Jeune entrepreneure, elle lutte contre la déscolarisation des enfants en Afrique. Elle propose des solutions éducatives innovantes basées sur la technologie.

Wiem Ben Mahmoud est une entrepreneure technologique tunisienne. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de KidzRise, une start-up dédiée à l’autonomisation des enfants en les aidant à contribuer activement à leur communauté.

Fondée en 2023, KidzRise utilise un système de détection basé sur l’intelligence artificielle (IA) pour identifier et développer les talents et aptitudes spécifiques des enfants âgés de 5 à 17 ans. Elle propose des programmes d’apprentissage numérique permettant de transformer ces talents en compétences concrètes et valorisables. La start-up récompense les succès des apprenants avec des badges et des certificats, visant ainsi à rendre l’apprentissage plus inclusif et équitable.

« Chez KidzRise, nous pensons que chaque enfant est doué. Chaque enfant a des capacités et des forces uniques qui le distinguent des autres. Notre mission est de découvrir et d’entretenir ces joyaux cachés, en veillant à ce que chaque enfant atteigne son plein potentiel et brille d’une manière qui lui est propre », peut-on lire sur le site web de la start-up.

Wiem Ben Mahmoud est diplômée de l’Institut des hautes études commerciales de Sousse, en Tunisie, où elle a obtenu en 2021 un bachelor en gestion d’entreprise et études commerciales approfondies. Elle détient également un master en gestion numérique et systèmes d’information, obtenu en 2022 à l’Esprit School of Business.

Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2016 en tant que responsable des médias et de la communication pour le Festival international de Sousse. En 2020, elle a travaillé comme chargée d’études de marché chez Sarraj Immobilier, avant de rejoindre en 2021 la société VERMEG for Banking & Insurance Software, un éditeur de logiciels pour les banques, les marchés de capitaux et les compagnies d’assurance, en tant qu’analyste d’affaires.

Melchior Koba

Lire aussi:

Tunisie : Ahmed Ben Bouzid forme aux compétences numériques

Published in Tech Stars

Le volume de déchets électroniques et électriques croît en Afrique chaque année. Réussir à leur donner une seconde vie peut contribuer à réduire la pression actuelle sur l’environnement, tout en créant de la richesse pour les jeunes.

Orange Moyen-Orient et Afrique (OMEA) et la coopération allemande (GIZ) annoncent le mercredi 13 novembre le lancement du projet « Master Repair ». Fruit d’un investissement conjoint de 2,85 millions d’euros, cette initiative propose des formations spécialisées dans la réparation d’appareils électroniques ainsi que dans l’installation et la maintenance de panneaux solaires ou de fibre optique. Les jeunes hommes et femmes du Maroc, de Tunisie, du Sénégal et d’Egypte, notamment les personnes en situation de handicap, sont ciblés.

Le projet est présenté comme une approche inclusive pour renforcer l'employabilité des jeunes et promouvoir la création de micro-entreprises dans les domaines de la réparation électronique et des technologies durables.

Selon Jérôme Hénique, directeur général d’Orange Moyen-Orient et Afrique, « ce partenariat avec la GIZ illustre notre engagement à accompagner les jeunes, notamment les femmes et les personnes en situation de handicap, vers une insertion professionnelle durable et un avenir économique plus inclusif. Ensemble, nous investissons dans des compétences qui non seulement créent des opportunités, mais renforcent également les bases d’une économie circulaire et résiliente pour demain ».

Master Repair  est mis en œuvre dans le cadre du programme develoPPP, commandé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et soutenu par l’initiative spéciale « Un travail décent pour une transition juste ». Cette initiative s’inscrit dans la mission d’Orange Digital Center de promouvoir l’inclusion numérique et de soutenir le développement des compétences numériques pour l’emploi, en particulier chez les jeunes et les femmes.

D’après Market Research Network, la taille du marché mondial de la maintenance et de la réparation électroniques a été évaluée à 98,1 milliards $ en 2022 et devrait atteindre 142,7 milliards $ d'ici 2030, avec un taux de croissance annuel moyen de 4,5 % entre 2024 et 2030. Bien qu’aucune donnée ne présente la situation particulière de l’Afrique, il est tout de même juste de rappeler que ce marché porte des opportunités. Avec la majorité de la population vivant avec moins de 5 $ par jour selon la Banque mondiale, l’acquisition d’appareils neufs est le fruit de sacrifices. Les faire réparer en cas de panne s’avère donc moins coûteux que d’en racheter de nouveaux.

Accroître le nombre de jeunes dotés de compétences dans le dépannage électronique et la maintenance devrait aussi contribuer à mieux répondre aux besoins des ménages, ainsi qu'à ceux des entreprises. Une technicité qui permettra à des milliers de jeunes africains de générer du revenu. 

 

Lire aussi:

Orange Maroc et Chari.ma s’allient pour numériser les commerces de proximité

Orange Maroc étend son programme numérique à 55 nouvelles écoles rurales

Published in Actualités

Les candidatures sont ouvertes pour la 2025 Google for Startups Growth Academy : AI for Cybersecurity, un programme hybride de trois mois destiné aux start-up, de la phase d'amorçage à la phase de démarrage, qui utilisent l'IA pour relever les défis de la cybersécurité. Les start-up sélectionnées bénéficieront d'un soutien sans prise de participation, d'un mentorat de la part d'experts de Google et d'outils leur permettant de s'étendre à l'échelle internationale. Le programme comprend des sessions de lancement et de remise des diplômes en personne, ainsi qu'un mentorat continu et des conseils techniques. Posez votre candidature avant le 3 décembre.

Lire aussi:

Nigeria Gets $1.7M Google Investment to Boost Digital Economy

Published in Breves_Simple

Adili Group, société panafricaine de conseil aux entreprises de premier plan, offrant des services de secrétariat d'entreprise, d'externalisation des activités… a annoncé le lundi 11 novembre l'ouverture de son arène de formation à la cybersécurité (Cyber ​​Training Arena). Basé au Kenya, l’infrastructure de pointe est dédiée à toute l’Afrique de l’Est. Elle a été conçue pour offrir aux organisations des simulations réalistes de cyberattaques.

Lire aussi:

Le Kenya et les Etats-Unis collaboreront dans la lutte contre la cybercriminalité et la promotion d'infrastructures TIC

Published in Breves_Simple

Diplômé en informatique et passionné par l’intelligence artificielle, il aspire à rendre l’éducation plus accessible en Afrique. Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses réalisations.

George Boateng (photo) est un informaticien, ingénieur, éducateur et entrepreneur social ghanéen. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kwame AI, une start-up technologique visant à démocratiser l’enseignement des sciences et technologies en Afrique.

Fondée en 2022, Kwame AI (anciennement SuaCode.ai) est spécialisée en intelligence artificielle (IA). La start-up aide les apprenants, éducateurs, chercheurs et juristes à améliorer leurs performances et leur productivité. Elle propose EsqAI, un assistant juridique basé sur l’IA.

EsqAI est accessible via une application web et permet aux avocats et aux étudiants en droit des pays du Commonwealth de faire des recherches juridiques. Cet assistant combine la recherche sémantique et l’IA générative pour répondre instantanément aux questions des utilisateurs grâce à sa base de données et aux contenus qu’il agrège.

George Boateng est également conférencier à l’ETH Zurich, une université suisse reconnue pour son expertise en sciences et technologies. Avant Kwame AI, il a cofondé en 2014 la Nsesa Foundation, une organisation à but non lucratif promouvant l’innovation au Ghana, dont il a été président jusqu’en 2022.

George Boateng est diplômé du Dartmouth College aux Etats-Unis, où il a obtenu un bachelor en informatique en 2016. Il est aussi titulaire d’un master en ingénierie informatique de la Thayer School of Engineering at Dartmouth (2017) et d’un doctorat en apprentissage automatique obtenu à l’ETH Zurich en 2022.

En 2015, il a été ingénieur logiciel stagiaire chez Sapho, une entreprise américaine de logiciels, et en 2021, il a rejoint Amazon comme scientifique appliqué. Lors de son stage dans l’équipe Alexa Edge ML, il a travaillé sur la détection multimodale du sarcasme pour Alexa AI.

Son parcours a été reconnu à plusieurs reprises. En 2021, George Boateng a été nommé parmi les 35 innovateurs de moins de 35 ans par la MIT Technology Review. En 2022, il a été classé parmi les « Nouveaux Créateurs » d’IBM et en 2023, il figurait dans la liste des 30 under 30 de Forbes.

Melchior Koba

Lire aussi:

Kwamena Afful investit dans les entreprises technologiques africaines

Published in Tech Stars

Le gouvernement ghanéen multiplie les initiatives pour combler le fossé de compétences numériques dans le pays. L’exécutif a récemment révélé qu'il prévoyait de lancer un fonds de 5 millions $ pour promouvoir l’innovation technologique.

Ursula Owusu-Ekuful (photo   à gauche), ministre de la Communication et de la Numérisation, a lancé la semaine dernière le programme « eSkills4Jobs » qui vise à doter plus de 5000 jeunes Ghanéens de compétences numériques essentielles. Ledit programme met l’accent sur les femmes issues de communautés marginalisées et les personnes en situation de handicap. Il est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement, la Banque mondiale et le Ghana-India Kofi Annan Centre of Excellence in ICT.

 

« L’économie numérique est là pour rester, et nous devons nous assurer que personne n’est laissé pour compte. eSkills4Jobs mettra l’accent sur la mise en place de programmes de formation adaptés, de mentorats et de l’accès aux ressources pour permettre aux participants de développer des compétences pertinentes », a déclaré Mme Owusu-Ekuful.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’objectif du gouvernement ghanéen de former 1 million de jeunes aux compétences numériques de répondre à la demande de main-d’œuvre qualifiée dans un contexte de transformation numérique. Selon la Société financière internationale (SFI), 20 % des entreprises ghanéennes ne recrutent qu’à l’étranger pour les compétences numériques, principalement parce qu’elles ne trouvent pas de talents locaux qualifiés. La Banque mondiale estime qu’environ 625 millions d’Africains auront besoin de compétences numériques d’ici 2030.

Le gouvernement ghanéen estime que les compétences acquises à travers l’initiative « eSkills4Jobs » amélioreront non seulement l’employabilité individuelle, mais contribueront également à la croissance globale de l’économie ghanéenne. Des données de la Banque mondiale datant de 2022 montrent que 3,1 % de la population active ghanéenne est au chômage.

Isaac K. Kassouwi

Lire aussi:

Ghana : un fonds de 5 millions $ pour promouvoir l’innovation technologique

Published in Gestion Publique

Le chômage des jeunes en Afrique est une priorité pour de nombreux gouvernements qui, conscients des défis, misent sur les nouvelles technologies pour transformer les formations. Cette approche vise à adapter les méthodes pédagogiques et les compétences enseignées au marché du travail.

Dans le cadre de la modernisation du secteur éducatif, le Bénin ambitionne de mettre en place une stratégie nationale de numérisation de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP). Cette démarche a pris un tournant officiel le jeudi 31 octobre, avec le lancement d’un atelier à Cotonou par le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Kouaro Yves Chabi.

 

« L'initiative de transformation digitale de l'EFTP vise à construire un réseau panafricain et un écosystème permettant d'accélérer la transition numérique sur l'ensemble du continent, à améliorer la qualité de l'éducation inclusive, et à renforcer l'employabilité des apprenants », a déclaré le ministre, soulignant l'impact attendu de cette transition pour les jeunes apprenants béninois.

Ce projet s’intègre dans la vision plus large de l'Initiative panafricaine pour la transformation numérique de l’EFTP, lancée en 2021 par l’UNESCO et ses partenaires dans le cadre de la Stratégie continentale pour l'éducation de l'Union africaine (CESA 2016-2025), en ligne avec l'Agenda Education 2030. L’objectif est de créer un socle solide pour des compétences modernes et adaptées, répondant aux exigences d'un marché du travail en mutation rapide.

Dans un contexte marqué par le chômage des jeunes en Afrique, où chaque année plus de 10 millions de jeunes entrent sur le marché du travail souvent sans qualifications adaptées, la numérisation de l’EFTP constitue une réponse essentielle. Ce programme de transformation permettra non seulement de moderniser l’éducation technique et professionnelle, mais aussi de doter les jeunes de compétences en phase avec les standards internationaux, intégrant ainsi le Bénin à l’économie numérique mondiale et préparant les apprenants aux défis futurs.

Samira Njoya

Lire aussi:

« Code 212 » : une initiative marocaine pour renforcer les compétences numériques

Published in Tech

La crise de la Covid-19 a révélé, en Afrique comme ailleurs, la puissance du numérique au service de l'éducation. Depuis, les gouvernements africains mettent en place des initiatives pour favoriser son développement et améliorer l'accès à une éducation de qualité pour tous.

La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné (photo, au centre), a procédé, le jeudi 24 octobre, à la présentation et au lancement officiel de la Stratégie nationale de digitalisation de l'éducation en Côte d'Ivoire (SNDECI). Cette feuille de route, issue des recommandations des Etats généraux de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (EGENA), traduit l’engagement du gouvernement à hisser le système éducatif ivoirien parmi les plus performants au monde dans les cinq prochaines années.

 

« L’éducation numérique vient en appui aux enseignements classiques et permettra d'améliorer de manière significative la qualité de notre système éducatif, sans se substituer à l'enseignement en présentiel. En intégrant les technologies modernes dans nos écoles, nous réduisons les inégalités géographiques, sociales et économiques, permettant ainsi au système éducatif de fournir un enseignement plus interactif et attractif à chaque enfant, où qu’il soit », a déclaré Mariatou Koné.

La nouvelle stratégie s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement numérique 2021-2025 et du plan national de développement du pays, qui visent à transformer l’économie ivoirienne par l’intégration des technologies numériques dans tous les secteurs, y compris l’éducation. Elle repose sur trois piliers, à savoir les infrastructures, l’organisation et la formation. Sa mise en place, estimée à 220,7 milliards FCFA (364 millions $), inclura la formation des enseignants et du personnel administratif, l’acquisition de matériel numérique et l’installation d’infrastructures technologiques modernes dans les écoles.

La mise en œuvre de cette stratégie devrait apporter plusieurs bénéfices au pays, en renforçant l’accessibilité et l’équité du système éducatif. Elle permettra de combler les écarts de qualité entre les régions, en particulier dans les zones rurales, et de fournir aux élèves les compétences numériques nécessaires pour réussir dans une économie en transformation.

Selon les projections des Nations unies, la population africaine atteindra 2,4 milliards de personnes d'ici 2050, dont plus de la moitié aura moins de 25 ans. Cette jeunesse représente une opportunité majeure pour l'Afrique, mais cela souligne également l'urgence de développer des systèmes éducatifs modernes et inclusifs, capables de répondre aux besoins d'une main-d'œuvre numérique et d'encourager une croissance économique durable sur le continent.

Samira Njoya

Lire aussi:

Côted’Ivoire:legouvernementlance officiellement la plateforme numérique « Mon école à la maison »

Published in Gestion Publique

En tant qu’entrepreneur, il souhaite aider les Tunisiens à profiter des opportunités offertes par le numérique. Pour cela, il a mis en place une plateforme de formation en ligne.

Ahmed Ben Bouzid (photo) est un entrepreneur tunisien qui utilise le numérique pour répondre aux besoins de la population. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Opus Lab, une entreprise spécialisée dans la formation des jeunes aux compétences numériques.

Fondée en 2021, Opus Lab est une école numérique qui a pour mission de transmettre aux étudiants des connaissances approfondies dans les compétences numériques les plus recherchées. L’entreprise emploie des formateurs experts, garants d’une formation de qualité pour permettre aux apprenants de réussir dans un monde toujours plus digitalisé.

Opus Lab propose des formations en développement web, design graphique, langages de programmation (notamment Python), ainsi qu’en conception d’interfaces utilisateur avec React JS et design UI/UX (interface et expérience utilisateur). À l’issue de chaque formation, l’école délivre des certificats à ses étudiants.

Opus Lab propose aussi un service appelé Opus Business pour les entreprises. A travers ce service, la start-up offre des programmes spécifiques aux besoins et aux objectifs des entreprises en compétences numériques.

Ahmed Ben Bouzid est diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Tunis (ESC Tunis) où il a obtenu en 2018 une licence en banques et institutions financières. Dans la même école, il a obtenu en 2020 un master en gestion de la relation client.

Avant de fonder Opus Lab, Ahmed Ben Bouzid a travaillé entre 2017 et 2020 chez Tunisian Youth Marketers (TYM), un cabinet de conseil spécialisé en marketing, où il a occupé plusieurs postes. Il y a successivement été trésorier, responsable des ressources humaines et président.

Melchior Koba

Lire aussi:

La Tunisie prépare son premier recensement entièrement numérique

Published in Tech Stars

Son objectif est de faciliter l’apprentissage pour tous les apprenants en Egypte et elle utilise la technologie pour y parvenir. Elle a été récompensée par l’opérateur télécoms Orange pour son innovation.

Mariam Soliman (photo) est une entrepreneure technologique égyptienne engagée dans le développement du secteur éducatif en Afrique. Elle est la présidente-directrice générale de Learning Rockets, une entreprise spécialisée dans la création d’applications éducatives interactives et attrayantes.

Fondée en 2022, Learning Rockets vise à offrir une expérience d’apprentissage ludique et interactive aux élèves de tout âge. « Chez Learning Rockets, nous pensons que l’éducation doit être accessible à tous, et nous nous engageons à faire de cet objectif une réalité », déclare l’entrepreneure.  

L’une des applications phares de l’entreprise, Bee Degree, facilite l’apprentissage de l’anglais en permettant d’écouter, de lire, de parler et d’écrire plus facilement. Elle propose des vidéos captivantes, des jeux pour mettre en pratique les notions acquises, ainsi que des chansons. L’application est adaptée aussi bien aux enseignants, qu’aux parents et aux élèves, à l’école ou à la maison. Elle offre également des devoirs, des quiz et des tests pour évaluer les progrès des apprenants.

En septembre 2024, Learning Rockets a remporté le premier prix lors de la 14ᵉ édition de l'Orange Social Venture Prize en Egypte.

Avant de fonder Learning Rockets, elle a travaillé de 2009 à 2010 comme coordinatrice du service client et des conférences chez Misr Travel, une agence de voyages nationale agréée. De 2011 à 2012, elle a occupé le poste d’administratrice à la Chambre de commerce américaine en Egypte.

Melchior Koba

Lire aussi:

L'Egypte lance une initiative pour localiser la fabrication de satellites en Afrique

Published in Tech Stars
Page 2 sur 58

Please publish modules in offcanvas position.