Le ministère gabonais des Nouvelles technologies de l’information et de la communication et le syndicat des entreprises technologiques TECH241, qui rassemble 22 entreprises, ont signé le mardi 14 novembre une convention de partenariat à Libreville.
Dans le cadre dudit partenariat, les deux parties travailleront en synergie pour la promotion de la transformation numérique du marché local et de l’écosystème technologique gabonais.
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A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, la Côte d’Ivoire ambitionne dans les prochains mois de mettre en place un cadre réglementaire propice à l’éclosion de start-up innovantes. Il s’agit d’accompagner ces jeunes pousses et stimuler la scène technologique locale.
Le Sénat ivoirien a adopté à l’unanimité le mardi 14 novembre, une loi sur la promotion des start-up numériques. Défendue par le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, devant la Commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l’environnement, elle vise à définir un cadre juridique et institutionnel incitatif pour la création et le développement des jeunes entreprises technologiques en Côte d'Ivoire.
« Nous avons remarqué certaines difficultés pour les start-up puisque leur modèle n’a pas été bâti autour d’un business model qui a déjà prouvé l’existence d’un marché, on veut les accompagner, les couver, les incuber de sorte qu’elles puissent avoir tout leur potentiel de croissance », a déclaré Ibrahim Kalil Konaté.
Le nouveau texte s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement ivoirien pour favoriser l’éclosion des start-up numériques dans le pays. Entre 2020 et 2022, plus de 2 847 porteurs de projets numériques ont été accompagnés par l’Etat ivoirien, pour plus de 577 millions FCFA (960 000 USD). En début de cette année, l’exécutif a également lancé la « Start-up Boost Capital », une initiative de financement de start-up locales, dotée d’une première enveloppe d’un milliard FCFA.
Cette loi vient donc en renfort de toutes ces actions. Une fois promulguée par le président de la République, elle permettra de booster le développement des start-up en création ou en phase de croissance précoce. Elle offrira également un cadre spécifique d’appui et de gouvernance de ces entreprises. L’objectif est de consolider l’écosystème entrepreneurial favorisant ainsi l’accélération de la croissance socio-économique.
Samira Njoya
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Pour assurer son programme de transition numérique, le Maroc a besoin d’une main-d'œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. En garantissant ce personnel, le royaume ambitionne d'arrimer les compétences de ses diplômés à la demande du marché de l’emploi.
Le Maroc veut tripler le nombre de diplômés dans le secteur du numérique d’ici 4 ans. Une convention de partenariat a été signée le mercredi 15 novembre à cet effet par la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour (photo, à droite), le ministre chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui.
La convention vise la mise en œuvre d’un programme de promotion des diplômés des spécialisations numériques dans les universités marocaines, pour la période s'étendant entre 2023 et 2027. Il est question de porter le nombre de lauréats, d’environ 8 000 actuellement dans les différents cycles de formation, à 22 500 à l’horizon 2027.
(1)تحت إشراف @ChefGov_ma تشرفت يومه الأربعاء، بمعية وزير التعليم العالي والبحث العلمي والابتكار، السيد @MiraouiOfficiel والوزير المنتدب لدى وزيرة الإقتصاد والمالية المكلف بالميزانية، السيد فوزي لقجع، وبحضور السيدة نادية فتاح العلوي، وزيرة الاقتصاد والمالية @financesmaroc pic.twitter.com/UNF2ckID2L
— Ghita Mezzour - غيثة مزور (@MezzourGhita) November 15, 2023
L'accord prévoit ainsi de lancer de nouvelles formations numériques dans 12 universités à travers les régions du royaume. Ces formations seront déclinées en 144 nouvelles filières portant entre autres sur l’analyse des données, les technologies numériques, la cybersécurité, le développement de programmes, le big data, et l’intelligence artificielle (IA).
Ce projet interministériel qui prendra corps dès la prochaine rentrée académique s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie numérique du pays qui est actuellement en cours de finalisation. Baptisée « Maroc Digital 2030 », elle vient en remplacement de la stratégie actuelle qui avait pour ambition de faire du Maroc un hub digital et technologique de référence au niveau africain d’ici 2025.
La nouvelle stratégie met un accent particulier sur une jeunesse talentueuse, créative. Elle prévoit la formation par an de 45 000 talents dans le numérique, la conversion de 50 000 jeunes vers les métiers du numérique, ainsi que l’accueil de 6 000 nouveaux talents numériques étrangers par an, entre autres.
Samira Njoya
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Alors que le numérique prend de l'ampleur à travers le monde, le gouvernement tchadien multiplie les mesures fortes pour rattraper le retard accusé dans le secteur. De nombreuses initiatives sont en cours et les résultats sont déjà perceptibles.
Le Tchad et le Maroc vont désormais étendre leur coopération bilatérale dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Un mémorandum d'entente d'assistance technique a été signé, à cet effet, entre l’Agence tchadienne de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) et l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc.
La collaboration prévoit entre autres la formation des ingénieurs de l’ADETIC et l'échange d'expériences entre les deux structures. L’objectif est d’aider le Tchad à adapter et implémenter le modèle marocain des TIC en faveur de l’accélération numérique dans le pays, en vue d’une économie numérique prospère.
Le partenariat entre les deux agences chargées de la régulation et de la réglementation du secteur des télécoms s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement tchadien pour rattraper le retard accusé dans le secteur du numérique. Il est intervenu à l’issue d’une mission d’imprégnation de trois jours effectuée par une délégation de l’ADETIC au Maroc, notamment au sein de l’Agence de développement du digital (ADD) et à ARNT.
« L’essentiel des échanges ont porté sur le modèle marocain de transformation digitale de l'Administration publique, le cadre juridique et réglementaire, la gestion des infrastructures techniques des TIC ainsi que la gestion de nom du domaine et la fourniture des services universels », a déclaré l’ADETIC sur Facebook.
Grâce à ce nouveau partenariat, l’ADETIC pourra profiter de l'expérience de l'ARNT qui a déjà 25 ans d'exercice dans la réglementation du secteur des télécommunications, l'agrément des équipements de télécommunication, la gestion des noms de domaine « .ma », le traitement de la certification électronique entre autres.
Samira Njoya
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La transformation numérique suit son cours sur le continent. Le Bénin fait partie des bons élèves et il s’est attaqué à la numérisation d’un secteur clé de son économie.
L’Agence nationale des transports terrestres du Bénin (ANaTT) a procédé le mardi 14 novembre au lancement officiel du Système électronique de gestion du fret routier (SYGFR). Financée à hauteur de 290 millions FCFA (environ 479 480 $) par l’Agence belge de développement (Enabel), la plateforme met à disposition des divers acteurs du secteur une interface de suivi en temps réel de l’évolution de toutes les activités de transport routier, spécifiquement des marchandises.
Le SYGFR devrait aider à la délivrance des autorisations de transport et cartes de transport aux transporteurs professionnels, à l’émission de la lettre de voiture pour tout fret en provenance du Port autonome de Cotonou et autres centres générateurs de fret sur le territoire national.
#GouvBenin | #Wasexo | #TransportsBenin | 🚛 Professionnalisation du métier de transporteur : Le Bénin passe au registre électronique des entreprises de transport routier
— Gouvernement du Bénin 🇧🇯 (@gouvbenin) November 15, 2023
🌐 Retrouvez l'article intégral sur le site du Gouvernement => https://t.co/zu1HzoeE88 pic.twitter.com/yt8EUYUnhV
« Aucun secteur ne peut se développer sans une bonne organisation. C'est un pas qui est fait. Il nous faut réfléchir ensemble pour continuer à relever les défis », a indiqué Jacques Ayadji, représentant le ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable.
Depuis la prise de pouvoir de Patrice Talon en 2016, le Bénin a amorcé la numérisation de ses services avec pour objectif de devenir la plaque tournante du secteur technologique dans la sous-région ouest-africaine. La pandémie de la Covid-19 a permis d’accélérer le processus et depuis lors, plus d’un millier de services ont été numérisés. Selon l’indice de développement de l'e-gouvernement des Nations unies de 2022, le Bénin se classe à la 149e place sur 193 pays avec un score de 0,4264, un bond de 8 places par rapport à 2020.
Le SYGFR dispose de trois modules que sont la gestion de l’offre de fret, la gestion des statistiques et des tableaux de bords et la gestion de l’offre de transport. C’est ce dernier module qui a été lancé dans un premier temps. Il permettra entre autres de faciliter l’enrôlement au registre, la délivrance des autorisations de transport et des cartes de transport, la mise à jour de la base de données des conducteurs professionnels et l’enrôlement des autres acteurs de fret que sont les commissionnaires agréés en douane et les bailleurs de fret.
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique, l'évolution des méthodes utilisées par les auteurs d'infractions oblige les forces de police à améliorer leurs capacités pour pouvoir lutter contre la cybercriminalité.
Les Seychelles ont désormais un laboratoire de criminalistique numérique visant à intensifier la lutte contre les menaces informatiques dans le pays. L’équipement a été remis le lundi 13 novembre à l’unité de lutte contre la cybercriminalité de la police par Mu Jianfeng (photo, à gauche), le chargé d'affaires de l'ambassade de Chine aux Seychelles, a-t-on appris de Seychelles News Agency.
Selon l'agence d'information, le laboratoire est financé par le gouvernement chinois à hauteur d’un million de Yuan (137 000 $).
« Le laboratoire sera pleinement opérationnel dans les prochains jours et ses principales fonctions comprennent l'extraction sécurisée des données, la sauvegarde des supports de stockage, l'acquisition rapide des données, l'analyse et l'authentification des données, ainsi que la récupération des données. Il constituera un outil efficace pour la police seychelloise et les autorités compétentes en matière d'enquête sur les données numériques et de collecte de preuves », a déclaré M. Jianfeng.
Le nouveau laboratoire arrive au moment où le gouvernement seychellois multiplie les mesures pour répondre à une montée croissante de la cybercriminalité dans le pays. En novembre 2021, une nouvelle loi sur la cybercriminalité et autres délits connexes est entrée en vigueur dans le pays après avoir été approuvée par l'Assemblée nationale.
En janvier, la mise en place d’une unité de lutte contre la cybercriminalité avait également fait l'objet de discussions entre les forces de police seychelloises et une délégation d'Interpol.
A travers cette acquisition d’équipements techniques et la formation des ressources humaines pour lutter contre la cybercriminalité, les Seychelles pourront sécuriser leurs systèmes d’information qui sont une composante indispensable pour la transformation numérique.
Samira Njoya
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Le gouvernement rwandais s’apprête à installer des dispositifs de surveillance visant à prévenir les inondations dans le pays.
Ces moniteurs d’inondation dotés d’une carte SIM et de capteurs de vagues, seront chargés de recueillir des données cruciales sur le niveau et le débit de l'eau dans les rivières, les bassins versants et les lacs. Les données seront transmises automatiquement et en temps réels à une base de données consultable par les responsables du projet.
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Le Service Fédéral de Traitement des Données (SERPRO) du Brésil et le Service angolais des Technologies de l'Information et de la Communication des Finances Publiques (SETIC-FP) ont signé, le mardi 7 novembre à Brasilia, un protocole d’accord.
Le document qui prévoit plusieurs niveaux de coopération indique que le partenariat contribuera de manière significative à la promotion, à la modernisation et au développement des technologies de l'information et de la communication en Angola.
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Avec l’arrivée de la technologie, il est devenu indispensable pour les étudiants de côtoyer l’outil informatique. En milieu carcéral, des innovations sont en cours dans ce sens en Afrique du Sud.
La Cour suprême d’appel (SCA) sud-africaine a donné 12 mois au gouvernement pour préparer et promulguer une politique révisée pour les centres correctionnels afin de permettre aux détenus d'utiliser des ordinateurs personnels dans leurs cellules à des fins d'étude.
Désormais, un détenu inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur reconnu et qui a besoin d'un ordinateur pour ses études, aura le droit d'en utiliser un sans Internet dans sa cellule.
« Je constate que de plus en plus de matériel pédagogique est disponible sous forme électronique et que l'accès à ce matériel se fait de la manière la plus pratique et la plus économique à partir d'un ordinateur », a déclaré le juge David Unterhalter.
« Les travaux de cours sont désormais couramment composés et soumis par voie électronique. J'ai constaté que le droit à la poursuite de l'éducation inclut le droit de poursuivre effectivement cette éducation. Si un détenu dispose d'un ordinateur personnel, il s'agit d'un outil d'une valeur indispensable pour suivre de nombreux cours de formation continue », a-t-il ajouté.
La décision de réviser cette politique intervient après qu'un détenu de Johannesburg, qui purgeait une peine de 20 ans pour vol qualifié, s'était plaint d'avoir du mal à terminer son cours d'informatique parce qu'il ne pouvait pas travailler depuis sa cellule où il passait la majeure partie de son temps. En attendant l'examen de la politique, le juge a déclaré que détenu a le droit d'utiliser son PC dans sa cellule tant qu’il reste inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur ou universitaire reconnu en Afrique du Sud.
Toutefois, le détenu doit mettre l'ordinateur à disposition pour inspection à tout moment et toute violation des règles par un détenu individuel pourrait entraîner le retrait de l'ordinateur.
Samira Njoya
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Le Tchad a lancé en 2020 un nouveau plan stratégique de développement du numérique et des Postes, témoignant de la volonté du gouvernement de rattraper le retard technologique. Pour la mise en œuvre des projets dudit plan, le pays a besoin de partenaires expérimentés.
L’Egypte et le Tchad souhaitent collaborer dans le domaine de l’économie numérique. La question a fait l’objet de discussions entre Mahamat Allahou Taher (photo, au centre), le ministre tchadien des Télécommunications et de l’Economie numérique, et une délégation égyptienne en marge d’une réunion de travail tenue le jeudi 9 novembre à N’Djamena au Tchad.
Selon le ministère tchadien chargé de l’Economie numérique, les discussions ont porté, entre autres, sur la question de l’interconnexion en fibre optique internationale (Tchad-Egypte), la numérisation de l’administration publique tchadienne et la formation des cadres en compétences numériques.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement du numérique et des postes (PSDNP 20-30) lancé par le gouvernement du Tchad en 2020. Elle intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique dans le pays et la relance des travaux de la dorsale transsaharienne à fibre optique au Tchad.
Pour l’Egypte, la réunion cadre avec les actions engagées par le gouvernement pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Pour y parvenir, Le Caire multiplie les partenariats avec des pays avec lesquels il entretient de bonnes relations.
La collaboration entre les deux pays devrait permettre au Tchad de profiter pleinement de l’Egypte qui est déjà très avancée dans sa transformation numérique, notamment dans l’e-gouvernance et dans la fourniture de la connectivité à haut débit. Le pays prévoit de délivrer des licences de réseau 5G aux opérateurs télécoms d’ici décembre. Pour ce qui est de la fourniture des services en ligne, le pays a lancé depuis 2019 la dématérialisation de la plupart de ses services publics. L’initiative lui a valu en 2022, le 6e rang sur 16 pays africains champions de l’administration électronique en Afrique selon les Nations unies.
Samira Njoya
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