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Alors les start-up innovantes naissent de plus en plus en Afrique, l’accompagnement technique (AT) et financier joue un rôle clé dans le développement d'une jeune pousse. Dans ce contexte d’innovation, les accélérateurs jouent un rôle important d’où la nécessité d’être formés.

La société de capital-risque 500 Global et la GIZ (coopération allemande) se sont associés pour former des accélérateurs de start-up d'Afrique à mieux répondre aux attentes de leur écosystème numérique respectif. Le programme qui débute le lundi 14 novembre a retenu quinze accélérateurs pour sa première édition. Il s'agit d'Orange Startup Studio,Westerwelle Startup Haus Kigali, Mountain Hub, Ennovate Ventures, WomHub, Africarise, Stanbic, Wennovation Hub, CTIC Dakar, Kosmos, Plug n Play, Norrsken Health Tech Africa, Venture Park, MEST Africa et Growth Africa.

« 500 Global est ravi de travailler aux côtés de la GIZ pour s'assurer que les accélérateurs africains disposent des outils dont ils ont besoin pour soutenir les start-up […] 500 Global investit dans des entreprises en Afrique depuis une décennie et continue d'être enthousiasmé par la croissance de l'écosystème technologique africain. Nous pensons que la prochaine phase de cette évolution sera menée par des accélérateurs locaux, comme ceux qui ont rejoint Bootcamp for Accelerator Managers (BAM) », a déclaré Mareme Dieng, responsable Afrique de 500 Global.

Le programme BAM s'appuiera sur un enseignement basé sur des projets et des scénarios réels, inspirés du travail de 500 Global, qui gère plus de 80 programmes d'accélération dans le monde, et sur l'expérience de la GIZ dans le domaine de l'innovation en Afrique. La formation se tiendra pendant cinq jours en présentiel au Kenya, suivie d'un programme virtuel d'un an.

L'économie numérique se développe en Afrique. L'innovation contribue de mieux en mieux à répondre aux problèmes locaux. Il devient nécessaire que les cadres de soutien aux innovateurs gagnent en maturité technique et opérationnelle pour accompagner efficacement le développement de l'écosystème tech africain et l'économie numérique.

Il faut signaler que les accélérateurs participant au BAM ont été choisis en fonction de leur expérience, de leur ancienneté, de leur position de leader sur leur marché et de leur palmarès. Pour Matthias Rehfeld, responsable du programme Make-IT in Africa de la GIZ, « ce programme représente une autre pierre angulaire des efforts de Make-IT in Africa pour soutenir l'innovation africaine à l'échelle locale, panafricaine et mondiale ».

Samira Njoya

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Posted On mardi, 08 novembre 2022 11:01 Written by

Après l’ouverture de son bureau à Dakar en mars dernier, la super plateforme d'application africaine va pouvoir s’entendre dans plusieurs autres marchés grâce à ce financement.

Yassir, la plateforme multiservices active au Maghreb, au Sénégal et en Côte d’Ivoire a annoncé, ce lundi 7 novembre, la clôture d’une levée de fonds de 150 millions de dollars en financement de série B. L’investissement mené par BOND, avec la participation de Y Combinator, et d’autres grands investisseurs, va permettre à la start-up algérienne de poursuivre son expansion africaine et mondiale.

« Sur les marchés où nous opérons, nous avons déjà un impact considérable sur la façon dont les gens gèrent leur vie quotidienne. Nous sommes impatients d’étendre notre présence dans d’autres zones géographiques pour devenir la première SuperApp à être adoptée en masse », a déclaré Noureddine Tayebi, fondateur et PDG de Yassir

Cette levée de fonds intervient un an exactement après l’obtention de sa première levée de fond d’une valeur 30 millions de dollars. Les capitaux levés avaient permis à l’entreprise de conquérir de nouveaux marchés en Afrique et de développer de nouveaux services. La start-up propose à ce jour une multitude de services à la demande tels que le covoiturage, la livraison de nourriture et d'épicerie, les achats et les paiements. Elle revendique plus de 8 millions d'utilisateurs et 100 000 partenaires composés de chauffeurs, de coursiers, de commerçants, de fournisseurs et de grossistes.

Yassir est déjà disponible dans 45 villes dans le monde donc 25 villes à travers l’Algérie, le Canada, la France, le Maroc et la Tunisie et plus récemment au Sénégal et en Côte d’ivoire. En juin, les responsables avaient annoncé l’arrivée imminente de l’entreprise au Bénin et au Togo. Selon Daegwon Chae, associé général de BOND, cet investissement va permettre la réorganisation de la relation des consommateurs avec les besoins quotidiens de transport, alimentation, services financiers, non seulement dans les pays développés, mais dans tous les coins du monde.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 07 novembre 2022 17:33 Written by

Yango intensifie ses actions au Cameroun. En juillet, la société avait lancé un service de commande de courses à moto à Douala, faisant ainsi du Cameroun le premier marché à utiliser ce type de service.

Yango, le service international de réservation de taxis en ligne, ambitionne contribuer au développement de l’accès au numérique au Cameroun. Le service de covoiturage a annoncé, mercredi 2 novembre, qu’il apportera bientôt dans le pays le projet international d'enseignement des technologies de l'information Practicum.

Le projet Practicum fondé sur l'apprentissage pratique, avec en particulier la réalisation d'expériences, permettra aux Camerounais d’acquérir les connaissances nécessaires à l'exercice des professions modernes et recherchées telles que : informaticiens, codeurs, web développeurs, etc.

« En tant qu'application de covoiturage, Yango développe constamment la culture du numérique sur le marché. En donnant l’accès à cette plateforme en ligne, nous voulons poursuivre notre mission et élargir l'accès des Camerounais aux technologies et aux connaissances en offrant plus d'options d'apprentissage. Nous avons déjà travaillé avec succès avec Practicum dans d'autres régions dans divers domaines, notamment l'éducation, la rééducation et la formation avancée. Notre équipe est convaincue qu'elle obtiendra d'excellents résultats au Cameroun et fournira au marché local davantage de nouveaux experts en technologie pour stimuler son développement », a déclaré Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun.

C’est le 15 novembre 2021 que le service Yango a fait son arrivée au Cameroun. Déjà très apprécié par la clientèle, le service veut monter d’un cran en offrant la possibilité aux Camerounais de collaborer avec Practicum, une plateforme en ligne basée aux Etats-Unis. Elle offre un programme de formation intensif à court terme et permet aux étudiants de tout niveau d'acquérir des compétences essentielles et de se rendre efficace pour le marché de l’emploi. En conséquence, 80 % de ses 5 000 diplômés dans le monde entier ont trouvé un emploi peu après avoir terminé le programme.

Si la date du lancement du projet n’a pas été révélée, l'on sait tout de même qu’il est prévu au Cameroun de proposer des programmes d'analyse de données et de développement web au sein de la plateforme, car ces professions sont parmi les plus demandées dans la région et contribuent à l'économie du pays. Les ingénieurs de Yango ont participé à l'élaboration des cours pour le Cameroun. Leur grande expertise dans le développement et l'intégration d'applications leur a permis de rendre les cours encore plus actuels et enrichissants. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 04 novembre 2022 12:49 Written by

Seize ans après le lancement de la plateforme de micro-blogging, la société annonce qu'elle vient d’ouvrir un siège social au Ghana, le premier en Afrique.

Twitter, le géant américain du web a ouvert un siège à Accra, au Ghana. C’est ce qu’a annoncé, mardi 1er octobre, Kafui Sokpe, directeur associé principal de Twitter Afrique. Le nouveau siège permettra à la firme de coordonner toutes les activités de la plateforme pour l'Afrique.

« Il y a un an, Twitter est entré en Afrique par le Ghana. Aujourd'hui, nous avons officiellement ouvert le siège africain de Twitter à Accra et, pour la première fois, tous les tweeps [utilisateurs de Twitter] de la région ont quitté leur bureau et se sont réunis pour travailler en équipe. Cela mérite d'être célébré », peut-on lire dans le tweet.

Twitter avait annoncé le choix du pays subsaharien le 12 avril 2021 en le liant à la mise en œuvre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le dispositif promu par l'Union africaine pour créer un marché libre sur le continent. « En tant que promoteur de la démocratie, le Ghana soutient la liberté d'expression, la liberté en ligne et l'Internet ouvert, dont Twitter est également partisan », avait indiqué le groupe dans une note, pour qui le choix d'Accra comme siège du secrétariat de la Zlecaf était conforme à son objectif global d'établir une présence dans la région.

Le groupe avait également annoncé l'embauche de 11 personnes au Ghana, avec l'intention de faire du pays d'Afrique de l'Ouest le siège de son expansion sur le continent.

Avec ce nouveau bureau, Twitter suit son plus grand rival, Facebook Inc, qui a ouvert son premier bureau africain à Johannesburg en 2015 et a annoncé en 2020 l’ouverture d’un deuxième bureau à Lagos. Il faut noter que cette initiative entre en ligne de compte avec la stratégie de croissance de Twitter, qui ambitionne de s’impliquer davantage dans les communautés qui alimentent les discussions quotidiennes à travers le continent.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 03 novembre 2022 15:38 Written by

Le Maroc aspire à devenir l’une des destinations mondiales de l’ingénierie technologique. Pour ce faire, le pays développe le capital humain, à travers des partenariats et la formation des citoyens aux nouveaux métiers.

Mardi 2 novembre, le gouvernement du Maroc représenté par le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, a annoncé la signature de deux mémorandums d’entente (MoU) avec Capgemini, une entreprise internationale spécialisée dans le conseil et la transformation numérique.

Les mémorandums signés visent à mettre en place les conditions nécessaires à la formation des talents en vue de continuer à développer l’ingénierie et offrir l’ensemble des atouts qui permettent de positionner le Maroc comme une destination technologique.

Dans une déclaration à la presse, le gouvernement a indiqué que ce MoU va concerner la création de 1 500 emplois supplémentaires hautement qualifiés, dans les prochaines années dans le secteur de l’ingénierie à l’horizon 2026. « Cet investissement incarne la confiance croissante dans les compétences marocaines et confirme l’attractivité du royaume en tant que destination technologique et d’ingénierie de choix pour l’outsoursing », a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour (photo, à gauche).

Selon une étude financée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et réalisée par le gouvernement du pays, le Maroc fait face depuis quelques années déjà à un déficit d'ingénieurs et de techniciens. Pour faire face à l’urgence, le gouvernement a engagé une série de partenariats avec des entreprises internationales afin de faire évoluer des capacités et compétences diversifiées dans plusieurs secteurs et domaines innovants. En avril, le pays a signé quatre autres MoU relatifs à des projets d’investissement dans le secteur de l’outsourcing avec à la clé plus de 5 000 emplois.

Le nouvel accord avec le groupe Capgemini viendra renforcer les efforts du gouvernement marocain dans sa volonté de positionner le Maroc comme un foyer d'inventions et d'innovations. Depuis l’installation du groupe au Maroc en 2007, il est devenu la plus grande entreprise technologique au niveau national. Selon Idriss Elasri (photo, à droite), le directeur général de Capgemini Engineering Maroc, en 2021, ses équipes se sont enrichies de 800 nouveaux talents et en 2022, 1 100 talents ont été recrutés.

A cet effet, le MoU a pour but  de « mettre en place les conditions nécessaires à la formation des talents en vue de continuer à développer ce métier et offrir l'ensemble des atouts qui permettent de positionner le Maroc comme une destination technologique ».

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 02 novembre 2022 16:14 Written by

Selon le rapport « Data Center Market in Africa – Industry Outlook and Forecast 2020-2025 » (ReportLinker), le marché des datacenters en Afrique devrait progresser à un rythme annuel supérieur à 12 % au cours de la période 2020-2025 et devrait atteindre une valeur de 3 milliards USD.

Le Groupe Raxio continue d’étendre sa présence en Afrique. Le constructeur et exploitant de centres de données neutres a annoncé lundi 1er novembre dans un communiqué le lancement des travaux de construction de son premier centre de données à Grand-Bassam, à 30 km du centre-ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

La pose de la première pierre de ce quatrième centre de données en Afrique est prévue pour le 3 novembre. « Notre mission première est de participer à fonder les bases de l'économie numérique africaine, à travers une technologie révolutionnaire afin d'offrir le niveau de performance, de sécurité et de service nécessaire et répondre ainsi aux besoins de sécurisation des systèmes d'information », explique le document.

C’est en octobre 2021 que Raxio Group a annoncé son intention de construire un centre de données en Côte d’ivoire. Une initiative qui rentre dans le cadre de son expansion continentale entamée en 2019, qui verra la construction de dix à douze centres de données sur le continent pour répondre à la demande croissante. La société exploite actuellement une installation de 1,5 MW à Kinshasa avec des installations en construction en Ethiopie, en Tanzanie, et en Ouganda.

Selon Raxio Group, la Côte d’Ivoire représente l’économie à la croissance la plus rapide en Afrique de l’Ouest francophone, raison pour laquelle le pays accueillera le premier data center de niveau 3, indépendant vis-à-vis des opérateurs du pays. Il fournira des services aux clients d’Abidjan et de l’UEMOA dans son ensemble, à une époque où la transformation numérique, la consommation de données et de contenu, et la connectivité affichent toutes des taux de croissance historiques.

Prévu pour être opérationnel au troisième trimestre 2023, Raxio Côte d’Ivoire sera installé au sein du Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam. Selon l'entreprise, Raxio Côte d’Ivoire proposera à ses clients un environnement optimisé pour leurs équipements informatiques au sein d’une installation modulaire de pointe, entièrement dotée des meilleurs équipements du secteur en matière de technologie, de sécurité, de compatibilité électrique CA/CC et de redondance.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 02 novembre 2022 14:12 Written by

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) voit la demande mondiale de pétrole croître jusqu’en 2035 tirée par les pays en développement d’Afrique, d’Inde et d’Asie. L’Algérie multiplie les initiatives dans ce sens pour stimuler l’intérêt des investisseurs pour son secteur énergétique.

Dimanche 31 octobre, l’Agence nationale algérienne pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a annoncé le lancement de EXALT (EXplore Algeria Today), une plateforme numérique qui génère des informations sur le potentiel pétrolier et gazier du sous-sol algérien, entre autres.

Selon Nour Eddine Daoudi, le président de l’Alnaft, la plateforme EXALT est « une opportunité sans précédent, dans l'histoire du marché énergétique algérien, qui permettra aux investisseurs d'explorer de nouveaux gisements, de prospecter et d'évaluer le potentiel du domaine national des hydrocarbure ».

Connue en tant qu’exportatrice d’hydrocarbure sur le plan international, l’Algérie fait partie des pays détenteurs des plus grandes réserves de pétrole et de gaz à l’échelle mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale publié le 11 octobre, que l’économie algérienne devrait enregistrer une croissance de 4,7 % en 2022, grâce notamment à la hausse des recettes des exportations d'hydrocarbures.

L’outil, « entièrement intégré » et développé par le fournisseur international de services pétroliers Schlumberger (SLB), va permettre de démontrer la valeur des opportunités nationales en amont et de promouvoir les ressources en hydrocarbures de l'Algérie dans le monde entier, y compris à travers de futurs appels d’offres.

Elle est conçue pour rendre accessible « à tout moment et n’importe où, l’ensemble des données du sous-sol algérien », a ajouté Nour Eddine Daoudi

Samira Njoya

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Posted On mardi, 01 novembre 2022 10:15 Written by

L'appel lancé au début de cette année s'adressait aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises dirigées par des femmes en Egypte, qui offrent des services d'externalisation des technologies de l'information (ITO) et qui souhaitent améliorer leur position sur le marché de l'UE.

L'Agence égyptienne pour le développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) a publié, le mardi 25 octobre, la liste des 21 entreprises informatiques égyptiennes sélectionnées pour le programme de coaching lancé par le Centre pour la promotion des importations (CBI) du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

L'objectif du programme est de répondre à la demande européenne élevée et croissante de professionnels des TIC qui ne peut être entièrement satisfaite en Europe. « Il vise principalement à soutenir les PME travaillant dans le secteur de la sous-traitance informatique dans leur démarche d'exportation vers les pays de l'Union européenne en leur offrant une assistance technique par le biais d'un accompagnement pratique à l'exportation », explique le communiqué de l’ITIDA.

L'appel à participation au projet ITO avait été lancé en janvier. A l’issue de plusieurs étapes de sélection, 21 entreprises locales ont été jugées qualifiées pour le programme et seront accompagnées pendant les trois prochaines années. Le coaching les aidera à renforcer leur responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et fournira en outre une aide à l'orientation vers le marché et des opportunités d'exportation. Le CBI financera la plupart des coûts du projet tandis que les entreprises sélectionnées ne supporteront que les frais de voyage pour les activités d'entrée sur le marché européen, les investissements dans les offres de produits, les employés et la certification.

Le programme s'inscrit dans le cadre de l'accord de coopération signé par le CBI avec l'ITIDA, la Chambre des technologies de l'information et des communications (CIT), l'Association Eitesal et l'Université du Nil (NU). Il fait partie d'un « ensemble d'actions qui contribuent à la réalisation de notre stratégie ambitieuse visant à tripler la taille des exportations égyptiennes de BPO [Business process outsourcing] et d'ITO au cours des cinq prochaines années », a déclaré Amr Mahfouz, PDG d'ITIDA.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 28 octobre 2022 17:12 Written by

L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante en ébullition, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre. Orange qui croit en l’impact social des sociétés technologiques est plus que jamais engagé à les accompagner à travers diverses actions.

Les start-up iRole!, Kamioun, Biomass4GLC, LifeBlood et Abana ont remporté la phase internationale de la douzième édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Les lauréats ont été dévoilés ce mercredi 26 octobre à Kigali, au Rwanda, en marge du Mobile World Congress Africa qui se tient du 25 au 27 octobre 2022.

Pour le Prix Féminin international, la start-up jordanienne iRole ! remporte la somme de 20 000 € avec sa plateforme numérique qui met en relation des femmes souhaitant travailler à distance et des organisations qui souhaitent les employer.

Pour le Grand Prix International, le premier prix de 25 000€ a été attribué à la start-up sierra léonaise LifeBlood pour sa plateforme de santé numérique conçue pour résoudre la pénurie aiguë de produits sanguins dans le système de prestation de soins de santé du pays.

Le second prix de 15 000 € a été remporté par la start-up malienne Biomass4GLC spécialisée dans la production et la distribution de biogaz de cuisson à travers la mise en location de dispositifs connectés.

Enfin, le troisième prix de 10 000 € est allé à la tunisienne Kamioun qui propose une plateforme d'e-commerce dédiée à l’approvisionnement des détaillants (commerces de proximité) en Tunisie.

Pour la seconde fois en 12 années, le POESAM a attribué un prix coup de cœur du jury pour récompenser une start-up qui se distingue par ses perspectives d'impact. Abana, place de marché numérique de la République démocratique du Congo dédiée aux créateurs de vêtements de même qu’aux clients qui souhaitent les acquérir, s’est vue accorder la somme de 10 000 €.

Au cours de la cérémonie de remise de prix qu’à présidé Elizabeth Tchoungui (photo), directrice RSE, diversité et solidarité du groupe Orange et présidente déléguée de la Fondation Orange, en compagnie de Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Middle East & Africa, il a été dévoilé que près de 1 400 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le POESAM a lieu cette année.

Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a déjà dépensé plus de 600 000 € pour récompenser plus d’une trentaine de gagnants et financer l’accompagnement de près de 90 entrepreneurs par des experts Orange ou ses partenaires.

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Posted On mercredi, 26 octobre 2022 12:04 Written by

Dans la collecte de données indispensables à la prise de décisions efficaces, les satellites d’observation ont démontré leur importance au fil des années. En Afrique où leur nombre est encore assez faible, ils ont le pouvoir d’améliorer le développement dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture.

Le nano-satellites zimbabwéen Zimsat-1 et l’ougandais PearlAfricaSat-1 seront lancés dans l’espace, le 6 novembre, depuis la base de lancement d'engins spatiaux dédiée aux tirs commerciaux appartenant à l’Agence spatiale américaine (NASA) et située en Virginie. Le Zimbabwe et l'Ouganda ont finalisé les préparatifs y afférent. Les deux équipements voleront à bord du Northrop Grumman (NG-18 Cygnus) qui les acheminera à la Station spatiale internationale (ISS) qui se chargera ensuite de les déployer en orbite autour de la Terre.

Selon Melissa Gaskil du Bureau de recherche du programme de la station spatiale internationale, au Centre spatial Johnson, les données statistiques recueillies par ces deux nano-satellites d’observation « pourraient aider à distinguer les sols nus des forêts et des terres agricoles et éventuellement indiquer la qualité de la croissance agricole. Cela pourrait contribuer à améliorer les moyens de subsistance des citoyens de l'Ouganda et du Zimbabwe ».

Le lancement des premiers satellites zimbabwéen et ougandais rentre dans le cadre de la 5e phase du projet mondial conjoint multi-nations Birds (projet BIRDS-5). C’est une constellation de deux CubeSats 1U (Zimsat-1 et PearlAfricaSat-1) et du CubeSat 2U (TAKA) développé par le Japon et qui sera aussi lancé dans l’espace en compagnie des équipements africains. Le programme BIRDS, lancé en 2015 et piloté par l'Institut de technologie de Kyushu (Kyutech) a déjà connu la participation de quatorze pays.

BIRDS permet aussi aux étudiants de pays en développement de s'initier au développement de satellites, posant ainsi les bases de projets similaires de technologie spatiale, dans leur pays d'origine, qui pourraient déboucher sur des programmes spatiaux durables.

La mission de BIRDS-5 est d'effectuer des observations multispectrales de la Terre à l'aide d'une caméra commerciale équipée d'un filtre, et de faire la démonstration en orbite d'un instrument de mesure électronique à haute énergie qui peut être monté dans un CubeSat.

Muriel Edjo

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Posted On lundi, 24 octobre 2022 16:51 Written by
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