A l’instar de plusieurs pays africains, le Burkina Faso est tourné depuis plusieurs années vers la numérisation de ses services. Cependant, il rencontre des défis liés au manque de ressources nécessaires pour une transformation numérique optimale.
Le Conseil suprême de l'économie arabo-africaine (CSEAA) s'engage à soutenir le Burkina Faso dans le développement de divers secteurs, notamment la transition numérique et l'économie numérique. Une délégation du CSEAA, dirigée par son président Hani Hassani Abuzaid (photo, à gauche), a rencontré la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo, à droite), le lundi 4 mars pour discuter de cette collaboration.
« La rencontre a porté sur la transformation digitale de la société et de l’économie et nous avons abordé plusieurs sujets qui concernent la transition numérique au Burkina Faso. Il y a eu un engagement de collaboration pour que le Conseil suprême de l'économie arabo-africaine apporte son expertise, tout l’écosystème qu’il a, pour appuyer la transition numérique au Burkina Faso, et nous avons déjà pris l’engagement de commencer dès la semaine prochaine », a déclaré Hani Hassani Abuzaid.
Dans le cadre de cette coopération, l'organisation accompagnera les autorités burkinabè dans le développement des infrastructures numériques, de l'ossature nationale, et de la stratégie de couverture globale du réseau d'accès aux communications. Il encouragera également la construction de centres de données et la promotion des plateformes de paiement numérique.
Cette collaboration s'inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè de faire du numérique un moteur de transformation sociale et économique pour accélérer le développement du pays. Le Conseil suprême de l'économie arabo-africaine (CSEAA), fort de son expertise, accompagnera le Burkina Faso dans cette démarche. Avec plus de 1 800 entreprises membres, le CSEAA est une organisation panarabe composée d'entreprises privées expérimentées dans le partenariat pour le développement économique et intéressées par la promotion des projets d’investissement.
Samira Njoya
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