Le projet qui est à présent dans la phase de finalisation favorisera le développement de la position de Hub TIC du Sénégal, en Afrique de l'Ouest, et accélérera le développement de l'économie numérique et de l'économie innovante dans la région.

Le projet d’interconnexion par fibre optique sous-marine du Sénégal au Cap-Vert baptisé Senegal Horn of Africa Regional Express (SHARE) sera bientôt achevé. C’est l’une des déclarations faites à la presse, vendredi 20 janvier, par Cheikh Bakhoum (photo), le directeur général de la société Sénégal numérique SA (SENUM SA).

« Nous sommes à près de 95 % en matière de réalisations des opérations de déploiement du câble sous-marin SHARE entre le Sénégal et le Cap-vert, deux pays situés en Afrique de l’Ouest », a déclaré Cheikh Bakhoum ; avant d’ajouter que « ce câble permettra d’avoir une meilleure connexion à Internet jusqu’à 16 térabits à l’avenir pour le Sénégal et 100 gigabits seront disponibles, dès que le câble sera opérationnel pour l’administration et pour les opérateurs de manière générale qui auront besoin d’une grande capacité d’Internet ».

Déployé sur une longueur d’environ 720 kilomètres, le câble Share aura des points d’atterrissement à Dakar et à Praia, la capitale et la plus grande ville du Cap-Vert, sur l'île de Santiago. L’infrastructure de connectivité à haut débit réalisée par Huawei Marine Networks (HMN), sera le premier lien direct entre le continent africain et les îles du Cap-Vert, situées à environ 570 kilomètres au large des côtes africaines, dans l'océan Atlantique.

Financé par le gouvernement du Sénégal, le système de câble sous-marin SHARE servira à introduire une route de bande passante internationale modernisée vers l’Afrique de l’Ouest. Selon le directeur général de Sénégal numérique SA, SHARE pourrait être inauguré dans les prochains mois compte tenu de l'accélération des travaux.

Samira NJOYA

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Posted On lundi, 23 janvier 2023 13:37 Written by

Après l’obtention d’un premier financement en 2020, l’entreprise technologique de transport de colis Cathedis ambitionne de poursuivre son extension dans le pays grâce à de nouveaux capitaux.

La start-up marocaine Cathedis, spécialisée dans le transport et la e-logistique, a obtenu un financement en présérie A de 735 000 $ auprès d’une cohorte d’investisseurs constituée de Afrimobility, un fonds de capital risque d’AKWA Group, et CDG Invest.

« La confiance renouvelée de notre investisseur et partenaire historique CDG Invest, ainsi que l'entrée du prestigieux fonds Afrimobility, vont permettre à Cathedis de consolider ses performances, de développer sa plateforme d'innovation et d'accélérer sa croissance », a déclaré Imad El Mansour Zekri, fondateur et PDG de Cathedis.

Bien avant cette mobilisation de fonds, Cathedis avait obtenu un premier financement en 2020 pour un montant de 3 millions de Dirhams (296 000 dollars) via le programme 212 Founders de CDG Invest. Ce qui lui a permis de réaliser une croissance de plus de 300 % entre 2020 et 2022.

En quatre ans d’activité, la start-up a bâti une plateforme entièrement numérique qui gère toutes les livraisons. Elle est basée sur un système qui gère facilement chaque opération, depuis la production à la livraison jusqu’au paiement en passant par le traitement des plaintes, et ce, avec un suivi en temps réel, voire quasi instantané.

Cathedis a également conçu et déployé un centre de tri automatisé, qui a une capacité de 4 000 colis par heure, permettant de servir plus de 160 villes et régions au Maroc. Pour atteindre ces objectifs, la start-up s’est penchée sur l'association R&D Maroc qui promeut et dynamise l’innovation.

Selon son PDG, la start-up figure parmi les opérateurs de référence de la livraison et l’e-logistique au Maroc, avec des solutions technologiques et industrielles conçues et déployées à 100% en interne. L’entreprise ambitionne désormais d’atteindre un flux total annuel de 3 millions de colis d’ici 2024.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 23 janvier 2023 11:05 Written by

Depuis son arrivée en Tanzanie en 2016, la société n'avait jamais mis un terme à ses activités dans le pays. Pendant la pause qui a duré plusieurs mois, la société californienne a travaillé sur de nouvelles offres et services.

Uber, le géant américain spécialisé dans le covoiturage, a annoncé le mercredi 18 janvier la reprise de ses activités en Tanzanie, mettant ainsi fin à un différend qui l’opposait au gouvernement du pays.

C’est dans un communiqué que la société a dit être ravie de relancer ses activités dans le pays après près de 10 mois de suspension. « Nous sommes ravis de commencer l'année sur une note aussi positive en réintroduisant le marché tanzanien […] Notre priorité est de fournir une plateforme où les chauffeurs peuvent gagner des revenus substantiels tout en offrant des options pratiques et fiables aux usagers en Tanzanie », lit-on dans le communiqué.

En Effet, c’est en avril 2022 que la société américaine avait été contrainte de suspendre ses services en Tanzanie en raison des modifications apportées à la réglementation gouvernementale plafonnant la commission maximale des chauffeurs à 15 %, contre 33 % auparavant. Après des mois de négociations, l'autorité tanzanienne de régulation des transports a autorisé le mois dernier les sociétés de transport par covoiturage à facturer jusqu'à 25 % de commission et 3,5 % de frais de réservation.

En relançant ses activités en Tanzanie, Uber a également introduit une nouvelle technologie de contrôle de sécurité qui donnera, selon l'entreprise, plus d'assurance aux passagers et aux conducteurs pendant leurs trajets. « Sur la base de recherches, la plupart des cyclistes semblent ignorer les dispositifs de sécurité à leur disposition. En conséquence, Uber lance Safety Check-up en Tanzanie, qui encouragera les passagers à compléter leur profil de sécurité en activant et en utilisant les fonctionnalités disponibles telles que les contacts de confiance, la vérification du code PIN et le RideCheck », a ajouté la société.

La nouvelle fonctionnalité de sécurité permet également de signaler directement les cas d'arrêt soudain du véhicule suite à un petit accident ou à une panne quelconque. Un rapport est partagé dans ce cas avec la société et de l'aide est demandée.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 20 janvier 2023 12:03 Written by

Dans sa stratégie numérique, la Tunisie ambitionne entre autres d'assurer son passage dans le numérique via la mise en place d’un cadre réglementaire, d’une gouvernance et d’un environnement sécuritaire adaptés. Pour y parvenir, le gouvernement multiplie des coopérations nationales.

Le ministère de la Défense nationale bénéficiera de l’appui technique du ministère des Technologies de la communication pour l'achèvement de la deuxième phase de l'infrastructure à clés publiques (ICP). Un accord de coopération dans ce sens a été signé entre les deux ministères le mercredi 18 janvier à Tunis.

Dans le communiqué rendant publique cette information,  Imed Memmich (photo, à gauche), le ministre tunisien de la Défense, a déclaré que cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national du secteur des technologies de l’information et de la communication « Tunisie Digitale 2020 », qui vise à développer l’administration à travers l’adoption de la technologie numérique et la promotion de ses usages, de manière à garantir efficacité, transparence et aide dans la prise de décision.

Ainsi, les ministères tunisiens reçoivent un appui technique conjoint du ministère en charges des Technologies et de l’Agence nationale de certification électronique (Tuntrust) pour le développement de leurs infrastructures à clés publiques.

Pour rappel, une infrastructure à clé publique assure la sécurité des réseaux numériques d'une administration ou entreprise en garantissant la confidentialité des communications ainsi que leur intégrité, leur authentification et leur non-répudiation.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 20 janvier 2023 10:07 Written by

Les Pays-Bas soutiennent le développement du numérique dans le monde. Le continent africain qui est en pleine transformation numérique peut compter sur ces financements pour favoriser son développement inclusif et accélérer sa croissance économique durable.

Les Pays-Bas fourniront 10 millions $ à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour aider les pays en développement, dont plusieurs en Afrique, à tirer davantage parti du commerce électronique et de l'économie numérique et faciliter les affaires et les investissements.

Un accord portant sur cette contribution financière a été signé le mardi 17 janvier par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan (photo, à gauche), et la ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement des Pays-Bas, Liesje Schreinemacher (photo, à droite).

« Les Pays-Bas apprécient la contribution de la CNUCED à la numérisation mondiale et son lien avec l'amélioration des opportunités commerciales et d'investissement. Nous sommes donc heureux de poursuivre notre soutien et espérons que d'autres donateurs suivront les Pays-Bas dans leur soutien à cet important programme ».

Selon l’accord signé entre les deux entités, 6 millions de dollars seront consacrés à des activités de recherche et de coopération technique dans le cadre du programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique.

Une somme supplémentaire de 4 millions de dollars financera les services publics numériques destinés aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux investisseurs internationaux. Elle soutiendra également le développement des entreprises, la comptabilité et l'établissement de rapports pour les MPME afin de renforcer la facilitation des affaires.

A en croire le communiqué de l’agence onusienne, les Pays-Bas soutiennent le programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique depuis plusieurs années. Ce soutien a contribué à la mise en place d'économies numériques plus inclusives pour les femmes et à la promotion de partenariats pour soutenir le développement du commerce électronique dans les pays à faible revenu. Le financement des Pays-Bas a déjà permis de renforcer la facilitation numérique des affaires et des investissements dans six pays d'Afrique et un pays d'Asie et d'Amérique latine.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 janvier 2023 13:59 Written by

Cette nouvelle initiative cadre avec les objectifs du gouvernement ivoirien qui ambitionne de faire du pays un hub énergétique dans la sous-région, à l’horizon 2030, avec un mix énergétique de 42 % d’énergies renouvelables.

Orange, l’un des leaders des télécommunications en Côte d'Ivoire, et Butec, un groupe d'ingénierie basé à Dubaï et opérant principalement dans les pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), ont annoncé le mardi 17 janvier la mise en service de la solarisation du Groupement Orange Services (GOS).

Le communiqué rendu public par la maison de téléphonie renseigne que cette solarisation permettra de réduire l’empreinte environnementale du data center Center d’Orange en Côte d'Ivoire, minimiser la part de l’électricité commerciale d’origine non renouvelable et éviter d’avoir recours à des groupes électrogènes consommant du fuel (énergie fossile émettant du CO2).

Soulignant l’importance de cette innovation, Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Middle East and Africa, a déclaré que « cette centrale solaire et l’utilisation de l’énergie achetée à la Compagnie Ivoirienne d’Electricité permet d’atteindre un taux d’énergie renouvelable de 48% sur le GOS, en ligne avec les ambitions du Groupe Orange. Nous comptons aller encore plus loin avec la solarisation du data center d'Assabou à Yamoussoukro, qui assurera une couverture de plus de 46% de la consommation du datacenter en journée ».

La centrale utile a plus d’un titre est composée de 781 modules solaires photovoltaïques de dernière génération et fournit au data center une alimentation électrique d’origine renouvelable estimée à 527MWh/an. Son architecture est conçue pour fonctionner 7 jours sur 7 en mode autoconsommation, c’est à dire par l'utilisation directe de l’énergie solaire produite au fil du soleil (en journée) par le data center, ce qui permet de couvrir aujourd’hui 50% de la consommation diurne (7h-18h) du data center. 

A en croire Armand Seya, directeur général Afrique de l’Ouest de Butec Energies & Services, le projet est d'une importance capitale aussi bien pour le groupe Orange que pour Butec « puisqu’en ligne avec ses ambitions de développement des métiers de services à l’énergie en Afrique, plus précisément dans les énergies renouvelables ».

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 janvier 2023 10:32 Written by

La Côte d’Ivoire investit depuis plusieurs années dans l'e-learning ou enseignement à distance. En mettant sur pied cette nouvelle innovation, le pays se considère désormais comme le leader au niveau sous régional en matière de numérisation du système éducatif.

Mardi 17 janvier, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a procédé à Abidjan au lancement officiel de « Mon école à la maison », une plateforme numérique destinée à l’éducation à distance.

Accessible via l'adresse www.ecole-ci.online, la nouvelle plateforme a pour but d’accompagner les élèves scolarisés et non scolarisés dans leur apprentissage au quotidien. Le lancement de la nouvelle plateforme a plusieurs significations.

« La première c’est que la Côte d’Ivoire est impliquée dans les initiatives d’enseignement à distance depuis plusieurs années et le gouvernement entend maintenir le cap pour développer cette offre éducative numérique et innovante. Deuxièmement, le gouvernement ivoirien met à titre gratuit à la disposition des élèves, des parents et des enseignants, les leçons, des exercices, des films et même des manuels. Et ce, en consultant régulièrement la plateforme. Celle-ci est essentiellement pédagogique et constitue un outil de dialogue interactif », a déclaré Mariatou Koné.

La Côte d’Ivoire est, en effet, engagée depuis plusieurs années dans la numérisation de son secteur de l'éducation. Après la crise politico-militaire, qui a secoué le pays en 2004 et a conduit à la fermeture des écoles, le gouvernement ivoirien a pensé à dématérialiser les enseignements. Plusieurs projets dans ce sens ont vu le jour dans le pays. En 2020, la pandémie de Covid-19 est venue accélérer le travail commencé en amont par les autorités en charge de l'éducation.

La plateforme « Mon école à la maison » est l'une de ces initiatives nées de la Covid-19. Elle est un répertoire de l’ensemble des ressources de l’éducation nationale. Elle dispose de près de 4 000 fiches de leçons, 5 000 exercices, des manuels du primaire, 624 capsules pédagogiques de 15 min au maximum scénarisant des cours entiers, 2 000 exercices interactifs (Quiz) et au moins 150 fiches de travaux pratiques.

Selon Marc Vincent, le représentant de l’Unicef en Côte d’Ivoire cette plateforme bénéficiera à plus de 6 millions d’enfants du préscolaire, du scolaire et du secondaire général. « Cette initiative est la première sur le continent africain. La Côte d’Ivoire se présente désormais comme le leader en Afrique en matière d’utilisation de la technologie » a-t-il ajouté.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 18 janvier 2023 14:57 Written by

En Tunisie, la start-up Yassir est depuis quelques mois confrontée à plusieurs accusations. La dernière en date est celle de violation du principe de la concurrence loyale décriée par les chauffeurs de taxi de la ville.

Yassir, le premier opérateur algérien de véhicules de tourisme avec chauffeur, a reçu le lundi 16 janvier une mise en garde des ministères tunisiens du Transport et des Technologies. Dans un communiqué commun, les deux ministères indiquent que Yassir Tunisie a enfreint la loi en lançant un appel aux particuliers, pour qu’ils transportent des passagers contre rémunération.

« Ce type de transport irrégulier des personnes est exercé en dehors du cadre légal. C'est un dépassement dangereux car ce type de transport doit être soumis à des autorisations. C'est une atteinte aux règles de la concurrence loyale. Avec les ministères compétents, un terme sera mis à ce phénomène afin de protéger le service public », lit-on dans le communiqué.

Cette mise en garde à l'attention de la start-up intervient après plusieurs plaintes portées contre elle par l’Union tunisienne des taxis individuels. Son président, Fouzi Khabouchi, a déclaré lundi dernier avoir déposé deux plaintes contre la société de taxi. Une plainte auprès du ministère public et une autre auprès de la Commission des analyses financières de la Banque centrale de Tunisie pour alerter contre de multiples infractions allant jusqu’au blanchiment d’argent.

La start-up qui fournit des services de taxi et de livraison alimentaire pour sa part avait déclaré à la suite de ces accusations que « les structures officielles de l'Etat tunisien sont les seules parties habilitées à demander des éclaircissements et des explications au sujet de l’activité de la société ou à résoudre éventuellement tout différend qui pourrait avoir lieu entre la start-up et d’autres structures professionnelles ou privées ».

Rappelons que Yassir est devenue en novembre la start-up la plus valorisée d’Afrique du Nord après avoir clôturé une deuxième levée de fonds de 150 millions de dollars, inédite à ce stade de développement.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 17 janvier 2023 14:05 Written by

Le Maroc ambitionne de devenir un hub digital et technologique de référence au niveau Africain. Avec le soutien d’Orange, le pays bénéficiera dans les prochaines années des réseaux d'accès modernes et des avantages socio-économiques qui contribueront à renforcer sa position régionale.

La société française de télécommunications Orange vient de faire un grand pas en ce qui concerne la connectivité numérique transméditerranéenne. La filiale du groupe français au Maroc a conclu un accord avec Medusa Submarine Cable System afin d'offrir une solution d’interconnexion sécurisée entre l’Europe et le Maroc.

Dans le communiqué publié le lundi 16 janvier par l’opérateur de téléphonie, Hendrik Kasteel (photo, à droite), DG d’Orange Maroc, explique que cette interconnexion renforcera l’attractivité du Maroc comme porte d’accès numérique vers l’Afrique, tout en confirmant la souveraineté numérique du royaume.

« Avec ce projet, Orange Maroc contribuera à la production du premier câble sous-marin à relier les principaux pays de la Méditerranée en partenariat avec Médusa. Concrètement, le système reliera les deux rives et disposera 16 points d’atterrissage dans des pays, dont le Maroc. Dans le cadre de sa démarche d’innovation ouverte, Orange Maroc partagera cette nouvelle infrastructure avec les opérateurs désirant l’utiliser », informe le communiqué.

Le système de câble comportera aussi des segments qui proposeront jusqu’à 24 paires de fibre, et une capacité de 20 Tbps par paire de fibre. Long de 8 760 kilomètres, Medusa sera le premier et le plus long câble sous-marin à relier cinq pays de la Méditerranée (Chypre, Espagne, France, Italie et Portugal) à quatre pays du voisinage sud de l'Union européenne (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte) pour un coût total de 342 millions d'euros. Le système sera partiellement opérationnel en Europe d'ici la fin de 2024 et dans la région de la Méditerranée orientale au cours du premier semestre de 2025.

Orange Maroc prévoit également d’intégrer très bientôt le premier backbone africain en fibre optique baptisé Djoliba, issu de la mise en commun de plus de 20 000 km d’infrastructures terrestres et sous-marines du groupe Orange en Afrique de l’Ouest, pour un lien sécurisé de bout-en-bout entre 8 pays de la région.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 17 janvier 2023 09:31 Written by

La pandémie de la Covid-19 et la maladie à virus Ebola ont mis en lumière la fragilité du système éducatif dans de la Guinée, d’où la nécessité de mettre en place des outils innovants pouvant être utilisés en complément de l’enseignement dispensé en classe.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le ministère guinéen de l’Enseignement pré-universitaire ont procédé, le vendredi 13 janvier, au lancement de la phase pilote de la plateforme d’apprentissage « Learning Passport ». C’était à l’école élémentaire de Gbessia Port 1, dans la commune de Matoto à Conakry. La nouvelle Plateforme digitale, créée dans l’optique d’appuyer l'apprentissage des élèves, permettra un accès continu aux ressources éducatives pour les enfants, les jeunes et les enseignants.

Selon le Dr Adama Ouédraogo (photo, à gauche), représentant par intérim de l'UNICEF en Guinée, la nouvelle plateforme contribuera efficacement à l’éducation dans le pays. « Elle permettra d'améliorer les enseignements et les apprentissages et de valoriser les compétences et les connaissances acquises de manière formelle ou informelle. Pour les élèves, cela signifie avoir un accès continu à leur programme de scolarité ainsi qu'à des contenus supplémentaires. Quant aux enseignants, cela représente un accès permanent à des opportunités de formation et de soutien pédagogique ».

Pendant les quatre prochains mois, la plateforme sera testée dans deux écoles pilotes de Conakry, à savoir celles de Ratoma Centre et Gbessia port 1. L’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), avec l’appui de l’UNICEF, va procéder à l’évaluation de l’accessibilité des élèves et des enseignants à la plateforme Learning Passport, en vue d’apprécier leur capacité à exploiter les contenus numériques de celle-ci.

Il faut noter que la plateforme Learning Passport, délivrée par l'UNICEF et optimisée par Microsoft Community Training, a été développée avec une suite unique de fonctionnalités et de capacités en ligne et hors ligne. La plateforme sera déployée en priorité dans les endroits où la connectivité Internet est intermittente ou inexistante — souvent des endroits où les enfants se trouvent dans l'impossibilité d'accéder à des outils et des contenus éducatifs numériques de qualité.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 16 janvier 2023 15:57 Written by
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