A l’instar de plusieurs pays dans le monde, le Congo s'est lancé dans la numérisation des services administratifs parmi lesquels le permis de conduire. Il est question à travers cette initiative de mettre fin à certains problèmes qui minent le secteur routier.
Le gouvernement du Congo s'apprête à déployer dans les jours à venir un nouveau permis de conduire entièrement biométrique, qualifié de hautement sécurisé. Le jeudi 8 février, Mopaya Atali (photo, à gauche), directeur général du Transport terrestre, a présenté cette nouvelle carte de permis de conduire au ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo (photo, à droite).
J'ai reçu M. #Mopaya_Attali Directeur Général du Transport Terrestre venu me présenter la nouvelle carte de permis de conduire digitalisée et sécurisée pic.twitter.com/KS3wNDz4o0
— Léon-Juste Ibombo (@LeonJuste) February 8, 2024
Initialement annoncé en 2023, ce nouvel outil vise à standardiser l'identification des citoyens congolais dans un souci de sécurité. Le gouvernement compte également en profiter pour remédier à la problématique de la formation insuffisante des chauffeurs et pour réduire de manière significative le nombre d'accidents sur les routes congolaises.
Ce projet s'inscrit dans le cadre du Programme d'accélération de la transformation numérique (PATN) lancé par le Congo. Il intervient quelques mois après le déploiement en juin du Système d'uniformisation des plaques d'immatriculation et de lecture automatique (Supila) des véhicules. Ce système a été mis en place pour la production des permis et cartes grises biométriques.
Ces réformes, initiées par les autorités du pays, visent à relever les nombreux défis du secteur du transport routier. En effet, le Congo ne disposait pas jusqu'à présent d'un système informatique sécurisé pour la gestion des données relatives aux transports routiers, ni d'un système d'archivage électronique fiable et sécurisé. Le nouveau permis de conduire vise donc à renforcer la sécurité, simplifier les processus administratifs, améliorer la sécurité routière et favoriser l'intégration avec d'autres services numériques.
Samira Njoya
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Depuis sa nomination en tant que vice-président, Mahamudu Bawumia a contribué à positionné le Ghana sur la scène technologique et numérique internationale. Il aspire à des réalisations encore plus remarquables dans ce domaine, s'il accède à la présidence de la République.
Mahamudu Bawumia (photo), vice-président du Ghana et candidat à l'élection présidentielle prochaine, a dévoilé le mercredi 7 février un programme numérique ambitieux qu'il entend mettre en œuvre s'il est élu président. S'adressant à la nation après sa désignation à la tête du Nouveau Parti Patriotique (NPP), Mahamudu a affirmé sa vision de bâtir un Ghana numérique qui utiliserait la technologie pour transformer les secteurs clés de l'économie.
Here are excerpts of the National address I delivered yesterday evening.#itispossible#BoldSolutionsForTheFuture#GhanasNextChapter#Bawumia2024 pic.twitter.com/7a81fo9LQk
— Dr. Mahamudu Bawumia (@MBawumia) February 8, 2024
Ce programme prévoit la formation d'un million de talents numériques au cours des cinq prochaines années, dont 200 000 jeunes chaque année, axée sur les compétences en logiciels numériques. L'objectif est de répondre à la demande croissante de main-d'œuvre technologique au niveau national et international. Il est également prévu de réorienter le système éducatif vers les disciplines STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques), la robotique, l'intelligence artificielle et les compétences professionnelles, afin de répondre aux exigences de la quatrième révolution industrielle.
Le vice-président et son équipe envisagent également d'abolir la E-levy, une taxe de 1,5 % sur les transactions électroniques au Ghana. L'objectif est de promouvoir une économie sans numéraire et d'encourager l'utilisation de canaux de paiement électroniques.
Le programme vise également à développer l'infrastructure numérique de l'écosystème technologique ghanéen, en réduisant le coût de l'Internet et en éliminant la fracture numérique pour atteindre un taux de pénétration d'Internet proche de 100 %, il est évalué à 72 % actuellement.
Dans l'ensemble, tous les secteurs, y compris l'agriculture, la santé, l'éducation, l'industrie manufacturière et le secteur financier, seront numérisés dans le but de faire du Ghana un centre numérique qui créera des opportunités d'emploi pour les jeunes.
Samira Njoya
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Pour s'affirmer comme un acteur de premier plan dans l'économie mondiale, le Maroc ambitionne de relever les défis du numérique et de saisir les opportunités découlant de la révolution technologique. Pour concrétiser cette vision, l'élaboration d'une feuille de route précise et stratégique s'impose.
Le gouvernement marocain se trouve actuellement dans la phase finale de l'élaboration de sa stratégie de transformation numérique, baptisée « Maroc digital 2030 ». Lors de la première réunion du Comité national pour le développement numérique, tenue le mercredi 7 février, Ghita Mezzour, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, a exposé les axes majeurs de cette stratégie en présence du Premier ministre.
(1)برئاسة السيد @ChefGov_ma تشرفت اليوم بتقديم عرض حول التوجهات العامة للتنمية الرقمية-المغرب الرقمي2030, خلال الاجتماع الأول للجنة الوطنية للتنمية الرقمية، وذلك بحضور عدد من السادة الوزراء، وممثلين من القطاع العام والخاص والهيئات المهنية والخبراء من أعضاء اللجنة.
— Ghita Mezzour - غيثة مزور (@MezzourGhita) February 7, 2024
وقد استعرضت pic.twitter.com/tFBEMXZmCm
S'exprimant à cette occasion, la ministre a souligné que la stratégie Maroc digital 2030 s'appuie sur deux piliers fondamentaux : la numérisation des services publics et le développement d'une économie numérique dynamique axée sur l'innovation locale et la création d'emplois. Ce plan inclut le renforcement du secteur de l'offshoring, la promotion d'un écosystème favorable aux start-up et PME, ainsi que le soutien à la transformation numérique des petites et moyennes entreprises.
Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement ambitionne de créer 300 000 emplois dans le secteur numérique d'ici 2030, ce qui pourrait contribuer à hauteur de 170 milliards de dirhams (16,9 milliards $) au PIB national. Par ailleurs, une extension de la couverture Internet et téléphonique est prévue, en particulier dans les zones rurales, avec un accent particulier sur le déploiement de la fibre optique et l'adoption à moyen terme de la technologie 5G.
La réunion a également mis en évidence l'importance de l'intelligence artificielle dans le cadre du Maroc digital 2030, en soulignant son potentiel pour améliorer les services publics et positionner le pays en tant que leader dans le domaine du développement de l'IA.
Samira Njoya
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Afin de concrétiser son programme de transition numérique, le Maroc se trouve face à la nécessité cruciale de disposer d'une main-d'œuvre hautement qualifiée dans les domaines du numérique. Pour relever ce défi, le pays a entrepris une collaboration stratégique avec des partenaires expérimentés.
Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration a annoncé la signature, le mardi 30 janvier à Rabat, d’un contrat-programme avec Maroc Numeric Cluster (MNC), une entité à gouvernance mixte public-privée dédiée à la promotion de l'innovation numérique.
Le contrat-programme, paraphé par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour (photo, à gauche), et le président de Maroc Numeric Cluster, Mehdi Kettani (photo, à droite), vise à dynamiser l'innovation numérique en favorisant les talents et en soutenant les start-up ainsi que les petites et moyennes entreprises (PME).
Cérémonie de signature d'un contrat-programme visant à favoriser le développement de l’innovation digitale entre le Ministère et Maroc Numeric Cluster@_Mehdi_Kettani @MarocNumCluster https://t.co/65xIpux9FC pic.twitter.com/L18elN2WVd
— Ghita Mezzour - غيثة مزور (@MezzourGhita) January 31, 2024
« Ce contrat-programme vient concrétiser la volonté des deux parties pour renforcer l’écosystème de l'innovation digitale à travers plusieurs axes d’action dont la formation et l'insertion des talents, la production de contenu, la diffusion de la culture de l’innovation, de la collaboration et de l'entrepreneuriat digital ainsi que le soutien à l’émergence de projets d’innovation digitale dans différents secteurs économiques », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Dans le cadre de ce contrat, Maroc Numeric Cluster jouera un rôle crucial dans la formation des jeunes aux compétences en technologies de l'information et de la communication (TIC), visant à faciliter leur intégration professionnelle. La phase pilote cible 1 000 bénéficiaires, dont 734 sont déjà diplômés, avec un taux d’insertion prévu de 72%.
Le partenariat mettra également l'accent sur la promotion des start-up à travers des événements, des formations, la collaboration avec des incubateurs, des accélérateurs et des associations professionnelles, ainsi que la conclusion de partenariats. Un suivi régulier, des analyses et des études seront réalisés pour identifier les tendances et stimuler le secteur.
Il convient de souligner que ces initiatives s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle stratégie numérique du royaume, baptisée « Maroc Digital 2030 », succédant à la stratégie actuelle qui visait à faire du Maroc un hub digital et technologique de référence en Afrique d'ici 2025. La nouvelle stratégie met particulièrement l'accent sur une jeunesse talentueuse et créative.
Samira Njoya
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L’année 2023 s’est achevée et plusieurs cabinets et plateformes spécialisés font le point des fonds injectés dans divers écosystèmes. Dans le secteur de la tech, en particulier sur le continent africain, ces données sont d’une importance capitale pour le développement de l’économie numérique.
Les fintech africaines ont levé 852 millions $ au cours de l’année 2023. Ce montant a chuté de 56% par rapport à l’année 2022 où les start-up africaines opérant dans la technologie financière avaient levé 1,9 milliard $. C’est ce que rapporte Partech Africa à travers l’édition 2023 de son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » publié en janvier 2024.
Outre les montants, le nombre d’opérations a également connu une baisse de 48%, passant de 217 deals en 2022 à 113 en 2023. Malgré cette décroissance, les technologies financières restent le secteur le plus attractif pour les investisseurs en Afrique. En effet, les montants levés par ces jeunes pousses en 2023 représentent 37% des financements en actions réalisés sur le continent. C’est le même son de cloche en ce qui concerne le nombre d’opérations qui équivaut à 24% du total des opérations réalisées l’année écoulée en Afrique.
Malgré cette période de ralentissement des financements sur le continent, les jeunes pousses opérant dans la technologie financière sont toujours aussi attrayantes que celles des autres secteurs du fait qu’elles ont fait leurs preuves. Entre la sous-bancarisation et la volonté des fintech de favoriser l’inclusion financière sur le continent, les défis sont énormes dans le secteur. Aussi, sur les 8 licornes que comptent le continent africain, c’est seulement la plateforme de commerce en ligne Jumia qui n’officie pas dans la technologie financière.
« La fintech joue un rôle essentiel pour relever les défis infrastructurels en Afrique. Au-delà des applications de paiement, ces solutions sont essentielles pour permettre un large éventail d'activités. En établissant des solutions locales et transfrontalières, et en favorisant les connexions clés entre les individus, les entreprises et les institutions financières, le rôle de la fintech reste intégral dans l'écosystème », explique le rapport.
Par ailleurs, il faut souligner que les secteurs de la healthtech et de l’agritech n’ont pas été affectés par le ralentissement des financements dans l’écosystème technologique en 2023. Ils ont respectivement levé 212 millions $ et 144 millions $ en 2023, contre 181 millions $ et 86 millions $ en 2022, soit une hausse d’environ 17% et 67%.
Adoni Conrad Quenum
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Après des annonces tous azimuts, les géants technologiques mondiaux passent à l’action en Afrique. La firme de Mountain View a investi dans la construction d’une infrastructure de premier plan.
Dans un communiqué publié le mercredi 31 janvier, la firme technologique américaine Google a annoncé l’ouverture de son premier centre de données sur le continent africain. Situé à Johannesburg en Afrique du Sud, l’infrastructure boostera l'écosystème technologique africain en fournissant aux entreprises les ressources dont elles ont besoin pour évoluer, innover et être compétitives sur le marché mondial.
🎉 Today, we’re happy to announce the opening of the Johannesburg region—our first Google Cloud region in Africa! 🇿🇦
— Google Cloud (@googlecloud) January 31, 2024
Learn how we will help organizations across Africa run mission-critical services at the speed their users expect ➡️ https://t.co/IpdzvMcYuV#CloudForSouthAfrica pic.twitter.com/RXvv1LnwDn
« Avec l'ajout de la région de Johannesburg, notre réseau compte désormais 40 régions de cloud et 121 zones qui, ensemble, fournissent des services Google Cloud à plus de 200 pays et territoires dans le monde. Comme toutes les régions Google Cloud, la région de Johannesburg est connectée au réseau sécurisé de Google, qui comprend un système de câbles de fibre optique à haute capacité, sous terre et en mer, dans le monde entier », peut-on lire dans le communiqué.
Cet investissement s’inscrit dans le cadre du programme de la firme de Mountain View d’investir un montant de 1 milliard $ pour accélérer la transformation numérique sur le continent. Elle vise à développer les infrastructures, entretenir le vivier de talents technologiques et aider à la mise en place d’écosystème technologique plus dynamique. Selon les estimations de Google, l'économie de l'Internet en Afrique devrait atteindre 180 milliards $ d'ici à 2025, soit 5,2 % du produit intérieur brut du continent.
Par ailleurs, il faut signaler que le marché du cloud en Afrique devient de plus en plus concurrentiel. Oracle renforce sa présence sur le continent avec l’établissement de sa deuxième région cloud à Nairobi, au Kenya. Quant à Amazon Web Services et Microsoft, ils sont présents sur le continent depuis plusieurs années. Google a pris du retard sur ce marché sur lequel les acteurs locaux tels que Africa Data Centres essaient aussi de se frayer un chemin pour grappiller des parts de marché.
Adoni Conrad Quenum
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Le Nigeria, tout comme de nombreux autres pays, fait face à des défis persistants en ce qui concerne les fraudes électroniques, notamment celles liées aux cartes bancaires. Afin de contrer cette menace qui impacte l'économie, des initiatives sont actuellement déployées dans le pays.
La Banque centrale du Nigeria (CBN), en collaboration avec le Nigerian Electronic Fraud Forum (NeFF) et l'Association of Mobile Money and Banking Agent of Nigeria (AMMBAN), prévoit de mettre en place une nouvelle fonctionnalité visant à renforcer la détection des transactions potentiellement frauduleuses. Cette initiative, intégrée dans le cadre des actions de la CBN en réponse à la hausse des incidents de fraude dans le pays, exigera des détails spécifiques de connaissance du client (KYC) avant de valider certaines transactions.
Selon Fasasi Sarafadeen Atanda, président de l'AMMBAN, le développement technologique de cette fonctionnalité est à un stade avancé, avec une activation prévue au cours du premier trimestre de cette année. Les terminaux de points de service à travers le pays afficheront clairement cette nouvelle fonctionnalité, permettant d'identifier les opérations suspectes qui seront signalées aux banques et annulées.
Cette initiative intervient en réponse à une augmentation significative des fraudes, comme l'indiquent les données du Centre de formation des institutions financières (FITC). Au deuxième trimestre de 2023, les banques déposantes du Nigeria ont enregistré des pertes de 9,75 milliards de nairas (10,8 millions de dollars) en raison de fraudes, représentant une augmentation de 276 % par rapport à la même période en 2022, où les pertes s'élevaient à 5,79 milliards de nairas.
L'objectif ultime de cette innovation est de créer un écosystème financier plus sûr, transparent et réglementé au Nigeria. En renforçant la confiance des consommateurs dans l'utilisation des services financiers électroniques, elle contribuera à promouvoir une croissance saine et robuste du secteur.
Samira Njoya
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Au cours de son mandat, George Weah, le président sortant, a initié des projets visant à accroître l’économie par le biais du numérique. Pour les prochaines années, son successeur veut faire encore mieux en misant premièrement sur la jeunesse.
Le nouveau président du Liberia, Joseph Boakai (photo), a annoncé son engagement à renforcer les compétences de plus de 10 000 jeunes Libériens dans le domaine de l'éducation numérique. Cette déclaration a été faite le lundi 29 janvier au Capitol Building, le siège du gouvernement, à l’occasion de son premier discours à la nation.
« Dans notre quête pour développer l’économie, nous tirerons parti des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour créer des emplois, en particulier pour nos jeunes. Pour y parvenir, mon administration formera jusqu'à 10 000 jeunes à diverses compétences numériques au premier semestre 2024. L'objectif libérien d'une classe moyenne doit être une réalité dans les 6 prochaines années », a annoncé Joseph Boakai.
Cette initiative ambitieuse vise à doter les jeunes des connaissances et compétences nécessaires pour prospérer à l'ère numérique. En mettant l'accent sur l'éducation numérique, elle cherche à combler le fossé technologique existant dans le pays, afin de garantir que les Libériens soient bien préparés pour être compétitifs sur le marché mondial.
Ce nouveau projet s'inscrit dans la continuité des chantiers numériques entrepris par l'ancien président George Weah pour encourager l'adoption du numérique dans la vie quotidienne des citoyens. Ces actions comprennent la mise sur pied d'un projet national de transformation numérique en partenariat avec l'Autorité des télécommunications du Liberia (LTA), la construction d'un réseau national de fibre optique en collaboration avec la société kényane CSquared, ainsi que la numérisation des services publics et la modernisation de la Poste, etc.
Il est important de noter que le Liberia accuse un retard significatif dans le domaine numérique en Afrique. Selon les dernières statistiques de la plateforme de données DataReportal, au début de l'année 2023, le pays comptait 1,80 million d'utilisateurs d'Internet, avec un taux de pénétration d'Internet de 33,6 % pour une population de 5,36 millions. De plus, le nombre d'utilisateurs de médias sociaux était de 642 100 en janvier, représentant 12,0 % de la population totale. En matière de connectivité mobile, le Liberia enregistrait un total de 4,20 millions de connexions mobiles cellulaires actives au début de 2023, ce qui équivaut à 78,4 % de la population totale.
Samira Njoya
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Au Kenya, le défi du chômage des jeunes demeure une préoccupation majeure, mettant en lumière les complexités du marché du travail. Des initiatives sont en cours dans le pays pour y remédier grâce aux nouvelles technologies.
Le Kenya a lancé le lundi 29 janvier l'Inventaire national des compétences, une initiative gouvernementale soutenue par le ministère du Travail et de la Protection sociale. L'objectif est de cartographier l'ensemble des compétences disponibles dans le pays et d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes chômeurs en les alignant sur les marchés du travail local et international.
Government has introduced a digitized skills inventory system to gather crucial skills data in the country.
— Ministry of Labour and Social Protection (@LabourSPKE) January 29, 2024
The National Skills Inventory will be utilized to analyze the supply and demand of skills. LEARN👇https://t.co/rZQgQkfaum pic.twitter.com/ruud8wsH6s
Selon Shadrack Mwadime, secrétaire permanent du département d'Etat pour le Travail et le Développement des compétences, les données recueillies sur la plateforme permettront au pays de constituer une réserve de ressources humaines répondant à la demande locale et régulant tout excédent de main-d'œuvre.
« La base de données sur les compétences numériques soutiendra le programme gouvernemental de migration des compétences, qui vise à faire en sorte que l’excédent de main-d’œuvre soit désormais exporté pour accroître les flux de fonds de la diaspora », a déclaré Shadrack Mwadime.
Cette initiative s'inscrit dans la continuité du programme national des compétences du gouvernement, qui vise à exploiter les compétences disponibles et à les exporter vers d'autres régions du monde. Elle intervient une semaine après le lancement du Comité interministériel sur l'inventaire national des compétences, chargé d'établir un cadre décrivant les compétences de tous les Kényans à la recherche d'emploi, pour réduire le taux de chômage évalué à 4,9 % en 2022, selon l’Organisation internationale du travail.
Des accords bilatéraux ont également été conclus au cours des dernières années avec divers pays, principalement en Europe et au Moyen-Orient, afin de faciliter le processus de recherche d'emploi et de migration. L'objectif ambitieux est d'exporter au moins un million de travailleurs par an au cours des cinq prochaines années.
A terme, ce nouveau système permettra de réduire significativement le chômage en offrant aux individus la possibilité de trouver de l'emploi à l'étranger lorsque les opportunités locales sont limitées. De plus, il devrait stimuler les envois de fonds de la diaspora, entraînant un impact positif sur l'économie nationale.
Samira Njoya
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Le Ghana se positionne comme l’un des leaders d’Afrique subsaharienne en matière de transformation numérique. Le pays veut miser sur le numérique pour accélérer son économie. L'Estonie, réputée en tant que champion européen de l'e-administration, pourrait jouer un rôle clé dans cette démarche.
Le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia (photo, à gauche), a entamé le mercredi 24 janvier, une visite de travail en Estonie. Accueilli par le président estonien, Alar Karis (photo, à droite), ainsi que d'autres dignitaires, dont le Premier ministre et le sous-secrétaire à la transformation numérique, les entretiens ont tourné autour des initiatives numériques respectives des deux nations et de leurs impacts positifs.
Warm welcome to Estonia, Vice President @MBawumia! #Estonia and #Ghana both value digitalization as a tool to improve everyday life of our citizens. Lots of potential to cooperate on digitalization & education. pic.twitter.com/Zo031WEos8
— Alar Karis (@AlarKaris) January 24, 2024
« L'Estonie est reconnue comme l'un des pays les plus avancés au monde en matière de numérique et, avec le succès du Ghana en matière de numérisation, qui constitue un exemple brillant en Afrique, mes discussions avec les deux dirigeants estoniens et le ministère se sont concentrées sur nos initiatives numériques respectives et sur la manière dont ils ont un impact positif sur nos pays », a déclaré Mahamudu Bawumia sur X.
Au cours de la visite, la délégation ghanéenne a exploré diverses agences de numérisation estoniennes, dont l'Académie de gouvernance électronique, le Centre d'information e-Estonie, le Conseil estonien des impôts et des douanes, ainsi que Cybernetica, l'agence nationale de protection des données. L'objectif étant d'acquérir une compréhension approfondie du secteur numérique en Estonie.
I continued my working visit to Estonia yesterday, with visits to the country's digitalisation agencies, including the e-Governance Academy, e-Estonia Briefing Centre, Estonian Tax and Customs Board and, Cybernetica, the country's agency in charge of data protection.
— Dr. Mahamudu Bawumia (@MBawumia) January 26, 2024
Our… pic.twitter.com/R6Hc1mMWc9
Le choix de l'Estonie pour cette visite n'est pas fortuit, le pays étant reconnu depuis longtemps comme un modèle dans l'utilisation du numérique pour simplifier la vie des citoyens, améliorer l'efficacité politique et stimuler l'économie. En 2022, le pays figurait au 8e rang mondial du classement de l’ONU e-Government Development Index sur le développement de l'administration électronique. Le statut de champion dans ce domaine lui a valu des sollicitations de divers pays africains tels que le Bénin, la République démocratique du Congo, l'île Maurice, l'Egypte, etc.
Le Ghana, inspiré par l'Estonie, aspire à numériser entièrement son administration dans les années à venir. Le pays a lancé la plateforme Ghana.Gov à cet effet, et plusieurs projets sont en cours grâce à un financement de 200 millions de dollars de la Banque mondiale.
Samira Njoya
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Le Nigeria a pour ambition de transformer son économie et d'autonomiser ses citoyens grâce à la technologie. Pour concrétiser cette vision, des initiatives sont actuellement mises en œuvre en étroite collaboration avec des organisations du secteur privé.
Tech4Dev, une entreprise sociale à but non lucratif œuvrant pour l'autonomisation et la promotion des compétences numériques et technologiques en Afrique, a récemment annoncé le lancement de « DigitalForAllChallenge 2.0 », une initiative ambitieuse qui vise à former deux millions de Nigérians aux compétences numériques de bases et intermédiaires. L’initiative est lancée en partenariat avec le Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO) et l'Agence nationale pour le développement des technologies de l'information (NITDA).
The Digital for All Challenge 2.0 portal officially opens on February 5 for registration. However, people can register now to be on the waitlist.
— NITDA Nigeria (@NITDANigeria) January 25, 2024
Registration link: https://t.co/po9Fp1R4CB https://t.co/gly6LlxzAW
« Le Digital for All Challenge est un concours et un programme gratuit de développement des compétences numériques visant à accroître la culture numérique au Nigeria et à susciter l'intérêt pour l'obtention de compétences et de certifications numériques à l'aide de plateformes en ligne », a déclaré la NITDA sur X.
Le défi ouvert dans les 36 Etats et dans le Territoire de la capitale fédérale se déroulera en deux phases distinctes : une phase d'entraînement suivie d'une phase de compétition. Les participants devront réussir une évaluation après la formation pour se qualifier pour la compétition. Cette dernière se divisera en trois étapes : nationale, régionale, et une grande finale nationale. Les apprenants auront la possibilité de remporter plus de 150 millions de naira (environ 166 657 $) en espèces, des ordinateurs portables, des tablettes, et d'autres prix.
Le Digital for All Challenge s'inscrit dans le cadre des initiatives du gouvernement fédéral du Nigeria visant à promouvoir l'alphabétisation numérique, à cultiver les talents, et à atteindre un taux d'alphabétisation numérique de 70 % d'ici 2027. Selon les déclarations de Kashifu Abdullahi, directeur général du NITDA, l'objectif global est d'avoir trois millions de talents technologiques au Nigeria, dont 1,5 million pourrait répondre aux besoins du marché local, tandis que les autres pourraient être intégrés à la chaîne de valeur mondiale.
Le programme qui sera ouvert le 5 février, cible trois catégories distinctes : les jeunes apprenants (âgés de 8 à 15 ans), les jeunes adultes (16-45 ans), et les fonctionnaires à travers le pays.
Samira Njoya
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D'ici à 2030, le Nigeria vise à éliminer l'usage de documents physiques au sein de la fonction publique. Pour atteindre cet objectif, le pays a initié un programme de numérisation des services. Cependant, cette démarche se confronte actuellement à une lacune de compétences parmi les employés.
La Fondation Aig-Imoukhuede, une organisation africaine dédiée à la transformation du secteur public, en collaboration avec le Bureau du chef de la fonction publique de la Fédération (OHCSF), a officialisé le vendredi 19 janvier un partenariat avec Microsoft par le biais de son partenaire de mise en œuvre, la Fondation Wootlab. L'objectif majeur de cette collaboration est de renforcer les compétences numériques des fonctionnaires œuvrant dans divers ministères au Nigeria.
#PartnershipForChange #AIGfoundation #WootlabFoundation#DigitalSkills#DigitalSkillsNigeria#PartnershipForImpact#Microsoft pic.twitter.com/5GrSYF91wq
— Wootlabfoundation (@Wootfoundation) January 19, 2024
« Ce partenariat témoigne de notre engagement commun à élaborer des programmes de formation efficaces qui s'attaquent à la fracture numérique et suscitent des transformations positives dans le domaine numérique. Ensemble, nous nous lançons dans une vaste initiative de formation prête à redéfinir le paysage », a déclaré la Fondation Wootlab sur X.
La récente collaboration s'inscrit dans le cadre d'une initiative stratégique orchestrée par l'OHCSF, qui vise à préparer la main-d'œuvre du secteur public à l'ère numérique. Cette initiative intervient quelques mois après la mise en œuvre d'une solution de gestion de contenu d'entreprise (ECMS) soutenue par la Fondation Aig-Imoukhuede, visant à autonomiser tous les processus de travail. Le partenariat s'aligne également sur les objectifs du gouvernement fédéral qui ambitionne de former l'ensemble des fonctionnaires du pays aux compétences numériques.
Dans le cadre de cette coopération, la Fondation Wootlab prendra en charge la fourniture de compétences numériques à la demande pour les employés du gouvernement, les habilitant ainsi à contribuer à la numérisation des services publics essentiels tout en stimulant l'innovation continue au sein de la fonction publique.
Il est important de rappeler que l'ambition du Nigeria, à travers cette initiative et bien d'autres est de classer sa fonction publique parmi les 20 premières au monde d'ici 2025 et d'atteindre la pleine numérisation d'ici 2030.
Samira Njoya
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Au cours des dernières années, le gouvernement égyptien a opéré d'importants investissements dans le secteur numérique. Cet engagement substantiel témoigne de l'importance cruciale de l'externalisation dans la stimulation des exportations numériques de l'Égypte et dans la favorisation de sa croissance économique.
Le ministre égyptien des Télécommunications et des Technologies de l'information, Amr Talaat (photo), a annoncé le lundi 22 janvier, une progression significative dans le secteur des exportations de services numériques de l'Egypte. Les recettes pour l'année 2023 ont atteint 6,2 milliards de dollars, en hausse de 26,5 % par rapport aux 4,9 milliards de dollars enregistrés en 2022.
Lors d'une allocution devant le Sénat égyptien, Amr Talaat a attribué ces résultats positifs aux récents investissements étrangers, soulignant des accords avec 74 entreprises internationales et locales pour le recrutement de 60 000 experts en externalisation depuis novembre 2022. Ces chiffres sont également le fruit des programmes gouvernementaux visant à augmenter à 550 000 le nombre de travailleurs indépendants dans l'industrie de l'externalisation.
Ces investissements s'inscrivent dans le cadre de la stratégie numérique pour l'industrie de l'externalisation 2022-2026, lancée en février 2022 par le gouvernement égyptien. La stratégie se concentre sur quatre axes principaux, à savoir les services informatiques, les services de processus d'affaires, les services de connaissances, l'ingénierie et la recherche-développement.
Cette initiative vise à propulser l'Egypte vers des sommets économiques, ambitionnant de tripler les revenus des exportations numériques pour atteindre près de 9 milliards de dollars d'ici 2026. Parallèlement, elle envisage la création de plus de 34 000 emplois d'ici 2025.
Ces objectifs audacieux s'inscrivent dans la lignée des performances remarquables du secteur, qui a enregistré des exportations numériques de 4,9 milliards de dollars au cours de l'exercice 2021/2022, marquant une nette progression par rapport aux 3,6 milliards de dollars enregistrés lors de l'exercice 2018/2019.
Samira Njoya
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En Afrique, la diversification de l’économie est au cœur des préoccupations des gouvernements. Il devient donc urgent de développer des politiques favorables, des programmes de formation et des initiatives de financement pour catalyser l'essor économique et l'innovation sur le continent.
Chad Innovation Hub (CIH), un incubateur dédié à l'entrepreneuriat des jeunes au Tchad, et l'Agence nationale des investissements et des exportations (ANIE) ont officialisé un partenariat le mardi 23 janvier à N'Djamena. L’initiative vise la promotion de l'innovation, de la création d'entreprise et du développement durable dans le pays.
🚀✨We signed an MOU with National Agency for Investment and Exports (ANIE)✨ To boost entrepreneurial ecosystem, Champion open innovation & Supporting digital, Circular Economy & Green Business models & Empower Women & Youth, especially in rural areas.🎯 Implement the #SDGs🏆🇹🇩 pic.twitter.com/ynpM28mepQ
— Chad Innovation Hub (@ChadInnov) January 23, 2024
« Ce partenariat stratégique vise à dynamiser l'écosystème entrepreneurial au Tchad en encourageant l'innovation ouverte, en stimulant les projets dans le numérique, l'économie circulaire, les modèles d'affaires RSE et verts, tout en renforçant les capacités des femmes et des jeunes, notamment dans les communautés rurales », a déclaré l’ANIE dans un communiqué.
Les termes du protocole d'accord prévoient également la mise en œuvre effective des objectifs du développement durable (ODD) et l'établissement de relations de collaboration étroite entre l'ANIE et CIH pour mutuellement promouvoir le secteur privé et diversifier l'économie.
La collaboration stratégique s'aligne sur la politique gouvernementale dont l'objectif est de soutenir l'entrepreneuriat au Tchad, qui a connu la récente création d'un fonds de 30 milliards FCFA (49,6 millions $). Ce fonds vise à garantir des crédits pour les entrepreneurs et à financer des projets clés dans des secteurs tels que l'agriculture, l'élevage et les nouvelles technologies.
La signature de cet accord marque le début d'une alliance prometteuse positionnant le Tchad sur la scène internationale de l'innovation. Avec Chad Innovation Hub, une organisation qui a déjà remporté des distinctions prestigieuses, cette collaboration renforce la conviction que l'innovation et l'entrepreneuriat sont les moteurs d'un avenir prospère et durable pour le Tchad.
Samira Njoya
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