L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) voit la demande mondiale de pétrole croître jusqu’en 2035 tirée par les pays en développement d’Afrique, d’Inde et d’Asie. L’Algérie multiplie les initiatives dans ce sens pour stimuler l’intérêt des investisseurs pour son secteur énergétique.

Dimanche 31 octobre, l’Agence nationale algérienne pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a annoncé le lancement de EXALT (EXplore Algeria Today), une plateforme numérique qui génère des informations sur le potentiel pétrolier et gazier du sous-sol algérien, entre autres.

Selon Nour Eddine Daoudi, le président de l’Alnaft, la plateforme EXALT est « une opportunité sans précédent, dans l'histoire du marché énergétique algérien, qui permettra aux investisseurs d'explorer de nouveaux gisements, de prospecter et d'évaluer le potentiel du domaine national des hydrocarbure ».

Connue en tant qu’exportatrice d’hydrocarbure sur le plan international, l’Algérie fait partie des pays détenteurs des plus grandes réserves de pétrole et de gaz à l’échelle mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale publié le 11 octobre, que l’économie algérienne devrait enregistrer une croissance de 4,7 % en 2022, grâce notamment à la hausse des recettes des exportations d'hydrocarbures.

L’outil, « entièrement intégré » et développé par le fournisseur international de services pétroliers Schlumberger (SLB), va permettre de démontrer la valeur des opportunités nationales en amont et de promouvoir les ressources en hydrocarbures de l'Algérie dans le monde entier, y compris à travers de futurs appels d’offres.

Elle est conçue pour rendre accessible « à tout moment et n’importe où, l’ensemble des données du sous-sol algérien », a ajouté Nour Eddine Daoudi

Samira Njoya

Lire aussi :

Algérie : une nouvelle plateforme de 208 services publics numériques annoncée par l’Etat 

Posted On mardi, 01 novembre 2022 10:15 Written by

Malgré l’utilité et les effets bénéfiques indéniables des écrans, leur usage excessif est associé à de nombreuses répercussions sur la santé physique, le développement mental et psychosocial des enfants et des adolescents. Au Gabon, des activités sont mises en place pour sensibiliser à ce sujet.

Le Gabon va lancer dans les prochains mois, une campagne nationale de sensibilisation numérique. Une conférence en prélude à l’évènement a été organisée, le vendredi 29 octobre, sous le thème « Les dangers de la surexposition aux écrans : effets sur le comportement et la santé ». La campagne nationale est une initiative de l’agence Blanc Cristal et du centre de rééducation Mot à Mot, avec l’appui du ministère de l’Economie numérique.

Selon Virginie Mounanga, CEO de Blanc cristal, la campagne aura pour objectif d’alerter les parents face aux dangers liés à la surexposition à Internet et aux écrans. « On a rencontré plusieurs médecins, des spécialistes et des chefs d’établissements qui se plaignent de cette addiction des enfants, des adolescents à Internet et qui les coupe complètement de l’activité sociale […] Il y a aussi une rupture de l’engagement scolaire. Donc, il faut vraiment mettre en alerte les parents et tous les pédagogues afin de réduire ces effets sur la santé », a  t-elle expliqué.

Au Gabon comme dans plusieurs pays d’Afrique, le numérique a servi d'alternative pour continuer à travailler, étudier, avoir un lien social pendant la Covid-19. La crise a changé les habitudes de consommation d'Internet. La demande en connectivité et le temps passé sur Internet et devant les écrans a considérablement augmenté. Conséquences : des problèmes de myopie, de sédentarité, mais aussi des troubles du comportement, de sommeil et de l’humeur, ainsi que des problèmes relationnels, des retards de langage, des troubles de l’attention et des difficultés scolaires.

Pour mettre fin a ces problèmes que rencontrent les jeunes, les professionnels présents à l’atelier ont proposé des solutions comme la réduction du temps passé sur Internet, l’arrêt du Wifi par intermittence, et le développement des activités sociales et des activités en famille.

La méthode canadienne qui préconise de limiter le temps des écrans pour les enfants a aussi été évoquée. Elle consiste selon les spécialistes à interdire les écrans aux enfants avant l'âge de 2 ans et de surveiller le temps d’utilisation pour ceux qui ont dépassé cet âge-là. « Aujourd’hui nous abordons un thème qui est celui des écrans avec l’addition que tout cela peut entraîner. Essayer de sensibiliser les familles sur ce qu’ils peuvent faire de manière à ce que nous puissions exploiter tous ces changements et ces progrès technologiques », a rappelé Raphaël Mezui, directeur général de la Promotion de l’économie numérique, représentant le ministre de l’Economie numérique.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Gabon va se doter d’une plateforme digitale pour présenter les opportunités offertes par le marché aux investisseurs

Posted On lundi, 31 octobre 2022 17:43 Written by

L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards de dollars d’ici à 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre d'une stratégie de transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels la Côte d’Ivoire qui accélère son processus.

Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, a déclaré que la Côte d'Ivoire a besoin de plus de 2000 milliards FCFA (3 milliards USD) pour réaliser son programme d'infrastructures numériques. Le ministre l’a déclaré, vendredi 28 octobre, durant une plénière sur la thématique « Investir en Côte d’Ivoire », lors de la 10e édition de la CGECI Academy organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) — Patronat ivoirien.

La somme indiquée par le ministre sera utilisée pour la construction du Centre national de données et l’achèvement du projet de développement du réseau national de fibre optique. Les deux projets, prévus pour 2025, s’ajouteront à d’autres prévus dans le cadre de la réalisation de la stratégie nationale de développement du numérique et contribueront à soutenir le développement économique national.

Le centre de données permettra de regrouper en un seul endroit sécurisé l’ensemble des services publics que dématérialise actuellement le gouvernement, et garantira leur efficacité. Le réseau de fibre optique permettra au gouvernement d’apporter l’Internet à haut débit, indispensable à l’accès aux services dématérialisés et aux opportunités socioéconomiques dans tous les foyers, tout en réduisant le coût.

Le ministre prévoit pour cela de mettre en place un Comité national de digitalisation qui coordonnera l’ensemble des projets liés au développement du secteur numérique. Selon Amadou Coulibaly, les activités de ce comité seront lancées dans les prochains mois par le Premier ministre.

Ces projets cités s’inscrivent dans la stratégie nationale de développement du numérique à l’horizon 2025, élaborée sous la houlette du ministère en charge de l’Economie Numérique et adoptée lors du Conseil des ministres du 22 décembre 2021. La stratégie va amener le gouvernement à engager 32 réformes et réaliser 96 projets sur la période 2021-2025 pour cet investissement de 2 000 milliards FCFA.

Selon la Banque mondiale, l’économie numérique pourrait rapporter à la Côte d’Ivoire plus de 5,5 milliards $ d’ici 2025 et plus de 20 milliards $ d’ici 2050, si les investissements annoncés dans la stratégie parvenaient à être mis en place.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Côte d'Ivoire et le Cap-Vert envisagent une coopération numérique

Posted On lundi, 31 octobre 2022 11:14 Written by

C’est le deuxième financement accordé par la banque coréenne à la Tanzanie cette année. En mars, elle a annoncé qu'elle fournirait 151,6 millions USD de financement pour un projet d'infrastructure visant à soutenir l'exportation de trains électriques.

L'Export-Import Bank of Korea accordera 135 millions de dollars de prêts à la Tanzanie par le biais du Fonds de coopération pour le développement économique (EDCF) pour développer l'infrastructure d'information foncière du pays et étendre son système d'enregistrement des résidents.

Un accord de prêt a été signé le jeudi 27 octobre par le président de la Korea Eximbank, Yoon Hee-sung (photo, à droite), et le secrétaire permanent du ministère tanzanien des Finances et de la Planification, Emmanuel M. Tutuba (photo, à gauche), au siège du gouvernement à Séoul.

« Nous allons consolider les bases de l'expansion des entreprises en Afrique en soutenant la Tanzanie, qui a récemment réalisé d'importants investissements dans les infrastructures pour son développement économique, grâce à l'EDCF », a déclaré le président Yoon avant d’ajouter que « L'EDCF servira de passerelle aux petites et moyennes entreprises coréennes qui produisent et développent des technologies numériques pour pénétrer le marché africain ».

En effet, le système d’enregistrement foncier en Tanzanie est actuellement géré semi-manuellement. Depuis quelques années, le ministère du Foncier, du Logement, de l’Aménagement du territoire et du Développement urbain (MLHHSD) a entrepris des efforts et des initiatives afin de moderniser l’administration foncière et développer la transformation institutionnelle.

L’objectif est d’informatiser les données alphanumériques sur les parcelles cadastrales et les données d’enregistrement (certificats d’occupation, droits coutumiers, dossiers d’administration fonciers) gérées par le MLHHSD à Dar es Salaam ainsi que dans les bureaux zonaux.

Sur le prêt accordé par la banque coréenne, 65 millions de dollars seront consacrés au développement numérique du système d'information foncière de la Tanzanie, y compris les données cartographiques, tandis que 70 millions de dollars seront alloués à l'extension du système d'enregistrement des résidents. La Tanzanie s'est fixée pour objectif de faire en sorte que 88 % de ses citoyens s'inscrivent pour obtenir un permis de séjour grâce à ce financement. 

Samira Njoya

Lire aussi :

Soudan du Sud : le gouvernement confie à Trinity Technologies la numérisation des titres fonciers

Posted On vendredi, 28 octobre 2022 17:42 Written by

L'appel lancé au début de cette année s'adressait aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises dirigées par des femmes en Egypte, qui offrent des services d'externalisation des technologies de l'information (ITO) et qui souhaitent améliorer leur position sur le marché de l'UE.

L'Agence égyptienne pour le développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) a publié, le mardi 25 octobre, la liste des 21 entreprises informatiques égyptiennes sélectionnées pour le programme de coaching lancé par le Centre pour la promotion des importations (CBI) du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

L'objectif du programme est de répondre à la demande européenne élevée et croissante de professionnels des TIC qui ne peut être entièrement satisfaite en Europe. « Il vise principalement à soutenir les PME travaillant dans le secteur de la sous-traitance informatique dans leur démarche d'exportation vers les pays de l'Union européenne en leur offrant une assistance technique par le biais d'un accompagnement pratique à l'exportation », explique le communiqué de l’ITIDA.

L'appel à participation au projet ITO avait été lancé en janvier. A l’issue de plusieurs étapes de sélection, 21 entreprises locales ont été jugées qualifiées pour le programme et seront accompagnées pendant les trois prochaines années. Le coaching les aidera à renforcer leur responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et fournira en outre une aide à l'orientation vers le marché et des opportunités d'exportation. Le CBI financera la plupart des coûts du projet tandis que les entreprises sélectionnées ne supporteront que les frais de voyage pour les activités d'entrée sur le marché européen, les investissements dans les offres de produits, les employés et la certification.

Le programme s'inscrit dans le cadre de l'accord de coopération signé par le CBI avec l'ITIDA, la Chambre des technologies de l'information et des communications (CIT), l'Association Eitesal et l'Université du Nil (NU). Il fait partie d'un « ensemble d'actions qui contribuent à la réalisation de notre stratégie ambitieuse visant à tripler la taille des exportations égyptiennes de BPO [Business process outsourcing] et d'ITO au cours des cinq prochaines années », a déclaré Amr Mahfouz, PDG d'ITIDA.

Samira Njoya

Lire aussi :

L’Egyptien Nader Abdelrazik facilite aux entreprises l’intégration de services financiers dans leurs activités

Posted On vendredi, 28 octobre 2022 17:12 Written by

En réponse aux besoins de sécurité des systèmes et réseaux des entreprises tunisiennes, ISET’COM vient de lancer des parcours de formation et certification sur la cybersécurité. Ce projet a reçu le soutien financier et technique des Etats-Unis.

L'Institut supérieur des études technologiques en communications de Tunis (ISET’COM), une institution d'enseignement supérieur tunisienne formant des techniciens supérieurs en télécommunications et en gestion de la télécommunication, a inauguré le mardi 25 octobre un centre d’excellence en cybersécurité.

L’infrastructure a reçu pour mission de former et développer les compétences des étudiants, professeurs, chercheurs et professionnels dans le domaine de la cybersécurité.

Ouvert avec le soutien financier et technique de l’Ambassade des Etats-Unis en Tunisie, le centre en question « permettra le développement de programmes de formation académique et professionnelle dans les secteurs public et privé dans le domaine de la cybersécurité, conformément à la stratégie de son département en matière de réhabilitation et de développement des compétences », selon les explications du chef de cabinet du ministère des Technologies de la communication, Kamel Saadaoui, qui a participé à l’inauguration.

La création de ce centre répond à la volonté du pays de produire des spécialistes de la cybersécurité pour le besoin des entreprises. C’est en partant des besoins des entreprises, notamment celles du secteur des télécommunications et des technologies, que l’institut en conformité avec ses prérogatives a initié la création du centre.

Notons également que le centre va diriger des programmes d’accréditation et de certification de professionnels. 

Vanessa Ngono Atangana

Posted On vendredi, 28 octobre 2022 13:25 Written by

Pour atteindre les objectifs visés dans la stratégie numérique du pays, le gouvernement du Maroc s’allie avec des partenaires internationaux de taille. Les retombées de ces partenariats ont été brièvement présentées au Parlement par la ministre en charge du secteur.

Mardi 25 octobre, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour (photo), a déclaré que les mémorandums d'entente signés récemment par son département avec des partenaires internationaux, contribueront à créer plus de 14 000 emplois directs dans le domaine du numérique au Maroc, avec des investissements estimés à 595 millions de dirhams marocains, soit environ 55 millions de dollars.

Répondant aux questions orales posées par les députés à la chambre des représentants sur l'adoption de la digitalisation pour l'attraction des investissements et sur la promotion des emplois dans le domaine du numérique, Ghita Mezzour a indiqué que ces investissements portent sur la mise en place d'unités affiliées à des entreprises internationales leaders dans la technologie numérique dans plusieurs régions du royaume. Le but étant de faire du Maroc « un hub du secteur digital en vue d’accélérer le chantier de la transformation numérique et d’exporter la technologie numérique à l’étranger », a déclaré la ministre.

En effet, le Maroc a entamé depuis quelques années un vaste chantier pour la numérisation de plusieurs secteurs. Pour atteindre les objectifs fixés, le gouvernement a signé des partenariats avec des grandes entreprises technologiques à vocation internationale. Le dernier en date est le mémorandum d'entente relatif à un projet d’investissement dans le secteur de l’outsourcing, signé avec la multinationale française Alten, qui permettra la création de 1 000 emplois.

Il faut noter que tous ces projets s’inscrivent dans la stratégie Maroc Digital 2020, désormais Maroc Digital 2025. La stratégie accorde une attention particulière à toutes les entreprises qui pourront œuvrer pour la transformation numérique du pays. Il est donc important selon la ministre « d'accorder une attention particulière aux start-up technologiques et de les accompagner pour qu’elles soient compétitives à l’échelle internationale dans l’optique de développer l’économie numérique nationale et renforcer les exportations du royaume en matière de biens et de services », a déclaré Ghita Mezzour.

Samira Njoya

Lire aussi :

Sénégal : le ministre de l’Économie numérique annonce la création de 105 000 emplois dans le secteur d’ici 2025 

 Le Maroc se dote d’une plateforme numérique d’interopérabilité des services publics 

Posted On jeudi, 27 octobre 2022 13:10 Written by

La République du Congo s’est lancée depuis quelques années dans la transformation digitale de ses services. Cependant, plusieurs localités n’en profitent pas car ne sont pas encore entièrement couvertes par l'Internet.

L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) va procéder aux côtés des autorités congolaises à la première étude sur l’universalité de l’Internet au Congo. La représentante résidente de l’Unesco, Fatoumata Barry Marega (photo, à gauche), l’a annoncé le lundi 24 octobre lors de son audience avec Léon Juste Ibombo (photo, à droite), le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Congo.

« La République du Congo vient de gagner, en l’espace d’une année, vingt-six points au rang des pays qui facilitent l’accès au numérique. Cette avancée est en lien avec la transition numérique qui figure parmi les priorités du Plan national de développement 2022-2026 », a déclaré Fatoumata Barry Marega.

Ces dernières années, le pays a déployé beaucoup d'efforts en ce qui concerne le secteur numérique et la couverture nationale d'Internet en particulier. Selon le dernier rapport de DataReportal publié en février, le taux de pénétration d'Internet au Congo s'élevait à 25,4 % de la population totale au début de 2022. L'analyse de Kepios indique que les internautes au Congo ont augmenté de 276 000 (+23,4 %) entre 2021 et 2022. Ce qui révèle que 4,27 millions de personnes au Congo n'utilisaient pas Internet au début de 2022.

L’étude sur l’universalité d’Internet qui pourrait débuter en novembre vise à comprendre et à évaluer la complexité de l’essor de l’Internet et de son impact sur le développement du pays. Elle permettra également de ressortir un bon diagnostic afin de proposer des solutions adéquates pour résoudre la fracture numérique et territoriale, et favoriser « l’Internet pour tous » au Congo.

D’autre projet dans le secteur en partenariat avec l’Unesco ont aussi été annoncés par Fatoumata Barry Marega, notamment le programme d’initiation des élèves au codage informatique et à l’intelligence artificielle et le projet de création de la première télévision scolaire numérique au Congo.  

Tous ces projets s’inscrivent dans la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique dite Congo Digital 2025. Elle vise à « garantir que les progrès liés au numérique puissent être partagés par tous. Pour cela, nous devons assurer une couverture numérique complète du territoire congolais », avait déclaré Léon Juste Ibombo en 2019 lors du lancement de la Stratégie Congo Digital.

Samira Njoya

Lire aussi :

Congo : le ministère de l’Enseignement a validé les axes de transformation numérique du système éducatif

Posted On mercredi, 26 octobre 2022 15:17 Written by

De nombreux pays africains ont adopté l’enseignement à distance comme moyen de relever le défi de l’éducation des citoyens. Cependant, un problème majeur persiste : la disponibilité d’infrastructures et les services avancés pour permettre l’accès aux ressources.

Mardi 25 octobre, le gouvernement du Bénin a procédé au lancement officiel du projet Africa digital Campus. L’accord de consortium pour la mise en œuvre dudit projet a été signé entre l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Agence française de développement (AFD), l’université virtuelle du Burkina Faso et l’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN).

Financé par l’AFD et porté par l’IRD et le West and Central African Research and Education Network (WACREN) en partenariat avec l’AUF, le projet est destiné à favoriser la continuité et la qualité des études supérieures en Afrique de l’Ouest, en renforçant les infrastructures réseau et l’offre e-learning des universités locales.

« Pour sa phase pilote, le projet Africa Digital Campus va permettre de déployer la formation à distance par le renforcement de l’offre e-learning au sein de deux universités en Afrique de l’Ouest : l’université virtuelle du Burkina Faso (UVBF) et l’Institut national supérieur de technologie industrielle de Lokossa (INSTI), Bénin », indique le gouvernement.

Le projet d’une durée de deux ans va permettre le renforcement de l’offre de formation en ligne, le développement des infrastructures numériques et l’accès à la connectivité au sein des deux établissements d’enseignements supérieurs ciblés. Il vise ainsi à contribuer et à assurer la continuité et la qualité des études supérieures et de la recherche dans un contexte post-Covid-19.

La phase pilote du projet impactera un millier d'étudiants au Bénin et rejoint la vision du gouvernement de développer le numérique dans l’enseignement supérieur. Le projet vient compléter les initiatives gouvernementales telles que le Réseau béninois d'éducation et de recherche (RBER), dont la première phase a déjà permis d’interconnecter 10 sites universitaires avec des services tels que la connectivité, la téléphonie IP et la visioconférence ; et le projet e-Learning.

Samira Njoya

Lire aussi :

Bénin : 10 centres universitaires reliés par Internet pour communiquer et mutualiser leurs ressources pédagogiques

Burkina Faso : l’Agence universitaire de la francophonie forme les enseignants d’université en e-learning

Posted On mercredi, 26 octobre 2022 12:53 Written by

L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante en ébullition, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre. Orange qui croit en l’impact social des sociétés technologiques est plus que jamais engagé à les accompagner à travers diverses actions.

Les start-up iRole!, Kamioun, Biomass4GLC, LifeBlood et Abana ont remporté la phase internationale de la douzième édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Les lauréats ont été dévoilés ce mercredi 26 octobre à Kigali, au Rwanda, en marge du Mobile World Congress Africa qui se tient du 25 au 27 octobre 2022.

Pour le Prix Féminin international, la start-up jordanienne iRole ! remporte la somme de 20 000 € avec sa plateforme numérique qui met en relation des femmes souhaitant travailler à distance et des organisations qui souhaitent les employer.

Pour le Grand Prix International, le premier prix de 25 000€ a été attribué à la start-up sierra léonaise LifeBlood pour sa plateforme de santé numérique conçue pour résoudre la pénurie aiguë de produits sanguins dans le système de prestation de soins de santé du pays.

Le second prix de 15 000 € a été remporté par la start-up malienne Biomass4GLC spécialisée dans la production et la distribution de biogaz de cuisson à travers la mise en location de dispositifs connectés.

Enfin, le troisième prix de 10 000 € est allé à la tunisienne Kamioun qui propose une plateforme d'e-commerce dédiée à l’approvisionnement des détaillants (commerces de proximité) en Tunisie.

Pour la seconde fois en 12 années, le POESAM a attribué un prix coup de cœur du jury pour récompenser une start-up qui se distingue par ses perspectives d'impact. Abana, place de marché numérique de la République démocratique du Congo dédiée aux créateurs de vêtements de même qu’aux clients qui souhaitent les acquérir, s’est vue accorder la somme de 10 000 €.

Au cours de la cérémonie de remise de prix qu’à présidé Elizabeth Tchoungui (photo), directrice RSE, diversité et solidarité du groupe Orange et présidente déléguée de la Fondation Orange, en compagnie de Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Middle East & Africa, il a été dévoilé que près de 1 400 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le POESAM a lieu cette année.

Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a déjà dépensé plus de 600 000 € pour récompenser plus d’une trentaine de gagnants et financer l’accompagnement de près de 90 entrepreneurs par des experts Orange ou ses partenaires.

Lire aussi :

Burkina Faso : le projet Sauvie remporte le prix Orange de l’entrepreneur social

Posted On mercredi, 26 octobre 2022 12:04 Written by
Page 75 sur 110

Please publish modules in offcanvas position.