La révolution numérique en cours sur le continent africain est une immense opportunité. Cependant, afin de pleinement advenir et d'être source de progrès socio-économique, cet écosystème a besoin d’être développé.
L’Egypte et l’Allemagne envisagent de poursuivre leur coopération dans le domaine de la transformation numérique. La question a été abordée par le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information, Amr Talaat, et l'ambassadeur d'Allemagne au Caire, Frank Hartmann, lors d’une rencontre entre les deux hommes le mardi 28 mars au Caire.
Selon un communiqué du ministère égyptien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT), les deux parties ont examiné les projets de coopération actuels et futurs en matière de TIC dans les deux pays, notamment le projet « Supporting e-Government and Innovation in the Public Administration (InnoPA) », en partenariat avec l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ).
« Au cours de la réunion, le ministre des TIC a souligné la volonté du MCIT de tirer parti de l'expertise distinguée de la partie allemande en matière d'informatique et de recherche et développement (R&D) basée sur les technologies modernes, telles que l'intelligence artificielle (IA) et la transformation numérique », rapporte le communiqué.
En effet, depuis de longues années, l'Allemagne se classe parmi les pays les plus développés en matière d’informatique dans le monde. Selon le Digital Quality of Life Index (DQL Index), le classement mondial des pays en fonction de la qualité de vie numérique publié en octobre 2022, l'Allemagne occupe la 3e position juste derrière Israël, le Danemark. Le baromètre prend en compte 5 critères : la qualité de la connexion Internet, l’administration en ligne, la cyber-infrastructure des pays, l'accessibilité à Internet et les capacités en cybersécurité.
En renforçant cette collaboration, l'Egypte espère ainsi pouvoir tirer parti de l’expérience allemande pour la réalisation des divers projets compris dans sa stratégie numérique pour l'industrie de la délocalisation 2022-2026, ainsi que l'externalisation et la formation des talents capables d'exporter des services TIC.
Du côté allemand, Frank Hartmann a fait savoir que son pays souhaite ouvrir son marché afin de bénéficier du vivier de talents égyptiens travaillant en freelance dans le secteur de l'informatique.
Samira Njoya
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