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Bien que le secteur du commerce électronique en Afrique soit prometteur, il doit néanmoins faire face à de nombreux défis. Le développement de ce secteur exige une collaboration étroite entre divers acteurs.

La République de Guinée envisage de collaborer avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour dynamiser le secteur du commerce numérique. La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, accompagnée de ses collaborateurs, a discuté à cet effet avec Shamika Sirimanne, directrice de la technologie, de l'innovation et de la recherche à la CNUCED, en marge du Sommet mondial sur la société de l'information qui s’est tenu à Genève du lundi 27 au vendredi 31 mai.

« L’objectif de cette rencontre était d’explorer des pistes de coopération entre la Guinée et la CNUCED en particulier dans le domaine du commerce électronique. La ministre Pricemou a présenté l'état de la digitalisation en Guinée, soulignant les défis et les opportunités », indique le communiqué du ministère.

Au cours de cette rencontre, la Guinée a sollicité l'appui de la CNUCED pour l'élaboration d'un cadre réglementaire favorable au développement du commerce électronique et pour le renforcement des compétences numériques des Guinéens à travers une assistance technique.

L'organisation onusienne a accueilli favorablement cette demande et s'est engagée à faciliter les contacts au sein du système des Nations unies pour promouvoir les services numériques et postaux en Guinée. De plus, elle a recommandé une collaboration étroite entre le ministère des Postes et celui du Commerce afin de favoriser le développement du commerce en Guinée.

Cette rencontre entre le ministère guinéen du numérique et la CNUCED s’inscrit dans la continuité des actions gouvernementales visant à promouvoir le secteur du commerce électronique en Guinée. Ce secteur, en plein essor, représentait déjà 10 millions de dollars en 2020, avec un taux de croissance annuel de 20 %, selon la Fondation du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).

Samira Njoya

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Le Guinéen Boubacar Diallo connecte entreprises et freelances digitaux

Posted On lundi, 03 juin 2024 11:46 Written by

Pour accomplir sa mission, l’Agence de développement du digital a besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. L’entité publique marocaine a récemment signé plusieurs partenariats à cet effet.

Dans le cadre de la deuxième édition du Gitex Africa, le salon technologique qui s’est ouvert le mercredi 29 mai à Marrakech, l’Agence de développement du digital (ADD), l’organe d'exécution de la stratégie numérique au Maroc, a conclu plusieurs partenariats stratégiques. Ces accords symbolisent une avancée majeure dans la coopération technologique entre l’ADD et divers organismes nationaux et internationaux dédiés au développement du numérique.

Parmi les accords signés, figurent des partenariats avec Sénégal numérique SA, l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), l'Agence nationale de développement du numérique de l'Union des Comores (ANADEN Km), et le Crédit agricole du Maroc.

Avec Sénégal numérique SA, le partenariat vise principalement le partage d’expertise dans le domaine de la transformation numérique, l’échange de retours d’expérience, et l’interopérabilité des systèmes pour améliorer l’efficacité des services publics et privés. Il favorise également l’inclusion numérique et le développement de plateformes et d’applications numériques.

Le partenariat avec l'Observatoire national des droits de l'enfant a pour but de promouvoir un environnement numérique sécurisé et adapté aux enfants. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de l’ADD « Culture digitale / protection des enfants en ligne ».

Avec Indra, un leader dans les solutions technologiques basé en Espagne, l’ADD entend développer des solutions innovantes adaptées aux besoins spécifiques du Maroc, tout en contribuant à l'amélioration de la compétitivité digitale du pays.

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La convention avec le Crédit agricole du Maroc vise à partager des expériences, offrir des formations et échanger des compétences dans le domaine du numérique. Cette collaboration s’inscrit dans la continuité des actions de l’ADD en faveur de la formation, de la sensibilisation aux métiers du digital, et de l’accompagnement du tissu entrepreneurial.

Le partenariat avec l'Agence nationale de développement du numérique de l'Union des Comores vise à partager des expériences et les bonnes pratiques, échanger des informations sur la transformation digitale, et renforcer les capacités des ressources humaines grâce à la formation et au lancement d’actions de promotion et de sensibilisation autour de l’usage approprié des outils digitaux.              

L’accord tripartite avec la Société larocaine d’ingénierie touristique SMIT-Moroccan Agency for Tourism Development et l'APEBI (Fédération des technologies d'information de télécommunication et de l'offshoring) vise la numérisation du secteur touristique.

Signalons que ces collaborations s’ajoutent à celle signée avec Visa, un leader mondial des paiements numériques le 17 mai, pour soutenir les initiatives mises en place par l'Etat en matière d'inclusion financière et de développement digital.

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Maroc : Oracle ouvre deux régions cloud pour stimuler la transformation numérique

Posted On vendredi, 31 mai 2024 12:06 Written by

L'ambition du Maroc est de se positionner comme un hub technologique de premier plan dans le domaine des technologies numériques en Afrique. Le pays bénéficie du soutien de partenaires étrangers pour atteindre cet objectif.

La firme technologique américaine Oracle a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi 30 mai 2024, qu’il prévoit d’ouvrir deux régions de cloud public au Maroc, afin d'offrir des services cloud aux entreprises locales et régionales à travers l'Afrique.

« Ces nouvelles régions permettront aux clients et partenaires d'Oracle de migrer les charges de travail critiques de leurs centres de données vers Oracle Cloud Infrastructure (OCI), tout en les aidant à se conformer aux réglementations locales. Ainsi, les clients peuvent accéder à une large gamme de services pour moderniser leurs applications et innover avec l’intelligence artificielle (IA), les données et l'analytique », a indiqué le groupe. Et d’ajouter : « Les régions de cloud public prévues à Casablanca et à Settat soulignent l'engagement d'Oracle en Afrique et aideront à stimuler la transformation numérique des entreprises, des start-up, des universités et des investisseurs au Maroc et dans toute la région ».

Un protocole d'accord relatif à l’établissement de ces deux régions de cloud Oracle au Maroc a été signé le 29 mai entre des dirigeants du groupe Oracle et le ministre marocain délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, en marge de GITEX Africa, le plus grand rendez-vous de l’innovation technologique et des start-up en Afrique, qui se tient à Marrakech. 

« En tant que l’une des plus grandes économies d’Afrique et bénéficiant de solides liens commerciaux et culturels avec l’Afrique de l’Ouest, le Maghreb et l’Europe, le Maroc offre des opportunités de croissance uniques aux entreprises qui souhaitent accélérer leur expansion en déployant les dernières technologies numériques », a déclaré Richard Smith, le directeur exécutif du groupe Oracle pour la région Europe, Moyen-Orient & Afrique, cité dans le communiqué.

« L'ouverture de régions cloud public d'Oracle au Maroc permettra d'accélérer la transformation digitale dans toute la région. Cette expansion stratégique, avec un hyperscaler comme Oracle, positionne le Maroc comme un acteur unique dans la région et permet un développement encore plus dynamique des compétences, et des opportunités de croissance », a déclaré la ministre déléguée marocaine auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour.

Une région cloud désigne une zone géographique où un fournisseur de services cloud met en place des centres de données et des infrastructures connexes pour offrir des services à ses clients.

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Orange et AWS lancent des services cloud au Maroc et au Sénégal

Posted On jeudi, 30 mai 2024 17:39 Written by

Moins de 2 % des datacenters mondiaux sont situés en Afrique. Cependant, depuis la pandémie de Covid-19, le cloud computing suscite un intérêt croissant, devenant une alternative précieuse pour les entreprises souhaitant se numériser.

Orange Middle East & Africa (OMEA) et Amazon Web Services, Inc. (AWS) ont annoncé le mercredi 29 mai la signature d’un partenariat en marge du salon technologique GITEX Africa, au Maroc. L'initiative vise à introduire AWS Wavelength au Maroc et au Sénégal d'ici la fin de l'année. Il s'agit d'une solution qui permettra aux start-up, aux entreprises et aux organismes publics de traiter et de stocker localement leurs données.

« L’arrivée des zones AWS Wavelength en Afrique du Nord et de l’Ouest est une étape majeure de notre stratégie visant à encourager la transformation cloud des entreprises africaines. Nous allons aider les organisations marocaines et sénégalaises de toutes tailles à profiter des avantages d’AWS, tout en garantissant un hébergement local des données dans les datacenters sécurisés d’Orange, le tout assorti de nos meilleures solutions de connectivité », a déclaré Jérôme Hénique, CEO d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

En plus de l'implantation des premières zones AWS Wavelength en Afrique, cette initiative marque également l'arrivée des premières zones Wavelength dans des pays qui n'ont pas de région AWS ou zone locale AWS existantes. Dans le cadre du partenariat, Orange prendra en charge l'hébergement des services dans ses centres de données, assurant ainsi une sécurité et une fiabilité optimales pour les utilisateurs.

Ce partenariat intervient à un moment où la demande de services informatiques ne cesse de croître en Afrique, attirant ainsi les opérateurs de cloud computing. Selon un rapport publié en février par le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC), plus de 80 % des entreprises africaines ayant déjà migré totalement ou partiellement vers le cloud envisagent d’augmenter leurs investissements dans cette technologie, en raison de ses impacts positifs sur leurs activités.

L'arrivée d’AWS Wavelength devrait permettre aux clients de bénéficier du modèle de tarification à la demande et de paiement à l'utilisation du cloud. Cela leur permettra de maintenir leurs données localisées tout en profitant de la même infrastructure fiable, sécurisée et performante que celle des régions AWS.

Samira Njoya

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Microsoft et G42 investissent 1 milliard $ dans le numérique au Kenya

Posted On jeudi, 30 mai 2024 11:26 Written by

Le Tchad fait face à des défis en matière de développement numérique qui ont contribué à un retard significatif dans ce domaine. Pour les cinq années à venir, le nouveau président nourrit l'ambition d'y faire face et de promouvoir un développement numérique inclusif.

Le nouveau président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby (photo), élu le 9 mai dernier, est convaincu que le numérique est un moteur essentiel pour le développement local. Dans son programme, le chef de l’Etat propose une série d'initiatives visant à accélérer et à concrétiser la transformation numérique déjà amorcée. Son ambition est de faire du Tchad un pays pleinement intégré dans l'ère numérique.

Pour un Tchad pleinement connecté d'ici 2029, Mahamat Idriss Déby a annoncé l'amélioration des infrastructures numériques et télécoms afin d'étendre la connectivité Internet à haut débit et à faible coût dans tout le pays, y compris dans les zones rurales. Selon ses prévisions, l'intégration des technologies numériques touchera notamment le système éducatif. Il s'agit de garantir un accès à Internet dans toutes les écoles, d'introduire des programmes d'éducation numérique et de former les enseignants aux outils numériques, afin de préparer les jeunes générations aux exigences du marché du travail mondial.

Conscient de l'importance de la numérisation des services gouvernementaux, Mahamat Idriss Déby a dévoilé la création de plusieurs services destinés à améliorer l'efficacité administrative, la transparence et la facilité d'accès aux services publics. Parmi ces initiatives figure la mise en place d'un portail national unique regroupant les actes courants de chaque ministère, ainsi que l'établissement d'une identité numérique unique pour chaque citoyen. Ce portail permettra aux citoyens d'effectuer diverses démarches administratives en ligne, réduisant ainsi les délais et les coûts associés aux procédures traditionnelles.

Pour favoriser le développement de l'écosystème des petites et moyennes entreprises ainsi que l'innovation technologique, le président envisage des soutiens sous forme d'incitations fiscales, de financements et d'infrastructures adaptées. « Les initiatives entrepreneuriales et les jeunes seront soutenus par la mise en place d'accompagnements basés sur des partenariats, des parrainages et des mentorats avec des pays partenaires. Ils bénéficieront d'un accès facilité aux différentes administrations pour simplifier les démarches administratives et les conseiller », précise le plan d'action. De plus, des incubateurs technologiques seront créés pour encourager les start-up et les projets innovants, offrant un environnement propice à la créativité et au développement.

L'ensemble des investissements annoncés par le chef de l'Etat vise à faire du Tchad un pays ouvert sur le monde, connecté, prospère et offrant des opportunités équitables à tous ses citoyens d'ici 2029. En renforçant les infrastructures numériques, en modernisant les services publics et en soutenant l'innovation, le Tchad aspire à se positionner comme un acteur clé de l'économie numérique en Afrique.

Samira Njoya

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Le Tchad élabore un Plan pour sa stratégie nationale de santé numérique 

Posted On mercredi, 29 mai 2024 10:49 Written by

Ces dernières années, l'Afrique a rencontré des difficultés à attirer les capitaux nécessaires au renforcement de son secteur technologique. Les prochains investissements annoncés permettront de combler davantage le fossé numérique sur le continent.

Le géant américain des paiements MasterCard a annoncé, le vendredi 24 mai, la signature d'un partenariat stratégique avec la Banque africaine de développement (BAD) en vue de lancer un projet ambitieux destiné à offrir un accès au numérique à 100 millions de personnes et d'entreprises africaines au cours des dix prochaines années.

Cette initiative, baptisée MADE (Mobilising Access to the Digital Economy) Africa a été dévoilée en marge du Forum des affaires Etats-Unis - Afrique, organisé par la Chambre de commerce des Etats-Unis.

« A travers l’Afrique, les populations sont à l’origine de nouvelles croissances et de nouvelles opportunités, et MasterCard souhaite soutenir leur succès. Cette alliance repose sur les innovations et les investissements que nous réalisons déjà avec des partenaires dans 45 pays, afin de renforcer l’infrastructure numérique de l’Afrique et d’accélérer la croissance inclusive », a déclaré Michael Miebach, PDG de MasterCard.

Dans le cadre de ce projet, la BAD investira 300 millions de dollars pour soutenir les programmes de l’alliance, en finançant l’infrastructure numérique et en incitant les acteurs de l’écosystème à améliorer l’accès au numérique. De son côté, MasterCard s’engage à enregistrer 15 millions d’utilisateurs en Afrique sur sa plateforme de laissez-passer communautaire (Community Pass) dans un délai de cinq ans, en développant une infrastructure numérique interopérable pour faciliter la participation de divers acteurs de l’écosystème.

La première phase du projet se concentrera sur le secteur agricole et les femmes. Un programme pilote, prévu pour cette année, soutiendra trois millions de fermiers au Kenya, en Tanzanie et au Nigeria, en collaboration avec les banques locales, pour fournir des identités numériques ainsi qu’un accès à des semences de haute qualité et à des intrants agricoles. L'alliance envisage d'étendre ses efforts à l'Ouganda, l'Ethiopie, le Ghana et à d'autres régions du continent.

Ce projet s'inscrit dans le cadre des investissements annoncés par Kamala Harris (photo, à droite), vice-présidente des Etats-Unis, lors du forum. Ces actions visent à promouvoir l'innovation numérique en Afrique, en fournissant un accès numérique à grande échelle. Elles interviennent alors que les investissements étrangers en Afrique sont en baisse. Selon l'ONU, les investissements étrangers directs sur le continent sont passés à 45 milliards de dollars en 2022, contre 80 milliards de dollars en 202

Samira Njoya

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La Guinée et les USA signent deux accords pour le développement des infrastructures numériques et la cybersécurité

Posted On mardi, 28 mai 2024 16:26 Written by

Avec une forte jeunesse, l’Afrique abrite actuellement une industrie start-up bouillonnante. Les innovations numériques se multiplient, avec des pays comme le Nigeria, le Kenya, à la tête de cette nouvelle économie. Cela induit un environnement technique qui a aussi évolué même s’il présente encore quelques faiblesses.

L’écosystème innovant d’Afrique a connu une croissance diversifiée au cours des dix dernières années. Avec juste une poignée de tech hubs en 2010 selon International Trade Center (ITC), le continent compte aujourd’hui 1 031 de ces structures d’accompagnement indispensable aux jeunes entreprises dont les ressources sont limitées. L’embellie semble s’être opérée avec la Covid-19 qui a accéléré la numérisation sur le continent. En 2019, l’on ne dénombrait encore que 643 tech hubs recensés. En 2021, le chiffre avait augmenté de 60 %.

Dans son étude « Tech Hubs in Africa, accelerating start-ups for resilient growth 3rd Edition 2024 », ITC indique que le Nigeria accueille le plus grand nombre de hubs technologiques sur le continent (164), suivi par l'Afrique du Sud (96) et le Kenya (90). En Afrique, 53 % des hubs fonctionnent principalement comme des institutions de renforcement de la communauté, tandis que 45 % seulement proposent un programme de soutien aux entreprises.

Huit catégories

Il existe huit sortes de tech hubs, classés en fonction de leurs modèles d'entreprise et services offerts. Il y a les accélérateurs qui proposent des programmes fixes et basés sur des cohortes, donnant accès à des services de conseil. Les incubateurs qui soutiennent les jeunes entreprises en phase de démarrage en leur fournissant des ressources telles que le mentorat, la formation et, dans certains cas, des capitaux qui leur permettent de se perfectionner. Les centres d'innovation, entendus au sens large comme des installations conçues pour nourrir des idées innovantes et créatives, tout en aidant les entrepreneurs à développer leur activité.

Il faut aussi citer les hackerspaces, makerspaces et fablabs donnent accès à des outils technologiques, des équipements et des compétences pour créer et tester des produits numériques. Les espaces de coworking offrent des espaces de travail physiques qui augmentent la productivité et encouragent l'apprentissage par les pairs, la mise en réseau, le développement des capacités et la collaboration. Les « Venture Builders » permettent aux entreprises à forte croissance d'accéder aux ressources nécessaires pour se développer et s'étendre rapidement. Les parcs technologiques regroupent des entreprises technologiques dans une région pour permettre le développement d'idées innovantes et l'interaction entre les acteurs. Enfin, il y a les sociétés de capital-risque qui donnent accès à des capitaux, à des services de conseil et à de nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Spécificités

Parmi ces différents tech hubs recensés en Afrique, les incubateurs sont considérés comme les plus nombreux.  Par contre, le nombre d’entreprises locales de capital-risque demeure faible.

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Source : ITC

Les services les plus offerts en Afrique par les tech hubs sont la formation et les événements de réseautage.  Par contre, le financement demeure très faible. Il est parmi les offres les plus faibles des tech hubs africains.

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Source : ITC

Spécialisation

Tous les techs hubs ne sont pas généralistes. Plusieurs proposent désormais des programmes et un soutien plus personnalisés, ciblant des groupes démographiques ou des secteurs spécifiques afin d'optimiser la formation et le soutien fournis. 52 % des centres ciblent des secteurs spécifiques dans la mise en œuvre de leurs programmes et initiatives.

Parmi ceux-ci, l'agriculture, la fintech et le commerce électronique sont les secteurs les plus ciblés, représentant respectivement 22 %, 17 % et 11 %. Ces secteurs comptent parmi les plus actifs d'Afrique en matière de part d'investissement et de nombre de start-up. En outre, ces secteurs offrent aux entrepreneurs d'immenses possibilités de créer un impact social.

Genre

Plusieurs techs hubs se concentrent aussi sur la fourniture de services d'aide à des segments particuliers de la population. Bien que de nombreux s'adressent à différents groupes de population, la plupart d'entre eux ciblent les jeunes et les étudiants, suivis par les fondatrices et les femmes.

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Source : ITC

Défis

Avec la Covid-19 qui a frappé le monde dès mars 2020, 73 % des techs hubs ont dû fermer leurs locaux dès le début de la pandémie pour se conformer aux directives de sécurité sanitaire. Les 27 % restants sont restés ouverts et opérationnels, en adhérant aux procédures strictes. La fermeture des locaux a eu un impact direct sur leurs revenus des plateformes. 8 % des tech hubs ont été contraints de mettre fin à leurs activités. Plusieurs ont dû changer de modèle économique en intégrant davantage de formation à distance. Mais le plus grand défi auquel ont toujours fait face les Techs hubs africains c’est le financement. Il faut de l’argent pour opérer et il en faut davantage pour se réinventer comme pendant la Covid-19. International Trade Center souligne que à cet effet que la plupart des centres ne peuvent pas financer leurs opérations à partir des seules recettes générées par leurs services ; ils ont besoin d'aide pour obtenir des financements externes tels que des subventions. Ils ont également besoin de politiques favorables qui attirent les investisseurs et encouragent l'innovation. 

Muriel Edjo

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Posted On lundi, 27 mai 2024 16:01 Written by

La Poste est l’un des secteurs qui ont été durement touchés par la crise de la Covid-19. L’accélération de la numérisation qui en a résulté a ébranlé davantage le marché postal qui se heurte à des concurrents innovants. En Afrique en particulier, le service doit se réinventer.

Des investisseurs équato-guinéens, représentés par la société INVERFIN, ont exprimé leur désir d’accompagner la Poste gabonaise dans ses projets numériques. Ils ont également exprimé un intérêt pour soutenir le groupement d’intérêt économique que forment La Poste SA, Télédiffusion Gabon (TDG) et Services Universels dans la couverture en réseau télécoms des zones blanches sur l’ensemble du territoire national. Ces différents projets ont été abordés jeudi 23 mai, avec la ministre de la Communication et de Médias, Laurence Ndong (photo, au centre), lors de l’audience qu’elle a accordée à une délégation équato-guinéenne à Libreville.

Sur la page Facebook de la ministre, l'on peut lire que des investisseurs équato-guinéens sont « prêts à financer 100 % des projets que La Poste SA souhaite concrétiser dans le domaine du numérique, le long de la zone des trois frontières (Gabon, Guinée équatoriale, Cameroun) et au-delà, en espérant un retour d’investissement conforme au protocole d’accord qui sera signé entre les deux parties ». Ledit protocole d’accord devrait préalablement être examiné par les juristes de La Poste SA et du ministère de la Communication et des Médias, indique la ministre.

L’appui financier que souhaitent mobiliser les investisseurs équato-guinéens pour les projets numériques de la Poste gabonaise devrait soutenir les ambitions de transformation de la société nationale, conformément au plan Gabon numérique et aux directives de l’Union postale universelle (UPU) dont le Gabon est membre.  Les deux approches mettent en exergue la nécessité pour La Poste SA de se réinventer comme le font actuellement plusieurs de ses homologues à travers le monde, pour tirer pleinement parti des opportunités de l’e-commerce, de l’e-gouvernement, de la numérisation du mandat postal, etc.

Dans son indice intégré pour le développement postal (2IPD) de 2023, l’Union postale universelle considère comme faible le niveau de développement postal du Gabon. Sur une évaluation de dix points, le pays n’obtient que deux.

Selon le post Facebook de la ministre de la Communication et de Médias, « les représentants d'INVERFIN devraient revenir à Libreville dans quelques semaines pour la signature définitive du protocole d’accord ».

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Posted On lundi, 27 mai 2024 07:52 Written by

Dans le cadre de ses initiatives en Afrique, Google multiplie les investissements dans l'infrastructure numérique. L'objectif est de tirer parti des opportunités de l'économie de l'Internet, contribuant ainsi à un avenir numérique prospère et durable pour le continent.

La société technologique américaine Google a annoncé le jeudi 23 mai une nouvelle route de fibre optique reliant l’Afrique à l’Australie pour accroître la portée et la fiabilité de la connectivité numérique en Afrique. L’infrastructure est dénommée Umoja. La partie terrestre du réseau est construite en partenariat avec le Liquid Intelligent Technologies.

Cette partie terrestre reliera le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. De là, une liaison sous-marine sera établie pour rejoindre l’Australie en passant par l’océan Indien.

Selon Google, le câble Umoja s’inscrit dans le cadre du projet Africa Connect, tout comme le câble Equiano annoncé en 2019 qui relie l’Afrique à l’Europe. Ce nouvel investissement intervient dans un contexte marqué par des pannes récurrentes sur les câbles sous-marins qui desservent le continent provoquant des perturbations de l’Internet.

Le dernier épisode remonte au 12 mai lorsque des défaillances sur les systèmes de câbles sous-marins SEACOM et EASSY ont provoqué des perturbations dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est et australe. En mars dernier, des pannes similaires sont intervenues sur les câbles WACS, MainOne, ACE, SAT3, Seacom/TGN, AAE1 et EIG. Une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et australe avaient été affectés.

« Cette initiative est essentielle pour garantir la redondance et la résilience de la connectivité de notre région avec le reste du monde, en particulier à la lumière des récentes perturbations causées par des coupures de câbles sous-marins. En renforçant notre épine dorsale numérique, nous améliorons non seulement la fiabilité, mais nous ouvrons également la voie à une plus grande inclusion numérique, à l’innovation et à des opportunités économiques pour nos populations et nos entreprises », a déclaré William Ruto, président du Kenya.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On vendredi, 24 mai 2024 11:23 Written by

L’accès au financement demeure l’une des difficultés auxquelles les start-up sont confrontées, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. Leur soutien stimule l'innovation, crée des emplois et dynamise l'économie numérique régionale.

Orange Ventures, l’entité de capital-risque du groupe Orange, et Digital Africa une initiative panafricaine qui soutient les entreprises africaines en phase de démarrage ont signé, le jeudi 23 mai, un accord de partenariat en marge du salon  technologique Vivatech qui se tient à Paris. L’initiative vise à co-investir dans des start-up issues du réseau Orange digital centers (ODC) en Afrique et au Moyen-Orient.

« Les Orange Digital Centers sont de véritables catalyseurs d'innovation où les idées prennent forme et où les rêves deviennent réalité. En associant nos forces avec Orange Ventures et Digital Africa, nous donnons aux start-up africaines les moyens de prospérer et de laisser leur empreinte dans un monde numérique en pleine expansion », a déclaré Asma Ennaifer (photo, à gauche), directrice exécutive RSE, communication et du programme Orange Digital Center d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

Le partenariat s'inscrit dans l'engagement résolu d’Orange Ventures et de Digital Africa à intensifier leurs investissements dans les start-up accélérées par le réseau ODC. Il consolide également l'accord stratégique conclu en juin 2023 entre Orange et Digital Africa, visant à faciliter le financement et l'accompagnement des start-up du réseau ODC.

Dans le cadre de la collaboration, les partenaires pourront désormais doubler les fonds engagés par l'une des deux parties, grâce à une instruction conjointe des dossiers de candidature et à une possibilité de financement commun, via Fuzé, un dispositif d’investissement mis en œuvre par Digital Africa. Cette nouvelle étape, impliquant Orange Ventures, devrait permettre de soutenir un nombre croissant d’entrepreneurs africains du réseau ODC dès les premières phases de leur développement, en leur offrant un financement et un accompagnement complets.

La précédente collaboration a permis dès la première année de financer cinq start-up du réseau ODC. Chacune d'elles a reçu des financements allant jusqu'à 50 000 euros dans le cadre du programme Fuzé de Digital Africa.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 24 mai 2024 07:05 Written by
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