Il encourage et soutient activement la communauté technologique en Afrique, ce qui lui a valu de nombreux prix et distinctions dans son pays, l’Afrique du Sud.
Mixo Ngoveni (photo) est un entrepreneur sud-africain spécialisé dans les technologies. Il est le fondateur et président-directeur général de Geekulcha, une plateforme qui met en relation les étudiants en technologies de l’information et de la communication (TIC) avec le monde professionnel.
Créée en 2013, Geekulcha rassemble de jeunes talents qualifiés, créatifs et ambitieux dans le domaine des technologies. La plateforme encourage l’échange de connaissances et la collaboration sur divers projets. Elle organise des événements technologiques, propose des formations, et aide les étudiants à améliorer et renforcer leurs compétences.
Geekulcha organise également des hackathons et de nombreux événements technologiques, offrant à sa communauté de « geeks » l’occasion de développer des compétences numériques. La plateforme a pour objectif de rendre l’écosystème technologique sud-africain plus compétitif et de s’assurer que les solutions technologiques innovantes intègrent autant que possible un aspect durable.
Mixo Ngoveni est titulaire d’un bachelor en informatique, option application commerciale, obtenu en 2013 à la Tshwane University of Technology. Entre 2011 et 2013, il a été « Microsoft Student Partner » tout en étant assistant dans l’incubateur mLab. De 2018 à 2021, il a occupé le poste de responsable de Red Bull Basement en Afrique du Sud, une initiative technologique de la marque de boissons Red Bull.
Mixo Ngoveni a été reconnu et honoré comme l’un des meilleurs jeunes leaders et entrepreneurs d’Afrique du Sud par divers médias et organisations. Il a notamment fait partie du Top 200 des jeunes sud-africains du Mail & Guardian en 2015 et a été finaliste pour la personnalité informatique de l’année de l’Institut des professionnels des technologies de l’information Afrique du Sud (IITPSA) en 2017.
Melchior Koba
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La révolution technologique suit son cours en Afrique. Elle affecte tous les secteurs d’activité et offre divers avantages. Dans le secteur de l’éducation, deux tech entrepreneurs proposent une solution sur mesure pour les écoles.
Tespire une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux écoles de numériser tout le système administratif et aux parents d’élèves de suivre tout ce qui se rapporte à la scolarité de leurs enfants. La jeune pousse, basée à Abuja, a été fondée en 2022 par Abdulkadir Suleiman Lapai et Umar Madugu. En septembre 2024, elle a annoncé la réussite d’un cycle de financement d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.
« La vision de Tespire va au-delà de la simple résolution de problèmes administratifs. Nous nous sommes engagés à utiliser la puissance des données pour améliorer l'accès à une éducation de qualité au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, en commençant par les écoles locales et en nous étendant à un marché national et international plus large », a indiqué Abdulkadir Suleiman Lapai.
L’edtech se positionne comme un portail web depuis lequel les parents d’élèves peuvent directement accéder à toutes les informations se rapportant aux écoles, des frais de scolarité aux emplois du temps en passant par la procédure d’inscription de leurs enfants. S’il opte pour l’une des écoles de Tespire, il accède à sa page web depuis son ordinateur, sélectionne le portail d’application et clique sur « Go ».
A gauche, il clique sur « Nouveaux candidats » puis il remplit les champs obligatoires et soumet le dossier. Si la candidature est acceptée, le parent voit apparaître un numéro de candidature pour son enfant. Après cette étape, il peut accéder à son tableau de bord pour compléter le processus de candidature.
L’accès aux services de Tespire est payant. La jeune pousse propose aux écoles divers types d’abonnement pour faire partir de sa base de données d’écoles partenaires. Entre autres, un abonnement à 2000 nairas (environ 1,21 $), un autre à 2500 nairas, etc. La jeune pousse rêve de s'étendre au Nigeria et dans les autres pays de la sous-région.
Adoni Conrad Quenum
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Elle possède plus de 17 ans d’expérience dans les médias, la communication et la technologie. Elle accompagne également la création et le développement d’entreprises technologiques à fort impact en Afrique.
Irene Phoebe Kiwia (photo) est une entrepreneure technologique tanzanienne, résidant en Afrique du Sud. Elle est une cofondatrice et la directrice de la croissance d’Adanian Labs, un studio de création d’entreprises technologiques à fort impact qui participe à la transformation numérique en Afrique.
Fondé en 2020, Adanian Labs est un studio panafricain qui accompagne la création, le développement et l’évolution des start-up technologiques à impact. Le studio met à leur disposition des experts en ingénierie logicielle pour les aider à développer des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins. Il est spécialisé dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la blockchain et l’Internet des objets (IoT). A ce jour, Adanian Labs a déjà contribué à la création de plus de 40 start-up technologiques.
Adanian Labs aide également les start-up à renforcer les compétences de leurs équipes informatiques en proposant divers programmes de formation, notamment en développement logiciel, science des données, IoT, IA et blockchain. Ces programmes prennent la forme de cours de courte durée, de bootcamps et de masterclass.
En plus de cela, le studio met à disposition des entreprises qu’il soutient une équipe de professionnels qui répondent à tous leurs besoins, qu’il s’agisse de droit, de comptabilité, de planification financière, de gestion technologique, de ressources humaines ou de marketing.
Membre de la communauté Top Tier Impact, un écosystème mondial d’investisseurs, d’entrepreneurs et de professionnels, Irene Phoebe Kiwia est aussi ambassadrice du Women in Africa Initiative en Tanzanie. Elle est membre du conseil consultatif de l’African Women in Energy and Power.
Avant de co-fonder Adanian Labs, Irene Phoebe Kiwia a créé en 2006 Frontline Media Africa, une entreprise panafricaine spécialisée dans les médias et la communication axée sur la technologie. En 2017, elle a lancé Twaa, une plateforme de partage de connaissances et de mentorat alimentée par l’IA, dédiée aux femmes et aux jeunes filles en Afrique et au-delà. En 2019, elle a fondé eCOBba, une société fintech basée sur l’IA. En 2021, elle a créé The Africa Blockchain Center, une entreprise Web 3 spécialisée dans le développement de compétences et de solutions basées sur la blockchain.
Irene Phoebe Kiwia diplômée de l’université de Dar s Salam où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique puis en 2011 un master en marketing.
Irene Phoebe Kiwia est diplômée de l’université de Dar es Salaam, où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique, puis en 2011 un master en marketing. En 2015, elle a été élue femme de l’année en Afrique par Africa Reconnect, une plateforme panafricaine de promotion de l’autonomisation des femmes et du soutien à l’éducation des filles.
Melchior Koba
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Il est un expert en accompagnement et en financement de l’innovation en Afrique. Il dirige une pépinière de start-up en République du Congo.
Dexter Trésor Omono est un entrepreneur et homme d’affaires congolais. Il est le fondateur et président-directeur général de Kosàla, une structure dédiée au soutien des start-up innovantes en Afrique.
Fondée en 2020, Kosàla accompagne le développement des start-up et des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique centrale, de l’idéation à la concrétisation de leurs projets. L’organisation offre son expertise et son réseau pour aider ces entreprises à obtenir les financements nécessaires à leur réussite.
Bien que Kosàla soit ouverte à tous types de projets, elle accorde une attention particulière aux initiatives technologiques et environnementales. Elle propose une équipe qui offre une approche structurée pour guider les entrepreneurs, de la collecte à l’analyse des données, facilitant ainsi des prises de décisions efficaces. A ce jour, Kosàla a reçu 16 450 demandes d’accompagnement et soutenu 4186 projets, dont 3136 portés par des femmes.
Dexter Trésor Omono est également observateur au Conseil de développement local de l’Ambassade de France au Congo. Il est consultant en évaluation pour le Projet d’accélération de la transformation numérique de la Banque mondiale. Il fait aussi partie de l’équipe scientifique des Assises nationales du numérique, affiliée au ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo.
Il est diplômé de l’Institut des hautes études de management où il a obtenu en 2011 un brevet de technicien supérieur en gestion des ressources humaines. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’études approfondies en gestion de projet obtenu en 2021 à l’Académie canadienne de management et de technologie. Il détient aussi un master en commerce international obtenu en 2022 à l’école de commerce HEC Maroc.
Sa carrière débute en 2011 chez Escom Group, un gestionnaire d’investissements au Congo, où il occupe le poste de logisticien. En 2018, il rejoint Oukaley, une plateforme de financement participatif en Afrique subsaharienne, en tant que représentant pour le Congo et la RDC. En 2021, il devient consultant spécialiste auprès de l’Association internationale des Maires francophones.
Melchior Koba
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Dans le but de parfaire l’éducation des jeunes, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure. Sa plateforme revendique plus de 5000 utilisateurs et il a pour objectif, dans les deux années à venir, d’atteindre la barre des 20 000.
Farid est une plateforme d’e-learning développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les enfants de 3 à 18 ans, de se forger une personnalité, d’en apprendre davantage sur les valeurs humaines et se bâtir une bonne santé mentale. La start-up a été fondée en 2024 par Mahmoud Hussein.
En septembre 2024, elle a annoncé la réussite d’un cycle de financement de 250 000 $. Les fonds seront utilisés pour développer la plateforme et soutenir sa croissance en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par un navigateur et se rendre sur la plateforme. Il pourra se créer un compte avec ses informations personnelles et accéder aux cours. Les parents pourront choisir les ateliers dans lesquels ils souhaitent que leurs enfants suivent des cours. Entre autres, Farid propose « des séances individuelles qui garantissent une interaction directe et efficace avec chaque enfant, leur permettant de recevoir une attention personnalisée et des conseils individuels ».
Au fur et à mesure de la formation, la jeune pousse envoie des rapports détaillés aux parents sur la progression des enfants. Ils y retrouvent les différentes notes récoltées et les axes de progression. Depuis son lancement, Farid dispose de plus de 400 ateliers, plus de 5000 utilisateurs et plus de 700 formateurs certifiés. Par ailleurs, outre la formation aux jeunes de 3 à 18 ans, la jeune pousse propose des formations aux jeunes diplômés pour devenir formateur sur la plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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Plusieurs projets et programmes sont mis en place dans le but de doter les populations africaines de compétences numériques. Divers organismes y injectent des fonds.
Au Togo, la Lomé Business School, une université privée, a sécurisé un financement de 1,6 million d’euros de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), dans le cadre du programme SIFA (Skills Initiative for Africa).
Ces ressources mobilisées en partenariat avec la start-up Sayna, une jeune pousse malgache spécialisée dans l’éducation aux métiers du numérique et l’apprentissage du code seront dédiées au projet « EduJobTech », qui vise à former les jeunes Togolais aux métiers du digital. Avec pour slogan « 1 étudiant, 1 métier dans la Tech », le programme inclura notamment des bourses d’études à la LBS et dans 16 hubs digitaux répartis dans 6 villes.
Dans le détail, EduJobTech prévoit de former 860 jeunes en deux ans. Les formations couvriront le développement web, le marketing digital et le design UX/UI. Il est également prévu de réhabiliter et d’équiper 16 hubs dans les principales villes du Togo (Lomé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong). 30 % des places seront réservées aux jeunes femmes, « pour favoriser leur inclusion dans le secteur numérique ». Un millier de licences Sayna seront également mises gratuitement à disposition tout au long de la formation. Ces ressources proviennent de l’AUDA-NEPAD, de la KfW et de l’Union européenne.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que la LBS mobilise des appuis financiers. En 2022, elle avait ainsi obtenu un financement du fonds d'investissement européen I&P (Investisseurs et Partenaires) pour la digitalisation et la mise en place d’une plateforme e-learning.
S'inscrire au programme ici. Date butoir, 15 octobre 2024.
Ayi Renaud Dossavi
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Il a pour objectif d’aider les parents à mieux accompagner leurs enfants dans les études. Il dirige également deux start-up spécialisées dans les technologies éducatives.
Nick Miller est un ingénieur en mécatronique et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général (PDG) de Teach Me 2, une start-up technologique spécialisée dans l’apprentissage des jeunes.
Fondée en 2006, Teach Me 2 est une start-up de cours particuliers en Afrique du Sud. Elle simplifie la recherche et la gestion de tuteurs, facilitant la tâche aux parents en leur épargnant les tracas liés à la recherche de professeurs pour leurs enfants. La plateforme organise automatiquement les séances, permettant aux élèves de recevoir leurs cours à domicile ou en ligne, offrant ainsi une grande flexibilité.
Teach Me 2 propose des tuteurs dans divers domaines : comptabilité, chimie, économie, mathématiques, physique, statistiques, français, histoire et orientation de vie. Depuis sa création, plus de 35 000 parents ont fait confiance à cette entreprise.
Nick Miller est également le fondateur et PDG de Coachbit, une start-up lancée en 2019. Coachbit propose un programme de coaching de vie et d'apprentissage basé sur des données scientifiques, avec du contenu personnalisé. Son programme est spécifiquement conçu pour les préadolescents et les adolescents.
Avant ces deux entreprises, Nick Miller a cofondé Clickego en 2008, où il a occupé le poste de directeur technique jusqu'en 2012. Clickego se spécialise dans la gestion de la publicité en ligne. En 2011, il a aussi cofondé Rental Connect, une société d’ingénierie logicielle, puis en 2014, il a créé Storie, une start-up dont il a été le PDG jusqu’en 2016. Storie propose une application mobile qui permet de créer et partager facilement des vidéos.
Nick Miller est titulaire d’un bachelor en ingénierie mécatronique, avec une spécialisation en reconnaissance faciale, traitement des images et traitement des signaux, obtenu en 2007 à l’Université du Cap. De 2013 à 2016, il a aussi travaillé en tant que créateur de contenu sur YouTube.
Melchior Koba
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Le programme e-TAMKEEN a été mis en œuvre entre 2018 et 2023. Il a permis de former environ 6800 participants pour un coût total de 3,5 millions d’euros.
L’Agence de développement du digital du Maroc (ADD) a annoncé la semaine dernière le lancement du parcours e-learning « e-TAMKEEN » sur la plateforme nationale d’apprentissage numérique Academia Raqmya. L’initiative permettra à davantage de fonctionnaires, de professionnels et d’apprenants de bénéficier de ce programme de renforcement des capacités digitales qui a été mis en œuvre entre 2018 et 2023.
Le programme comporte plusieurs modules de formation tels que la communication digitale, l’innovation publique, l’intelligence collective et la résolution des problèmes publics, la cybersécurité et la protection des données, ainsi que la transformation numérique.
e-TAMKEEN est le fruit d’une collaboration entre le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration et l’Agence belge de développement (Enabel) pour la formation des fonctionnaires aux niveaux central et local. Entre 2019 et 2023, le programme a compté plus de 6800 participations à ces activités de formations autour de 23 thématiques en lien avec le digital. Sa mise en œuvre a nécessité 3,5 millions d’euros.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale de transformation numérique « Maroc Digital 2030 ». Ladite stratégie met un accent particulier sur le renforcement de la formation professionnelle dans le domaine des TIC afin de garantir une main-d’œuvre qualifiée et adaptable. Cela favorisera une gestion plus efficace et efficiente du service public dans un contexte de transformation numérique accélérée.
Isaac K. Kassouwi
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Après avoir inauguré une antenne à Paris en janvier dernier, Université Mohammed VI Polytechnique poursuit son expansion mondiale à la recherche d'opportunités significatives pour le continent africain et sa jeunesse dynamique.
L’Université Mohammed VI Polytechnic (UM6P) du Maroc a annoncé le vendredi 13 septembre l'ouverture officielle de sa nouvelle antenne internationale à Montréal. Cette branche canadienne se concentrera sur la recherche et le développement des compétences, l'échange de connaissances, ainsi que le renforcement des capacités et le transfert de technologie entre l'Afrique et l'Amérique du Nord.
Inauguration in Montréal yesterday, of the Canadian Branch of University Mohammed VI polytechnique ( UM6P)@UM6P_officiel, will focus on R&D of capacities, exchange of knowledges, technology transfert & capacities building. pic.twitter.com/adpxHhKenx
— Morocco in Ottawa (@MoroccoOttawa) September 14, 2024
« Avec l'ouverture de la nouvelle antenne UM6P Canada, nous marquons une étape importante dans notre engagement à renforcer les liens entre l'Afrique et l'Amérique du Nord. En collaboration avec nos partenaires canadiens, nous répondons au besoin d'innovation et favorisons la coopération internationale face aux défis contemporains », a déclaré Hicham El Habti, Président de l'UM6P.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'expansion internationale de l'UM6P, déjà marquée par l'ouverture récente d'un campus en France. Ce campus va abriter le premier lab eurafricain dédié à l'accompagnement de start-up sur un an sur les deux continents. En parallèle, l'université prévoit d'inaugurer dans les prochains mois la Digital Farming School à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, en partenariat avec le groupe marocain OCP Africa, axé sur l'agriculture.
L’expansion de l’UM6P au Canada marque ainsi une avancée stratégique majeure pour l’institution. Ce développement permettra de stimuler l'innovation, d’encourager les partenariats dans des secteurs clés comme l’AgriTech, l’IA et la formation des cadres, tout en contribuant à la croissance économique durable en Afrique.
Samira Njoya
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En 2023, le PNUD a mis en place un projet pilote pour former les jeunes de 24 pays africains en cybersécurité. La réussite de cette phase conduit au lancement d'une grande initiative.
Le Bureau régional Afrique de l’Ouest et centrale du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) s’est engagé à former 25 000 jeunes des deux sous-régions en cybersécurité. L’information a été dévoilée le lundi 9 septembre.
Pour atteindre ce but, l’institution s’est associée à l’université canadienne Concordia et à l'académie des compétences numériques Give1Project. La formation s’effectuera sur une période de 5 mois sanctionnée d’un certificat.
Cette initiative intervient après le succès de la phase pilote qui s’est déroulée en 2023. Elle a pris en compte les jeunes de 24 pays du continent pour une formation de 4 mois, dont 2 semaines en présentiel dans la ville de Saly, au Sénégal. Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Afrique fait face à un déficit de 100 000 professionnels qualifiés en cybersécurité.
La cybersécurité s’impose depuis quelques années comme l’un des segments clés du secteur technologique en Afrique. Alors que le marché du numérique continental devrait atteindre 712 milliards $ en 2050, l’UIT estime que le faible niveau de préparation de l'Afrique en matière de cybersécurité coûte aux Etats membres en moyenne 10 % de leur produit intérieur brut (PIB). En plus d’investir dans la formation des talents locaux en cybersécurité, les Etats africains devraient mettre en place un cadre juridique et réglementaire en matière de cybersécurité.
Adoni Conrad Quenum
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