Standard Chartered Women in Technology Incubator, à travers son programme d’incubation, favorise l’inclusion des femmes africaines dans l’entrepreneuriat et l’innovation technologique.
Standard Chartered Women in Technology Incubator est un programme d’incubation basé au Kenya et destiné aux start-up dirigées par des femmes. Elle promeut la diversité dans la technologie et l’entrepreneuriat, offrant plus d’opportunités aux femmes.
Le programme, fruit de la collaboration entre Standard Chartered et le centre d'incubation iBiz Africa de l'université de Strathmore, allie un accompagnement de qualité mondiale des start-up à une approche à la fois locale et internationale. Son objectif est de proposer un programme d'incubation complet, mettant l'accent sur l'apprentissage immersif, le mentorat, le coaching, le financement initial et les partenariats interentreprises. Ce dispositif vise à soutenir les start-up à fort potentiel engagées dans la résolution des défis les plus urgents du continent.
Standard Chartered Women in Technology Incubator sélectionne des entrepreneures qui développent des start-up technologiques ou qui s’appuie sur des technologies émergentes, dont l’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle, la robotique, la réalité augmentée et virtuelle, l’impression 3D et 4D, le big data, la blockchain et la biométrie. Ces entreprises doivent avoir de trois mois à moins de deux ans d’activité.
Le programme offre aux cinq incubés les plus performants un soutien post-incubation de neuf mois afin de les aider à se lancer sur le marché et à passer à l’échelle. Sa première cohorte a été lancée en 2018 et six cohortes ont été déjà organisées. Plusieurs entreprises technologiques ont donc été incubées grâce au programme.
Parmi les entreprises accompagnées par le programme, on distingue l’entreprise de technologie juridique InstructKE, la start-up de technologie éducative Know Learning Ltd, et Rhea Soil Health Management Ltd qui permet aux petits exploitants agricoles d'accéder à des services d'analyse des sols et de vulgarisation agricole.
Melchior Koba
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