IA permettra au Cameroun de rejoindre plusieurs pays africains qui ont déjà adopté des documents similaires, à l’instar du Bénin, du Nigeria et du Sénégal. Par ailleurs, d’autres pays comme le Congo et la Tunisie travaillent également sur des stratégies nationales d’IA.
La stratégie camerounaise vise non seulement à booster l’innovation et la compétitivité à travers l’IA, mais aussi à répondre à plusieurs défis majeurs. Elle devra relever les enjeux éthiques, garantir la cybersécurité, et encourager une gestion efficace des données. Cela permettra de maximiser les retombées économiques et le bien-être des populations tout en réduisant les risques associés aux nouvelles technologies.
En outre, cette stratégie pourrait améliorer l’indice du potentiel d'investissement dans l’IA du Cameroun. Cet indice, évalué par le rapport « AI Investment Potential Index: Mapping Global Opportunities for Sustainable Development » publié par l’Agence française de développement (AFD), mesure la capacité des pays à attirer des investissements dans l’IA, en prenant en compte des critères comme les infrastructures technologiques, les compétences disponibles, les cadres réglementaires et le potentiel de marché. Le Cameroun figure actuellement parmi les pays ayant un indice de 30 sur 100, aux côtés de l'Angola, de la Guinée, de l'Éthiopie et du Burkina Faso. Ce positionnement met en lumière des opportunités de développement, tout en soulignant les efforts nécessaires pour améliorer son attractivité et exploiter pleinement le potentiel de l’IA.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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La transformation numérique du Sénégal repose sur l'innovation et l'entrepreneuriat. En soutenant des projets numériques et en offrant des formations ciblées, le pays cherche à favoriser l'inclusion, stimuler la croissance économique et répondre aux défis sociaux.
La Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) du Sénégal entend renforcer son soutien à l’innovation et à la numérisation en investissant 11,3 milliards FCFA (18,08 millions $) dans des projets en 2025. Ces fonds seront alloués à plusieurs initiatives, notamment le financement de 15 000 micro-entreprises et la formalisation de 10 000 structures. Cette annonce a été faite le mercredi 15 janvier lors d'une cérémonie de restitution des résultats de l'appel à projets sur l'autonomisation, lancé entre le 24 septembre et le 11 octobre 2024.
Avec un budget de lancement de 5 milliards FCFA, la DER/FJ a financé en 2024, 9000 projets pour un montant total de 5,6 milliards FCFA. Parmi ces initiatives, plusieurs ont ciblé le secteur numérique grâce à des programmes comme Lionstech (1 million d'euros de financement dédié aux start-up en accélération) et D4D (350 000 euros mobilisés pour soutenir des projets 100 % numériques). Des start-up comme Paps, spécialisée dans la logistique, Kalispot dans la fintech, ou Sotilma dans l’agritech, figurent parmi les bénéficiaires majeurs de ces initiatives.
Ces efforts s'inscrivent dans la vision ambitieuse du « New Deal technologique », une initiative du gouvernement sénégalais visant à positionner le pays en tant que leader régional de l'innovation. Cette stratégie se concentre entre autres sur les investissements dans les start-up et PME innovantes, des moteurs essentiels pour la transformation numérique et la croissance économique.
Pour 2025, la DER/FJ prévoit une série d'initiatives visant à amplifier les résultats de la campagne précédente. En plus du financement des start-up, la DER/FJ compte renforcer les capacités de 10 000 bénéficiaires à travers des formations ciblées, afin de les doter des compétences nécessaires pour réussir dans un environnement entrepreneurial en pleine mutation.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Le numérique transforme les systèmes éducatifs à travers le monde, offrant de nouvelles opportunités d’apprentissage, d’inclusion et d’innovation. En intégrant les technologies dans l’éducation, les acteurs ambitionnent de réduire les inégalités, de stimuler la créativité et de préparer les jeunes aux défis du monde moderne.
Le ministère de l'Éducation nationale du Sénégal et Télé-École, une chaîne éducative sénégalaise, ont signé le jeudi 16 janvier, une convention de partenariat dans le cadre des NuMEd Awards, une initiative visant à intégrer les technologies et les médias dans le système éducatif du pays. Ce partenariat stratégique vise à réduire la fracture numérique et à soutenir l'innovation dans les pratiques pédagogiques à travers tout le Sénégal.
« À travers les NuMEd Awards, le Ministère et Télé-École entendent créer une dynamique vertueuse : celle d’une éducation toujours plus inclusive, stimulante et connectée, offrant à chaque jeune Sénégalais les moyens de s’épanouir et de relever les défis du monde moderne », précise le ministère de l'Éducation nationale dans un communiqué.
Concrètement, les deux partenaires entendent multiplier les formations, développer des contenus numériques adaptés et faciliter la mise à disposition d’outils en ligne pour tous les élèves, y compris dans les zones les plus éloignées des centres urbains. L’objectif est de réduire les disparités régionales et de créer les conditions d’une réussite scolaire partagée.
Cette collaboration s’inscrit dans une volonté plus large des autorités sénégalaises d’accélérer la transformation numérique du secteur éducatif par l’introduction de technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle, dans les curricula scolaires, afin de préparer la jeunesse sénégalaise à l’économie numérique de demain. Elle intervient également dans le contexte de l’annonce récente d’une stratégie numérique pour l’éducation, dotée d’un budget de 206 millions de dollars sur cinq ans.
Télé-École, reconnue pour son rôle dans la promotion de l’éducation, prévoit de renforcer son engagement en investissant dans les plateformes numériques et en introduisant de nouvelles méthodes d’apprentissage. Ce partenariat devrait permettre de toucher un public plus large et d’intensifier la collaboration entre élèves, enseignants et parents, ouvrant ainsi la voie à une éducation plus connectée et inclusive.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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