Le gouvernement capverdien ambitionne développer l’économie numérique du pays. Plusieurs projets ont été financés par l’Etat dans le cadre de « l'Agenda de transformation numérique du Cap-Vert » qui accorde une place de choix à l'économie numérique.
La Croix-Rouge capverdienne (CVCV) va numériser ses jeux sociaux, notamment la loterie, le loto et le joker pour récolter de l'argent pour ses projets humanitaires. Le projet de modernisation et de transformation numérique des jeux sociaux a été présenté par l’organisation au gouvernement le mardi 11 octobre, à Praia.
Selon le président de la Croix-Rouge capverdienne, Arlindo Carvalho (photo, à gauche), ledit projet est le résultat d'un plan stratégique qui donne une impulsion aux nouvelles technologies dans l'approche des questions humanitaires. « Il y a beaucoup de nouveautés, comme l'introduction de nouvelles technologies dans le fonctionnement des jeux, la création d'une plateforme numérique avec une composante de terminaux modernes, avec un support physique, mais aussi connectés à un réseau », a-t-il déclaré.
Le projet va permettre selon la Croix-Rouge capverdienne de changer la donne en ce qui concerne la logistique. Il mettra fin au transport des bulletins de jeu au niveau national et donnera la possibilité aux joueurs de parier, peu importe où ils se trouvent. « Les paris seront beaucoup plus faciles avec des ressources provenant de téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs, entre autres », a ajouté Arlindo Carvalho.
Cette initiative innovante au Cap-Vert permettra à l’organisation de mobiliser plus de ressources pour des projets sociaux et humanitaires dans le pays. La CVCV envisage aussi de lancer la plateforme numérique de jeux au niveau du continent africain. L’organisation internationale prévoit, à l'avenir, de coopérer avec des plateformes mondiales de jeux.
Le projet, qui sera mis œuvre d'ici le premier trimestre 2023, s’inscrit dans l'ambition du gouvernement de transformer le Cap-Vert en hub numérique. Selon Pedro Lopes (photo, à droite), secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, l'investissement de l'Etat dans les projets numériques comme celui-ci vise à stimuler la croissance économique, élargir les opportunités, diversifier l'économie et améliorer la fourniture de services de qualité dans le secteur de l'économie numérique.
Samira Njoya
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Cette nouvelle arrive un mois après que la start-up a été sélectionnée dans la cohorte Google for Startups Black Founders Fund 2022.
Stears, la plateforme panafricaine qui fournit des données et des informations sur abonnement aux entreprises et aux professionnels du monde entier, a annoncé le mardi 11 octobre l’obtention de 3,3 millions de dollars. Le tour de table a été mené par MaC Venture Capital avec la participation de Serena Ventures, la société d'investissement de Serena Williams, et d’autres investisseurs.
We're excited to announce that we have closed our seed round funding of $3.3M led by @MaCVentureCap, with participation from @SerenaVentures. 🚀
— Stears (@StearsInsights) October 11, 2022
Read all about what this means for our subscribers and the future of Stears: https://t.co/4rDKgtiIoA pic.twitter.com/3jwPQaZhyt
« Nous savons que les professionnels mondiaux ont besoin de nos données et de nos connaissances, car les banques, les sociétés de recherche, les organisations de développement et les investisseurs utilisent déjà nos premiers produits. Nos clients nous disent que nous construisons une entreprise "d'importance systémique" pour résoudre le problème des données en Afrique », a déclaré Preston Ideh, le PDG de Stears.
Stears a été lancée en 2017 par trois d’étudiants qui, de par leur propre expérience, ont fait le constat qu’il était difficile d'obtenir des données et des informations sur la plus grande économie d'Afrique, leur pays d'origine, le Nigeria. Grâce à leurs différentes compétences, ils mettent sur pied Stears pour répondre à ce manque d'informations.
Selon le PDG, ce site web Stears est la version africaine de Bloomberg et Thomson Reuters, deux des fournisseurs d'informations fiables dans le monde. Stears identifie, combine et commercialise les données souvent manquantes, obsolètes ou mal numérisées dont ont besoin les opérateurs, les professionnels de la finance, les politiques, les chercheurs et même les régulateurs.
En 2019, l'équipe a créé la première base de données électorales en temps réel du Nigéria, que plus de 2 millions de Nigérians ont utilisée pour surveiller les élections générales. Forts du succès de 2019, ils ont levé un financement de pré-amorçage de 650 000 $ ; le montant total levé à ce jour s'élève à 4 millions de dollars.
Avec ce nouveau financement, Stears prévoit de collecter des données, d'effectuer des analyses de données approfondies et de les proposer à ses clients commerciaux de plusieurs manières autres que le simple rapport d'informations. La société prévoit également embaucher des scientifiques des données, des analystes de données et des analystes sectoriels. Les capitaux serviront enfin à son expansion en Afrique orientale et australe.
Samira Njoya
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Après la réussite de la première cohorte de 30 startups de 10 pays africains et sur l'excellente collaboration avec le gouvernement du Rwanda, le Hub panafricain est à recherche de la prochaine cohorte d'innovateur.
Le HealthTech Hub Africa, un centre panafricain de soutien aux start-up de technologies médicales, a récemment annoncé le lancement de la deuxième édition d'Africa HealthTech Challenge, un concours qui prime et accompagne les start-up les plus prometteuses d'Afrique qui s’attaquent aux défis de santé de la population. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://thehealthtech.org/application-form/ jusqu’au 22 octobre.
Pour cette nouvelle édition, l’incubateur sélectionnera 40 start-up : 30 start-up de croissance et 10 scale-up. Pour être éligibles, les start-up devront s’intéresser à quatre thématiques, à savoir la santé cardiovasculaire, le cancer du sein, la santé et les soins virtuels, et l'optimisation de la prise de décision basée sur les données.
Elles devront également avoir des équipes constituées d'au moins deux employés à temps plein et être enregistrées dans un pays africain. Les équipes constituées des deux sexes seront priorisées. Les start-up de croissance doivent s’assurer de ne pas faire partie d'un autre programme d'accélération la même année.
Les 30 start-up choisies au terme de la sélection bénéficieront d’un programme d’accélération de 10 mois qui comprend entre autres un mentorat de 2 mentors bénévoles par start-up, d’un coaching et un accès à une plate-forme interactive d'accompagnement, d’une invitation à des rencontres de réseautage et à des événements hybrides à travers l'Afrique et au-delà.
Les 10 scale-up bénéficieront des mêmes avantage en plus d’un accès gratuit à des services juridiques de classe mondiale, à la comptabilité, au marketing, à l'acquisition de talents, à une collecte de fonds accélérée, une formation et une exposition aux médias.
Les trois meilleures start-up HealthTech recevront respectivement 50 000 $, 30 000 $ et 20 000 $ en subventions de la Fondation Novartis.
Samira Njoya
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Le Nigeria poursuit sa marche vers la numérisation de ses procédures administratives. Le gouvernement fédéral a annoncé de nouvelles mesures visant à faciliter la procédure de délivrance de passeport.
La République fédérale du Nigeria va achever la numérisation complète du processus d’établissement de son passeport d'ici décembre. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l'Intérieur, Rauf Aregbesola, lors d'un entretien avec la News Agency of Nigeria (NAN) à Abuja.
« Actuellement, nous avons encore quelques parties manuelles, car les dossiers sont encore ouverts manuellement.D'ici décembre, en particulier dans les centres de traitement des passeports les plus actifs, il n'y aura plus aucun segment manuel du traitement des passeports, chaque partie sera numérisée », a-t-il déclaré.
La décision de numériser les procédures intervient suite à de nombreuses plaintes déposées par des Nigérians au sujet des retards incessants dans l'acquisition de passeports à l'intérieur et à l'extérieur du pays. D’autres problèmes comme la corruption impliquée dans les demandes de passeport sont aussi à l’origine de cette décision du gouvernement fédéral. Selon une enquête réalisée en 2021 par SBM Intelligence, le passeport est la pièce d'identité gouvernementale la moins détenue au Nigeria car trop stressant à obtenir. Moins d'un dixième des 6 954 répondants avaient un passeport.
La nouvelle procédure permettra de réduire le temps d'obtention du passeport mais aussi les fils d'attentes dans les centres prévus à cet effet. « Je recommande, à moins qu'il n'y ait une urgence, de commencer le processus six mois avant l'expiration ou le renouvellement ou l'obtention d'un nouveau passeport », a ajouté le ministre.
Le nouveau passeport numérisé, comportera une page de données en polycarbonate et 25 dispositifs de sécurité supplémentaires. Il garantira l'élimination de l'usurpation d'identité, et réduira considérablement toutes les formes d'ingérence humaine et de corruption.
Selon le ministre, ce projet est l'une des priorités de l'administration du président Muhammadu Buhari. Il s’inscrit dans le cadre de la politique et de la stratégie nationale de l’économie numérique (NDEPS) pour un Nigeria numérique.
Samira Njoya
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A l’instar de plusieurs pays africains, la Guinée a entamé la numérisation de ses documents administratifs. A travers ce nouveau projet, l’Etat entend améliorer le système d’état civil dans le but d’obtenir des statistiques qui faciliteront la planification et le développement durable au pays.
Le gouvernement de la Guinée a entamé, le mercredi 5 octobre dernier, la numérisation des documents d’état civil dans le pays. Dix communes se sont inscrites à cet effet à la phase pilote de ce projet de numérisation des actes de naissance, de mariage et de décès.
Réunis les 6 et 7 octobre 2022 à Coyah, les cadres des communes, les acteurs du système judiciaire, de la santé et des affaires religieuses ont échangé sur le processus de transformation numérique des actes d’état civil par le biais d’une application.
« Cet atelier se tient à un moment où nous sommes en train de finaliser le premier module qui consiste à numériser l’ensemble des actes existants notamment l’acte de naissance, de mariage et de décès dans les communes, ensuite constituer un fichier d’état civil à travers les actes existants et se projeter dans l’avenir pour l’enregistrement direct et automatique, informatiser des faits d’état civil. C’est l’objet qui nous réunit pour revoir ensemble avant la remise officielle dans les jours à venir de ce premier module de l’application », a déclaré Djenabou Touré la coordinatrice de la réforme et de la modernisation de l’état civil.
La Guinée rencontre beaucoup de problèmes de conservation des documents d’état civil. Des actes de vandalismes et des incendies ont causé autrefois la perte des archives de l’état civil. D’importants jalons ont été posés pour résoudre ces problèmes tels que la mise en place d’une Stratégie nationale de la réforme et de la modernisation de l’état civil 2018-2022 avec l’appui de l’Union européenne (UE). Jusqu’ici, les défis demeurent importants.
Le projet pilote consistera donc à la création d’une application qui numérisera les différents actes afin d’obtenir des documents fiables et sécurisés par un QR Code et des codes barres entre autres. Les documents seront classés dans un répertoire central dans lequel vont se trouver tous les actes sous forme de mensualité. « On a prévu aussi de migrer tous les jugements supplétifs qui se trouvent dans les tribunaux et qui n’ont jamais été transcrits par les communes. Là aussi ils vont passer en action et ce sera la même chose pour les services de santé », a expliqué Michel Luypaert, chef d’équipe de DXC la société gestionnaire de l'application.
Le projet de numérisation de l'état civil qui a démarré en avril 2021 est financé par l’Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence. Il est mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL) et s’étendra jusqu’à mars 2024. Le projet prévoit intervenir dans dix communes pilotes des régions de Conakry, Kindia, Mamou ainsi que les consulats de la Guinée à Paris et à Bruxelles.
Samira Njoya
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La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la nécessité de se tourner vers le digital pour promouvoir le tourisme en Afrique. Cependant, les acteurs du secteur n'ont pas toujours accès au financement pour lancer leur activité.
Purple Elephant Ventures (PEV), le studio de capital-risque spécialisé dans le tourisme, vient de lever un million de dollars de fonds de pré-amorçage. Ces nouveaux capitaux serviront à créer de nouvelles start-up qui utilisent la technologie pour moderniser le secteur du tourisme.
Selon le PDG Ben Peterson, il existe très peu de start-up dans le secteur du tourisme en Afrique et ces dernières ne sont pas financées pour la plupart. « Cela m'a semblé étrange, alors j'ai commencé à chercher pourquoi c'était le cas et, au bout du compte, je suis arrivé à la conclusion qu'il s'agit d'une industrie massive avec des marges réelles, mais que son mode de fonctionnement est complètement bloqué dans les années 1970. La plupart des organisations touristiques sont à peine présentes en ligne », a-t-il déclaré.
A en croire les données de World Travel and Tourism Council (WTTC), le secteur du tourisme africain devrait connaître une croissance de 6,8 %, soit le double du taux de l'économie globale du continent, pour atteindre 279 milliards de dollars. Ainsi, 32,9 millions d’emplois seront créés, grâce à l’industrie du tourisme et du voyage, de 2019 à 2029.
Cofondée par Ben Peterson, Mikul Shah et Jan van der Does de Willebois au début de 2020, Purple Elephant Ventures a pour mission de conduire l'industrie du tourisme en Afrique vers un avenir plus vert. L’entreprise a déjà lancé deux start-up, Nomad Africa, une entreprise qui informe le marché du tourisme intérieur de l'Afrique sur les expériences de voyage durables et locales, et Elephant Bookings, une entreprise SaaS (software-as-a-service) qui aide les prestataires hôteliers africains à devenir plus efficaces en se connectant en ligne. L'entreprise prévoit de créer environ quatre start-up par an.
Le tour de table a vu la participation de grands investisseurs comme Klister Credit Corp, une société d'investissement canadienne, The Untours Foundation participants, ainsi qu'un certain nombre d'investisseurs providentiels.
Samira Njoya
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Le projet lancé par le gouvernement béninois vise à terme l’interconnexion de toutes les universités et centres de recherche du Bénin entre eux, d’une part, et leur interconnexion avec des réseaux régionaux et internationaux, d’autre part.
Dix universités et centres universitaires du Bénin reliés par Internet peuvent désormais communiquer, échanger et mutualiser les ressources pédagogiques grâce au Réseau Béninois d’Education et de Recherche (RBER). La cérémonie de mise en service officielle du Réseau s’est déroulée le jeudi 6 octobre à l’université de Parakou.
Selon Aurelie Adam Soule Zoumarou (photo, au centre), ministre du Numérique et de la Digitalisation, le RBER représente aujourd'hui le plus grand réseau fixe existant au Bénin. « Le RBER, ce n'est pas que de l'Internet. C’est d'abord un réseau qui interconnecte tous les sites universitaires et qui permet un partage de ressources numériques, de ressources éducatives, et la mobilité au niveau des différents sites tout en continuant de bénéficier des mêmes services », a-t-elle déclaré.
Au Bénin, après l’arrêt des cours et les perturbations du calendrier académique dues à la pandémie de la Covid-19, le gouvernement a décidé de mettre sur pied un réseau qui favorisera l’accès au savoir à plus de 100 000 étudiants béninois via une connexion Internet haut débit, de la documentation et des cours en ligne.
Lancée le 30 juin 2022, la première phase de ce projet a permis entre autres la construction d’un réseau campus de 420 points d’accès répartis dans les amphithéâtres, les laboratoires et les bureaux ; la mise en place de deux systèmes de vidéoconférences et téléphonie IP ; l’installation d’un réseau Internet de 1000 mbps et le déploiement de 7 000 mètres de fibre optique. La deuxième phase du projet va quand à elle intégrer de nouveaux services et interconnecter 12 autres sites universitaires.
Cette première phase qui vient d'être bouclée a été mise en œuvre par l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN), sous la supervision du ministère du numérique et de la digitalisation, avec la participation active de l’ensemble des parties prenantes du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de même que les universités.
La mise en place du Réseau Béninois d’Education et de Recherche rentre dans le cadre de la vision du gouvernement béninois qui vise à faire du pays le leader des TIC en Afrique de l'Ouest à travers la numérisation de tous les secteurs du pays y compris l'éducation.
Samira Njoya
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La cybersécurité est devenue une préoccupation majeure pour les États africains. Cependant, ils ne peuvent pas lutter tout seuls contre ces menaces. Pour y faire face, les gouvernements misent sur les collaborations locales et internationales.
La Cyber Security Authority (CSA) du Ghana, l'Institut national des technologies de l'information et de la Communication (INTIC) du Mozambique et l'Autorité nationale de sécurité du Rwanda ont signé, lundi 3 octobre, un protocole d'accord pour lutter contre la cybercriminalité.
Selon le discours lu au nom de Mahamudu Bawumia, le vice-président du Ghana, le protocole signé prévoit un ensemble d’activités parmi lesquelles des exercices conjoints de renforcement des capacités et des formations dans les domaines de cybersécurité grâce au partage d'expertise.
« Il prévoit également des programmes d'échange de personnel pour promouvoir le renforcement des capacités et le développement des talents dans les deux pays, ainsi que la réalisation d'exercices conjoints de cybersécurité, au cours desquels les pays concernés apprendront, partageront et promouvront des pratiques efficaces en matière de cybersécurité afin de garantir la résilience et la cyberpréparation des deux côtés », informe le discours du vice-président.
Les questions liées à la cybercriminalité et à la cybersécurité sont d'actualité en Afrique. Selon une étude réalisée par Serianu, une entreprise kényane de cybersécurité, la cybercriminalité a fait perdre au continent africain 10% de son produit intérieur brut (PIB) en 2021.
Pour Lourino Alberto Chemane, président du conseil d'administration de l'Institut national des technologies de l'information et de la communication du Mozambique, il est nécessaire que les pays coopèrent entre eux pour relever le défi de la cybersécurité. « La cybersécurité n'a pas de frontières et aucun pays ne peut à lui seul relever le défi de la cybersécurité » a-t-il ajouté.
Samira Njoya
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En Afrique subsaharienne, la lutte contre les maladies infectieuses est un défi majeur de santé publique. La vaccination reste l’une des armes les plus efficaces pour combattre ces maladies, et préserver la santé des populations.
Le gouvernement du Japon a accordé un financement de 1,5 million de dollars au Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) pour aider le gouvernement Ougandais à améliorer la prise en charge des enfants non vaccinés et sous-immunisés au niveau communautaire.
Le communiqué publié le mercredi 5 octobre par l’Unicef informe que ces fonds serviront à déployer un système d'information numérique sur la santé qui permettra d'atteindre les enfants non vaccinés et insuffisamment vaccinés avec les vaccins requis, et ceux qui sont ciblés pour la vaccination contre la Covid-19 ; d'aider les agents de santé à planifier les fournitures de vaccination ; et de suivre les personnes vaccinées contre la Covid-19.
With the digital tracking system implemented, @GovUganda @MinofHealthUG, & partners will be able to improve the quality of services & coverage to reach the unimmunized & under-immunized wherever they are through improved planning + outreaches. #InvestInUGchildren #UNICEFTHXJAPAN pic.twitter.com/hvUQjNjXiy
— UNICEF Uganda (@UNICEFUganda) October 5, 2022
L'absence d'une source précise ou quasi précise du nombre réel d'enfants qui n'ont pas reçu leurs doses de vaccin, la complexité des formulaires de collecte de données, l'absence d'un moyen simplifié pour visualiser l'état des stocks sont, entre autres, les problèmes auxquels sont confrontés les agents du ministère de la Santé en Ouganda.
Selon le représentant de l'Unicef en Ouganda, Munir Safieldin, grâce à cette plateforme, « le gouvernement ougandais sera en mesure de mieux gérer les données relatives à la vaccination de routine et supplémentaire, à la vaccination Covid-19, à la supplémentation en vitamine A, au déparasitage et au dépistage nutritionnel communautaire pour l'Ouganda ».
Le projet qui s'étend sur deux ans bénéficiera directement à 350 agents de santé et 60 fonctionnaires du ministère de la Santé et des hôpitaux régionaux, tandis que 1,3 million d'enfants de moins de 5 ans dans les districts pilotes de Kamuli, Kampala, Kamwenge, Lamwo, Mukono, Ntungamo et Wakiso en bénéficieront indirectement. L'intervention bénéficiera également à 10 millions d'enfants de moins de cinq ans au niveau national et à 21 millions d'enfants vaccinés âgés de 12 à 18 ans qui seront vaccinés contre la Covid-19.
Le projet intervient à la suite de la 8e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 8) qui s'est tenue en août 2022. Le Japon avait renouvelé son engagement à travailler sur les contre-mesures contre la Covid-19, la promotion de la couverture sanitaire universelle, le renforcement des systèmes de santé et médicaux, et la construction d'une meilleure sécurité sanitaire.
Samira Njoya
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Depuis l’année dernière, la firme technologique annonce une série d’investissements importants en Afrique. La somme d’un milliard $ est prévu pour financer ce programme de grande envergure dont l’objectif est d’asseoir sa présence et de dominer Microsoft, Amazon, Oracle, Huawei.
Le géant américain des technologies Google a annoncé, le mercredi 5 octobre, sa décision d’établir sa toute première région cloud du continent africain en Afrique du Sud, rapporte L'Agence Ecofin. Cet investissement lui permettra de fournir des services de cloud computing aux entreprises de plus en plus engagées dans la numérisation de leurs activités. Sur place, la filiale d’Alphabet fera concurrence avec de grands acteurs mondiaux du marché cloud à l’instar d’Amazon et Microsoft déjà bien établis dans le pays.
Google prévoit également de construire des sites d’interconnexion cloud au Cap, à Johannesburg, à Lagos et à Nairobi, et de les alimenter avec son câble sous-marin de fibre optique Equiano. Selon Niral Patel (photo), directeur de Google Cloud Africa, la nouvelle région et les sites d’interconnexion rapprocheront les services de cloud computing des clients, permettant à ces derniers de choisir où consommer les produits.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan de Google d’investir 1 milliard de dollars sur le continent. Le choix de l’Afrique du Sud est dû à la forte demande de services de cloud computing et du potentiel du marché, apprend-on. Selon le rapport « Africa Data Center Market - Industry Outlook & Forecast 2022-2027 » de Research and Markets, l’adoption du cloud en Afrique du Sud devrait connaître une croissance annuelle de 25 % et générer jusqu’à 1,5 milliard USD d’ici 2024.
Par ailleurs, une étude d’AlphaBeta Economics, commandée par Google Cloud, indique que la région cloud sud-africaine contribuera pour plus de 2,1 milliards USD au PIB de l’Afrique du Sud et soutiendra la création de plus de 40 000 emplois d’ici 2030.
« La nouvelle région permettra la localisation des applications et des services. Il sera vraiment plus facile pour nos clients et partenaires de déployer rapidement des solutions pour leurs entreprises, grâce auxquelles ils pourront tirer parti de nos capacités d’intelligence artificielle ou d’apprentissage automatique et d’analyse de données pour prendre des décisions commerciales plus intelligentes à mesure qu’ils progressent », a déclaré M. Patel.
Isaac K. Kassouwi
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Le numérique est au cœur du programme de développement du gouvernement. Pour atteindre les premiers objectifs fixés pour 2025, le Sénégal a accepté de collaborer avec l’Ukraine, qui ambitionne de devenir « le pays le plus numérique du monde » malgré la crise.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba (photo, à gauche), a commencé sa première tournée africaine par le Sénégal. L’homme politique a été reçu le lundi 3 octobre par son homologue sénégalais, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aissata Tall Sall (photo, à droite).
J'ai accueilli ce matin au @MaeseSenegal mon homologue @DmytroKuleba,Ministre des Affaires étrangères d'Ukraine. Nous avons eu un tête à tête très large et constructif et avons parlé de différents domaines coopération notamment la sécurité informatique, l’agriculture, le tourisme pic.twitter.com/GWgTfjfA93
— Aïssata Tall Sall (@AissataOfficiel) October 3, 2022
« Dans le cadre de la stratégie africaine, l'Ukraine approfondit ses relations avec les pays du continent africain. Il est symbolique que la première étape de ma tournée africaine ait été le Sénégal, un pays important qui assure actuellement la présidence de l'Union africaine. Avec mon collègue Aissata, nous avons convenu aujourd'hui d'ouvrir un nouveau chapitre de coopération mutuellement bénéfique entre l'Ukraine et le Sénégal », a déclaré Dmytro Kuleba.
S’agissant des relations futures entre les deux pays, les ministres ont discuté des mesures à prendre pour intensifier la coopération dans les domaines de l'informatique, de la numérisation, de la cybersécurité, du commerce, de l'agriculture et de l'éducation. « Je suis venu au Sénégal, accompagné de chefs d’entreprise. Notamment dans le numérique, domaine dans lequel notre pays est très développé. Nous voulons beaucoup faire dans ce domaine avec le Sénégal. Nous sommes prêts à vous offrir des opportunités », a-t-il ajouté.
Il faut dire que le numérique occupe une place importante pour l’Ukraine. L’économie numérique et le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) ont connu un essor rapide en Ukraine au cours des années qui ont précédé la guerre. En 2021, les exportations informatiques de l’Ukraine ont progressé de 36 % en glissement annuel pour atteindre 6,8 milliards USD, soit 10 % des exportations totales du pays.
Tout comme le Sénégal, le pays dispose également d’une grande plateforme numérique qui permet d’obtenir tous les documents administratifs en un clic. L’objectif de la plateforme dénommée « diaa » est de rendre 100 % des services administratifs accessibles en ligne. L’Ukraine est devenue, grâce à cette plateforme, le premier pays à accepter des passeports et des cartes d’identités entièrement numériques.
Le Sénégal qui a également les mêmes objectifs avec la plateforme « Sénégal numérique » pourra compter sur cette nouvelle coopération pour atteindre les objectifs de la stratégie « Sénégal numérique 2025 ».
Samira Njoya
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La possibilité de communiquer et de faire fonctionner des appareils par la parole est cruciale pour quiconque interagit avec la technologie aujourd'hui. Cependant, ces technologies ne profitent pas aux millions de personnes dans le monde qui sont atteint de divers handicaps.
L’université de l’Illinois à Urbana-Champaign (UIUC) aux États-Unis a lancé ce lundi 3 octobre le « Speech Accessibility Project », une initiative de recherche pluriannuelle avec le soutien d’Amazon, Apple, Google, Meta, Microsoft et quelques organisations de personnes handicapées à but non lucratif.
La nouvelle initiative de recherche vise à rendre la technologie de reconnaissance vocale plus accessible pour les personnes souffrant de troubles de la parole et de divers handicaps. Cela inclut notamment les handicaps affectant la parole, comme la sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Parkinson, la paralysie cérébrale et le syndrome de Down (trisomie 21).
« Les interfaces vocales devraient être disponibles pour tout le monde, y compris les personnes handicapées. Cette tâche a été difficile car elle nécessite beaucoup d’infrastructures, idéalement du type qui peuvent être soutenues par les principales entreprises technologiques. Nous avons donc créé une équipe interdisciplinaire unique, experte en linguistique, en parole, en IA, en sécurité et en confidentialité, pour nous aider à relever cet important défis », a déclaré Mark Hasegawa-Johnson, professeur de génie électrique et informatique à l’UIUC.
Au cours de la dernière décennie, Apple et d'autres entreprises technologiques ont innové dans le secteur des assistants vocaux avec des outils tels que Siri, Amazon Alexa, Google Assistant, etc. Apple a également investi dans des technologies telles que VoiceOver et Voice Control. Plus récemment en 2019, Google a lancé le projet Euphonia qui visait à rendre la technologie de reconnaissance vocale plus accessible en tirant parti de l'Intelligence artificielle. Ces projets ont connu chacun des failles d’où l’importance de collaborer pour développer des systèmes de reconnaissance automatique de la parole capables de comprendre la voix de tout le monde, quel que soit le modèle vocal.
Pour atteindre cet objectif, ce projet d'accessibilité de la parole collectera des échantillons de parole de personnes représentant une diversité de modèles de parole. Les chercheurs de l'UIUC recruteront des volontaires rémunérés pour fournir des échantillons de voix enregistrés et créeront un ensemble de données privées et dépersonnalisées qui pourront être utilisées pour entraîner des modèles d'apprentissage automatique afin de mieux comprendre une grande variété de modèles de parole.
Le Speech Accessibility Project se concentrera d'abord sur l'anglais américain. Selon le National Institute on Deafness and Other Communication Disorders (NIDCD), les résultats de ces travaux pourraient profiter à plus de 17,5 millions de personnes souffrant de ces problèmes, rien qu'aux États-Unis.
Samira Njoya
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Après l’acquisition de 100 % des parts de Diago en juin dernier, la start-up Chari annonce l’arrivée d’un nouvel investisseur dans son tour de table.
Chari.ma, une plateforme marocaine qui permet aux commerces de proximité de commander des biens de grande consommation et d’être rapidement livrés, a procédé à la levée d’un million de dollars d'Endeavor Catalyst dans le cadre de son tour de table.
Le financement obtenu va permettre à la start-up de renforcer sa présence en Afrique et d'amorcer son virage vers la fintech en finançant l'acquisition d'Axa Crédit, sous réserve de l'approbation de la Banque centrale.
« C'est un bon signe de voir que des fonds d'investissement étrangers renommés s'intéressent aux start-up marocaines ; cela augure d'un décollage rapide de la scène start-up marocaine. C'est un privilège d'accueillir Endeavor Catalyst parmi nos investisseurs, qui rejoint ainsi d'autres investisseurs tels que Y Combinator, Orange, Rocket Internet, ou encore la dotation de l'université Harvard », a commenté le co-fondateur de Chari, Ismael Belkhayat.
Cette opération survient huit mois après sa dernière levée de fonds pour un montant non dévoilé auprès du fonds de capital-risque saoudien Khwarizmi Ventures (KV) et d’autres investisseurs, dont AirAngels et Afri Mobility. Ces fonds devaient servir à l’entreprise à se lancer dans le segment « buy now and pay later ».
Fondée en 2020 par Ismael Belkhayat et Sophia Alj, la plateforme électronique B2B Chari, destinée aux épiceries locales des pays d'Afrique francophone, permet d'acheter des produits de consommation et de bénéficier de délais de paiement. Elle collabore avec plus de 50 % des magasins de proximité de Casablanca, s’est étendue à la Tunisie et a annoncé en août 2021 l’acquisition de l’application mobile de vente à crédit Karny.
La plateforme Chari nourrit désormais l’ambition de devenir leader de son modèle en Afrique francophone. Sur la base des résultats en constante progression de la start-up, le chiffre d'affaires global devrait atteindre 50 millions de dollars d'ici la fin 2022.
Samira Njoya
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En Afrique, l'accès à l'électricité et la gestion de la consommation des flux demeurent une préoccupation majeure . À travers le numérique, des projets sont expérimentés pour faire face aux exigences de la clientèle et aux challenges d’une desserte durable de l’électricité.
La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé le jeudi 22 septembre qu’elle se préparait à déployer de nouveaux compteurs intelligents en Côte d’ivoire. Le pays compte à ce jour plus de 2,8 millions de compteurs télégérés, et l'entreprise ambitionne d'en fournir 100% dans la ville d’Abidjan d’ici 2025. L’annonce a été faite par Ahmadou Bakayoko (photo), directeur général de la CIE, lors de la « Journée de l’Innovation CIE » organisée par l’entreprise pour présenter ses outils de gestion et ses solutions innovantes en vue d’une meilleure expérience client.
« Nous souhaitons vous montrer aujourd’hui notre volonté d’utiliser la technologie chaque jour pour améliorer la vie des Ivoiriens », car « notre engagement au quotidien est de vous fournir une électricité et un service de qualité et contribuer au développement durable de la Côte d’Ivoire », a déclaré Ahmadou Bakayoko.
Le compteur intelligent expérimenté en Côte d’ivoire depuis 2018, permet d’accompagner le client au quotidien dans sa consommation et offre un gain de temps important lié au dépannage à distance. Il a été mis sur pied par l’entreprise pour faciliter la gestion des flux de consommation d'électricité chez le client, mais aussi pour mettre fin aux fraudes d’électricité qui ont fait perdre environ 40 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire en 2019.
D’autres projets numériques en cours de la compagnie d’électricité ont été également présentés au public, parmi lesquels le nouveau portail dédié à la digitalisation des demandes de travaux des clients BTP. La plateforme permet la réduction des coupures d’électricité liées aux piochages de câble, la réduction du délai de traitement des demandes, une meilleure anticipation des risques de coupures et l’amélioration de la traçabilité des demandes pour les clients.
Un autre projet en cours tout aussi important est l'utilisation de drones pour optimiser la surveillance du réseau électrique. Cette pratique vise à anticiper les incidents majeurs et prévenir les risques électriques pour les collaborateurs.
Samira Njoya
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