e-SmarTraining, une organisation dédiée à l'autonomisation des communautés mal desservies d'Afrique et au-delà grâce à des compétences numériques, a annoncé le dimanche 21 juillet l’ouverture des candidatures pour le recrutement de la 2e cohorte de son programme DigiSmart. Ce programme de 6 mois s'adresse aux jeunes Africains désireux de se faire une place dans le paysage numérique. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 août via l'adresse suivante :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScRemHxfEcZDn4HM8xTrtPxIPZ2CiR6m8g6RXvIOMJprxaIyQ/viewform

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Le titulaire de la chaire UNESCO d’Afrique centrale ACCES TIC, Armand Claude Abanda, et le Pr Jean Louis Nkoulou, président de l’Université africaine des sciences politiques et de management, ont signé une convention de partenariat le samedi 13 juillet à Libreville, au Gabon.

Ce partenariat vise à mettre en œuvre des programmes de formation adaptés aux missions de la chaire UNESCO. Grâce à cette initiative, les jeunes bénéficieront de modules favorisant l’auto-emploi et l’autonomisation sociale, couvrant divers domaines tels que le secrétariat bureautique, l’infographie, la maintenance informatique, Internet, les réseaux sociaux...

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Depuis la période de la Covid-19, les formations en ligne sont devenues une alternative intéressante pour acquérir des compétences. Elles sont d’autant plus accessibles notamment à cause de la flexibilité qu’elles offrent aux apprenants.

Blemama est une solution edtech développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans divers domaines. La start-up, basée à Cotonou, a été fondée en 2019 par Martinien Blévenec.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra se rendre directement sur la plateforme web pour accéder aux services. Même s’il est possible de surfer sur ladite plateforme sans disposer de compte, il faudra en créer un pour valider l’achat de formations. Sur Blemama, on retrouve des formations en marketing digital, en codage, en graphisme, en cryptomonnaie ou encore en e-commerce.

Outre ces formations, la jeune pousse dispose d’une « Tech Room ». C’est un programme qui permet de rejoindre une communauté privée de passionnés de technologie et d’accéder à un pack de formations. L’objectif est de permettre à l’utilisateur d’atteindre ses objectifs grâce à des formations conçues sur mesure. Au sein de la communauté, il est possible de demander des formations dans certains domaines clés. Elles se déroulent en ligne et l’utilisateur, indisponible au moment de la formation, peut accéder plus tard à l’enregistrement vidéo. Les frais d’abonnement mensuel s’élèvent à 20 000 FCFA (environ 33 $). L’edtech propose également un abonnement à la « Tech Room » sans accès au pack de formations à 5 000 FCFA.

En ce qui concerne les moyens de paiement, la jeune pousse a intégré les paiements par mobile money, par cartes bancaires et par cryptomonnaies. Par ailleurs, il est possible de devenir formateur sur Blemama. Pour cela, il faut cliquer sur l’onglet « Formateur » et discuter avec Liam, le chatbot basé sur l’IA de la jeune pousse. Elle revendique plus de 25 000 jeunes formés et dispose de plus d’une trentaine de formateurs.

En 2024, Blemama a été sélectionnée, avec cinq autres edtech béninoises, pour rejoindre la première cohorte du programme Mastercard Foundation EdTech Fellowship. C’est un programme d’accélération de huit mois, de mentorat et de conseils d’expert, avec un financement sans prise de participation d’un montant de 75 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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En 2019, le gouvernement congolais a élaboré un Plan national du numérique. L’objectif est de faire de la RDC l’une des plaques tournantes du secteur technologique en Afrique centrale.

Augustin Kibassa Maliba (photo, au centre), ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, a inauguré le jeudi 18 juillet à Kinshasa l’Institut africain pour le développement des technologies de l’information et de la communication. Financé par la firme technologique chinoise Huawei, son objectif est de renforcer les compétences locales dans le secteur du numérique.

« La réussite de cet Institut dépend de notre capacité collective à saisir les opportunités qu’il offre dans les domaines de l'éducation, de la recherche et du développement industriel », a indiqué Augustin Kibassa Maliba.

Cette initiative de Huawei s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique horizon 2025 (PNN 2025) mis en place en 2019. Le gouvernement veut faire du numérique un levier de développement. La formation des talents technologiques s’impose, car elle permet, entre autres, de réduire le déficit de compétences numériques, stimuler l'innovation et l'entrepreneuriat ou promouvoir l'inclusion numérique. D’après l’Union internationale des télécommunications, la RDC est passée d’un indice de développement des TIC de 29,1 en 2023 à 30 en 2024.

La nouvelle infrastructure contribuera ainsi à la création d'un écosystème qui permettra l'éclosion d'une économie numérique. « Cela témoigne de notre vision avant-gardiste d'un avenir où le numérique jouera un rôle clé dans l'amélioration du bien-être de nos concitoyens et dans le renforcement de la compétitivité de nos entreprises à l'échelle mondiale », a ajouté le ministre.

Adoni Conrad Quenum

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Il souhaite améliorer l’éducation en dotant la jeune génération de compétences technologiques. Pour cela, il conçoit des programmes éducatifs destinés aux écoles, visant à former les enfants de manière innovante et efficace.

Yaakoub Benarab (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Snai3i, une entreprise qui veut façonner l’éducation dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA).

Fondée en 2019, Snai3i est une start-up innovante qui développe des programmes éducatifs simplifiant les technologies de pointe pour les enfants. Elle propose aux écoles des cours de programmation mobile, d’intelligence artificielle, de Python, de modélisation 3D et de mécatronique, spécifiquement conçus pour les jeunes apprenants.

L’entreprise met ses programmes immédiatement utilisables à disposition des écoles et forme les enseignants aux méthodes pédagogiques et à la conception de programmes. Snai3i offre également aux experts la possibilité de créer et de publier leurs propres cours sur sa plateforme. À ce jour, la start-up a formé 872 élèves.

En plus de son rôle chez Snai3i, Yaakoub Benarab est instructeur en technologie de l’information à la Higher Institute of Sciences (HIS), une université privée algérienne pluridisciplinaire reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est aussi ambassadeur de One Young World, une communauté mondiale de jeunes leaders.

Yaakoub Benarab est diplômé de la National Polytechnic School où il a obtenu en 2019 un master en systèmes de contrôle. Il est également titulaire d’un master en conception et technologies de l’apprentissage obtenu en mai 2024 à l’université d’Etat de l’Arizona.

En juin 2019, il était un délégué de The European Wergeland Centre, un centre de recherche européen sur l’éducation à la compréhension interculturelle, aux droits de l’homme et à la citoyenneté démocratique. En octobre 2019, il devient le directeur de KnowLab, un espace de coworking. En 2020, il était un spécialiste de la technologie et de l’innovation d’Africa Crisis Hub, un hub qui élabore des conseils en matière de santé publique.

Melchior Koba

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Depuis quelques années, le Maroc s’est engagé dans une transition numérique marquée par la modernisation de plusieurs secteurs, dont l’enseignement supérieur. Avec l’accompagnement de partenaires, les avancées deviennent de plus en plus concrètes.

Le Maroc a obtenu 120 millions d’euros de la Banque africaine de développement (BAD) pour numériser ses universités. Cet argent est le fruit d’un accord de financement signé à Rabat le mardi 16 juillet entre Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, et Nizar Baraka, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation.

Il permettra au gouvernement de concevoir et de mettre en place de nouveaux programmes de formation universitaire dans le domaine numérique, adaptés aux besoins du marché de l’emploi et aux attentes des investisseurs nationaux et étrangers. Il permettra également de doter les universités de matériel informatique et de numériser les services universitaires.

Ce financement est l’un des quatre octroyés au Maroc pour un montant total de 604 millions d’euros. Les autres se déclinent comme suit : 200 millions d’euros pour le Programme d’amélioration de la compétitivité territoriale ; 200 millions d’euros pour la construction de l’autoroute Guercif - Nador (longue de 104 kilomètres) et 84 millions d’euros pour le Projet d’appui au développement intégré et durable des zones forestières.

En investissant dans la transformation de ses universités, le gouvernement du Maroc progresse dans la réalisation des objectifs de son Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (ESRI 2030). Lancé en 2020, il vise à faire de l'enseignement supérieur marocain un système performant, attractif et en adéquation avec les besoins du pays. Il introduit l'entrepreneuriat dans les cursus, encourage l’excellence et l’innovation.

Le Maroc s’est fixé l’ambitieux objectif de former 22 500 diplômés par an d’ici 2027 et de porter à 50 000 le nombre de spécialisations ou de compétences numériques dans toutes les disciplines et à tous les niveaux d’ici 2035.

Samira Njoya

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Après plusieurs années en Belgique, elle est retournée en RDC pour soutenir sa communauté. A la tête d’un centre d’innovation, elle a lancé de nombreux programmes et initiatives pour soutenir et accompagner les entrepreneurs et innovateurs congolais.

Sidonie Latere (photo) est une entrepreneure congolaise reconnue pour son engagement dans le soutien à l’entrepreneuriat. Fondatrice et présidente-directrice générale de Kobo Hub, un centre d’innovation établi en 2018, elle développe divers programmes pour accompagner les entrepreneurs et les entreprises.

Kobo Hub offre un soutien précieux aux créateurs et porteurs de projets en leur fournissant un réseau d’experts, ainsi qu’un accès aux compétences, aux ressources et aux infrastructures nécessaires à la réussite et à la croissance de leurs start-up. Le centre propose un espace de coworking moderne et des programmes de formation, de mentorat, d’incubation et d’accélération adaptés aux besoins spécifiques des projets.

« Kobohub propose des services complètement différents aux incubateurs, notamment par le fait que nous accompagnons des projets existants. Alors qu’un incubateur aide au développement des idées en projets. Le but est d’amener ce projet d’entreprise à trouver son plein potentiel. Nous proposons un programme d’accompagnement qui dure six mois. Il comprend du coaching, de la formation, du mentorat. Le programme est sur mesure parce qu’il succède à un diagnostic du projet », explique Sidonie Latere en 2022.

En parallèle, Sidonie est directrice des partenariats de Women in Tech en République démocratique du Congo. Elle est diplômée de l’École supérieure des arts Saint-Luc en Belgique, où elle a obtenu en 2011 un bachelor en arts visuels et publicité. Avant de fonder Kobo Hub, elle a créé Chicken Makala en 2017, un food-bar africain spécialisé dans le poulet, et a travaillé dans plusieurs entreprises.

En 2013, elle devient directrice artistique et créative d’Exp Agency, une agence de marketing en RD Congo. L’année suivante, elle est nommée directrice créative de Welike Agency, une agence de publicité et de communication, et vice-présidente du festival de musique Francofolies de Kinshasa. En 2017, elle rejoint Osmose Digital, une start-up congolaise spécialisée dans la conception, la production et la distribution de contenus numériques éducatifs et informatifs, en tant que présidente-directrice générale. Entre 2020 et 2022, elle travaille comme directrice générale de Yayo Africa, une plateforme web permettant d’envoyer du crédit à ses proches en RDC.

Melchior Koba

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Il s’engage à former les futurs leaders technologiques d’Ethiopie. Pour ce faire, il utilise des méthodes ludiques afin d’initier les enfants au codage informatique de manière progressive et amusante.

Nathan Damtew (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique éthiopien. Diplômé de l’université d’Addis-Abeba où il a obtenu en 2018 un bachelor en informatique, il est le fondateur de BeBlock, une start-up qui enseigne le codage informatique aux enfants.

Créée en 2018, BeBlock s’engage à initier les jeunes enfants africains aux principes de base de la programmation. Elle utilise un langage de programmation visuel basé sur des blocs pour guider un personnage à travers diverses énigmes, aidant ainsi les enfants à maîtriser les concepts fondamentaux du codage. Les enfants progressent à travers des leçons successives et débloquent de nouveaux tutoriels de codage au fur et à mesure.

La méthode d’enseignement de BeBlock est simple et ludique. Les cours sont « conviviaux et intuitifs, de sorte que les enfants peuvent aller de l’avant sans avoir besoin d’un cours d’introduction préalable ou de connaissances en codage », peut-on lire sur le site de la start-up. Les parents peuvent suivre les progrès de leurs enfants via un tableau de bord qui affiche les niveaux atteints, les concepts appris et le temps passé sur l’application.

En plus de BeBlock, Nathan Damtew est cofondateur de Social.ly, une société de marketing numérique lancée en 2017. Social.ly se spécialise dans la génération de leads via les médias sociaux, le développement de sites web, la création de contenu, le marketing et le référencement. L’entreprise aide les organisations à réaliser leur potentiel grâce à la convergence d’idées novatrices et de la technologie.

En 2019, M. Damtew a également fondé Yenetta Code, un centre d’apprentissage conçu pour initier les jeunes Éthiopiens au monde du codage. Le centre vise à permettre aux jeunes de prospérer en tant que bâtisseurs et créateurs dans le domaine technologique. Il propose divers programmes pour développer des compétences adaptées au marché. Il offre aux apprenants la confiance nécessaire pour réussir. Il leur donne aussi les capacités et les opportunités pour embrasser de nouvelles carrières.

A travers l’ensemble de ses diverses initiatives, il ouvre des portes aux jeunes générations, leur offrant les outils et les opportunités pour exceller dans le domaine du codage et de la technologie.

Melchior Koba

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Open Startup (OST), une organisation non gouvernementale qui promeut l’entrepreneuriat, l’éducation et les échanges interculturels, a annoncé le vendredi 5 juillet l’ouverture des candidatures jusqu’au 21 juillet pour le programme Open Startup. L’objectif est de soutenir les start-up en phase de démarrage en Tunisie, au Sénégal et au Maroc. La durée du programme est de 18 mois et un montant de 50 000 $ sans contrepartie sera distribué aux finalistes pour stimuler leur croissance. Cliquez ici pour plus d’informations.

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La firme chinoise des TIC Huawei s'est engagée à former 150 000 jeunes en Afrique subsaharienne au cours des trois prochaines années dans le cadre de son programme LEAP (Leadership, Employabilité, Avancement et Possibilité). L'annonce a été faite par Gao Xiang, président de Huawei Afrique subsaharienne, lors du Huawei LEAP Summit 2024 le 28 juin à Shanghai.

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