L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA) a lancé, le jeudi 4 avril, via sa plateforme numérique, l’opération de financement des porteurs de micro-projets en Algérie. Cette initiative concerne les entrepreneurs formés et accompagnés dans les 102 centres de développement de l’entrepreneuriat répartis sur l'ensemble du territoire national. Au total, 1 777 étudiants porteurs de projets formés au sein de ces centres, situés dans toutes les universités du pays seront financés.

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Ces dernières années, le numérique est devenu l’un des axes de développement les plus importants de plusieurs pays africains. En Guinée, un nouveau programme a vu le jour avec la vision de créer des professionnels locaux qualifiés dans les TIC.

1000 TechLeaders est un programme novateur en Guinée visant à développer une nouvelle génération de professionnels qualifiés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce programme s’engage à sélectionner et former 1 000 jeunes talents.

Lancé le 18 juin 2024 par Nimba Hub et la communauté de développeurs Devscom, 1000 TechLeaders est promu par Fodé Momo Bangoura, directeur général de Nimba Solution. L’objectif est de doter les jeunes de compétences technologiques pointues, de stimuler l’innovation locale en créant un réseau de professionnels qualifiés, et de favoriser l’accès à l’investissement pour la réalisation de projets innovants.

Le programme propose quatre cursus principaux, adaptés aux exigences actuelles du marché du travail technologique : développement backend, développement frontend, développement mobile, et design UX/UI (expérience et interface utilisateur). Chacun de ces cursus dure six mois et combine théorie et pratique, avec des formations dispensées en présentiel.

Pour l’année 2024, 1000 TechLeaders a déjà sélectionné 130 jeunes talents parmi 754 candidats. Les cours ont commencé le jour du lancement du programme et se termineront le dimanche 8 décembre 2024.

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, le programme bénéficie du soutien de plusieurs sponsors et partenaires. Il s’agit, entre autres, de Medias 7 Plus, AfroTech Hub, Tech Elevate Africa, Fata.school, le restaurant Heroes Coffee, et l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée.

Melchior Koba

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Avec l’accélération de la transformation numérique, les compétences numériques sont devenues des atouts indispensables en Afrique. Des partenariats stratégiques sont signés pour permettre aux populations de se doter de ces compétences.

Orange Mali, une filiale du groupe télécoms Orange, a signé un partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’objectif est de former 3 000 jeunes, en l’occurrence des jeunes femmes, aux compétences numériques sur une période de deux ans. L’annonce a été faite via un communiqué publié le lundi 1er juillet par l’organe onusien.

« C'est avec une grande fierté et une immense satisfaction que nous annonçons la signature de cet accord de partenariat entre PNUD Mali et Orange Mali. [...] Les femmes, bien que représentant une force essentielle, sont sous-représentées dans les secteurs technologiques », a indiqué Maleye Diop, représentant résident du PNUD au Mali.

Et d’ajouter : « notre objectif est de créer une vision cohérente d'insertion des jeunes à travers des programmes concrets qui leur permettent d'être opérationnels rapidement. Ce projet ne constitue qu'une première étape vers d'autres initiatives prometteuses à venir ».

Dans un monde de plus en plus digital, disposer des compétences numériques est devenu indispensable. Tous les secteurs d’activité tendent à se numériser et il urge de s’adapter à ce nouveau monde. La Banque mondiale, dans son rapport intitulé « Digital Skills : The Why, the What and the How » paru en 2021, soulignait que les déficits importants, en matière de compétences numériques sur le continent, exposaient les économies de nombreux pays africains au risque d'être encore plus à la traîne face à une frontière numérique qui évolue rapidement.

Le Groupe Orange, à travers son plan stratégique « Engage 2025 » fait du développement des compétences numériques une priorité sur le continent. La multiplication des Orange Digital Centers dans de nombreux pays du continent, dont le Mali, et la signature de ce partenariat avec le PNUD s’inscrivent ainsi dans le cadre dudit plan. La phase pilote du programme a été immédiatement lancée pour former 200 jeunes femmes dans des domaines tels que le marketing digital, le développement web, le design graphique et le montage vidéo.

Adoni Conrad Quenum

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Le ministre sénégalais de la Fonction publique et de la Réforme du service public (MFPRSP), Olivier Boucal, et le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK), Moussa Lo, ont signé une convention de partenariat le lundi 1er juillet. Dans le cadre de ce partenariat, l’UN-CHK apportera son expertise numérique au MFPRSP pour la transformation du secteur public et la numérisation des services publics. Ce partenariat prévoit également des formations et le renforcement des capacités des agents de la fonction publique dans le domaine du numérique, parmi d'autres initiatives.

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Orange continue d’élargir son réseau Orange Digital Center sur le continent. Après Dakar au Sénégal, Bamako au Mali, Conakry en Guinée et Freetown en Sierra Leone, c’est au tour de Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, d’inaugurer cet écosystème dédié au développement des compétences numériques.

Orange, un opérateur télécoms multiservices présent dans plusieurs pays d’Afrique, a inauguré le vendredi 28 juin l'Orange Digital Center Guinée-Bissau. Le centre, situé dans la ville de Bissau, permettra de former les jeunes aux compétences numériques, de stimuler leur employabilité et d’encourager l'entrepreneuriat innovant.

Orange Digital Center Guinée-Bissau fait partie d’un réseau de 26 centres en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe. Il inclut une école du code, un FabLab solidaire, un accélérateur de start-up « Orange Fab », et reçoit le soutien d’Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange dédié aux start-up prometteuses.

« Cet espace est bien plus qu'un simple centre technologique ; c'est une promesse de transformation et de croissance pour l'avenir numérique de la Guinée-Bissau et de l'Afrique. En fournissant un accès gratuit à des ressources de pointe, nous espérons inspirer une nouvelle génération de créateurs et de leaders, et contribuer à une économie numérique inclusive », a indiqué Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

La mise en place d’un Orange Digital Center en Guinée-Bissau s’inscrit dans la politique de l’opérateur télécoms français de s’imposer comme l’un des leaders de la transformation numérique sur le continent. Dans son rapport « Digital Economy Diagnostic Guinea-Bissau » publié en septembre 2022, la Banque mondiale rapporte que le gouvernement bissau-guinéen s'est engagé à renforcer les compétences numériques du pays bien qu'il n'ait pas la capacité d'investir dans les moyens nécessaires. L’absence de politique nationale en matière de technologie de l’information et de la communication et de stratégie nationale rend l’atteinte de plusieurs objectifs de développement durable hypothétique à l’horizon 2030. Des programmes tels que celui d’Orange résolvent un tant soit peu le problème en attendant les actions des autorités publiques.

L’accès aux compétences numériques peut, entre autres, améliorer l'accès aux biens et services publics de base (e-gouv, télésanté, etc.), aux services financiers de proximité (les services bancaires en ligne, les paiements numériques, etc.). Il peut également favoriser une meilleure utilisation des informations publiques et des plateformes numériques, permettre une économie numérique inclusive ou encore contribuer à soutenir la continuité de l'éducation en permettant un meilleur accès à l'enseignement et à l'apprentissage à distance ou assisté par la technologie. Pour rappel, le taux de pénétration d'Internet s'est établi à 31,6 % en Guinée-Bissau au début de l’année 2024, selon les données de DataReportal.

Adoni Conrad Quenum

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A travers ses programmes de pré-incubation, d’incubation et d’accélération pour les petites et moyennes entreprises (PME), il soutient les jeunes entrepreneurs dans la création et le développement de leurs projets.

Fabrice Ntchango (photo) est un entrepreneur en série originaire du Gabon. Il est le fondateur et le coordinateur général d’Akewa Accélérateur, un centre d’innovation qui soutient les entreprises, les entrepreneurs, les organisations et les porteurs de projets novateurs.

Fondé en 2013, Akewa Accélérateur est un incubateur de petites et moyennes entreprises (PME) qui promeut l’entrepreneuriat innovant au Gabon. Membre du réseau Afric’innov, il propose une large gamme de programmes d’accompagnement.

« Akewa Accélérateur propose des services d’accompagnement allant de l’idéation et de l’incubation jusqu’à l’accélération de croissance des start-up et autres organisations », indique Fabrice Ntchango en mai 2024. « A côté de cela, notre hub offre des conseils sur-mesure, de l’open innovation, des services de levée de fonds d’amorçage et des formations aux jeunes entrepreneurs et aux start-up », ajoute-t-il.

Les services d’Akewa Accélérateur se concentrent principalement sur des secteurs tels que les industries culturelles, les énergies renouvelables, l’agroalimentaire, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’environnement. Depuis sa création, Akewa Accélérateur a accompagné 100 projets. En 2022, il a remporté le prix « Tech Company » organisé par Alpha Blue Foundation et l’African Digital Conference & Awards, le désignant comme la meilleure entreprise technologique africaine de l’année.

Fabrice Ntchango est également cofondateur et directeur général d’Iboundji Technologie, une société de services en ingénierie informatique et technologique. Il est le secrétaire permanent de l’One Forest Youth Initiative (OFYI), une organisation non gouvernementale internationale pour la jeunesse, et le coordinateur national chargé des programmes destinés au Gabon au sein de la Pan African Climate Justice Alliance.

Le Gabonais est titulaire d’une licence en comptabilité et finance obtenue en 2009 au Groupe SupDeco Dakar, une école de commerce au Sénégal. Il est aussi diplômé de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB), où il a obtenu en 2012 un master en ingénierie juridique et management des projets, option économie.

Avant de fonder Akewa Accélérateur, Fabrice Ntchango a travaillé comme assistant comptable chez Tradecorp International, une entreprise espagnole spécialisée dans la biostimulation et la nutrition durable des cultures, au Sénégal entre 2008 et 2009. Parallèlement, il a effectué un stage en tant que technico-commercial à l’Africaine de l’Automobile du Sénégal. En 2010, il est nommé directeur exécutif de Gabon Ecologie, où il a travaillé jusqu’en 2013.

Melchior Koba

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Le gouvernement marocain veut connecter les établissements d’enseignement dans le cadre de ses ambitions de transformations numériques. A partir de 2021, environ 1,2 million de cartes SIM ont été distribuées aux étudiants pour accéder gratuitement à Internet.

Le fournisseur américain de réseaux sans fil américain Cambium Networks a annoncé, le mardi 18 juin, le déploiement de 18 000 points d’accès Wifi pour fournir de la connectivité Internet à haut débit dans 12 grandes universités publiques du Maroc. Le projet couvre plus de 200 campus et 1,3 million d’étudiants, cadres éducatifs et administratifs.

Les campus sont équipés de solutions Wifi 6 de Cambium Networks aussi bien à l'intérieur qu’à l’extérieur. Ces solutions ont été conçues et déployées avec 3GCOM, un intégrateur de services partenaire de l’opérateur global désigné pour ce projet. Les partenaires ont intégré aux systèmes existants des outils de planification, un approvisionnement sans contact, une installation rationalisée et une gestion centralisée dans le cloud pour garantir des performances optimales.

Le déploiement des points d’accès Wifi dans les universités marocaines s’inscrit dans le cadre du programme « Campus Connecté » lancé en 2021 pour garantir aux étudiants un accès gratuit et sécurisé aux outils numériques. Plus de 1,2 million de cartes SIM ont été distribuées aux étudiants en partenariat avec les opérateurs télécoms. Cela fait partie des efforts engagés par le gouvernement pour accélérer la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

« L’apprentissage flexible, les tests en ligne et la collaboration vidéo avec des contenus riches en médias nécessitent des performances stables, fiables et abordables. Nos technologies spécifiques répondent de manière unique aux besoins de densité et d’évolutivité tout en offrant la meilleure expérience possible, garantissant ainsi un apprentissage ininterrompu tout en restant abordables », a déclaré Morgan Kurk, PDG de Cambium Networks.

Isaac K. Kassouwi

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A seulement 19 ans, elle lance sa première start-up et participe à la lutte contre le chômage grâce à des programmes de formation innovants. Son entreprise rencontre un immense succès, et elle reçoit de nombreux prix et distinctions.

Matina Razafimahefa (photo) est une entrepreneure célèbre dans le domaine technologique à Madagascar. Elle est surtout connue pour avoir fondé, avec sa maman Nirina Rahoeliarivahy, la start-up de technologie éducative Sayna, dont elle la présidente-directrice générale. L’objectif de l’entreprise est de rendre l’éducation accessible aux Africains à travers des formations gamifiées en ligne.

Fondée en 2018, Sayna est une plateforme d’edtech et de crowdsourcing, permettant à ses utilisateurs d’acquérir des compétences technologiques. Les étudiants qui réussissent ces formations peuvent ensuite accéder à des micro-tâches rémunérées proposées par des entreprises, ce qui contribue à réduire le chômage.

En plus de Sayna, Matina Razafimahefa a cofondé et copréside French Tech Antananarivo, une communauté lancée en 2019. Celle-ci regroupe des fondateurs de start-up, des investisseurs, des institutions et d’autres acteurs clés de l’écosystème technologique malgache. French Tech Antananarivo se veut un laboratoire d’innovation, d’expérimentation technologique et de soutien aux talents.

Née en Côte d’Ivoire et ayant grandi à Madagascar, l’entrepreneure a poursuivi ses études à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en France, où elle a obtenu une licence en sciences politiques en 2020. Entre 2018 et 2019, elle a occupé le poste de responsable des engagements solidaires chez Maltem Consulting Group. En 2023, elle a été membre du comité scientifique des Assises de la transformation digitale en Afrique.

En 2020, Matina Razafimahefa a été finaliste du concours The Anzisha Prize, récompensant les meilleurs jeunes entrepreneurs d’Afrique. En 2022, elle a été nommée parmi les 30 jeunes de moins de 30 ans qui façonnent l’avenir de l’Afrique par Forbes Afrique. Lors de Vivatech 2022, Sayna a remporté le challenge « Faire de la flexibilité du travail une réalité » organisé par ManpowerGroup, une entreprise spécialisée dans les solutions de recrutement.

Melchior Koba

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EtriLabs, un incubateur béninois de start-up présent au Bénin et au Sénégal, a annoncé le jeudi 13 juin, en partenariat avec la Mastercard Foundation, la liste de 6 start-up opérant dans les technologies de l’éducation retenues pour la première cohorte du programme Mastercard Foundation EdTech Fellowship. Le programme vise à accélérer 36 edtech sur une période de 3 ans.

Irawo, Sewema, Logeco, Blemama, Tama et Esseyi bénéficieront, entre autres, d’un programme d’accélération de huit mois, de mentorat et de conseils d’expert ou encore d’un financement sans prise de participation d’un montant de 75 000 $.

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Fort de plus de 15 ans d'expérience dans l'industrie technologique, cet informaticien utilise son expertise pour former les jeunes aux compétences de développement web et mobile. Son objectif est de rendre ces compétences accessibles à tous.

Jean-Patrick Ehouman (photo) est un architecte logiciel et un entrepreneur social ivoirien. Il est un cofondateur et le président d’Akendawa, une organisation non gouvernementale (ONG) et centre d’innovation technologique qui promeut l’entrepreneuriat par l’utilisation des technologies.

Fondée en 2009, Akendewa a pour objectif de dynamiser l’industrie de l’internet et du mobile en soutenant les start-up, amateurs, passionnés, travailleurs indépendants et entrepreneurs. L’organisation regroupe des passionnés et professionnels qui œuvrent pour le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Parmi les initiatives d’Akendewa, on trouve AllDevCamp, un programme intensif destiné à former des développeurs d’applications prolifiques. Ce programme offre un cadre idéal pour la conception, le développement et la distribution d’applications web et mobiles en Afrique.

Jean-Patrick Ehouman est également cofondateur et directeur de SheIsTheCode, un programme lancé en 2015 qui forme et accompagne les femmes africaines dans les domaines des technologies et de l’entrepreneuriat. Ce programme leur permet d’acquérir des compétences en informatique, de développer leur leadership professionnel et de contribuer à la digitalisation des entreprises, ONG et administrations.

Avant Akendewa, Jean-Patrick a fondé en 2008 AllDenY, une start-up spécialisée dans les technologies web et mobiles. AllDenY aide les entreprises à identifier les technologies et stratégies adaptées à leurs besoins, développe des solutions technologiques et propose des formations dispensées par ses experts. Il a été PDG de l’entreprise jusqu’en 2016.

Jean-Patrick Ehouman est titulaire d’un diplôme universitaire de technologie en génie électronique et informatique industrielle obtenu en 2004 à l’université de Poitiers. Il détient aussi une licence professionnelle en systèmes informatiques et logiciels obtenue en 2005 à Aix-Marseille Université. En 2014, il suit une formation en business et entrepreneuriat à l’université du Texas.

Il a commencé une carrière de développeur logiciel en 2006. En 2015, il devient codirecteur de Founder Institute, un accélérateur mondial de start-up technologiques, en Côte d’Ivoire.

En 2013, Jean-Patrick a remporté le premier prix de l’UNESCO pour l’entrepreneuriat des jeunes et la culture de la paix en Afrique. En 2014, il a été sélectionné parmi les 500 jeunes leaders africains du programme Young African Leaders Initiative (YALI).

Melchior Koba

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