L’Algérie ambitionne d’améliorer grandement le niveau de vie, les infrastructures et moyens de subsistance modernes, ainsi que la transformation pour la prospérité en faveur de sa population. En vue d’atteindre cet objectif, plusieurs initiatives sont mises en œuvre par les autorités.
Le ministre algérien des Finances, Laaziz Faid (photo), a procédé le dimanche 22 octobre à Alger au lancement officiel du projet « la ville modèle pour le paiement électronique » a-t-on appris de l’Agence de presse algérienne. Le nouveau projet vise à développer des systèmes de paiement modernes dans le cadre de la numérisation accélérée du secteur financier.
إطلاق مشروع مدينة #سيدي_عبدالله النموذجية في #الدفع_الإلكتروني
— ALGÉRIE PRESSE SERVICE | وكالة الأنباء الجزائرية (@APS_Algerie) October 22, 2023
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S’exprimant sur l’objectif de cette nouvelle initiative, Laaziz Faid explique que « l’Algérie entame une étape cruciale de modernisation de la numérisation et des paiements électroniques, visant à généraliser ces pratiques au niveau des quartiers et des villes pour servir les citoyens, dans le but de renforcer les paiements électroniques, à tous les niveaux socio-économiques et de stimuler l’économie nationale ».
Ainsi, cette initiative qui s’étend sur six mois a pour but de sensibiliser les citoyens, les commerçants et les opérateurs économiques quant à l’importance d’adopter les méthodes de paiement alternatives et électroniques. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie numérique du gouvernement algérien visant à numériser tous les secteurs d’activités du pays y compris les finances.
A travers ce nouveau projet, le gouvernement ambitionne de doter l’ensemble des commerçants en dispositifs d’acceptation et les citoyens en cartes de paiement, pour que la majorité des transactions commerciales s'effectuent de manière électronique aux moyens de cartes de paiement ou de code QR au niveau de la ville de Sidi Abdallah et sur toute l’étendue du territoire par la suite.
A terme, le projet permettra la massification de l’usage des moyens de paiement électronique et contribuera à atteindre l’objectif de l’inclusion financière en Algérie. Il contribuera à réduire les coûts liés au traitement et à la protection des transferts de liquidités, ainsi qu’à améliorer la traçabilité des transactions en consolidant la sécurité financière. Il permettra également de promouvoir le développement de services financiers innovants, à la mesure des attentes et des besoins des citoyens en matière de facilité et de confort dans les opérations financières.
Samira Njoya
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En 2019, Raxio s’est engagé à construire dix à douze centres de données en Afrique. L’entreprise est en pleine croissance et continue son expansion sur le continent.
Raxio Data Centres, un fournisseur de centres de données Tier 3 axé sur le continent africain, a annoncé, mercredi 25 octobre, la réussite d’un tour de table d’un montant de 46 millions $ auprès de ses actionnaires, en l’occurrence Meridiam et Roha. Les fonds seront utilisés pour continuer son expansion sur les marchés africains.
Raxio Data Centres secures an additional $46M in equity funding, reinforcing its status as Africa's best-funded data centre platform.
— Raxio Group (@raxio_group) October 25, 2023
CEO Robert Mullins emphasizes the company's commitment to advancing Africa's digital infrastructure.
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« Ce financement aidera Raxio à s'étendre et à consolider sa position en tant que fournisseur ayant la plus grande empreinte géographique de centres de données en Afrique, à un moment où la demande d'infrastructures numériques de haute qualité en Afrique continue de croître de la part des entreprises internationales et locales », a déclaré Brooks Washington, partenaire chez Roha.
Divers acteurs publics et privés injectent d’importants fonds dans le développement des infrastructures technologiques sur le continent. Selon l’Union internationale des télécommunications, l’Afrique héberge moins de 2% des centres de données dans le monde et les géants mondiaux du secteur y voient une opportunité et investissent dans plusieurs pays en l’occurrence l’Afrique du Sud, le Nigeria ou encore le Kenya.
Plus tôt dans l’année, Raxio avait déjà obtenu un prêt de 170 millions $ de l'Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) et de Proparco, la branche de l’Agence française de développement (AFD) chargée du financement du secteur privé dans les pays en développement, pour accélérer sa croissance en Afrique. L’entreprise est présente en Ouganda, en Ethiopie, au Mozambique, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Angola et en Tanzanie.
Robert Mullins, président-directeur général de Raxio Data Centres, explique que « cette injection de capital permettra à Raxio de continuer à étendre sa présence à travers le continent et de fournir les environnements critiques résilients que nos clients recherchent ».
Adoni Conrad Quenum
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L’adoption des cryptomonnaies et de la blockchain continue de progresser rapidement en Afrique. Même si le continent n’occupe pas encore les premières places dans la mobilisation des ressources, les investissements au profit des entreprises du secteur s’accélèrent.
Le Comité consultatif présidentiel ougandais sur les exportations et le développement industriel (PACEID) a signé, le lundi 23 octobre, un mémorandum d’accord avec un consortium technologique TA-CargoX comprenant Technology Associates et CargoX une entreprise de transfert de documents par blockchain. Le mémorandum d'accord vise à créer « TradeXchange, une plateforme numérique nationale de facilitation du commerce.
Uganda’s Presidential Advisory Committee on Exports and Industrial Development PACEID signed the Memorandum of Understanding (MoU) with the Technology Associates & CargoX consortium (TA-CargoX)@paceidug @GovUganda https://t.co/9wrDwD08sN#Uganda #innovation
— CargoX (@CargoXio) October 24, 2023
1/3 pic.twitter.com/EFtwaVPHh5
« Le Consortium TA-CargoX fournira une plateforme commerciale numérique robuste et conforme au niveau mondial en tant que moyen le plus sûr d'intégrer l'Ouganda dans le réseau commercial mondial. Cette plateforme automatise la chaîne de valeur des importations et des exportations, assure la visibilité de la chaîne d'approvisionnement, garantit la transparence, la traçabilité, l'authenticité et la fiabilité des processus commerciaux, ainsi que des économies directes pour tous les participants », a déclaré Girisch Nair, président de Technology Associates.
Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre de l'objectif ambitieux de l'Ouganda visant à doubler ses exportations d'ici à 2026. Le PACEID ambitionne ainsi de tirer parti de cette collaboration pour soutenir les exportateurs, résoudre les goulets d'étranglement commerciaux, et les conformer facilement aux normes commerciales mondiales, entre autres.
TradeXchange sera donc une plateforme de collaboration basée sur la blockchain qui rationalisera les processus et améliorera la circulation de l'information entre les agriculteurs, les producteurs, les commerçants et les organismes gouvernementaux.
Une fois fonctionnelle, elle permettra d’aider le gouvernement à réduire les délais de déblocage des marchandises, à réduire les coûts de mise en conformité des importations et à améliorer l'efficacité de l'évaluation des risques à l'importation des marchandises, du recouvrement des recettes fiscales et de la transparence globale des flux de marchandises.
Samira Njoya
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Les géants mondiaux comme Amazon, Microsoft ou encore Oracle se sont engagés à investir dans la construction de centres de données en Afrique. Les acteurs locaux se positionnent également sur le marché.
Medallion Data Centres, un opérateur nigérian de centres de données, a lancé le mardi 24 octobre un nouveau centre de données dans la ville de Lagos. Baptisé LOS2 Data Centre, il vient suppléer LOS1 qui a atteint sa capacité maximale et peut en revanche accueillir davantage de données. LOS2 est doté d'une installation informatique d'une capacité d'un mégawatt (MW).
« Le nouveau centre de données Tier 3 nous aidera à étendre le processus actuel de peering et de connectivité que nous avions dans LOS1, notre premier centre de données à Lagos qui a atteint sa pleine capacité. Nous avons décidé de construire un deuxième centre de données pour accueillir les données d'un plus grand nombre de clients », a indiqué Ikechukwu Nnamani, président-directeur général de Medallion Data Centres.
Les fournisseurs de centres de données en Afrique augmentent leurs investissements dans le secteur à cause de la demande croissante sur le continent. Digital Realty, la maison-mère de Medallion Data Centres, s’inscrit dans cette dynamique et veut devenir un acteur majeur du secteur en Afrique depuis l’acquisition de Medallion en 2021. La firme s’est engagée à investir 500 millions $ en dix ans pour accélérer l’économie numérique du continent.
« Nous sommes ravis de pouvoir construire et développer le centre de données LOS1 et d'être prêts à permettre à nos clients de continuer à développer leurs activités et à contribuer au renforcement et à l'amélioration de l'infrastructure Internet au Nigeria », a déclaré Mike Collins, vice-président du développement des marchés chez Digital Realty Group.
Adoni Conrad Quenum
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L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Avec l’avancée de la technologie, les choses peuvent bien changer si les politiques adéquates sont mises en place.
Le Mobile World Congress 2023, tenu du 17 au 19 octobre à Kigali, a permis aux invités et participants de découvrir les dernières technologies de télécommunications mobiles et de discuter sur l’avenir du mobile en Afrique. C’était également l’occasion de mettre sur pied des initiatives tel que le Réseau africain de santé numérique (ADHN) lancé en marge du congrès.
Le nouveau réseau servira d'organisation faîtière afin d'agir comme une place de marché reliant les opérations de santé numérique et les politiques de mise en œuvre sur le continent.
In the thought-provoking #AHTS23 session, experts shed light on the pivotal role of the Africa Digital Health Network (ADHN) in enhancing life expectancy & driving economic vibrancy and inclusivity across Africa.#MWC23 pic.twitter.com/Elm5HoKpLy
— Africa HealthTech Summit - AHTS2023 (@AfricaHTSummit) October 19, 2023
« Nous espérons construire un réseau qui apportera toutes les innovations et unira les parties prenantes de la santé numérique à travers le continent. Fondamentalement, nous allons créer une sorte de marché où les acheteurs et les vendeurs de la santé numérique se rencontrent et nous espérons construire une plateforme technologique pour aider à faire tout cela », a déclaré Jean Philbert Nsengimana, conseiller principal en technologie des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Selon les concepteurs du projet, le réseau sera une organisation à but non lucratif, mais il est prévu d'intégrer des investissements et des gouvernements pour assurer sa mise en œuvre, qui sera principalement axée sur l'amélioration du marché de la santé numérique. Au lancement, 150 membres issus de 43 pays de se sont inscrits aux niveaux individuel et institutionnel.
Le lancement du Réseau africain de santé numérique intervient au moment où le développement de l'e-santé est au cœur des préoccupations des gouvernements africains. Au Sénégal par exemple, l’exécutif a obtenu en juin un près de 50 millions $ de la Banque mondiale pour la numérisation de son système de santé.
Au Kenya, d’ici 2030, l’adoption généralisée d'outils numériques sélectionnés pourrait réduire les dépenses de santé de 400 millions USD jusqu'à 2,5 milliards USD selon le cabinet de conseil McKinsey & Company. Il est donc urgent de mettre en place un réseau permettant à tous les acteurs de fédérer leurs actions pour un avenir meilleur de la santé en Afrique grâce aux nouvelles technologies.
A en croire Brian O'Connor, président d’ECHAlliance, un Connecteur mondial pour la santé numérique, le Réseau permettra également de mettre en valeur les innovations numériques de l’Afrique dans le domaine de la santé et de lui assurer des partenaires mondiaux à un point de contact unique.
Samira Njoya
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La firme technologique saoudienne veut se développer à travers l’Afrique, en particulier dans la région arabe. Pour cela, elle s’associe à des partenaires stratégiques.
Elm, un fournisseur saoudien de services et de solutions numériques, a signé la semaine dernière lors du Gitex Global à Dubaï un protocole d’entente avec CyShield, une entreprise technologique égyptienne opérant dans l’intelligence artificielle et la cybersécurité.
L’accord conclu entre Hakeem Al Rasheed (photo, à droite), directeur des affaires internationales chez Elm, Wael Ali (photo, à gauche), directeur de la technologie chez CyShield Technology, a pour objectif principal de favoriser l’expansion de la firme saoudienne en Afrique en commençant par l’Egypte.
To explore opportunities for collaboration and expansion in the Egyptian market,#Elm signed a MoU with Cyshield company on the 3rd day of #GITEX2023 pic.twitter.com/ZCkPvOGVXT
— عِلم (@elm) October 18, 2023
Les deux parties devront mettre en place un cadre de coopération bilatérale basé sur des intérêts communs dans le but d’atteindre leurs objectifs respectifs. Selon Majid Al Arifi, porte-parole officiel et vice-président du marketing chez Elm, outre le fait que sa compagnie veuille étendre son empreinte grâce à divers partenariats avec des entreprises opérant dans le secteur technologique, ce présent accord permettra d'explorer et d'évaluer les opportunités présentes sur les marchés régionaux et internationaux et de collaborer à la création de nouvelles entreprises numériques communes.
Lors de l’étape africaine du Gitex à Marrakech en mai et juin dernier, Elm s’était déjà associée à la société publique en charge de la gestion des infrastructures numériques du Sénégal (Sénégal Numérique) dans le but de favoriser l’inclusion numérique dans le pays. Avec plus de 30 millions d'utilisateurs, 700 000 entreprises clientes, Elm veut fournir les outils nécessaires à son partenaire égyptien pour renforcer sa position d’acteur important dans la transformation numérique du pays des pharaons.
Selon Al Arifi, le renforcement des partenariats régionaux d'Elm constitue un pilier essentiel des efforts visant à garantir une infrastructure technologique qui soutienne la transformation numérique dans la région arabe et sur le continent africain. Il permet en outre aux entreprises de fournir des services par l'intermédiaire de plateformes numériques, garantissant ainsi une efficacité et une fiabilité maximales.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis quelques années, le Gitex Global s’est imposé comme l’un des événements phares de l’écosystème technologique mondial. Divers acteurs s’y rencontrent et y scellent des partenariats.
Le Maroc et les Emirats arabes unis ont signé, jeudi 19 octobre, un mémorandum d’entente lors du Gitex Global à Dubaï. L’accord — conclu entre la direction générale de la sécurité des systèmes d'information (DGSSI) du ministère de la Défense nationale du royaume du Maroc et le Conseil de cybersécurité des Emirats arabes unis — a pour principal objectif de renforcer la collaboration des deux Nations dans le domaine de la cybersécurité.
At GITEX, we witnessed a historic moment as H.E. Dr. Mohamed Al Kuwaiti, @cscgovae & Monsieur El Mostafa Rabii, Général de brigade and Director of the Center for Cyber Attack Detection and Response in Morocco, came together to strengthen international cybersec collaboration. pic.twitter.com/29p51V8t9d
— GITEX AFRICA (@GITEXAfrica) October 19, 2023
A cet effet, les deux entités vont créer un comité qui aura pour mission de planifier et de superviser la mise œuvre de diverses activités dans le but d’œuvrer pour mieux faire face aux cyberattaques en constante croissance à cause de l’accélération de la transformation numérique. Le comité aura des réunions annuelles si nécessaire, et elles se dérouleront alternativement dans le royaume chérifien et aux Emirats arabes unis.
Rabat multiplie les investissements et les partenariats avec divers acteurs et institutions dans le secteur technologique pour, entre autres, sécuriser son cyberespace, les systèmes d'information des administrations et les institutions publiques. En mai 2022, un accord a été signé avec Deloitte Morocco Cyber Center pour promouvoir la recherche scientifique et technologique en cybersécurité. Lors du Gitex Africa qui s’est tenu à Marrakech du 31 mai au 2 juin dernier, les autorités ont signé un protocole d’accord avec le français Mazars qui investira 7,5 millions $ dans la création d’un centre d’expertise spécialisé dans la data analytics, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité.
D’après l’indice mondial de cybersécurité 2020 de l’Union internationale des télécommunications, le Maroc fait partie des champions africains du secteur avec l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Egypte. Il occupe la 50e place sur le plan international et a ratifié, depuis 2018, la convention de Budapest sur la cybercriminalité. Le royaume a également mis en place un cadre légal et des institutions spécialisées pour améliorer sa préparation face aux cyberattaques.
Pourtant, d’après le rapport « Cybersecurity in Africa-Call to action » publié en juin 2023 le cabinet Kearney, les pays africains n’investissent pas assez dans le secteur pour être des marchés matures. En matière de stratégie, de gouvernance, d’entités opérationnelles ou encore de coopération intersectorielle, le cabinet conclut que la capacité du continent à résister, à s'adapter et à se rétablir face aux cyberattaques, est faible.
Adoni Conrad Quenum
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La numérisation en cours sur le continent touche tous les secteurs d'activités. Les PME qui jouent un rôle crucial dans l’économie africaine sont également concernées.
Le Conseil namibien de promotion et de développement des investissements (NIPDB) et le Conseil estonien du développement (EstDev) ont récemment signé un partenariat visant à développer les capacités et les compétences numériques dans les entreprises namibiennes de micro, de petite et moyenne taille (MPM) à travers le programme « Entrepreneurship Minds ». L'information a été rendue public par les médias locaux.
Le nouveau programme, mis en œuvre en collaboration avec l'université de technologie de Tallinn en Estonie, a également pour but d'accompagner financièrement les PME et de leurs offrir des formations de qualité. L'objectif est de responsabiliser et de libérer le potentiel commercial inexploité de la Namibie en mettant un accent sur la technologie et l’e-commerce.
S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Dino Ballotti, le directeur exécutif du comité d'investissement pour le développement d'entreprise MPM au NIPDB, a fait savoir qu’elle intervient dans un contexte particulier de coopération entre les deux pays. « Leur stratégie régionale africaine 2020-2030 place la Namibie comme collaborateur essentiel de l’Estonie. En outre, l’investissement de l’Estonie dans la mise en place d’une transformation numérique et la promotion de l’esprit d’entreprise résonne avec la vision stratégique de la Namibie, en particulier lorsqu’elle est prise en compte parallèlement à l’initiative de l’Union européenne sur l’hydrogène vert », a-t-il déclaré.
Le lancement du programme fait suite à une visite du Conseil namibien de promotion et de développement des investissements en Estonie en mai dernier. Il s’inscrit dans le cadre des multiples actions menées par l’Estonie pour soutenir la numérisation du secteur public du pays depuis 2013. A ce jour, une douzaine de projets numériques ont été financés en Namibie, pour un montant total d'environ 750 000 EUR.
A terme, le programme permettra de favoriser les écosystèmes de start-up, de financer des solutions locales innovantes pour les défis de développement et de renforcer l’économie. Selon l'Agence namibienne des statistiques, les PME contribuent à environ 12 % au PIB du pays et emploient plus de 200 000 personnes.
Pour Nelli Timm, conseillère régionale pour l’Afrique d’EstDev, ce nouveau projet jouera un rôle central dans le renforcement du secteur des PME de la Namibie grâce au développement de capacités et de compétences numériques. « Ce partenariat ambitieux entre la Namibie et l’Estonie promet non seulement de libérer le potentiel des entreprises, mais aussi de promouvoir l’innovation numérique et la croissance économique dans la région », a-t-elle déclaré.
Samira Njoya
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Depuis l’accélération de la transformation numérique en Afrique en 2019, l’investissement ne porte plus uniquement sur la connectivité à haut débit et la numérisation des services. Un accent particulier est désormais accordé aux compétences des populations.
Au total, 2 014 femmes et jeunes filles ont été admises la semaine dernière dans la promotion 2 024 du programme Women Techsters Fellowship. Le programme, une initiative de la Technology for Social Change and Development Initiative (Tech4Dev), vise à réduire la fracture numérique et technologique entre les hommes et les femmes au sein de l'écosystème technologique.
Pour sa troisième édition, le programme d'apprentissage expérimental et de perfectionnement aux technologies d'une durée d'un an (six mois de formation intensive suivis d'une phase de stage de six mois), sans frais de scolarité, destiné aux jeunes filles et femmes âgées de 16 à 40 ans ciblait initialement les ressortissantes de 22 pays d'Afrique. Mais du fait du succès rencontré, il s’est élargi à 35 pays cette année.
Entre autres, le Nigeria est le pays qui enregistre le plus de participantes, avec 1 669 jeunes femmes, suivi du Kenya et ses 119 bénéficiaires. 59 boursières ont été retenues en provenance du Ghana, 35 de l'Ouganda, 25 de l'Afrique du Sud, 17 de l'Ethiopie, 15 de l'Egypte, 9 du Zimbabwe, du Cameroun et du Rwanda, et huit de la Zambie et de la Tanzanie.
Elles bénéficieront d’une initiation dans un large éventail de compétences technologiques très demandées, notamment le développement mobile, le développement logiciel, la conception de produits, la gestion de produits, la cybersécurité, la science des données/l'ingénierie de l'intelligence artificielle, la blockchain et la réalité mixte/3D.
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Moins de 2% des datacenters du monde sont installés sur le continent. Pourtant, depuis la pandémie de Covid-19, le cloud computing gagne en intérêt et devient une alternative intéressante pour les entreprises qui désirent se transformer à l’ère du numérique.
Le jeudi 19 octobre s’est déroulée la quatorzième édition du Orange Business Live. La rencontre en ligne s’est tenue sous le thème « Transition vers le cloud : comment les DG et DSI peuvent piloter une stratégie sécurisée ? ». Elle était organisée par la filiale ivoirienne du groupe télécoms français. Sa branche Entreprise a profité de cette occasion pour mettre en lumière les opportunités relatives à cette technologie pour les entreprises et les administrations, mais également les défis inhérents à son adoption.
Alors que la transformation numérique prend de l’ampleur en Afrique et que les entreprises et administrations recherchent davantage de flexibilité opérationnelle et d’efficacité dans le travail, le cloud computing offre ces avantages selon Fitzgerald Bony, le directeur adjoint des opérations B2B chez Orange Business Côte d'Ivoire. Il est moins coûteux pour des acteurs qui initient leur numérisation, car il leur permet d’externaliser leur informatique et leurs données dans un environnement sécurisé géré par un prestataire de qualité et d’y accéder partout, d’accéder à des outils technologiques innovants qui apportent de la plus-value à son secteur d’activité. Le client peut ainsi se concentrer sur son cœur d’activité et déléguer l’hébergement et la protection de ses données à un tiers de confiance.
Boidi Pacome, senior manager presales chez Orange Business Côte d'Ivoire, a affirmé que le cloud peut améliorer l’efficacité de travail de 30%. Mais avant d’adopter la technologie, il faut au préalable s’assurer qu’elle épouse les objectifs et la stratégie d’évolution de l’entreprise ou de l’administration. Il ne s’agit donc pas de migrer vers cloud pour suivre la tendance mais pour répondre à un besoin qui aura un impact concret. Le client potentiel peut opter pour plusieurs modèles de cloud : public, privé ou hybride. Cependant, faire le choix du cloud n’est pas si simple. En effet, un ensemble de précautions sont à prendre au préalable.
Des mesures préalables avant et après
Anongba Francis, manager senior ventes directes chez Orange Business Côte d'Ivoire, explique qu’un client qui désire adopter le cloud computing devra s’assurer que le fournisseur à qui il fait confiance est en conformité réglementaire et sécuritaire en matière de protection de données à caractère personnelles sur son marché. Les exigences de conformités techniques relatives aux derniers standards d'hébergement et de protection de données sont aussi un élément à prendre en compte.
Au sein de l’entreprise ou de l’administration elle-même, il y a un travail de sensibilisation et de formation du personnel à effectuer pour susciter l’adoption de tout le monde des niveaux de sécurité et d’efficacité auquel on aspire. Cela sous-tend de créer des politiques de sécurité internes qui éliminent les potentielles brèches de sécurité. Une fois le cloud adopté, les entreprises et administrations utilisatrices doivent évaluer régulièrement leurs prestataires de services pour s’assurer qu’ils offrent toujours le plus haut niveau de qualité.
Dans un souci de souveraineté numérique, Orange Business Côte d’Ivoire insiste pour que les clients fassent confiance aux fournisseurs de services cloud installés sur leur territoire. Ainsi les données demeurent sur le continent. En Côte d’Ivoire, Orange opère déjà trois centres de données.
L’Afrique qui n’abrite encore moins de 2% des centres de données du monde d’après l’Union internationale des télécommunications est jugée comme un marché très prometteur pour le service. Avec les entreprises qui chercheront à se professionnaliser davantage et à mieux se protéger de la cybercriminalité qui prend de l’essor, le marché mondial devrait générer 1 200 milliard $ d’ici 2028, selon le rapport Global Cloud Computing Market de Ken Research. De grands acteurs internationaux comme Amazon Web Services, Microsoft ou encore Oracle l’ont compris et investissent déjà en conséquence. Des acteurs de moindre envergure comme Africa Data Centres ou encore Rack Centre ont aussi perçu les opportunités qui pointent à l’horizon
Adoni Conrad Quenum
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L’Afrique participe tant bien que mal à la révolution technologique en cours dans le monde. Bien qu’en retard par rapport aux autres continents, elle noue des alliances pour ne pas se laisser distancer sur le segment technologique.
La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et la Shenzhen Transsion Holdings Co. Ltd, un fabricant chinois de téléphones portables destinés aux marchés émergents, ont signé le mercredi 18 octobre un mémorandum d’entente à Pékin en Chine lors de la troisième édition du Belt and Road Forum. Le but est de mettre à profit l’expertise et les atouts des deux entités pour accélérer la transformation numérique du continent.
@ECA_Official and Shenzhen Transsion Holdings Co., Ltd sign a collaboration MOU to foster and accelerate digital transformation and bridge data gaps and digital divides in Africa.
— ECA (@ECA_OFFICIAL) October 19, 2023
Beijing, 18 Oct, 3rd Belt and Road Forum#4IR #digitalfuture4all#NassimOulmane pic.twitter.com/fnK2fb83QA
« Nous ferons pleinement appel à l'expertise technique de Transsion, ainsi qu'aux capacités d'investissement et aux ressources stratégiques de Transsion Innovation Hub, pour favoriser conjointement le développement de l'économie numérique en Afrique et contribuer à donner un nouvel élan à la croissance de l'économie africaine », George Zhu Zhaojiang, fondateur de Transsion.
Depuis plusieurs années, Transsion s’est imposé sur le marché africain des smartphones avec ses marques Tecno, Infinix et Itel. La firme chinoise, avec ses smartphones d'entrée et moyen de gamme, possède environ 48% de parts de marché et grâce à sa plateforme de données DataSparkle, elle dispose d’assez d’informations sur le secteur technologique en Afrique, en l’occurrence sur l'accès à Internet et le développement numérique.
Nassim Oulmane, directeur par intérim de la division technologie, changement climatique et gestion des ressources naturelles à la CEA, explique que « ce partenariat peut donner des résultats significatifs et avoir un impact sur la résolution des problèmes numériques et la réduction de la fracture numérique sur le continent africain ».
En s’alliant à l’institution onusienne, elle peut aider les gouvernements africains à collecter des informations et fournir des recommandations politiques dans les domaines clés de l’écosystème technologique en Afrique tels que l’e-commerce, la fintech ou encore l'inclusion financière.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré des progrès remarquables dans le secteur des TIC ces dernières années, le Tchad peine à combler le fossé numérique. Des initiatives sont mises en œuvre pour permettre aussi bien aux femmes qu’aux hommes de se familiariser à l’outil informatique.
La première phase du projet « D-CLIC, formez-vous au numérique » déployée par l'Association pour le développement des sociétés de l'information au Tchad (ADESIT), l’ONG Femmes & Tic au Tchad, en partenariat avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a été clôturée le jeudi 19 octobre à N’Djamena lors du forum D-CLIC Pro.
Au cours de cette première phase, 120 jeunes dont 51% de femmes ont été formés dans plusieurs domaines, notamment en communication et marketing digital, développement des applications Web et mobile et en design et infographie.
Selon la coordinatrice projet D-CLIC, Safia Mahamat Youssouf, le programme a pour but de favoriser l'insertion des jeunes dans le milieu professionnel et promouvoir les métiers du numérique. « Notre pays fait face à d’énormes défis liés à l’employabilité des jeunes, au décrochage scolaire, à l’inadéquation de la formation avec l’emploi, à la vulnérabilité de certaines couches sociales, le forum des métiers du numérique, D-CLIC Pro est donc une réponse concrète », a-t-elle déclaré.
Le programme D-CLIC, lancé le 15 avril dernier, est une initiative de l’OIF mise en œuvre dans 14 des Etats membres dont le Tchad. Cette phase initiale s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026, notamment l’axe 1, qui vise à « Contribuer à la réduction de la fracture numérique et améliorer l’accès au numérique pour les populations de l’espace francophone ».
A l’issue du programme, la jeunesse tchadienne sera mieux outillée en TIC et préparée pour participer à la transformation numérique en cours au Tchad. Rappelons que le pays a lancé en 2020 un plan stratégique de développement du numérique et des postes visant à réduire la fracture numérique à l'horizon 2030.
Samira NJOYA
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Le gouvernement botswanais veut miser sur une connectivité à haut débit pour développer un ensemble de secteurs dans le pays. Des projets sont mis en œuvre pour y parvenir dans les prochaines années.
Le président botswanais Mokgweetsi Masisi a procédé le mercredi 18 octobre à Maun au lancement officiel du projet « Village Connectivity » visant à accélérer la connectivité numérique dans une centaines de localités du pays.
S’exprimant sur le bien-fondé de ce projet, Mokgweetsi Masisi a fait savoir qu’il soutiendra l'évolution numérique de tous les secteurs de l'économie botswanais et les objectifs de développement du pays au niveau national, régional et mondial.
Today we officially launch the SmartBots Village Connectivity Project in Maun, a testament by the @TheOfficialBDP-led Government of our commitment to achieving our RESET Agenda goal of Digitisation. #AdvancingTogether #PushaBW #ResetBW #TransformBW #BWMindsetChange #GoMasisi 🇧🇼 pic.twitter.com/bVA0sMchJ0
— Dr. Mokgweetsi E.K Masisi (@OfficialMasisi) October 18, 2023
Le projet Village Connectivity s'aligne sur la stratégie nationale en matière de haut débit (NBS) lancée en 2018 par le gouvernement botswanais dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. Il est un projet phare de SmartBots, une initiative lancée en 2022 par le gouvernement et visant à accélérer la connectivité numérique en développant l'infrastructure TIC dans plus de 500 villages du Botswana.
La première phase du Village Connectivity, qui est sur le point d’être achevée, relie 1 138 installations publiques dans 144 villages de tous les districts du Botswana. Elle couvre environ 1,6 million de personnes et offre un accès gratuit à Internet dans des points d'accès avec une moyenne de 120 924 utilisateurs quotidiens.
A terme, ledit projet financé par le Fonds pour l'accès universel et les services (UASF) permettra de combler le fossé numérique en donnant la possibilité aux citoyens des zones les plus reculées de participer activement au développement de l’économie numérique. Il fournira également de nombreuses opportunités d’emploi et permettra à la jeunesse d’être compétitive à l’échelle mondiale.
Samira Njoya
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Depuis le lancement de ce programme, Orange a récompensé 47 projets et financé l’accompagnement de 90 entrepreneurs par des experts propres à l’entreprise ou venant de ses partenaires.
Les grands gagnants à l’international du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) sont connus. Il s’agit des start-up camerounaises Adinkra Jeunesse et Services for aged, de l’égyptienne Egrobots, de la jordanienne Smart WTI et de la tunisienne Bionic Soul. Elles ont officiellement été dévoilées au public le mercredi 18 octobre, lors d’une cérémonie organisée en marge du Mobile World Congress Africa qui se tient à Kigali au Rwanda du 17 au 19 octobre 2023.
D’après Orange, ces lauréats se sont distingués parmi 1 300 candidats issus de 17 pays. Les projets primés lors de cette 13e édition du Poesam international sont en majorité issus des domaines de l’éducation, de la santé, de l'e-commerce, de l’agriculture et de l’environnement.
#POESAM2023
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) October 18, 2023
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La startup camerounaise @Adinkra_237 🥇 grande lauréate du Grand Prix Internationale du Prix Orange de l'Entrepreneur en #Afrique et au #MoyenOrient remis par notre CEO @jerome_henique 🚀 pic.twitter.com/gEEHt6c2We
Pour le grand prix international, la première place a été attribuée à la start-up Adinkra Jeunesse (Cameroun), spécialisée dans l'édition numérique du livre africain pour enfants, avec des personnages qui véhiculent les cultures du continent et racontent son histoire. Elle obtient un financement de 25 000 €.
La seconde place décrochée par Egrobots (Egypte) récompense ses solutions numériques (robots + analyses générées par une intelligence artificielle) mises à la disposition des agriculteurs afin d'optimiser leur activité. La start-up obtient un financement de 15 000 €.
Enfin, à la troisième place se hisse Smart WTI, une start-up jordanienne qui propose des solutions avancées de gestion d'eau utilisant la technologie IoT/AI. Elle ambitionne d’aider les entreprises et les collectivités à gérer efficacement leur consommation, à réduire le gaspillage et à améliorer la qualité de l’eau.
#POESAM2023
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) October 18, 2023
Live @MWCHub@etchoungui remet le prix Féminin International qui récompense un projet porté par une femme, qui permet l’amélioration des conditions de vie des femmes en #Afrique et au #MoyenOrient @OrangeRSE #MWC23 pic.twitter.com/WQdm5QTmNW
Le Prix féminin international qui récompense une start-up dont le projet est porté par une femme et qui permet l’amélioration des conditions de vie des populations en apportant des réponses spécifiques aux problématiques sociales ou environnementales — a été remporté par Bionic Soul (Tunisie). La start-up fabrique et commercialise des prothèses bioniques, intelligentes, sur mesure et à prix abordables pour des personnes amputées. Elle obtient un financement de 20 000€.
Enfin, un prix coup de cœur a aussi été décerné. La start-up camerounaise Services for aged en est l’heureuse bénéficiaire. Son service de santé, d’hygiène et d’assistance pour les personnes âgées à domicile dans les zones rurales a séduit le jury.
Tout comme les cinq gagnants du prix international, les gagnants nationaux du POESAM, dans les 17 marchés d’Orange Middle East and Africa, bénéficieront d’un accompagnement au sein des Orange Digital Centers avec la perspective de développer leur business hors des frontières de leurs pays respectifs, à travers le réseau des Orange Digital Centers installés en Afrique, au Moyen Orient et en Europe.
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