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Face à la hausse des infractions routières, plusieurs pays se tournent vers la technologie pour renforcer la sécurité. La vidéo-verbalisation s’impose comme un outil prometteur pour améliorer le respect du code de la route et dissuader les conduites à risque.

Les Seychelles s’apprêtent à tester un système de contrôle routier numérique basé sur la vidéo-verbalisation. Cette initiative, annoncée par le vice-président, Ahmed Afif, vise à renforcer la sécurité routière dans le pays.

« Le système fournira au gouvernement de précieuses informations, car nous constatons que beaucoup conduisent sans permis valide et que d'autres comportements illégaux persistent sur les routes », a-t-il expliqué.

Ce dispositif s’appuiera sur les caméras de vidéosurveillance installées dans l’espace public, permettant de sanctionner les infractions au code de la route à distance. Lorsqu’une infraction est détectée, l’image du véhicule en cause est capturée, identifiant ainsi sa marque et lisant son numéro de plaque d'immatriculation. Un agent verbalisateur pourra alors éditer un procès-verbal électronique à distance qui sera envoyé par message au conducteur. Parmi les infractions ciblées figurent les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant et le non-port de la ceinture de sécurité.

Le projet pilote qui durera huit semaines sera lancé dans le district de Roche Caïman, dans l'île de Mahé. Durant cette phase, les autorités évalueront et affineront la technologie pour l’adapter aux spécificités locales. Les résultats de cette période d’essai seront cruciaux : ils pourront guider les décisions futures concernant la planification des infrastructures et l’application des lois routières. Si les résultats sont concluants, le système pourrait être adopté de manière permanente en partenariat avec la société australienne de technologie Acusensus.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour lutter contre les comportements dangereux au volant. Si elle est adoptée, elle permettra de cibler les principales causes d'insécurité routière, notamment en milieu urbain, et d’influencer durablement le comportement des conducteurs. Elle permettra également un traitement automatisé et rapide des infractions, allégeant le travail des forces de l’ordre et améliorant l’efficacité dans l’application des lois routières.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 05 novembre 2024 13:57 Written by

Dans le cadre de son plan de développement de l’économie numérique, le Nigeria met un accent particulier sur la recherche de partenariats stratégiques. Chaque Etat du pays intensifie ses efforts pour offrir aux citoyens des services numériques de qualité.

Le gouverneur de l’Etat de Benue au Nigeria, Hyacinth Alia (photo, au centre), a annoncé le mercredi 30 octobre, la signature d’un partenariat stratégique avec le chinois Huawei pour accélérer la transformation numérique de la région. Cet accord avec l'entreprise technologique vise à moderniser les infrastructures de Benue, à renforcer son économie et à améliorer la qualité de vie de ses citoyens.

« Ce partenariat avec Huawei révolutionnera l’infrastructure de notre Etat, renforcera la sécurité, améliorera l’éducation et les soins de santé, et créera d’innombrables opportunités d’emploi pour notre population. Nous devons être déterminés dans le développement de notre Etat, pour nous-mêmes et pour les générations futures », a expliqué Hyacinth Alia sur X.

L'initiative s’inscrit dans une démarche plus large visant à positionner l’Etat de Benue comme un pôle numérique de référence au Nigeria. Elle intervient peu de temps après la signature d’un autre accord avec EVNT Technologies, une entreprise informatique saoudienne de premier plan, dont l’objectif est également de transformer le paysage technologique de l’Etat.

Le partenariat avec Huawei devrait contribuer à renforcer les initiatives numériques locales, notamment le programme Benue Tech Skills, qui ambitionne de créer plus de 50 000 emplois en formant les jeunes aux compétences numériques essentielles. Ce programme inclut la formation en codage, en analyse de données avancée, en design UI/UX, en marketing digital et en commerce électronique, autant de compétences indispensables pour répondre aux exigences de l’économie numérique mondiale.

Ces efforts soutiennent également les objectifs définis par le ministère fédéral des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique dans son plan stratégique « Accelerating our Collective Prosperity through Technical Efficiency ». Ce plan vise à porter à 22 % la contribution du secteur numérique au PIB du Nigeria d’ici 2027, positionnant ainsi le pays comme un leader africain dans le domaine de l’économie numérique et de l’innovation technologique.

Samira Njoya

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Nigeria : Techstars met un terme à son programme d'accélération basé à Lagos 

Posted On mardi, 05 novembre 2024 07:44 Written by

 

Après avoir soutenu le développement d’une vingtaine de start-up prometteuses, l’accélérateur mondial Techstars annonce son retrait du Nigeria, un pays où l'écosystème start-up est en pleine expansion.

L’accélérateur mondial de start-up et de capital-risque Techstars a annoncé qu’il mettait fin à ses activités au Nigeria après deux ans de présence. Cette fermeture survient après la fin de son partenariat avec ARM Labs, l'organisme d'innovation nigérian avec lequel il a lancé le programme ARM Labs Lagos Techstars Accelerator.

« Nous ne procéderons pas à un troisième programme ARM Labs Lagos Techstars Accelerator. Les deux premières cohortes ont mis en vedette des entreprises et des fondateurs exceptionnels, soutenus par un groupe de mentors dévoués. Nous demeurons optimistes quant à la collaboration avec la communauté locale des start-up pour maintenir notre présence dans ce centre d’innovation dynamique », a déclaré Matthew Grossman, directeur de la marque et de la communication de Techstars.

C’est en décembre 2022 que Techstars et ARM Labs avaient uni leurs efforts pour créer ce programme d’accélération qui visait à soutenir le développement des start-up en phase de démarrage basée en Afrique en leur fournissant un accès direct à des investisseurs et des réseaux internationaux. Le programme a été exécuté en deux cohortes, intégrant 24 start-up dans le portefeuille de Techstars. Chaque entreprise a reçu des financements allant jusqu'à 120 000 dollars.

La fermeture de Techstars au Nigeria intervient dans un contexte de réajustements financiers pour l'accélérateur, qui a récemment licencié près de 17 % de ses effectifs à l'échelle mondiale. Au Nigeria, cette décision marque une étape significative dans le paysage entrepreneurial, soulevant des inquiétudes sur l'accès des start-up locales aux ressources et au soutien nécessaires pour prospérer. Toutefois, les start-up déjà financées par ARM Labs Lagos Techstars Accelerator resteront des entreprises du portefeuille de Techstars, continuant de bénéficier de son réseau mondial.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 04 novembre 2024 13:51 Written by

L’Afrique reste confrontée à des enjeux de santé parmi les plus cruciaux. Dans ce contexte, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) pourrait jouer un rôle clé dans la lutte pour améliorer la santé et l'accès aux soins sur le continent.

La Mauritanie va se doter prochainement d’une stratégie nationale de santé numérique à l’horizon 2030. Le document a été présenté le mardi 29 octobre à Nouakchott lors d’un atelier visant sa révision et son adoption, sous la supervision du ministre de la Santé, Abdallahi Ould Wedih, et du ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Ould Bedda. Ce projet, soutenu par des partenaires tels que l'Union européenne et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à moderniser les services de santé en intégrant des solutions numériques.

« La santé numérique est une priorité stratégique émergente qui aura un impact significatif sur le resserrement de la politique nationale en matière de santé et le plan national de développement sanitaire (PNDS), en vue d’atteindre une couverture sanitaire complète », a déclaré Abdallahi Ould Wedih.

L’initiative s'inscrit dans le cadre du programme électoral du président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui considère la numérisation comme le principal moteur de la modernisation de l’économie du pays. L’exécutif vise d’ici 2030 une numérisation des secteurs clés du pays grâce aux nouvelles technologies.

La stratégie de e-Santé qui sera déployée dans le pays devrait ainsi transformer le secteur pour offrir un accès équitable aux services de santé de qualité, étendre la couverture dans les zones reculées, et faciliter les consultations à distance via la télémédecine. Elle contribuera également à la rationalisation des coûts dans le secteur de la santé.

Selon un rapport publié l’an dernier par le cabinet McKinsey & Company, l’utilisation massive des outils de santé numériques, comme les téléconsultations, les dossiers médicaux électroniques et les applications mobiles de gestion des maladies chroniques, pourra permettre aux systèmes de santé africains de réaliser des gains d'efficacité allant jusqu'à 15 % des dépenses totales d'ici à 2030. Ce potentiel explique entre autres l'importance de la transformation numérique dans le secteur de la santé en Mauritanie.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 01 novembre 2024 08:06 Written by

Le chômage des jeunes en Afrique est une priorité pour de nombreux gouvernements qui, conscients des défis, misent sur les nouvelles technologies pour transformer les formations. Cette approche vise à adapter les méthodes pédagogiques et les compétences enseignées au marché du travail.

Dans le cadre de la modernisation du secteur éducatif, le Bénin ambitionne de mettre en place une stratégie nationale de numérisation de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP). Cette démarche a pris un tournant officiel le jeudi 31 octobre, avec le lancement d’un atelier à Cotonou par le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Kouaro Yves Chabi.

 

« L'initiative de transformation digitale de l'EFTP vise à construire un réseau panafricain et un écosystème permettant d'accélérer la transition numérique sur l'ensemble du continent, à améliorer la qualité de l'éducation inclusive, et à renforcer l'employabilité des apprenants », a déclaré le ministre, soulignant l'impact attendu de cette transition pour les jeunes apprenants béninois.

Ce projet s’intègre dans la vision plus large de l'Initiative panafricaine pour la transformation numérique de l’EFTP, lancée en 2021 par l’UNESCO et ses partenaires dans le cadre de la Stratégie continentale pour l'éducation de l'Union africaine (CESA 2016-2025), en ligne avec l'Agenda Education 2030. L’objectif est de créer un socle solide pour des compétences modernes et adaptées, répondant aux exigences d'un marché du travail en mutation rapide.

Dans un contexte marqué par le chômage des jeunes en Afrique, où chaque année plus de 10 millions de jeunes entrent sur le marché du travail souvent sans qualifications adaptées, la numérisation de l’EFTP constitue une réponse essentielle. Ce programme de transformation permettra non seulement de moderniser l’éducation technique et professionnelle, mais aussi de doter les jeunes de compétences en phase avec les standards internationaux, intégrant ainsi le Bénin à l’économie numérique mondiale et préparant les apprenants aux défis futurs.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 01 novembre 2024 07:52 Written by

Des données plurisectorielles de qualité disponibles, aisément, favorisent une meilleure lecture de la situation macroéconimiques des pays. Mais parvenir à cette évolution nécessite toutefois un saut technologique que plusieurs pays tardent encore à effectuer. L’Ethiopie en a décidé autrement.

l'Ethiopie accélère la numérisation de son service de statistique pour renforcer ses capacités de collecte et d'analyse de données. C’est ce qu’a annoncé la ministre de la Planification et du Développement, Fitsum Assefa, lors de son discours d'ouverture au 9e Forum africain de la statistique, mercredi 30 octobre. Cette transformation vise à améliorer la qualité et l'accessibilité des données et à exploiter les technologies novatrices pour diversifier et optimiser les sources d'information.

« Nous devons adopter la technologie et les outils numériques pour améliorer l’exactitude, l’accessibilité et l’actualité de nos données, en veillant à répondre aux demandes croissantes d’informations de haute qualité aux niveaux national et mondial », a déclaré Fitsum Assefa, soulignant ainsi l'engagement de l'Ethiopie à devenir un acteur clé dans le domaine statistique.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du Programme national de développement des statistiques, qui repose sur des technologies de pointe comme les systèmes géospatiaux numériques et les outils de collecte de données mobiles. Ce projet de modernisation, soutenu par des institutions nationales et internationales, vise à rendre l'infrastructure statistique plus réactive et mieux adaptée aux besoins complexes du pays.

La numérisation des statistiques s’inscrit également dans une dynamique continentale soutenue par la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies (CEA), qui a élaboré une feuille de route visant à moderniser les systèmes statistiques des pays africains d'ici 2030. En encourageant l'adoption de standards internationaux, la CEA vise à fournir aux Etats des systèmes de données fiables, essentiels pour guider un développement durable et renforcer une prise de décision fondée sur des informations précises et actualisées.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 31 octobre 2024 14:54 Written by

En juillet dernier en Algérie, le haut-commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud, a annoncé la mise en place d’une nouvelle stratégie de transformation numérique. Ceci a suscité de l’intérêt pour le secteur des TIC.

Des hommes d’affaires russes se sont rendus en Algérie les lundi 28 et mardi 29 octobre dans le but d’explorer les opportunités qu’offre le pays dans divers secteurs dont les TIC. Selon Ivan Nalitch, le chef de cette mission économique, près d’une quinzaine d’entreprises russes ont été représentées au cours de ces deux jours.

« Il y a pas mal de projets en Algérie qui peuvent constituer de réelles opportunités d'affaires pour la partie russe, notamment pour ce qui est de la stratégie de développement numérique adoptée récemment en Algérie. [...] Même si pendant les deux jours de nos travaux, les entreprises n'arrivent pas à conclure des accords ou n'arrivent pas à finaliser leurs négociations, nous sommes disponibles pour vous accompagner dans cette démarche, ou vous aider à trouver d'autres partenaires russes, s'il le faut », explique Ivan Nalitch.

Cette visite intervient quelques mois après la mise en place d’une stratégie de transformation numérique. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de numérisation de l’Algérie porté par le président Abdelmadjid Tebboune qui a fait du numérique l’un des leviers de développement du pays. Selon le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » publié en juin dernier, l’Union internationale des télécommunications classe l’Algérie à la 6e place continentale avec un score de 80,9 sur 100. Ce score est en progression par rapport à 2023 où il s’était établi à 77,8.

Cependant, Charef Rabah, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie, s’exprimant sur la visite, a tenu à souligner que « l'Algérie est totalement ouverte aux investissements étrangers IDE et le secteur privé représente environ 80% du capital national. L'investissement est également pleinement ouvert, couvrant toutes les formes possibles. Nous maintenons la balance commerciale positive avec des réserves de changes qui sont très appréciables ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 31 octobre 2024 13:29 Written by

La transformation numérique est un levier essentiel pour dynamiser les économies locales et moderniser les petites entreprises. En intégrant des solutions numériques, ces commerces améliorent leur efficacité et leur compétitivité face aux évolutions du marché.

L’opérateur télécoms Orange Maroc et la plateforme de commerce en ligne Chari.ma ont annoncé, le lundi 28 octobre, un partenariat stratégique visant à accélérer la transformation numérique des détaillants de proximité du Maroc.

« Ce partenariat avec Chari.ma démontre notre volonté et notre engagement à accompagner le Maroc dans sa transformation numérique. En équipant les détaillants de proximité marocains des outils numériques les plus performants, nous contribuons à renforcer l'attractivité de notre écosystème numérique », a expliqué Hendrik Kasteel, directeur général d’Orange Maroc.

Dans le cadre de cet accord, Chari.ma intégrera directement les services d’Orange dans son application e-commerce, offrant ainsi aux commerçants une opportunité de croissance et de modernisation essentielle à leur activité. L’initiative s’inscrit dans la stratégie Maroc Digital 2030, qui ambitionne de développer l’économie numérique et de promouvoir l’inclusion financière dans le pays.

Ce projet intervient dans un contexte où le commerce de proximité est en pleine expansion dans le royaume. Selon des chiffres fournis en 2023 par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le commerce de proximité représente 58 % des transactions du secteur, 6 % des opportunités d’emploi et 80 % des points de vente au Maroc. Cette collaboration devrait ainsi permettre de stimuler la compétitivité des petits commerces et de renforcer l'écosystème numérique marocain en rendant les outils numériques plus accessibles et adaptés aux besoins des détaillants de proximité.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 31 octobre 2024 07:02 Written by

La numérisation des soins de santé en Afrique représente une opportunité cruciale pour améliorer l'accès et la qualité des services médicaux. Dans ce contexte, de nouvelles initiatives innovantes émergent pour répondre aux défis pressants du secteur de la santé.

L'Afrique dispose désormais d'une place de marché numérique dédiée à la santé. La plateforme, développée par la Digital Impact Alliance en collaboration avec le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), a été dévoilée le mardi 29 octobre lors du 3e sommet africain sur les technologies de la santé, l'Africa HealthTech Summit, au Rwanda. Cette initiative se veut un guichet unique pour des solutions de santé numérique ciblées et accessibles, apportant une réponse concrète aux défis du secteur.

« Le marché africain de la santé (Africa HealthTech Marketplace) change la donne pour les soins de santé en Afrique. En offrant une plateforme qui présente des solutions ciblées et évolutives, nous donnons aux prestataires de soins de santé à travers le continent l'accès aux outils dont ils ont besoin pour améliorer les résultats en matière de santé », explique Jean Kaseya, directeur général d'Africa CDC.

Ce projet intervient dans un contexte où les systèmes de santé en Afrique sont souvent débordés, confrontés à des défis majeurs tels que le manque d'infrastructures, l'insuffisance du personnel médical et le sous-financement des services publics. Selon l'Organisation mondiale de la santé, plus de 110 millions de personnes en Afrique n'ont pas accès aux soins de santé de base, soulignant l'urgence de la situation.

Les innovations en matière de santé numérique, telles que la télémédecine, les applications mobiles de santé et les dossiers médicaux électroniques, apparaissent comme des solutions prometteuses pour surmonter ces défis. Toutefois, ces innovations demeurent fragmentées, sans plateforme centrale permettant aux prestataires de soins de santé, aux gouvernements et aux organisations de trouver les outils adéquats pour répondre à leurs besoins spécifiques.

La nouvelle place de marché souhaite répondre à cette problématique en favorisant l'identification, l'évaluation et l'acquisition des outils numériques. La plateforme vise l'amélioration de l'accès aux solutions numériques de santé, la promotion des innovations locales, l'amélioration des résultats en matière de soins de santé, ainsi que la facilitation de la collaboration et des partenariats entre les acteurs du secteur.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 30 octobre 2024 14:11 Written by

Face aux défis sécuritaires contemporains, de nombreux pays misent sur les technologies avancées pour renforcer leur protection. Le Gabon s'engage à son tour dans cette voie pour sécuriser efficacement son territoire.

Le Gabon ambitionne de mettre en place un Système national de surveillance du territoire (SNST) assisté par satellite, visant à renforcer la sécurité nationale par l'intermédiaire de la technologie spatiale. Le projet a été évoqué le mardi 29 octobre lors d’un atelier organisé par l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales (AGEOS), sous la présidence de Bonjean Rodrigue Mbanza, ministre de l’Economie numérique et des Nouvelles technologies de l’information.

S’exprimant sur le bien-fondé du projet, Aboubakar Mambimba, directeur général de l’AGEOS, a expliqué : « l’idée est de mettre à la disposition des forces de défense et de sécurité des outils technologiques permettant une gestion optimisée de la sécurité du pays. D'autres dispositifs sont en cours d'acquisition pour renforcer la sécurité sur les plans maritime et terrestre ».

Cette initiative marque une transition vers des méthodes de surveillance modernes, délaissant les approches traditionnelles. Elle intervient dans un contexte de criminalité transfrontalière croissante, marquée par des activités illicites telles que la piraterie maritime, le braconnage et les atteintes environnementales. Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a d’ailleurs fait de la sécurité nationale une priorité stratégique.

Le SNST fonctionnerait en combinant images satellitaires et analyse par intelligence artificielle pour surveiller le territoire en temps réel. Grâce à des alertes automatiques et au déploiement de drones pour des suivis de proximité, les forces de sécurité seraient informées rapidement des menaces, facilitant ainsi des interventions coordonnées. Une base de données centralisée permettrait de suivre les tendances et de planifier des réponses stratégiques face aux activités illicites.

En cas de mise en œuvre, ce nouveau système pourrait contribuer significativement à la réduction des risques d’insécurité sur l’ensemble du territoire. Outre la protection de la souveraineté nationale, ce projet pourrait également avoir des retombées positives pour la conservation des écosystèmes du pays, offrant un soutien à la lutte contre la déforestation et le trafic d'espèces protégées. Le Gabon espère ainsi asseoir son leadership en matière de sécurité spatiale et de préservation environnementale en Afrique centrale.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 30 octobre 2024 11:14 Written by
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