Nippon Telegraph and Telephone Corporation (NTT), l'opérateur leader japonais d'infrastructures et de services informatiques, a annoncé récemment l'ouverture de son dernier centre de données à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le centre de données Johannesburg 1 fait partie de l'expansion de NTT sur le continent africain avec une capacité de 12 MW couvrant 6 000 m² d'espace informatique une fois entièrement construit.

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Le financement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement qui vise à développer le numérique dans le pays, permettant ainsi l’extension des services de télécommunications aux zones les plus reculées à des prix compétitifs.

La Chine va apporter son soutien financier au projet de réseau national à large bande de l'Angola. Un accord-cadre de prêt concessionnel d'environ 249 millions de dollars a été signé entre les deux gouvernements, mercredi 11 janvier, à Luanda en Angola.

Révélant l'importance de l'accord pour le secteur, le secrétaire d'Etat angolais aux télécommunications et aux technologies de l'information, Alé Fernandes a noté qu'il permettrait de dynamiser et d'étendre le réseau d'infrastructures du pays. 

« Nous parlons de la mise en œuvre d'environ 2 000 kilomètres de fibres optiques terrestres qui permettront d'atteindre des zones non encore desservies par les services de télécommunications [...]. Et nous avons également un segment de micro-ondes qui permettra de renforcer les communications à Cabinda », a-t-il déclaré.

L’Angola a lancé depuis quelques années un vaste chantier de construction d'infrastructures numériques dans le but de satisfaire l’énorme demande de services dans le pays. En lançant le projet de réseau national à large bande, le gouvernement envisage favoriser l'innovation technologique et doper la productivité dans divers services, qu'ils soient publics ou privés.

Ce projet national apportera également des services de réseau à haut débit dans les régions reculées de l'Angola, réduira les coûts d'accès à Internet et stimulera l'économie numérique du pays. Pour l'ambassadeur de Chine en Angola, Gong Tao (photo, à gauche), l'instrument qui vient d'être signé signifie « l'ouverture de nouvelles portes et de nouveaux chapitres » dans les relations entre Luanda et Pékin.

Samira Njoya

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La République du Congo a lancé le Jeudi 5 janvier un appel d’offre pour le recrutement d'un consultant pour la réalisation de la revue du cadre légal et réglementaire de l’état civil et de l'identification, en vue de contribuer à la modernisation des services et à la transformation digitale de l’administration publique et de ses services.

Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le mercredi 18 janvier à 16 heures.

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Le gouvernement américain a récemment annoncé le lancement de plusieurs projets numériques en Afrique. Ils ont pour objectif d’élargir l'accès au numérique et à l'alphabétisation et de renforcer les environnements numériques favorables sur tout le continent. 

L'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé, le lundi 9 janvier, quatre nouveaux partenariats public-privé dans le cadre du programme Digital Invest qui vise à soutenir l'infrastructure de connectivité numérique et les services financiers numériques dans les marchés en développement.

Le communiqué publié par l’agence américaine renseigne que lesdits partenariats seront lancés cette année, élargissant et diversifiant le portefeuille de Digital Invest avec des approches nouvelles et innovantes. Le premier partenariat évoqué sera signé avec la société kényane CSquared pour la mise en place d’un réseau national de fibre optique à accès ouvert de 350 kilomètres au Liberia, ce qui permettra d'offrir un accès Internet de qualité à près d'un million de personnes dans le pays.

La seconde collaboration, dans le cadre de l'initiative Microsoft Airband, vise à augmenter la disponibilité d'Internet pour 5 millions de personnes en Afrique et 5 millions de personnes supplémentaires dans le monde d'ici la fin de 2025. Ceci passera par le lancement d’un fonds incitatif mondial fournissant un accès numérique aux institutions communautaires telles que les cliniques, les écoles et les administrations locales.

Le troisième partenariat, avec l’accélérateur Modus Capital, entend favoriser la croissance et le développement des talents technologiques locaux du continent et des entreprises en phase de démarrage axées sur l'impact.

Le dernier partenariat annoncé est une collaboration avec la société d'investissement SIMA Funds à travers sa plateforme de financement participatif Sow Good Investments, qui catalysera les investissements de détail américains dans les institutions de microfinance fintech et les sociétés de financement et de distribution solaires par répartition opérant dans toute l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est.

Il faut noter que le Digital Invest est un programme de financement mixte qui vise à mobiliser des capitaux privés pour l'infrastructure de connectivité numérique et les services financiers numériques qui renforcent les écosystèmes numériques ouverts, interopérables, fiables, inclusifs et sécurisés dans les marchés émergents. Ce programme a été annoncé par le président américain Joe Biden, en juin 2022, comme un programme phare du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGII).

Samira Njoya

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Le Rwanda nourrit l’ambition de faire des technologies numériques un levier permettant la réduction de la pauvreté et d’accélérer la croissance. Pour y parvenir, le pays se fait accompagner par des partenaires financiers de choix.

L’agence française de développement (AFD) va soutenir le Rwanda dans sa transition numérique. L’institution financière a annoncé, le lundi 9 janvier, la signature d’un accord de prêt de 37 millions d'euros, ainsi qu’une subvention de 1,2 million d'euros pour mobiliser l’expertise française dans la mise en œuvre des projets numériques dans le pays.

Le prêt accordé par l’AFD accompagnera les efforts du gouvernement rwandais dans ses actions de numérisation du pays. « Le financement que nous venons de signer avec l'AFD nous permettra d'améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services aux citoyens. Nous pourrons aussi mieux soutenir l'innovation et le développement économique sur la base de données géospatiales et générées par des drones », a déclaré le Dr Uzziel Ndagijimana, ministre des Finances du Rwanda.

Il faut noter que le Rwanda a entamé depuis plusieurs années un ensemble de réformes dans le secteur du numérique, parmi lesquelles la dématérialisation des services publics, la fourniture d’une connexion Internet de bonne qualité à la population et l’adoption des technologies à travers une série d’initiatives innovantes centrées sur l'accès et l’inclusion numérique. Toutes ces réformes et bien d’autres ont été élaborées dans le Plan stratégique nationale du secteur numérique (2018-2024).

Ainsi, ce financement permettra de moderniser et d'harmoniser les infrastructures réseau des administrations centrales et locales, en particulier celles ayant des interactions directes avec les citoyens (districts et bureaux de secteur, hôpitaux et autres agences gouvernementales). Il permettra également la numérisation des services publics et servira aussi à financer la construction d’un centre d’excellence pour les opérations de drones, le Drone Operations Center (DOC).

Selon Arthur Germond, directeur de l'AFD au Rwanda, « le financement contribuera à réduire les inégalités en matière d'accès aux services entre la capitale et le reste du pays. Il rendra également le pays plus attractif et créera des opportunités économiques dans la région de Huye grâce au soutien à l'industrie des drones ».

Samira Njoya

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Le Rwanda a amorcé une transition numérique de grande ampleur ces dernières années. Plusieurs secteurs sont en mutation, parmi lesquels le secteur foncier qui va désormais délivrer des titres de propriété en ligne.

Vendredi 6 janvier, le gouvernement rwandais a officiellement lancé le processus d’émission de titres fonciers en ligne. La nouvelle procédure, annoncé deux jours plus tôt par l’Autorité foncière nationale (NLA), vise à remplacer les copies papier ou les titres fonciers physiques offerts aux citoyens, réduire le coût et le temps nécessaire pour obtenir des services, mais aussi à faire bénéficier de la sécurité apportée par le système basé sur la technologie, qui permettra de lutter contre la fraude qui a entaché les transactions foncières dans le pays.

Sur Twitter, Esperance Mukamana (photo), la directrice générale de l'Autorité foncière nationale, a déclaré que « le Rwanda montre à nouveau la voie et commence la mise en œuvre du registre foncier sans papier avec le début de la délivrance de titres fonciers électroniques. Désormais, il n'y aura plus de délivrance de titres fonciers au format papier. C'est une étape incroyable qui demande de l'audace au gouvernement ».

L’introduction d'un certificat électronique d'enregistrement foncier ou « e-Title » est la suite d’un processus entamé depuis quelques années dans le pays. En juillet 2020, l’Autorité de gestion d’utilisation des terres du Rwanda avait déployé une application permettant de simplifier les affaires relatives aux achats et ventes de terrains dans le pays. Avec cette application, les rwandais ont la possibilité de vérifier toutes les informations foncières concernant toutes les parcelles identifiées sur le territoire.

Avec le nouveau système e-Title, les titres fonciers seront fournis immédiatement après l'approbation du registraire. Le propriétaire recevra une notification avec un lien pour télécharger et enregistrer une copie numérique de son titre foncier. Une procédure simple et rapide largement saluée par les Rwandais.

Selon l’Autorité foncière nationale, le système remédiera aux pertes et dommages de titres et contribuera à atteindre l'objectif « zéro voyage, zéro papier » pour les transactions foncières. Il s'inscrit dans le cadre de l'introduction de la technologie dans les services foncières, dont le but est d'accélérer les services et faciliter la recherche de ceux qui en ont besoin.

Samira Njoya

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La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un hub aérien en Afrique de l’ouest. Pour y parvenir, le gouvernement a sollicité l'expertise de la start-up californienne Zipline, considérée comme le leader mondial de la livraison logistique instantanée par drones.

Zipline, une société américaine de livraison de produits médicaux qui conçoit, fabrique et exploite des drones de livraison, va déployer ses services dans les prochains jours en Côte d’Ivoire. La société a récemment reçu le certificat d’exploitation des aéronefs automatisés (CEAT) délivré par l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) de la Côte d’ivoire.

Le CEAT, qui est une condition essentielle pour le vol de tout aéronef automatisé dans le pays, a été présenté le vendredi 6 janvier lors d’une cérémonie, sous l’égide du ministère des Transports et du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

A en croire Diop Boubakar, représentant du ministère des Transports, la Côte d’ivoire a placé le transport aérien au cœur de ses priorités dans son plan de développement pour l'émergence. « Pour ce faire, la mission assignée au girecteur général de l'ANAC par le ministère des Transports est de faire de notre pays un hub aérien en Afrique de l'Ouest et du Centre avec un développement conséquent des infrastructures aéronautiques et aéroportuaires. C'est un défi que l'Agence vient de réussir en octroyant cette certification qui est une première en Afrique francophone », a-t-il déclaré.

C’est en décembre 2021 que Zipline a décidé d’étendre ses services en Côte d’Ivoire. La société avait annoncé la signature d’un accord de partenariat avec le ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture sanitaire universelle. L’accord qui est en cours prévoit que Zipline livre des vaccins, des médicaments, des produits sanguins et d’autres fournitures médicales aux établissements de santé dans tout le pays, y compris dans les zones reculées et difficiles d'accès. Le partenariat devrait déboucher sur la création de nombreux emplois pour les autochtones, car Zipline devrait trouver des talents locaux pour gérer les centres de distribution.

Dans le cadre de ce partenariat, Zipline devrait également construire et exploiter quatre centres de distribution à partir desquels les produits sanguins, les vaccins et les produits médicaux seront stockés et distribués à plus de 1 000 établissements de santé à travers le pays. Le premier centre de distribution situé à Daloa devra être mis en service dans les semaines à venir.

Depuis qu’elle a commencé à effectuer des livraisons de drones médicaux au Rwanda en 2016, Zipline n’a cessé d’étendre ses activités de logistique médicale instantanée à d’autres pays africains, comme le Ghana, le Nigeria et le Kenya.

Samira Njoya

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Le gouvernement nigérien a annoncé l’adoption d’une nouvelle Stratégie nationale de la cybersécurité en vue de renforcer la transformation numérique du pays. L’information est issue du compte rendu du Conseil des ministres tenu le mardi 27 décembre à Niamey. Ladite Stratégie sera mise en œuvre autour de quatre principaux axes et s’étendra sur cinq ans, notamment de 2023 à 2027.

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La transformation numérique et la demande en connectivité à haut débit s’accélèrent à travers l’Afrique. Le gouvernement marocain s’est donné pour objectif de garantir l’Internet dans tout le pays, y compris dans les localités les plus éloignées.

Le développement du haut et très haut débit figure au premier rang des priorités fixées dans le cadre de la note d’orientations générales pour le développement du secteur des télécommunications à horizon 2023 au Maroc.

Lundi 26 décembre, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, Ghita Mezzour (photo), a répondu aux questions orales posées par le groupe Authenticité et modernité (PAM) à la Chambre des représentants sur la connexion du monde rural au réseau Internet.

La ministre a fait savoir que 9 225 localités sur 10 740 ont été connectées à Internet entre 2018-2023 dans le cadre de la première phase du Plan national pour le développement du haut et très haut débit. Selon Ghita Mezzour, les localités restantes seront couvertes d’ici la fin de l'année prochaine, révélant que son département prépare actuellement le lancement de la deuxième phase de ce plan, qui concerne 1 700 nouvelles zones, en veillant à détecter les régions qui connaissent un déficit sur le plan de la couverture Internet.

Il faut dire que ces dernières années le gouvernement marocain a fait beaucoup d’efforts pour satisfaire la population en matière de connexion Internet. A en croire  Cable.co.uk dans rapport de 2022 qui compare les offres Internet dans 220 pays à travers le monde, le Maroc est le neuvième pays africain où la vitesse de connexion est la plus rapide avec 13,03 mégabits par seconde (Mbps).

D’autres domaines ont également été évoqués par la ministre le 26 décembre. Parlant de l'encadrement et l'accompagnement des start-up actives dans le domaine de l'informatique, elle a déclaré que les quatre Technoparks qui existent dans le pays accompagnent actuellement 450 start-up, pour un chiffre d'affaires de 86 millions de dollars, dont 25% exportent leurs produits numériques à l'étranger.

Samira Njoya

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L’outsourcing est un secteur stratégique pour le Maroc, notamment en matière de création d’emplois pour les jeunes. Des partenariats dans ce sens sont signés avec l’objectif de faire du royaume l’une des meilleures destinations technologiques et techniques en Afrique.

Thales, un groupe d'électronique français spécialisé dans l'aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre, va investir plus de 350 millions de dirhams (33,3 millions de dollars) dans le secteur de la cybersécurité au Maroc.

Un mémorandum d’entente relatif à un projet d'investissement dans le secteur de l'outsourcing a été signé, jeudi 22 décembre, entre la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, Ghita Mezzour (photo, à gauche), et le président directeur général de la société Thales Holding Maroc, Hicham Alj (photo, à droite).

A travers le mémorandum, Thales entend mettre sur pied un centre nearshore pour servir ses clients à l’international, ce qui permettra de créer près de 150 emplois directs à forte valeur ajoutée dans le pays.

Sur Twitter, Ghita Mezzour a déclaré que ce protocole d'accord vient « renforcer la position du royaume du Maroc en tant que pôle économique régional »  et porte le bilan des emplois créés grâce aux partenariats depuis novembre 2021 dans le secteur numérique à plus de 15 800 emplois, pour un investissement global d’un milliard et 10 millions de dirhams.

Ces deux dernières années, le Maroc a multiplié les  partenariats dans le domaine du numérique. Des milliers de nouveaux emplois directs et stables sont prévus dans plusieurs villes du pays en vue de la construction et l'équipement d'écoles numériques et de codage, de pôles d'innovation, ainsi que la création de plateformes régionales pour le développement de programmes de formation en upskilling et reskilling. Ces partenariats renforcent ainsi davantage la place du numérique dans l’économie du pays comme étant l’un des pourvoyeurs les plus importants d’emploi pour les jeunes et un levier de développement régional.

Selon Hicham Alj, le futur centre nearshore permettra de s’adresser directement au marché de la cybersécurité en Afrique, mais aussi d’assister le groupe dans ses projets internationaux. « Cet accord renforce notre présence de plus de quarante ans dans le royaume et nous prévoyons l’ouverture d’une nouvelle antenne à Casablanca en 2023 » a-t-il déclaré

Samira Njoya

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