Dans le cadre du programme Miary Digital, le Projet de transformation économique pour une croissance inclusive (projet PIC3) à Madagascar a annoncé cette semaine son soutien à 43 start-up locales. Elles recevront chacune un montant de 15 000 $ pour la mise en œuvre de leur projet et seront suivies au sein de trois incubateurs, dont Orange Digital Center Madagascar. L'objectif est de favoriser l'innovation et la croissance économique dans le pays en soutenant des projets innovants.

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Avec l’accélération numérique en Afrique, la cybersécurité est devenue l’une des composantes essentielles pour les pays du continent. Ils font le nécessaire pour ne pas s’exposer et exposer leurs cadres.

L’entreprise technologique chinoise Huawei a lancé, le lundi 19 août, à Harare une formation en cybersécurité destinée aux fonctionnaires zimbabwéens. L’objectif est de renforcer leur défense contre les menaces cybernétiques.

La formation, d’une durée de quatre jours, regroupe 100 fonctionnaires de divers ministères. Les tendances mondiales en cybersécurité et la gouvernance de la sécurité des données feront partie des sujets à aborder au cours de la formation.

« Huawei prend la cybersécurité au sérieux et en a fait une priorité absolue dans toutes ses opérations et dans le développement de ses produits. Huawei investit massivement dans la recherche et le développement pour s'assurer que nos technologies sont sûres et résilientes face à l'évolution des cybermenaces », a indiqué Yang Shengwan, directeur général de Huawei Zimbabwe.

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique sur le continent. Selon l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Zimbabwe se classe à la 24e place avec un score de 47,7 sur 100 en 2024. Le pays a progressé de deux places en comparaison à 2023 où il affichait un score de 42,7. Par ailleurs, en ce qui concerne son indice global de cybersécurité, Harare s’est établi en 2020 à la 17e place avec un score de 36,49, d’après l’UIT.

Adoni Conrad Quenum

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Le nom de la jeune pousse, M-Shule, signifie « l’école mobile » en swahili, une langue véhiculaire de l’Afrique de l’Est. Elle a révolutionné l’apprentissage en ligne sur le continent, notamment dans plusieurs pays de la sous-région.

M-Shule est une plateforme numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des cours depuis un téléphone portable, qu’il soit un smartphone ou non. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Claire Mongeau et Julie Otieno.

« La plateforme est conçue pour éduquer, engager, évaluer et sonder les populations difficiles à atteindre en Afrique, en particulier dans les zones où 80 % de la population n'a pas de smartphone ou d'accès à Internet. [...] En rendant possible une plateforme de développement des compétences tout-en-un avec le plus simple des téléphones, M-Shule ouvre de nouvelles perspectives à des millions de personnes en Afrique subsaharienne et dans le monde », explique la jeune pousse.

L’utilisateur, depuis son téléphone mobile, lance la conversation avec M-Shule. Il demande les notions de cours qu’il veut approfondir et, en fonction de son niveau d’étude préalablement renseigné, la solution répond aux questions. Il avance ainsi à son rythme et peut demander des explications supplémentaires en cas d’incompréhension. Les réponses sont accessibles à tout moment de la journée.

Les élèves du primaire peuvent y réviser les cours d’anglais, de kiswahili et de mathématiques. Leurs parents peuvent suivre leur évolution depuis l’inscription sur la plateforme grâce aux rapports automatiques envoyés sous la forme de SMS sur leurs téléphones. « Nos étudiants utilisateurs ont amélioré leurs résultats aux examens en classe de 7 à 20 % par rapport à leurs pairs ; les écoles signalent que la planification et l'administration des classes se sont améliorées grâce à nos analyses, à nos rapports et à nos conseils correctifs », indique la jeune pousse.

Outre le soutien aux élèves, M-Shule permet de réaliser des enquêtes ou encore des campagnes de sensibilisation par SMS. La jeune pousse revendique plus de 45 000 apprenants. Elle est présente, en plus du Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Les formations et les soutiens scolaires se déroulent dans sept langues que sont le dholuo, l'anglais, le kamba, le kikuyu, le kiswahili, le ng'aturkana et le somali.

Adoni Conrad Quenum

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Les autorités algériennes veulent doter la population de compétences numériques. Elles commencent par équiper les écoles primaires en outils dédiés.

Abdelhakim Belaabed (photo), ministre algérien de l’Education nationale, compte doter 1 700 écoles primaires supplémentaires du pays de tablettes numériques. L’annonce a été faite le jeudi 8 août lors de la conférence nationale de mise en œuvre du plan opérationnel de la prochaine rentrée scolaire 2024-2025 dans la ville de Mostaganem.

« Cette année verra la dotation de 1 700 écoles primaires en tablettes numériques et le nombre d’écoles équipées en ce genre de matériel au niveau national atteindra 5 000 écoles primaires », a déclaré Abdelhakim Belaabed.

Dès son investiture en 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a fait du numérique l’un des leviers du développement du pays. Avec la crise de la Covid-19, l'Algérie a accéléré sa transformation numérique. D’après le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » de l’Union internationale des télécommunications publié en juin dernier, l’indice de développement des TIC de l’Algérie s’est établi à 80,9 sur 100. Le pays se classe ainsi à la 6e place en Afrique.

La dotation des populations, en l’occurrence les élèves du primaire, en compétences numériques s’inscrit dans ce cadre. Les tablettes numériques permettront, entre autres, de développer les compétences numériques des élèves, de favoriser l'éducation inclusive pour les élèves ayant des besoins spécifiques ou encore de suivre en temps réel les progrès des élèves, facilitant ainsi l’évaluation continue et l'adaptation de l'enseignement.

Adoni Conrad Quenum

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Open Startup (OST), une organisation non gouvernementale dédiée à la promotion de l'innovation et au renforcement, a lancé le mardi 30 juillet la deuxième cohorte du programme GROW. C’est un programme de 12 mois destiné aux start-up africaines ayant levé jusqu'à 350 000 $, et visant à atteindre leur premier million $. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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Dans le but de faciliter la gestion des établissements scolaires, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.

Studirium est une plateforme edtech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux écoles de numériser leur écosystème. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2024 par Claude Dimo.

« Notre produit consiste en une application web et ou mobile permettant en toute sécurité d'enregistrer, générer, traiter, gérer, rendre accessible à qui de droit et d'archiver les données scolaires. Ceci dans le but d'accroître la performance du milieu scolaire, d'accentuer le suivi parental et de régulariser les cours particuliers en Afrique », explique la start-up.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur pour accéder aux services. L’utilisateur, en l’occurrence le responsable de l’établissement scolaire, remplit un formulaire pour ajouter son école. Entre autres, il aura besoin de fournir des informations telles que le nom de l’établissement, la structure, la devise en français et anglais, la localisation, etc.

Après cette étape, un agent de la start-up prend contact avec l’utilisateur pour vérifier les documents de l’établissement. Si tout est conforme, le compte est activé. Il est possible de gérer, depuis le tableau de bord, une préinscription, un transfert d’élèves d’un établissement à un autre, etc.

Depuis son lancement, Studirium revendique 56 établissements, 403 classes ou encore 12 612 apprenants. En 2024, elle a été retenue parmi les dix start-up qui participent à l’étape camerounaise du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient.

Adoni Conrad Quenum

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A l’ère de la révolution technologique, disposer de compétences numériques est devenu indispensable. Les Etats africains multiplient les initiatives pour aider les populations, en l’occurrence les jeunes, à en acquérir.

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed (photo, au centre), a lancé le mardi 23 juillet le programme « 5 millions de codeurs éthiopiens ». Mis en place avec l’appui des Emirats arabes unis, il a pour but de fournir une formation en numérique à 5 millions de jeunes Ethiopiens, dont 50% de femmes, d'ici 2026.

Le programme de formation se concentre sur des domaines tels que la programmation, le développement d'applications Android, la science des données et les compétences numériques fondamentales en intelligence artificielle. Il durera entre 6 et 7 semaines et sera sanctionné par des certificats de fin de formation.

« L'Ethiopie a de l'espoir grâce à une jeunesse tournée vers l'avenir. L'initiative "5 millions de codeurs éthiopiens" que nous lançons aujourd'hui est une grande opportunité et j'appelle tout le monde à encourager les jeunes à s'inscrire au programme, à acquérir des compétences et à obtenir une certification internationale », a indiqué Abiy Ahmed.

Cette initiative est une version adaptée du programme « Un million de codeurs arabes » mené à Dubai et initié lors du Forum économique mondial de 2017 par Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, vice-président, Premier ministre et dirigeant de l'Emirat. La version éthiopienne du programme s’inscrit dans le cadre du plan « Digital Ethiopia 2025 » dont le but est de tirer parti des opportunités numériques et de propulser le pays vers une économie fondée sur la connaissance et l'innovation.

Avec plus de 128 millions d’habitants dont une grande proportion de jeunes, la fracture numérique empêche cette population de bénéficier des avantages de la croissance numérique. A l’ère de la révolution technologique, le pays se doit donc de doter cette jeune génération des compétences nécessaires pour les emplois futurs.

Adoni Conrad Quenum

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Les autorités marocaines ont signé le mardi 23 juillet un protocole d’accord avec l’entreprise française de services numériques Capgemini. L’objectif est de renforcer les compétences des étudiants en ingénierie et technologies de l’information. La formation se déroulera en alternance, un système qui permet de concilier le travail en entreprise et la formation théorique.

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Elle a travaillé pour des entreprises internationales de renom dans les télécommunications et les médias audiovisuels... Elle offre des solutions innovantes en fintech, en éducation financière et en apprentissage en ligne.

La Kényane Nancy Matimu (photo) est une entrepreneure et une professionnelle chevronnée dans les secteurs de la fintech et des affaires. En 2018, elle a fondé Serrari Group, une entreprise dédiée à promouvoir la croissance et la liberté financière en Afrique. Présidente-directrice générale depuis 2023, elle pilote l’innovation et les opérations du groupe.

Serrari Group est une plateforme technologique visant à dynamiser la croissance en Afrique grâce à la fintech et l’edtech. L’entreprise développe des solutions pour aider les particuliers et les professionnels à atteindre leurs objectifs à travers l’éducation en ligne, la culture financière, la planification et la gestion financière de qualité, ainsi que des outils de création, de croissance, de préservation et de gestion de la succession du patrimoine.

La mission de Serrari Group est « de créer la plateforme d’éducation en ligne la plus facile, la plus simple et la plus polyvalente, une plateforme d’éducation financière et un super agrégateur de services financiers numériques, une place de marché et une plateforme de paiement utilisant un réseau de plateformes pour l’investisseur intelligent (particuliers, groupes d’investissement, PME, familles et diaspora) », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Serrari Group opère sous les marques Serrari FinEd, Serrari Fintech, Serrari Advisory et Serrari Media.

Nancy Matimu est titulaire d’un bachelor en études environnementales option planification et gestion obtenu en 1998 à l’université Kenyatta. Elle détient un diplôme d’études supérieures en marketing obtenu en 2009 à The Chartered Institute Marketing. Elle est diplômée de l’université de Strathmore où elle a obtenu en 2011 un master en gestion stratégique.

Avant d’occuper son poste actuel, elle a travaillé dans plusieurs organisations de renommée mondiale. Entre 2008 et 2017, elle a occupé divers postes chez Safaricom, notamment elle a été directrice de Safaricom Home and Content, directrice du département Consumer Products and Services, directrice du département Internet and Content, et directrice du département Enterprise Products and Innovation.

En 2018, elle a été nommée directrice du numérique et du marketing chez HFC Kenya, une institution de services financiers. En 2019, elle est devenue vice-présidente et responsable du développement du marché pour l’Afrique subsaharienne chez MasterCard. De 2020 à 2023, elle a occupé le poste de directrice générale pour le Kenya chez MultiChoice Africa.

Melchior Koba

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L’utilisation des technologies de l’information et de la communication est devenue indispensable dans le système éducatif. Une organisation internationale, basée en Tunisie, soutient les efforts des gouvernements.

Le vendredi 19 juillet, l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a annoncé l’octroi de 2 000 tablettes et de 20 ordinateurs à la Tunisie. L’objectif est de soutenir l'éducation en fournissant des appareils informatiques connectés à Internet aux étudiants et enseignants des communautés à faible et moyen revenu.

Selon l'ALECSO1 500 tablettes et 15 ordinateurs portables seront remis au ministère de l'Education nationale ; 500 tablettes et 5 ordinateurs portables au ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées.

Mohamed El Jemni, directeur du département des TIC de l'ALECSO et coordinateur du projet, souligne « l'engagement de l'organisation à promouvoir la solidarité numérique, à offrir des opportunités d'apprentissage égales et à aider les pays, notamment à la lumière des défis mondiaux actuels et des grandes transformations numériques ».

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par l’influence des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation. Tous les acteurs du système éducatif se tournent vers ces outils pour améliorer la qualité de l’éducation. Les autorités tunisiennes multiplient d’ailleurs des projets dans ce sens, avec la mise en place d’une stratégie numérique au niveau du ministère de l’Education nationale.

Adoni Conrad Quenum

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