Ces dernières années, l’Afrique a enregistré de nombreux projets de villes intelligentes qui comptent se développer en réduisant la fracture technologique qui affecte le continent.
Le ministre gabonais de l’Economie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, le général de brigade Bonjean Rodrigue Mbanza, a effectué le mardi 2 juillet une visite officielle au Cameroun. Cette visite avait pour objectif d'examiner et de s'inspirer des technologies en place afin de soutenir le développement du projet Smart City au Gabon.
Selon un communiqué publié par le ministère chargé de l’Economie numérique, la visite a été marquée par une inspection du Centre national de commandement de la vidéo surveillance ainsi que du Data Center à Yaoundé.
La visite du ministre au Cameroun s'inscrit dans le cadre des actions du gouvernement gabonais visant à rechercher des partenaires et des expertises pour la mise en œuvre d'un projet de Smart City dans plusieurs communes du Gabon. En avril, le ministre avait déjà séjourné à Shenzhen, en Chine, où il a rencontré les responsables de Huawei et visité les infrastructures de pointe de la firme technologique.
En explorant diverses options technologiques proposées par plusieurs partenaires, le Gabon envisage de choisir la solution la plus adaptée à ses besoins. Tout comme le projet de Smart City déjà déployé dans plusieurs villes d’Afrique, la Smart City au Gabon devrait résoudre les problèmes complexes des centres urbains régionaux en créant des écosystèmes urbains intelligents, notamment en matière de planification, d’infrastructure, de gestion de la population, et bien d'autres domaines.
Cette initiative ambitieuse témoigne de l’engagement du Gabon à intégrer les technologies de pointe dans sa stratégie de développement urbain. Elle vise à améliorer la qualité de vie des populations et à positionner le pays comme un leader régional en matière de villes intelligentes.
Samira Njoya
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L’agriculture est un secteur crucial pour la majorité des pays africains. Des investissements substantiels sont nécessaires pour améliorer les rendements et soutenir la croissance.
L'Union européenne (UE), en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a dévoilé, le mardi 2 juillet à Abuja, une nouvelle plateforme numérique destinée à stimuler les investissements dans le secteur agroalimentaire du Nigeria. Cette initiative a été présentée en marge de la 9e édition du Forum des entreprises UE - Nigeria.
S’exprimant sur le bien-fondé de cette innovation, Myriam Ferran (photo), directrice générale adjointe de la direction des partenariats internationaux (INTPA) de la Commission européenne, a déclaré qu'il s'agit « d'une plateforme agricole numérique qui fournit un espace de commercialisation, de négociation ou d’investissement numérique pour les activités commerciales et/ou transactionnelles. Elle contribue également aux interactions, aux communications, aux intégrations et à la coopération dans le système agroalimentaire et l’agro-industrie entre les PME nigérianes et européennes ».
Le lancement de cette plateforme s'inscrit dans les engagements pris lors du dialogue ministériel UE - Nigeria de novembre 2020. Conformément à l'accord avec le gouvernement nigérian, il a été décidé de créer une plateforme agro-industrielle UE - Nigeria visant à rassembler les communautés agricoles et agroalimentaires nigérianes et européennes, afin de promouvoir le commerce, d'attirer des investissements responsables et de favoriser les relations interentreprises, en particulier pour les PME.
Il faut noter qu’au Nigeria, l'agriculture occupe une place prépondérante dans l'économie, étant la deuxième activité la plus importante après le secteur pétrolier. Selon la plateforme de données Statista, le secteur agricole a généré environ 21 % du produit intérieur brut (PIB) du pays au deuxième trimestre de 2023. Toutefois, malgré sa contribution significative, le secteur agricole nigérian fait face à de nombreux défis tels que le manque d'investissements, des systèmes agricoles obsolètes, une offre insuffisante pour répondre à la croissance démographique et à la demande alimentaire croissante.
La nouvelle plateforme devrait permettre de relever ces défis, d’accroître les investissements privés dans le secteur agro-industriel du pays et de renforcer les liens et les interactions entre les acteurs agro-industriels du Nigeria et d’Europe.
Samira Njoya
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La cybersécurité est devenue, au fil des années, l’une des préoccupations majeures des pays africains. La révolution technologique en cours dans le monde, à laquelle prennent activement part les pays d’Afrique, a mis en lumière les failles du cyberespace africain.
Le lundi 1er juillet, la multinationale russe spécialisée dans la sécurité des systèmes d'information Kaspersky donne 4 recommandations pour se protéger des cybercriminels spécialisés dans l'escroquerie en ligne en Afrique de l’Ouest (brouteurs). La génération de mots de passe complexes, la méfiance vis-à-vis des SMS suspects, la recherche du symbole du cadenas sur les sites Internet et le téléchargement d'applications de sources fiables sont autant de recommandations faites par Kaspersky.
Ces conseils font suite à une étude réalisée auprès de 200 personnes en janvier 2024 par l’entreprise russe de cybersécurité sur l'utilisation des téléphones mobiles en Afrique de l'Ouest. Elle met en lumière les menaces croissantes posées par les « brouteurs » dont l'activité nuit gravement à la confiance et à la sécurité numérique dans la région. Leurs faits d'armes vont de l’usurpation des réseaux sociaux, des faux prêts et bourses, des achats en ligne et contrefaçon aux concours et compétitions, aux escroqueries en matière de santé et beauté, par webcam et accès à distance.
« Avec l'accès croissant à Internet en Afrique de l’Ouest, la sécurité en ligne devient une préoccupation pour les populations locales. En Côte d'Ivoire et au Sénégal, 46% de la population se connecte quotidiennement à Internet, soit environ 9,6 millions d'internautes. [...] 50,5% des Ivoiriens et Sénégalais utilisent leurs téléphones mobiles quotidiennement pour des besoins professionnels et personnels. Les réseaux sociaux sont utilisés par 87,7% des utilisateurs, suivis des appels vidéo (68,1%) et des applications de géolocalisation (60,8%) », souligne Kaspersky.
Selon Kaspersky, la connectivité accrue expose les utilisateurs à divers risques de cybercriminalité, y compris les arnaques sentimentales qui exploitent les réseaux sociaux et les plateformes de communication. Ces arnaques ont causé plus de 1,3 milliard $ de pertes mondiales entre 2017 et 2022, avec une perte moyenne de 4 400 $ par victime, selon Interpol.
En Afrique, les questions de cybersécurité sont encore peu abordées au niveau national par manque de compétences ou d'infrastructures. Selon l’édition 2020 du rapport « Global Cybersecurity Index » publié par l’Union internationale des télécommunications, les indices de cybersécurité de la Côte d’Ivoire et du Sénégal se sont respectivement établis à 67,82 (11e place) et à 35,85 (18e place). Plusieurs pays de la région, tels que le Mali (10,14), le Niger (11,36) ou encore la Guinée (20,53), sont plus vulnérables.
Par ailleurs, les autorités des divers pays prennent de plus en plus de mesures pour assainir leurs cyberespaces. Entre autres, elles mettent en place des stratégies nationales de cybersécurité, mettent en place des équipes nationales de réponse aux incidents informatiques, adhèrent à des conventions comme celle de Malabo sur la cybersécurité et les données à caractère personnel ou celle de Budapest sur la cybercriminalité.
Adoni Conrad Quenum
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La numérisation de l’administration constitue le pilier central du plan stratégique de développement de Sénégal Numérique. Malgré les efforts déployés pour ce projet, les résultats se font encore attendre.
Le Sénégal accuse du retard sur ses objectifs de dématérialisation des services publics. Isidore Diouf (photo), le directeur général de Sénégal Numérique (SENUM SA), a déclaré le vendredi 28 juin que le pays affichait un faible taux de dématérialisation des services publics. « Sur les 900 procédures à dématérialiser, seules 130 l'ont été, soit un taux de 13,4 % », a indiqué M. Diouf lors d’un panel consacré au numérique dans le cadre des assises de l’entreprise.
C’est en 2017 que le Sénégal a commencé à numériser ses services publics administratifs. En 2022 SENUM avait signé une convention avec les 19 communes de Dakar pour la numérisation des actes d’état civil. En juillet 2023, 8 milliards FCFA (13 millions $) ont été investis pour mettre en place le Schéma directeur numérique de la justice 2023-2027, afin de construire un service judiciaire numérique plus accessible aux populations. Le secteur de la santé a lui aussi bénéficié d’une attention particulière.
Dans la même lancée, en novembre, le ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, en partenariat avec l’Agence de coopération internationale allemande GIZ, a dévoilé GovStack, une nouvelle plateforme dédiée au traitement de plus de 800 procédures administratives.
Si les raisons de ce faible taux de numérisation n'ont pas été explicitées malgré des investissements substantiels, il faut noter que les défis sont encore nombreux. Parmi ceux-ci : l'élaboration de textes réglementaires pour établir un cadre de gouvernance de la dématérialisation, ainsi que la mise en place d'une stratégie e-gov visant à accélérer le processus. Un accompagnement de tous les acteurs dans le processus de changement et une adhésion collective sont également indispensables pour réussir la numérisation.
Il convient également de noter qu’au Sénégal, certains services jugés prioritaires sont déjà en ligne, notamment dans les secteurs de l’urbanisme, du tourisme, de la justice, de l’enseignement, du travail et de la sécurité sociale, de la fonction publique, de l’intérieur, du sport, de l’état civil consulaire, et de l’environnement.
Samira Njoya
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La Convention de l'Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles a été adoptée en 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale. Dix ans plus tard, Madagascar rejoint la liste des pays l’ayant ratifiée.
Le ministère malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications a annoncé la semaine dernière l’adhésion de Madagascar à la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données personnelles. L’objectif est de disposer d’un cyberespace plus sûr et de lutter efficacement contre la cybercriminalité.
Avec cette adhésion, Madagascar pourra « intégrer les repères juridiques concernant la mise en place de politiques de protection des données personnelles par la CMIL (Commission malagasy de l'informatique et des libertés) et l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information ou CIRT en anglais) ».
Cette adhésion intervient dans un contexte où la cybersécurité est devenue une composante importante depuis l’accélération de la transformation numérique sur le continent. Les pays africains sont obligés de composer avec ce paramètre et depuis la pandémie de la Covid-19, nombre d’entre eux ont accéléré la ratification de la Convention de l'Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles adoptée en 2014 à Malabo.
La Convention vise, entre autres, la protection des données personnelles dans le cadre de la législation sur la cybersécurité ; la coopération pour assurer la sécurité des données personnelles et lutter contre la criminalité numérique, en facilitant l'échange d'informations entre les entités nationales ; l’utilisation des technologies électroniques pour sécuriser les données personnelles au niveau national ou encore la lutte contre la cybercriminalité en établissant des entités spécifiques dans chaque pays signataire de la Convention.
D’après l’édition 2020 du rapport « Global Cybersecurity Index » publié par l’Union internationale des télécommunications, Madagascar dispose d’un indice de cybersécurité de 23,33 et occupe la 24e place sur le plan africain, juste devant la Guinée (20,53) et derrière le Mozambique (24,18).
Pour rappel, l’Angola, le Bénin, le Togo, le Sénégal, le Rwanda, la Namibie, le Niger, Maurice, le Mozambique, le Ghana, la Zambie, la République démocratique du Congo, le Cap-Vert, la Guinée, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie ont déjà ratifié la convention.
Adoni Conrad Quenum
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Au cours des cinq dernières années, le marché africain du jeu vidéo a connu un développement rapide. Jusqu’alors quasi inexistant, il a progressivement gagné en visibilité à l’international grâce au travail de nombreux studios locaux.
L’éditeur de jeux vidéo américain Xbox, appartenant à Microsoft, a honoré le studio de jeux vidéo camerounais Kiro’o Games le vendredi 28 juin. Il a diffusé à cet effet sur sa chaîne YouTube ID@Xbox (destinée à la promotion du meilleur des jeux indépendants à venir sur Xbox One et Windows PC) une bande-annonce exclusive célébrant les 20 ans de travail de Kiro’o Games. Cette communication promotionnelle intervient un mois après la sortie du jeu « Aurion : l’héritage des Kori-Odan », édité par Kiro’o Games, sur les consoles Xbox Series X|S et Xbox One.
La bande-annonce de Xbox dévoile l’évolution d’Aurion d'un petit projet amateur sur RPG Maker à un jeu indépendant avec de beaux graphismes faits main. Le jeu d'origine avait été réalisé sous le framework XNA qui était offert gratuitement par Microsoft à l'époque et a permis à de nombreux studios de tenter leur aventure indépendante.
Aurion : l'héritage des Kori-Odan est un jeu d’action-RPG se déroulant dans un contexte d'African Fantasy inspiré des anciens J-RPG « Tales of ». Il reprend les mythes et légendes du continent africain et propose des combats en temps réel dans une vue en 2D. Le joueur incarne le roi ou la reine exilé/e de Zama, et doit rassembler son pouvoir « aurionique » pour construire un monde où chacun peut se comprendre malgré ses différences. La trame du jeu est centrée sur la difficulté à rester altruiste dans un monde cynique et égoïste.
« Nous savons que la conjoncture actuelle est difficile pour tout le monde. Et c'est justement pour cela que nous espérons que les joueurs découvriront les Kori-Odans et seront inspirés par le message qui est caché dans leur Héritage et dans l'Aurion. Si vous êtes un idéaliste humaniste qui se sent écrasé par la froideur du monde, Aurion est écrit pour vous », explique Olivier Madiba, fondateur de Kiro’o Games et créateur de Aurion.
Depuis 2013, l’industrie du jeu vidéo africain se développe. A travers le continent, une génération de passionnés se mobilise aussi bien pour l’échange d’expérience que pour le développement de produits de plus grande qualité. L’objectif est de faire rayonner les histoires africaines et le savoir-faire du continent. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles une dizaine de studios de jeux ont décidé en février 2022 de mutualiser leurs efforts au sein d’un groupe, le Pan Africa Gaming Group (PAGG). Kiro’o Games en fait partie.
Selon le cabinet de conseil Verified Market Research, « le marché africain du jeu vidéo se développe rapidement en raison de l'adoption croissante des smartphones, de l'amélioration de l'accès à Internet et d'une population plus jeune et férue de technologie. Les appareils mobiles abordables et l'amélioration des infrastructures Internet ont rendu les jeux en ligne plus accessibles à un plus large éventail de personnes, augmentant la demande de contenu localisé reflétant la diversité culturelle et linguistique du continent ».
« L'urbanisation et l'augmentation des revenus disponibles ont donné naissance à une classe moyenne croissante avide de divertissement numérique, poussant les créateurs de jeux à proposer des expériences spécialisées aux joueurs africains en permettant au marché de dépasser un chiffre d'affaires de 2,14 milliards $ en 2024 et d'atteindre une valorisation d'environ 3,72 milliards $ d'ici 2031 », ajoute le cabinet de conseil.
Pour le studio camerounais, la confiance affichée par Xbok lui permettra d'atteindre une vaste base de joueurs potentiels à travers le monde, gage de visibilité, de crédibilité et d'opportunités de revenus.
Muriel Edjo
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Le gouvernement tchadien a récemment relancé ses projets de transformation numérique. La sélection de partenaires stratégiques est essentielle pour atteindre les objectifs fixés.
L’entreprise technologique chinoise Huawei souhaite accompagner le Tchad dans la réalisation de ses projets numériques. Le Premier ministre, Allah-Maye Halina, a reçu en audience, le vendredi 28 juin, une délégation de Huawei Technologies conduite par son directeur au Tchad, Feng Guo Jeremy.
Selon un communiqué du ministère chargé du Numérique, les discussions ont tourné principalement autour des projets numériques et de l’amélioration des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Tchad. Huawei s’est à cet effet proposé pour accompagner le gouvernement dans l'atteinte de ses objectifs de développement technologique.
La visite de la délégation intervient près d’un an après la signature d’un protocole d'accord entre le gouvernement tchadien et Huawei en marge du Huawei Connect 2023. Dans le cadre de cet accord, Huawei avait pris l’engagement de devenir un partenaire clé du gouvernement tchadien et de l’accompagner dans sa mission de construction d’un écosystème favorable à l’éclosion des talents numériques au Tchad.
Le soutien de l’entreprise chinoise devrait permettre au Tchad de progresser assurément dans les projets numériques compris dans le programme du nouveau gouvernement. Ces projets incluent l'amélioration des infrastructures numériques, l'intégration des technologies numériques dans le système éducatif, la numérisation des services gouvernementaux et l’innovation technologique.
Notons que le pays accuse un retard significatif dans le secteur numérique. Selon la plateforme DataReportal, le Tchad comptait 3,2 millions d’internautes en janvier 2023, soit un taux de pénétration de l’Internet de 17,9 %. A la même période, le nombre d’utilisateurs des services de téléphonie mobile s’élevait à 11,5 millions, pour un taux de pénétration du mobile de 63,9 %.
Samira Njoya
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Orange continue d’élargir son réseau Orange Digital Center sur le continent. Après Dakar au Sénégal, Bamako au Mali, Conakry en Guinée et Freetown en Sierra Leone, c’est au tour de Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, d’inaugurer cet écosystème dédié au développement des compétences numériques.
Orange, un opérateur télécoms multiservices présent dans plusieurs pays d’Afrique, a inauguré le vendredi 28 juin l'Orange Digital Center Guinée-Bissau. Le centre, situé dans la ville de Bissau, permettra de former les jeunes aux compétences numériques, de stimuler leur employabilité et d’encourager l'entrepreneuriat innovant.
Orange Digital Center Guinée-Bissau fait partie d’un réseau de 26 centres en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe. Il inclut une école du code, un FabLab solidaire, un accélérateur de start-up « Orange Fab », et reçoit le soutien d’Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange dédié aux start-up prometteuses.
Un pas de plus vers l'inclusion numérique avec l’inauguration de l’@orange Digital Center en Guinée-Bissau !
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) June 28, 2024
Cet écosystème favorisera l'acquisition des compétences numériques, l'innovation et l'entrepreneuriat local.https://t.co/3Vi55Ofns4#OrangeAfrica #OrangeDigitalCenter pic.twitter.com/Oyh4D4270W
« Cet espace est bien plus qu'un simple centre technologique ; c'est une promesse de transformation et de croissance pour l'avenir numérique de la Guinée-Bissau et de l'Afrique. En fournissant un accès gratuit à des ressources de pointe, nous espérons inspirer une nouvelle génération de créateurs et de leaders, et contribuer à une économie numérique inclusive », a indiqué Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Afrique et Moyen-Orient.
La mise en place d’un Orange Digital Center en Guinée-Bissau s’inscrit dans la politique de l’opérateur télécoms français de s’imposer comme l’un des leaders de la transformation numérique sur le continent. Dans son rapport « Digital Economy Diagnostic Guinea-Bissau » publié en septembre 2022, la Banque mondiale rapporte que le gouvernement bissau-guinéen s'est engagé à renforcer les compétences numériques du pays bien qu'il n'ait pas la capacité d'investir dans les moyens nécessaires. L’absence de politique nationale en matière de technologie de l’information et de la communication et de stratégie nationale rend l’atteinte de plusieurs objectifs de développement durable hypothétique à l’horizon 2030. Des programmes tels que celui d’Orange résolvent un tant soit peu le problème en attendant les actions des autorités publiques.
L’accès aux compétences numériques peut, entre autres, améliorer l'accès aux biens et services publics de base (e-gouv, télésanté, etc.), aux services financiers de proximité (les services bancaires en ligne, les paiements numériques, etc.). Il peut également favoriser une meilleure utilisation des informations publiques et des plateformes numériques, permettre une économie numérique inclusive ou encore contribuer à soutenir la continuité de l'éducation en permettant un meilleur accès à l'enseignement et à l'apprentissage à distance ou assisté par la technologie. Pour rappel, le taux de pénétration d'Internet s'est établi à 31,6 % en Guinée-Bissau au début de l’année 2024, selon les données de DataReportal.
Adoni Conrad Quenum
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La musique occupe une place prépondérante dans le secteur culturel camerounais. Reconnaissant cette importance, Orange met en place des initiatives pour soutenir les acteurs de ce secteur.
Orange Cameroun relance son programme Orange Music Legends en partenariat avec les légendes de la musique camerounaise. La société de télécommunications l’a annoncé le mercredi 26 juin lors d’une conférence de presse. Cette initiative vise à accompagner et à promouvoir de nouveaux talents musicaux évoluant dans divers genres.
Cette année, cinq duos iconiques seront formés, chacun composé d’un artiste légendaire et d’un artiste vedette de la nouvelle génération. Ensemble, ils revisiteront de grands succès ayant marqué plusieurs générations de mélomanes. L’événement se tiendra le mercredi 3 juillet au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé (Paposy).
Le ticket d’entrée est gratuit et téléchargeable via l’application Max it, qui permet d’accéder aux services d'Orange. L'application est disponible sur Play Store et App Store. Vous pouvez télécharger la super application Max it ici. Cliquez ensuite sur « Marketplace », puis sur « Evénement & Billet ». Sélectionnez votre type de ticket : un ticket classique gratuit ou un ticket VIP payant (5 000 FCFA, soit 7,61 euros) pour être plus proche de la scène. Finalisez votre achat et téléchargez votre ticket.
La saison 2 du programme s'annonce encore plus spectaculaire avec 24 épisodes répartis sur 13 semaines, contre 12 épisodes précédemment. De plus, des jeux et quizz permettront de gagner des prix d'une valeur totale de 5 millions de FCFA. Le duo gagnant recevra la somme de 10 millions de FCFA. Tous les votes se feront via la super application Max it.
Cette initiative célèbre non seulement le riche patrimoine musical du Cameroun, mais soutient aussi la nouvelle génération d'artistes en leur offrant une plateforme pour se faire connaître et pour collaborer avec des figures emblématiques de la musique camerounaise. En plus de promouvoir la culture et le talent locaux, Orange Cameroun continue d’innover en offrant des solutions numériques pratiques pour ses clients, renforçant ainsi son engagement envers la transformation numérique et le soutien aux industries créatives du pays.
Samira Njoya
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En Afrique, le monde du travail exige de plus en plus des individus possédant d'excellentes connaissances et compétences numériques. Il est donc impératif de former un grand nombre de personnes dans ce domaine.
Samsung Electronics Maghreb Arab (SEMAG), filiale marocaine de l’entreprise coréenne de technologie Samsung, a annoncé le mercredi 26 juin la signature d’un partenariat avec le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports. L’initiative vise à étendre leur collaboration sur le programme « Samsung Innovation Campus » (SIC), qui promeut l’éducation numérique au Maroc.
Dans le cadre de cette nouvelle collaboration, le programme SIC sera étendu à tous les enseignants d’informatique du secondaire collégial pour la formation et la certification en programmation Python. En outre, le premier concours national de programmation sera lancé pour encourager l'excellence et l'innovation en Python parmi les élèves marocains.
Pour le gouvernement, ce partenariat s'inscrit dans les objectifs de la feuille de route des technologies de l’information et de la communication 2022-2026, visant à doter enseignants et élèves des compétences essentielles pour prospérer à l’ère numérique. Pour Samsung, l’initiative s'intègre dans sa stratégie mondiale de responsabilité sociale des entreprises (RSE), dont l’objectif est d’offrir aux jeunes la possibilité d'apprendre des technologies cruciales et de se doter de compétences pour améliorer leurs perspectives de carrière.
Depuis le lancement du programme en 2019, plus de 10 000 étudiants ont acquis des compétences en codage grâce à 211 enseignants répartis dans neuf centres équipés de plus de 500 ordinateurs et téléviseurs. Au total 562 enseignants ont été formés et certifiés en programmation Python.
Ce partenariat rapproche le Maroc des objectifs de la Stratégie de l’Union africaine sur l’éducation numérique, qui milite pour la promotion des compétences numériques chez les enseignants et les étudiants. La stratégie vise également à ce qu’au moins 20 % des étudiants et 50 % des enseignants du continent africain aient accès à des appareils numériques d’ici 2027, ainsi qu’un tiers des étudiants et tous les enseignants d’ici 2030.
Samira Njoya
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Le continent africain est en pleine mutation avec la transformation numérique qui bat son plein. Plusieurs institutions internationales soutiennent les gouvernements dans ce processus à travers des projets ou des financements.
La Banque mondiale, à travers l'Association internationale de développement (IDA) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), veut investir 2,48 milliards $ en Afrique orientale et australe. Le but est d'accroître l’accès à Internet et l’utilisation des services numériques. L’information a été dévoilée via un communiqué de presse publié le jeudi 27 juin.
Baptisé Inclusive Digitalization in Eastern and Southern Africa (IDEA), le programme « vise à rassembler 15 pays et communautés économiques régionales et à relever des défis communs tels que la couverture limitée de l'Internet en raison de lacunes dans les infrastructures, la faible utilisation due au coût élevé des données et des appareils, les compétences numériques limitées et le manque d'identification numérique nécessaire pour les transactions en ligne ».
L’Afrique participe activement à la révolution technologique en cours dans le monde. Elle s’est accélérée avec la pandémie de la Covid-19 et la Banque mondiale et ses diverses organisations font partie des institutions internationales qui soutiennent activement les pays africains dans leur processus de transformation numérique. La BIRD a octroyé un prêt de 56,2 millions d’euros (60 millions USD) au Gabon pour la mise en œuvre du projet « Gabon Digital ». L’IDA, quant à elle, a financé à hauteur de 150 millions $ le Projet d’accélération de la transformation digitale (PACTDIGITAL) du Burkina Faso.
Le programme IDEA bénéficiera à plus de 180 millions de personnes d’ici 2032 et se déroulera en plusieurs phases. Du fait d’un taux d’accès à l'Internet à haut débit inférieur à 50 %, l'Angola, la République démocratique du Congo et le Malawi participeront à la première phase du projet qui impactera plus de 50 millions de personnes.
Adoni Conrad Quenum
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Les pays africains ont progressivement pris conscience du rôle clé de l'économie numérique pour leur avenir. Pour relever les défis de développement, l'Afrique accélère les ajustements politiques en faveur de l'économie numérique.
Le ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, en collaboration avec celui de la Santé et de l’Action sociale, procède, le vendredi 28 juin à Dakar, au lancement officiel du Projet d’accélération de l’économie numérique (PAEN).
Financé à hauteur de 150 millions de dollars par la Banque mondiale jusqu'en 2028, ce projet ambitieux vise à étendre l'accès à une connectivité à haut débit abordable et résiliente aux changements climatiques. Il a également pour objectif d'améliorer l'adoption des services gouvernementaux en ligne et des dossiers médicaux électroniques.
Le PAEN s’inscrit dans le cadre des actions du gouvernement visant à diversifier l’économie du pays et à porter la contribution du numérique à 10 % du PIB dès l’année prochaine. Parmi les attentes du projet, on compte l'accès à une connexion Internet haut débit pour 5 millions de Sénégalais, dont 50 % de femmes, la création de dossiers médicaux patients uniques partagés pour 1 500 000 usagers, ainsi que la construction ou la rénovation d'infrastructures résilientes aux chocs climatiques. Le projet vise également à encourager l'utilisation des services publics en ligne.
L’adoption des nouvelles technologies au Sénégal devrait considérablement améliorer les conditions de vie de millions de personnes et entraîner une mutation rapide des sociétés. Selon le rapport « E-Conomy Africa 2020 » publié conjointement par la Société financière internationale (SFI) et Google, l’économie Internet de l’Afrique atteindra 5,2 % du PIB du continent d’ici 2025, contribuant ainsi à près de 180 milliards de dollars à l’économie africaine.
En investissant dans le numérique, le Sénégal cherche à positionner son économie dans la nouvelle ère technologique, en s’assurant que ses citoyens bénéficient des avancées en matière de connectivité et de services numériques. Le PAEN représente un pas important vers la réalisation de ces objectifs, en renforçant les infrastructures numériques et en favorisant l'inclusion numérique et l'égalité des sexes.
Samira Njoya
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L’Alliance Smart Africa a été fondée en 2013 par sept chefs d'Etat africains. Aujourd’hui, l’organisme compte quarante pays membres, plus de 50 membres du secteur privé et multiplie les partenariats stratégiques.
L’entreprise technologique chinoise KaiOS Technologies rejoint l’Alliance Smart Africa, une initiative politique pour la promotion du numérique en Afrique. L’objectif est d’accélérer l'innovation numérique et de favoriser le développement durable sur le continent africain. L’annonce a été faite dans un communiqué de presse publié le mercredi 26 juin.
We’re thrilled to announce our new partnership with @KaiOStech, aimed at accelerating #digital innovation and sustainable development across #Africa. This collaboration also marks KaiOS Technologies' official membership into our alliance. Read more:https://t.co/DI9VIqez5u pic.twitter.com/QIanzXBAkM
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) June 26, 2024
« Ce partenariat garantit que les citoyens qui n'étaient pas encore connectés ont accès à des services numériques essentiels tels que la messagerie, les nouvelles, les divertissements et l'éducation grâce à des téléphones intelligents abordables et fiables dotés de KaiOS et d'un accès à l'Internet », peut-lire dans le communiqué de presse.
Et d’ajouter : « le partenariat vise également à renforcer les entreprises en distribuant des terminaux de paiement abordables pour les commerçants qui utilisent les technologies des téléphones intelligents KaiOS, permettant ainsi aux commerçants mal desservis d'accepter les paiements numériques et de gérer leurs affaires efficacement ».
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de Smart Africa dont le principal but est de créer un marché numérique unique en Afrique d'ici 2030. L’organisme, soutenu par 40 pays africains et plusieurs organisations d’envergure internationale, multiplie les partenariats dans ce sens. En octobre 2023, elle s’est associée à Orange Middle East and Africa pour favoriser l'entrepreneuriat et les emplois durables pour les jeunes en Afrique dans le domaine numérique. Plus tôt en 2023, c’est avec Amazon Web Services que l’organisme panafricain s’est associé pour doter des jeunes Africains de compétences numériques.
Pour rappel, le taux d’utilisation d’Internet est passée de 16 % en 2013 à 37 % en 2023 alors que la moyenne mondiale est de 67 %, d’après les données de l’Union internationale des télécommunications. En ce qui concerne les paiements numériques, c’est le mobile money qui est leader sur le continent générant 44,9 milliards en volume de transactions financières évalué à 836,5 milliards $. Cette somme représente 66,39 % des 1 260 milliards $ échangés sur le service Mobile Money dans le monde en 2022, selon les données du rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 » de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA).
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique, le faible d'enregistrement des naissances empêche de nombreuses personnes d'accéder à des droits essentiels comme l'éducation, les soins de santé et la protection sociale. Les nouvelles technologies peuvent jouer un rôle crucial pour surmonter ce défi.
Le Sénégal a déjà numérisé et indexé plus de 19 millions d’actes d’état civil. Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a annoncé cette avancée le mardi 25 juin, en marge de la 5e réunion du comité national de pilotage du projet.
Selon le ministre, cette initiative vise à assurer à chaque citoyen sénégalais une identification permettant l’exercice de leurs droits civils, politiques et sociaux, tout en offrant à l’Etat la capacité de planifier et d’orienter les politiques publiques de manière plus efficace.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme « Nekkal » lancé en 2021 avec pour objectif d’interconnecter les centres d’état civil et de permettre la numérisation systématique des registres. Le programme, d’une durée de 42 mois, est financé par l’Union européenne à hauteur de 18 milliards de francs CFA (27,4 millions d’euros).
Une fois achevé, le programme Nekkal devrait résoudre, entre autres, les problèmes de traçabilité des naissances et assurer la fiabilité des données. Selon des chiffres de l’Unicef, en 2019, au Sénégal, un enfant sur cinq (20 %) n'est pas enregistré à l'état civil et est ainsi privé de son droit fondamental à une identité. En zone rurale, ce sont trois enfants sur cinq (77 %) qui n'existent pas officiellement. Pour ceux qui sont enregistrés, des problèmes tels que la multiplication des numéros d’extraits et la perte des identifications dues à la détérioration des fichiers sont fréquents.
La phase 2 du programme, actuellement en cours de réflexion, permettra de mettre en place une plateforme de services pour tous les usagers, permettant à tous les citoyens, qu’ils soient au Sénégal ou à l’étranger, de demander des documents d’état civil sans avoir à se déplacer.
Samira Njoya
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