Après le développement de diverses applications d’e-santé, la firme canadienne veut relever de nouveaux défis dans le secteur de la technologie de la santé.
Yulcom Technologies, une firme multinationale canadienne de services-conseils en technologie de l’information et en intelligence artificielle (IA) opérant sur plusieurs continents notamment en Afrique, a annoncé le mercredi 3 janvier, l’investissement d’un montant de 2 millions $ sur deux années pour le développement de son système d’aide au diagnostic médical assisté par l’IA.
Artificial Intelligence: YULCOM announces a $2 million investment.
— YULCOM Technologies (@Yulcomtech) January 3, 2024
« We are grateful for the financial support received from @CNRC_NRC. Their support enables us to contribute to improving access to healthcare in Canada » Lankoandé @Youmanijerome #AI https://t.co/xQN7fufNKw
« Notre solution aidera les médecins à diagnostiquer les maladies plus rapidement et plus efficacement. Notre solution vient contribuer à résoudre un enjeu majeur de santé publique, celui de l’appui du personnel médical qui subit la pression d’une pénurie de main-d’œuvre dans la santé », a indiqué Youmani Jérôme Lankoandé, président-directeur général de la firme.
En Afrique comme ailleurs, l’IA s’impose comme une technologie indispensable dans divers secteurs d’activité. Dans les technologies de la santé, de nombreuses avancées sont faites grâce à sa contribution unique. La firme canadienne, dirigée par l’entrepreneur originaire du Burkina Faso Youmani Jérôme Lankoandé, se tourne également vers l’IA pour révolutionner l’établissement des diagnostics par les médecins avec le développement à venir de son système d’aide au diagnostic.
« Yulcom met en avant une vision novatrice dans la conception des modèles d’IA qui permet de réduire les temps d’attente pour une consultation avec un spécialiste et améliorer les taux de survie pour les patients dans les régions les plus éloignées ou sous-desservies », soutient Komi Sodoké, directeur des projets IA chez Yulcom.
Par ailleurs, il faut signaler que de nombreuses voix s’élèvent pour une régulation de l’IA. En novembre dernier, 18 pays du monde, dont le Nigeria, ont signé un accord visant à sécuriser l’IA contre les abus. Les Nations unies ont également annoncé la mise en place d’un comité consultatif sur l’IA avec pour objectif de mettre l’accent sur l’exploitation responsable de cette technologie par tous.
Adoni Conrad Quenum
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Bosun Tijani (photo), ministre nigérian des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, a annoncé le mardi 19 décembre une liste de 45 start-up locales opérant dans le secteur de l’intelligence artificielle bénéficiaires du National AI Research Grant Scheme (NAIRS). Le programme vise à favoriser un écosystème d'intelligence artificielle dynamique et durable au Nigeria en offrant des subventions, d’un montant de 5 millions de nairas (environ 6 000 $), et en facilitant le partage des connaissances et la collaboration entre les individus et les entreprises.
I am delighted to announce the list of National AI Research Grant Scheme ( NAIRS) 45 grantees here https://t.co/6lbUH2BrLE
— Dr. 'Bosun Tijani (@bosuntijani) December 19, 2023
After a rigorous evaluation process, with the help of 25 distinguished Nigerian AI experts from across the world, we have identified some exceptional… pic.twitter.com/dXbOc1HW5N
« A l'issue d'un processus d'évaluation rigoureux, avec l'aide de 25 experts nigérians de l'IA venus du monde entier, nous avons identifié des propositions exceptionnelles émanant d'individus qui excellent dans le domaine de la recherche sur l'IA. De la santé à l'agriculture, de la finance à l'éducation, ces brillants chercheurs sont prêts à propulser le paysage technologique nigérian sur la scène mondiale », a expliqué le ministre dans une publication sur X.
L’intelligence artificielle s’impose de plus en plus comme une technologie indispensable dans divers secteurs d’activité. Pour ce fait, le Nigeria a décidé, en août dernier, de mettre en place une stratégie nationale d’IA avec l’aide d’experts venus du monde entier et s’est fixé pour objectif, dans sa nouvelle stratégie de transformation numérique dévoilée le 2 octobre, de positionner le pays dans le 25e centile supérieur de la recherche au niveau mondial dans plusieurs domaines clés dont l’intelligence artificielle.
Les start-up sélectionnées proposent des solutions dans la finance, la santé, l’agriculture, l’éducation, le développement durable ou encore dans la gouvernance.
Adoni Conrad Quenum
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A la recherche de nouveaux relais de croissance, Meta est plus que jamais déterminée à investir sur le continent, où elle multiplie projets et initiatives. Les résultats sont plutôt satisfaisants.
Meta, le groupe technologique américain détenant les réseaux sociaux Facebook, Instagram ou encore WhatsApp, a déclaré avoir formé en 2023, plus de 21 800 entreprises, plus de 1 000 créateurs à travers les programmes d'innovation, et plus de 160 mille participants à l'alphabétisation numérique. Les données découlent du bilan pour l'année écoulée dévoilée par l'entreprise le mercredi 20 décembre via un communiqué de presse.
« Nous demeurons engagés au service du continent africain et nos faits marquants de l’année 2023 renforcent une partie de l’impact que nous avons pu créer, notamment en soutenant les écosystèmes croissants des créateurs de contenu et en construisant des communautés », a déclaré Kezia Anim-Addo, directrice de la communication en Afrique, Moyen-Orient et Turquie pour Meta.
Neuf projets phares menés à travers le continent en 2023 ont permis à Meta d'enregistrer les accomplissements soulignés. Il s'agit de Creator Lab Live, un programme éducatif unique en son genre destiné aux créateurs de contenu au Nigeria, au Ghana et en Afrique du Sud ; Instagram Creators x Brand Academy cours nano ; « Made by Africa, Loved by the World » ; Chaînes WhatsApp ; EbaSafeOnline ; Sécurité et bien-être des jeunes ; My Digital World ; African XR Realities Lab et Meta Connect 2023.
Selon Méta, ses ressources ont été orientées vers « des initiatives qui s’alignent avec sa mission principale, celle d’outiller les utilisateurs afin de leur permettre de construire des communautés et de rapprocher le monde ».
Samira Njoya
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Depuis quelques années, la cybersécurité est devenue un paramètre avec lequel les pays africains doivent composer. La formation des talents dans le domaine est devenue indispensable.
L’American Business Council (ABC) a lancé le mardi 19 décembre un centre virtuel pour former les talents nigérians dans le domaine de la cybersécurité. L’objectif est de combler le déficit de compétences dans le secteur.
« Nous essayons de sensibiliser à la pénurie de talents que nous connaissons au Nigeria. Il est urgent de renforcer les capacités et d'améliorer les compétences sur le marché afin de favoriser la cybersécurité au Nigeria », a indiqué Margaret Olele, directrice générale et secrétaire exécutive d’ABC.
Happening Now is the American Business Council Nigeria Cybersecurity Hub Launch and Media Parley. Watch the live event now on our YouTube Page https://t.co/bdXw33Mgih Please subscribe and follow us on our social media platforms. #ABCCyberHubLaunch pic.twitter.com/bSE9AEITBn
— American Business Council NG (@ABCouncil_ng) December 19, 2023
L’accélération de la transformation numérique a permis aux nations africaines de prendre conscience de l’importance de disposer d’un cyberespace sûr. Le Nigeria, un des pays phares du continent en matière de technologie, figure parmi les meilleurs élèves dans le secteur de la cybersécurité. Il dispose d’une équipe nationale de réponse aux incidents informatiques (CIRT) et d’une stratégie nationale de cybersécurité. Selon l’indice mondial de cybersécurité de l’Union internationale des télécommunications de 2020, le pays dirigé par Bola Tinubu se classe au quatrième rang continental avec un score de 84,76, juste derrière le Ghana et devant le Kenya.
S’exprimant sur le sujet, Aderonke Adeyegbe, directrice générale de Commercio Limited, une entreprise nigériane opérant dans les technologies de l’information et de la communication, a déclaré : « nous avons besoin d'une usine à talents qui réponde aux normes internationales auxquelles les étudiants seraient exposés. C'est l'un des moyens de combler la pénurie de compétences en cybersécurité au Nigeria et dans le monde ».
Adoni Conrad Quenum
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Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement zambien veut accélérer l'adoption de l'Internet. Des projets de connectivité pour tous sont en cours dans le pays afin de permettre à la population de profiter pleinement des services en cours de numérisation.
Le gouvernement zambien a annoncé son intention de créer des centres communautaires de transformation numérique pour permettre aux citoyens d’accéder gratuitement à Internet dans tout le pays. Le ministre de la Science et de la Technologie, Felix Chipota Mutati, a déclaré le mardi 19 décembre, que la création desdits centres fait partie des projets prévus pour l’année 2024.
Good morning dear friends,
— Felix Chipota Mutati (@ChipotaFelix) December 19, 2023
As provided for in the 2024 budget, we shall embark on the establishment of Community Digital Transformation Centers. Smart Zambia will leverage on the infrastructure of the Zambia Postal Services Corporation, and other appropriate infrastructure to… pic.twitter.com/mFQkxHw8aA
« Ces centres fourniront non seulement un accès à Internet, mais serviront également de terrains de formation pour des programmes d'alphabétisation et de compétences numériques, y compris l'entrepreneuriat et l'innovation numériques, créant ainsi des opportunités d'emploi et d'autonomisation. Nous pensons qu’il est aussi crucial de doter nos citoyens de compétences numériques que de leur fournir un accès à Internet », a déclaré Felix Mutati.
L’annonce du ministre intervient quelques jours après la décision du gouvernement de mettre fin à la technologie 2G dans le pays afin de permettre aux citoyens de bénéficier d’une meilleure connectivité. Toutes ces initiatives lancées s'inscrivent dans le cadre des ambitions du gouvernement visant à réduire la fracture numérique en garantissant que chaque citoyen puisse profiter des avantages de l’ère numérique.
Ainsi, pour établir les centres communautaires, Smart Zambia, l’institut chargé de la mise en œuvre de l’e-gouvernance en Zambie, s'appuiera sur l'infrastructure de la Société des services postaux de Zambie et sur d'autres infrastructures appropriées. Les services des centres s'étendront à diverses fonctions gouvernementales électroniques, notamment les licences commerciales, l'enregistrement des coopératives, les taxes routières et les transferts sociaux en espèces.
Samira Njoya
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Le gouvernement guinéen multiplie les initiatives pour garantir l’Internet à haut débit à toute la population. Le soutien des partenaires tels que la Banque mondiale devrait contribuer davantage à l’avancée des travaux.
Le gouvernement guinéen et la Banque mondiale ont conclu, le jeudi 14 décembre, un accord de 60 millions de dollars pour améliorer l’accès à Internet mobile en Guinée. Ousmane Gaoual Diallo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a annoncé la nouvelle sur le réseau social X.
Avec fierté, je vous annonce la conclusion ce jeudi 14 décembre d'un accord majeur, sous l'égide du Président Mamadi Doumbouya, avec la Banque mondiale. Un investissement de 60 millions de dollars pour le Programme d'Intégration Numérique Régionale de l'Afrique de l'Ouest #WARDIP pic.twitter.com/bYZsKV7may
— Ousmane Gaoual Diallo (@diallousmane) December 14, 2023
Le nouvel investissement de la Banque mondiale permettra à la Guinée de bâtir des infrastructures numériques de qualité, de déployer des dorsales de fibre optique et de réduire la fracture numérique prononcée dans le pays. L'initiative s'inscrit dans le cadre du Programme d’intégration numérique régionale de l’Afrique de l’Ouest (DTfA/WARDIP) financé par la Banque mondiale. Plutôt ce mois, l’institution financière avait annoncé un financement de 266,5 millions de dollars visant à améliorer l’accès à Internet dans quatre pays de la région : la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Mauritanie.
En Guinée, l’initiative intervient au moment où le pays fait face aux restrictions d'accès à Internet et à la limitation d'accès aux réseaux sociaux alors que le taux d'accès à Internet ne cesse d'augmenter dans le pays. Selon le dernier rapport de l'Autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPT), le taux de pénétration de l'Internet mobile en Guinée était de 55,2 % au troisième trimestre 2022.
Ainsi, cet accord majeur viendra renforcer la connectivité marchande en supprimant les obstacles aux télécommunications transfrontalières pour accroître l’accès à Internet dans la région. Il permettra également de protéger les échanges de données transfrontalières pour favoriser l’innovation et l’accès au service basé sur les données. Pour finir, il jouera un rôle sur la simplification de l’accès au service numérique et aux transactions en ligne, stimulant le commerce électronique dans la région.
Samira Njoya
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L’Egypte mise sur la coopération internationale pour accélérer sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Le pays a récemment signé des accords portant sur les TIC et télécoms avec plusieurs pays afin de faire du numérique le moteur du développement socioéconomique.
Les Emirats arabes unis et L’Egypte collaborent désormais dans le domaine de l’économie numérique. Les deux pays ont annoncé, dans un communiqué, la signature d’un accord visant à établir un cadre global de coopération en matière d'investissement dans le domaine des infrastructures numériques, en particulier dans les projets de centres de données en République arabe d'Egypte.
L’accord prévoit également l'amélioration des relations entre les institutions gouvernementales et privées des Emirats arabes unis et de l’Egypte, le développement des certifications, la recherche et le développement, et l'innovation dans le cadre de projets de centres de données. Selon le communiqué, un plan d'action conjoint et des mécanismes de suivi de la mise en œuvre du mémorandum seront également développés grâce à la coopération entre les deux parties.
« La signature de cet accord représente une étape importante dans la promotion de l’innovation et de la croissance, nous permettant de contribuer à la numérisation de l’Egypte ainsi qu’à la préparation de la nation pour l’avenir », a déclaré Mohamed Hassan Alsuwaidi (photo, à gauche), ministre de l’investissement des Emirats arabes unis.
La signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement égyptien pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Le Caire veut développer son secteur des TIC et moderniser l’infrastructure télécoms nationale et construire une multitude de centres de données dans plusieurs villes du pays.
A terme, l’accord permettra de développer des centres de données pouvant atteindre une capacité totale de 1 000 mégawatts répondant ainsi au besoin croissant de centres de données en Egypte. Le pays exploite actuellement 15 centres de données. Selon les données de la plateforme Statista, le marché des centres de données en Egypte devrait croître de 7,23 % (2023-2028) pour atteindre un volume de marché de 369,90 millions de dollars en 2028.
Samira Njoya
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Par le passé, la centralisation des données sur la population et l’habitat collectées sur papier prenait du temps. Les technologies de l’information et de la communication ont contribué à améliorer leur extraction et leur exploitation par les différentes agences publiques des Etats.
Le président ougandais, Yoweri Museveni (photo), a procédé le mardi 12 décembre, à Kampala, au lancement du processus de recensement national de la population et du logement (NPHC) qui se tiendra en mai 2024. La particularité de cette nouvelle opération est qu’elle sera effectuée de manière numérique. Finis les registres volumineux en papier. Tout se déroulera avec des tablettes numériques connectées.
This afternoon at Kololo, I officially inaugurated the National Population and Housing Census (NPHC) 2024, emphasizing the importance of this exercise in bridging gaps in service delivery.
— Yoweri K Museveni (@KagutaMuseveni) December 12, 2023
The 10th day of May, 2024 has been designated a public holiday. I therefore urge all… pic.twitter.com/J1QLpOcp8v
D’après le directeur exécutif du Bureau des statistiques de l'Ouganda (UBOS), Chris Ndatira Mukiza, la numérisation permettra non seulement de minimiser les erreurs associées aux entrées de données sur papier lors d’exercices précédents, mais aussi de raccourcir la date de publication des données finales. Les premiers résultats sont attendus au deuxième trimestre de l’année.
« Ce sera donc un temps record car nous avons mis 2 à 3 ans pour atteindre le produit final. Mais maintenant, grâce aux appareils électroniques, nous avons réduit tant d'étapes », a expliqué Mukiza.
Pour mener à bien le NPHC, le gouvernement financera à plus de 91 % les activités soit 320,9 milliards de shillings (environ 84,6 millions $). Au-delà des ressources financières, le gouvernement va également déployer des agents recenseurs auprès des ménages. Des tablettes numériques leur seront attribuées pour le recensement. En outre, 20 ordinateurs et accessoires numériques ont été remis au Bureau chargé des statistiques pour l’opération en février 2023 pour le bon déroulement du processus.
Ce nouveau recensement général que s’apprête à mener l’Etat sera le 11e recensement de la population du pays, le sixième post-indépendance, le premier numérique et le troisième effectué par le UBOS. Il s’inscrit dans le cadre du programme de développement à l’horizon 2030, du programme 2063 pour l’Afrique, de la vision 2040 de l’Ouganda et du 4e plan de développement (NDPIV) que le gouvernement s’apprête à lancer.
Samira Njoya
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La simplification de la traversée des frontières est déterminante pour l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Des initiatives sont prises par des pays pour accroître l’intégration et booster les échanges bilatéraux.
Le Kenya n’exigera plus de visa d'entrée pour les voyageurs de tous les pays du monde à partir de janvier 2024, a annoncé le président William Ruto (photo) le mardi 12 décembre à l’occasion de la fête nationale de la République.
« C’est avec un grand plaisir, en tant que président de ce pays extraordinaire, que je fais une annonce historique concernant la décision du gouvernement du Kenya. A partir de janvier 2024, le Kenya sera un pays sans visa. Il ne sera plus nécessaire pour quiconque, de n’importe quel coin du monde, de supporter le fardeau de la demande de visa pour venir au Kenya », a annoncé le président William Ruto.
Pour mettre en œuvre cette nouvelle politique, le gouvernement kényan a développé une plateforme numérique qui permettra l’identification préalable des voyageurs avant leur arrivée sur le territoire. A l’issue de la vérification, ils recevront une autorisation de voyage électronique (ETA). Bien que les détails spécifiques de l'ETA ne soient pas encore entièrement dévoilés, il a été mentionné que le coût de cette autorisation électronique serait d’environ 4 600 shillings (30 $).
La nouvelle mesure s’aligne sur l’une des directives de l’Union africaine qui prône la suppression des visas à l’intérieur du continent depuis une dizaine d’années. En appliquant ainsi cette mesure, le Kenya rejoint la courte liste des pays qui ouvrent leurs frontières à tous les ressortissants africains par l'exemption de visa à l’entrée : les Seychelles, la Gambie, le Bénin et récemment le Rwanda.
En attendant l'officialisation et le détail de cette mesure, qui n'en n'est qu'au stade de l'annonce, par défaut l'eVisa reste obligatoire pour tout voyage au Kenya, y compris après le 1er janvier.
Samira Njoya
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Brutus Diakité, le directeur d’Orange Digital Platforms, dévoile dans un entretien accordé à We Are Tech Africa les technologies mises à contribution pour la conception de la nouvelle solution multi-services de l’entreprise déployée en Afrique. Il aborde également les questions relatives à sa sécurité et les améliorations générales en perspectives.
We Are Tech : Comparée aux applications telles qu’Orange Money, Orange et Moi, quels sont les atouts techniques de Max it ?
Brutus Diakité : Tout d’abord, Max it rassemble pour la première fois les usages et les fonctionnalités des univers Orange Money, Orange et Moi (gestion du compte télécommunications), et offre des fonctionnalités e-commerce à nos clients et utilisateurs OTT.
Techniquement, Max it est le fruit de notre apprentissage dans le domaine du développement d'applications depuis plus d’une dizaine d’années. Nos premiers pas dans les applications remontent à 2009-2010. Tout ce que nous avons acquis en expérience, en compétences techniques et technologiques se retrouve dans Max it.
La différence fondamentale entre cette nouvelle application et les précédentes, d'un point de vue technique, repose sur plusieurs points. Max it est avant tout développée avec une technologie hybride dénommée Flutter. Elle permet de produire un code unique au travers duquel vous pouvez déployer votre solution sur plusieurs plateformes, Android, IOS, Harmony OS, notamment. Il est même possible de déployer la solution sur le web. Avant, il fallait développer une version spécifique d’une application pour chaque plateforme. L’un des inconvénients de cette approche réside dans la rupture de l’expérience client. En basculant par exemple de la version Android à IOS ou vice versa, la configuration de l’environnement change, certaines fonctionnalités ne répondent plus correctement. Or, nous avons vraiment à cœur d’offrir une expérience client de qualité indifféremment de l’appareil sur lequel le consommateur se connecte.
De plus, la conception de Max it est basée sur les microservices dans lesquels nous avons réparti les fonctionnalités. L’avantage de cette approche réside dans le passage à l’échelle. Une application de type Max it, qui a pour ambition d’accueillir plusieurs millions de clients, doit intégrer dès sa conception une capacité à supporter une augmentation rapide du nombre d’utilisateurs, sans risque de déstabilisation du système. Avec les microservices et un déploiement sur un environnement de conteneurs de type Kubernetes, l'application est adaptative. Plus le nombre de requêtes augmente, plus l'application elle-même se reconfigure pour supporter ce nombre croissant. C'est cet ensemble d’atouts techniques qui font de Max it une application différente de celles développées précédemment.
We Are Tech : Est-ce que Max it intègre dans ses microservices des solutions de paiement mobile ou en ligne d’autres entreprises ?
Brutus Diakité : En ce qui concerne les moyens de paiement, naturellement nous souhaitons que les clients privilégient Orange Money. Cependant, à la demande de nos clients, nous avons ajouté d'autres moyens. Avec cette approche de développement sous forme de microservices, l'intégration est très facile : qu'il s'agisse de services de paiement ou d'autres types de services. Ces microservices s’appuient sur un accès sous forme d'API (interface de programmation d'application, Ndlr). Leur utilisation permet à des entreprises tierces de se « brancher » sur Max it et d'y offrir leurs services à nos clients et utilisateurs. Ces APIs représentent donc une porte d'entrée sécurisée à Max it, tout en garantissant la sécurité des données qui y sont échangées.
We Are Tech : L’application doit être lancée sur les 17 marchés d’Orange au Moyen-Orient et en Afrique. Comment garantissez-vous que les réalités de chaque marché soient prises en compte lors de son développement ?
Brutus Diakité : Voilà une autre des grandes particularités du projet Max it par rapport à nos précédentes applications. Pour que l’application offre une expérience homogène à tous nos clients de différents pays tout en répondant aux exigences et particularités locales, elle a été conçue selon une approche de co-développement. C'est-à-dire que le noyau de l’application a été pensé et est exécuté de manière centralisée, tandis que certaines fonctionnalités sont développées par les différents pays. Au final, nous avons 17 pays et une application qui s’adapte aux réalités de chacun de ces pays, une fois déployée. Elle s’adapte aux offres, aux produits et services propres à chaque pays, en tenant compte, par exemple, des codes culturels. Nous n'avons pas mis au point une application qui sera imposée de manière aveugle sur nos marchés. Chaque déploiement de l'application dans un pays représente un projet distinct, conçu et géré en étroite collaboration avec les équipes locales.
Par ailleurs, nous avons souhaité que les pays soient le plus autonomes possible dans la gestion de l’application et puissent faire du test & learn sur leurs marchés. Dans la pratique, cette philosophie co-développement se traduit par la possibilité d’un pays de développer des fonctionnalités qui vont au-delà du catalogue d’offre, puis de les tester dans leur pays. Si la fonctionnalité plaît, le code peut être mis à disposition d’autres pays pour l’intégrer s’ils le souhaitent. On peut citer l’exemple de « la roue de la fortune », qui invite les utilisateurs à tenter de gagner un cadeau. Cette fonctionnalité a été développée par un pays, testée auprès des utilisateurs avec succès, puis dupliquée dans d’autres pays.
We Are Tech :En matière de sécurité des utilisateurs, quel est le niveau d’intégrité de Max it ?
Brutus Diakité : Lors du développement de l’application, nous avons suivi une procédure de Security by Design. C'est-à-dire que l'application est pensée et développée, avec à l'esprit, la préoccupation de la sécurité à toutes les étapes. Des experts sécurité sont intégrés aux équipes de développement. Ils testent à chaque instant les vulnérabilités de l'application. Aujourd’hui, après les premières étapes de son déploiement sur les cinq marchés initiaux, les experts sécurités réalisent quotidiennement des tests de pénétration et de vulnérabilité. L’objectif est de détecter de possibles failles et de les réparer immédiatement. Je souligne que notre Groupe est aussi sur le plan global un acteur majeur de la sécurité à travers Orange Cybersécurité. Nous avons donc un florilège de personnes compétentes qui mettent l’application à l’épreuve à chaque instant.
Au-delà de la partie sécurité technique de l'application, nous avons également une partie dédiée à l'ingénierie sociale. Elle a été conçue contre les arnaqueurs qui ne s’attaquent pas aux systèmes mais directement aux clients à travers des appels et des messages afin de les manipuler pour subtiliser leur mot de passe. Ici, nous utilisons une solution d’authentification basée sur Deep Link qui consiste à envoyer un lien sécurisé à un utilisateur de Max it que seul Max it pourra ouvrir. Cela nous permet de nous assurer qu'il est bien à l'origine d'une action et qu'il est en possession de l'app. Cela constitue aujourd'hui une des meilleures pratiques de sécurité pour authentifier nos clients et sécuriser leur usage. Cette technologie a déjà été mise en œuvre dans plusieurs pays et donne de bons résultats.
We Are Tech : Quels types d'améliorations avez-vous en gestation pour renforcer l'application ?
Brutus Diakité : Pour la partie sécurité, l’amélioration est continue. Les hackers, les arnaqueurs, etc. évoluent et nous devons évoluer plus vite qu’eux. Concernant les fonctionnalités, plusieurs d'entre elles sont actuellement en phase de test. Elles seront ajoutées à l'application lors des prochains déploiements. Elles amèneront Max it au même niveau que les applications des meilleures entreprises du domaine en nous permettant d’aller au-delà de leurs applications phares car nous avons tout un environnement telco qu’ils n’ont pas. Et, cela fait toute la différence et joue en notre faveur.
We Are Tech : Peut-on espérer dans ces améliorations l'interopérabilité d’Orange Money sur les 17 marchés d’Orange au Moyen-Orient et en Afrique ?
Brutus Diakité : Au niveau du Mobile Money, c'est une question de régulation. Techniquement, aujourd'hui, nous savons faire cette interopérabilité. Mais les décisions réglementaires sur l’émission de monnaie électronique entre les pays doivent encore être fixées au niveau des régulateurs bancaires qui sont les banques centrales de chaque pays.
We Are Tech : Qu’adviendra-t-il des clients qui ont une préférence pour les applications précédentes ou qui n’ont pas de smartphone mais des mobiles basiques ?
Brutus Diakité : Nous les encourageons à migrer vers Max it parce qu'il y a des fonctionnalités de rupture qui y figurent, mais qui sont absentes de nos précédentes applications. Max it propose tout ce que les anciennes offraient et bien plus encore. Pour les détenteurs de téléphones basiques, les services USSD demeureront disponibles encore pendant un moment, mais ils n’offrent pas le même confort d’utilisation et les nombreux avantages que l’application. En effet, ils n’auront pas accès à la Marketplace, aux contenus vidéo et audio, etc.
Propos recueillis par Muriel Edjo
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Depuis la pandémie de Covid-19, la transition des écoles vers l’enseignement numérique est devenue une urgence. Celle-ci doit s’accompagner de l’adoption de technologies numériques et de nouvelles pédagogies pour garantir aux élèves des compétences et qualifications actuelles.
Le Bureau de liaison de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à Addis-Abeba, en partenariat avec Huawei, a procédé le jeudi 14 décembre à la remise d'équipements TIC au ministère éthiopien de l’Education et aux bureaux régionaux de l’éducation de l’Etat. La livraison comprend 480 tablettes, 48 ordinateurs portables, 48 points d'accès et 24 tableaux intelligents. Elle s’inscrit dans le cadre du projet TeOSS (Ecoles ouvertes à tous grâce à la technologie).
A $300K investment in education! Today, @UNESCO_addis and @Huawei deliver 480 tablets, 48 laptops, 48 access points, and 24 smart boards to 24 secondary schools across Ethiopia. This substantial contribution is a testament to our commitment to quality and inclusive education. pic.twitter.com/7aLRPsRdcW
— UNESCO to AU,UNECA,Ethiopia (@UNESCO_Addis) December 14, 2023
« Au-delà des salles de classe, le projet TeOSS est un catalyseur d’innovation et de croissance économique. En équipant les écoles d'installations TIC, nous donnons aux étudiants les moyens de façonner l'avenir de l'Ethiopie. Félicitations à l'UNESCO et à Huawei pour avoir mené la charge ! », a déclaré Rita Bissoonauth, directrice du bureau de liaison de l'UNESCO à Addis-Abeba.
L’investissement d’une valeur de 300 000 dollars permettra d'équiper 24 écoles secondaires à travers le pays. Le projet TeOSS de l’UNESCO et du Fonds en dépôt Huawei vise à mettre en place des systèmes scolaires fondés sur la technologie et résilients aux crises, afin de faire le lien entre l’apprentissage scolaire et à domicile et d’assurer la continuité et la qualité de l’apprentissage, que ce soit en situation normale ou de crise.
Aligné sur la stratégie « Priorité Afrique de l’UNESCO», le projet triennal permettra aux pays d’Afrique subsaharienne, notamment le Ghana, l’Ethiopie et l’Egypte d’utiliser la technologie comme accélérateur pour assurer l'accès de tous à une éducation de qualité, et comme égaliseur pour les possibilités de développement numérique.
En Ethiopie, l’initiative se concentre sur la construction d’infrastructures TIC pour connecter des écoles pilotes. Le projet permettra de former des enseignants et des étudiants et de créer un système de gestion de l’apprentissage intégré à une plateforme de formation des enseignants.
Samira Njoya
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Outre son activité principale qu’est le commerce électronique, Jumia s’est également lancée dans la livraison de nourritures. Ce service n’a pas été à la hauteur des espérances de la direction de la start-up.
Dans un communiqué de presse publié le mercredi 13 décembre, la plateforme de commerce électronique Jumia a annoncé la fermeture de sa branche Jumia Food d’ici la fin de ce mois. La principale raison évoquée est que l’activité n'est pas adaptée à l'environnement opérationnel actuel et aux conditions macroéconomiques de son marché. Jumia Food est présent au Nigeria, au Kenya, en Ouganda, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en Côte d'Ivoire.
« La livraison de produits alimentaires reste une activité dont les conditions économiques sont très difficiles, en Afrique et dans le monde, et nous voulons concentrer nos efforts sur notre activité de commerce électronique de biens physiques, dans les onze marchés où nous opérons. C'est une question de priorisation des opportunités et de retour sur investissement attendu », a déclaré Antoine Maillet-Mezeray, chargé des finances et des opérations chez Jumia.
Dans un souci de rentabilité, Jumia essaye d’optimiser l'allocation de son capital et de ses ressources. Lancée en 2012 à Lagos au Nigeria, elle est devenue en 2016 la première licorne du continent et est présente sur onze marchés africains où elle opère dans son secteur phare qu’est l’e-commerce. D’après les données de Crunchbase, Jumia a levé environ 1,2 milliard $ pour soutenir sa croissance et est cotée, depuis 2019, à la bourse de New York.
« Plus nous nous concentrons sur notre activité de biens physiques, plus nous réalisons qu'il existe un énorme potentiel de croissance pour Jumia, avec un chemin vers la rentabilité. Nous devons prendre la bonne décision et concentrer pleinement notre direction, nos équipes et nos ressources en capital pour saisir cette opportunité. Dans le contexte actuel, cela signifie abandonner un secteur d'activité qui, selon nous, n'offre pas le même potentiel de croissance, la livraison de nourriture », a expliqué Francis Dufay, président-directeur général de Jumia.
Adoni Conrad Quenum
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La corruption constitue l’un des principaux obstacles au développement socio-économique de l'Ouganda. Pour freiner ce fléau, des initiatives technologiques sont déployées.
Le président ougandais, Yoweri Museveni (photo), a procédé le mercredi 13 décembre au lancement d’un portail électronique de protection des investisseurs ougandais (EIPP) à sa résidence officielle à Entebbe. L'initiative vise à protéger les intérêts des investisseurs contre les activités frauduleuses en fournissant une ligne de communication directe avec le bureau du président.
I commissioned the Uganda Electronic Investors Protection Portal (EIPP) at the Statehouse, Entebbe, yesterday. From the beginning, the NRM has been committed to empowering the private sector and our economy has shown remarkable growth despite corruption and various obstacles.… pic.twitter.com/CzR4vEZr5P
— Yoweri K Museveni (@KagutaMuseveni) December 14, 2023
S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative novatrice, Yoweri Museveni a fait savoir qu’elle devrait permettre de lutter contre la corruption, les fausses informations… « Je félicite la colonelle Edith Nakalema et son équipe pour avoir exploité avec succès la technologie et lancé le portail électronique de protection des investisseurs, qui constitue un outil crucial pour protéger les intérêts des investisseurs. Je leur souhaite bonne chance ! », a-t-il ajouté.
La plateforme disponible à l’adresse protection.statehouseinvest.go.ug est gérée par l'unité de protection des investisseurs de la Maison de l'Etat (SHIPU). Le portail offre plusieurs services, notamment des conseils aux investisseurs grâce à l'accès à des sources gouvernementales authentiques, un mécanisme de rapport d’activités complet pour les demandes de renseignements et les plaintes des investisseurs, une application rigoureuse et suivi des problèmes signalés, un pont reliant les investisseurs aux ministères, départements et agences concernés, et des fonctionnalités linguistiques pour répondre aux besoins des investisseurs non anglophones.
Notons que la mise en œuvre de la plateforme s’inscrit dans le cadre de la volonté du président ougandais de créer un environnement propice aux investisseurs en les protégeant des pratiques de corruption et de bureaucratie inutiles. Elle intervient alors que la corruption est de plus en plus croissante dans le pays. Selon l'indice de perception de la corruption 2022 rapporté par Transparency International, l’Ouganda se classe au 142e rang sur 180 pays en matière de contrôle de la corruption.
Samira Njoya
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Tentatives d'enlèvement, violences sexuelles et sexistes, agressions, meurtres… Depuis quelques années, les chauffeurs VTC rencontrent des difficultés dans l’exercice de leur travail. Les responsables des start-up de mobilité s’activent pour freiner ces actes de violences de plus en plus récurrents.
La start-up de mobilité estonienne Bolt vient d’introduire une nouvelle fonctionnalité en Afrique du Sud. Désormais, les clients de l’application seront tenus de télécharger sur la plateforme une image claire d'eux ou un selfie où leur visage est clairement affiché. Ils devront également télécharger une copie de leur pièce d’identité pour valider l’image ou le selfie.
Selon Bolt, la mesure vise à renforcer la sécurité des conducteurs et à améliorer la confiance et la sécurité de leur plateforme.
« Chez Bolt, nous savons, grâce à nos 500 millions de clients et plus, notre réseau de 3,5 millions de partenaires de parcs, de chauffeurs et de courriers, que le fait de se sentir en sécurité est un élément essentiel d’une expérience de conduite de haute qualité. C'est pourquoi la sécurité est notre première priorité, et la vérification des passagers, la dernière fonctionnalité que nous testons, est dédiée à la mise au point de la sécurité des conducteurs », a déclaré Takura Malaba, directeur régional Afrique de l’Est et Afrique australe à Bolt.
La nouvelle mesure de Bolt s’inscrit dans le cadre de ses investissements dans de nouveaux produits, visant à améliorer l’écosystème de sécurité de l’application. Elle intervient après plusieurs protestations des chauffeurs, à l'échelle nationale, exhortant le gouvernement à intervenir dans les incidents criminels croissants auxquels ils sont confrontés. Le dernier cas en date est le meurtre en octobre d’un chauffeur dans la région de Westernburg.
La fonction de vérification du pilote lancée par Bolt en Afrique du Sud rejoint une série de dispositifs de sécurité du conducteur existants sur l'application, parmi lesquels le service d’urgence qui permet de partager les détails et l'emplacement du conducteur avec le centre de contact de l'Association automobile. En cas de signalement, l'application déploie immédiatement des services de sécurité et d'urgence privés.
Samira Njoya
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