La présidence de la République du Niger a annoncé lors du Conseil des ministres, jeudi 19 janvier, le lancement prochain d’une campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière.

La campagne sera financée par l’Association internationale de développement (IDA) à hauteur de 603 008 474 FCFA (1 million USD). Elle sera réalisée par le cabinet international Numerica Center avec un délai d'exécution de 15 mois.

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Le gouvernement du Bénin a annoncé, mercredi 18 janvier, l’approbation par le Conseil des ministres de sa stratégie nationale d'intelligence artificielle (IA) et des mégadonnées (SNIAM) 2023-2027.

D’un montant prévisionnel de 7,8 millions USD, sa mise en œuvre offrira l’opportunité d’exploiter l’IA dans les domaines cibles de développement afin de positionner le pays comme un acteur majeur de l’IA en Afrique de l’Ouest.

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Depuis son arrivée en Tanzanie en 2016, la société n'avait jamais mis un terme à ses activités dans le pays. Pendant la pause qui a duré plusieurs mois, la société californienne a travaillé sur de nouvelles offres et services.

Uber, le géant américain spécialisé dans le covoiturage, a annoncé le mercredi 18 janvier la reprise de ses activités en Tanzanie, mettant ainsi fin à un différend qui l’opposait au gouvernement du pays.

C’est dans un communiqué que la société a dit être ravie de relancer ses activités dans le pays après près de 10 mois de suspension. « Nous sommes ravis de commencer l'année sur une note aussi positive en réintroduisant le marché tanzanien […] Notre priorité est de fournir une plateforme où les chauffeurs peuvent gagner des revenus substantiels tout en offrant des options pratiques et fiables aux usagers en Tanzanie », lit-on dans le communiqué.

En Effet, c’est en avril 2022 que la société américaine avait été contrainte de suspendre ses services en Tanzanie en raison des modifications apportées à la réglementation gouvernementale plafonnant la commission maximale des chauffeurs à 15 %, contre 33 % auparavant. Après des mois de négociations, l'autorité tanzanienne de régulation des transports a autorisé le mois dernier les sociétés de transport par covoiturage à facturer jusqu'à 25 % de commission et 3,5 % de frais de réservation.

En relançant ses activités en Tanzanie, Uber a également introduit une nouvelle technologie de contrôle de sécurité qui donnera, selon l'entreprise, plus d'assurance aux passagers et aux conducteurs pendant leurs trajets. « Sur la base de recherches, la plupart des cyclistes semblent ignorer les dispositifs de sécurité à leur disposition. En conséquence, Uber lance Safety Check-up en Tanzanie, qui encouragera les passagers à compléter leur profil de sécurité en activant et en utilisant les fonctionnalités disponibles telles que les contacts de confiance, la vérification du code PIN et le RideCheck », a ajouté la société.

La nouvelle fonctionnalité de sécurité permet également de signaler directement les cas d'arrêt soudain du véhicule suite à un petit accident ou à une panne quelconque. Un rapport est partagé dans ce cas avec la société et de l'aide est demandée.

Samira Njoya

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Dans sa stratégie numérique, la Tunisie ambitionne entre autres d'assurer son passage dans le numérique via la mise en place d’un cadre réglementaire, d’une gouvernance et d’un environnement sécuritaire adaptés. Pour y parvenir, le gouvernement multiplie des coopérations nationales.

Le ministère de la Défense nationale bénéficiera de l’appui technique du ministère des Technologies de la communication pour l'achèvement de la deuxième phase de l'infrastructure à clés publiques (ICP). Un accord de coopération dans ce sens a été signé entre les deux ministères le mercredi 18 janvier à Tunis.

Dans le communiqué rendant publique cette information,  Imed Memmich (photo, à gauche), le ministre tunisien de la Défense, a déclaré que cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national du secteur des technologies de l’information et de la communication « Tunisie Digitale 2020 », qui vise à développer l’administration à travers l’adoption de la technologie numérique et la promotion de ses usages, de manière à garantir efficacité, transparence et aide dans la prise de décision.

Ainsi, les ministères tunisiens reçoivent un appui technique conjoint du ministère en charges des Technologies et de l’Agence nationale de certification électronique (Tuntrust) pour le développement de leurs infrastructures à clés publiques.

Pour rappel, une infrastructure à clé publique assure la sécurité des réseaux numériques d'une administration ou entreprise en garantissant la confidentialité des communications ainsi que leur intégrité, leur authentification et leur non-répudiation.

Samira Njoya

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Le ministre gabonais de l'Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa (photo, à droite), a échangé le lundi 16 janvier avec la nouvelle représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Aissatou Diallo (photo, à gauche), sur le projet « Gabon digital ».

Aissatou Diallo a rassuré son hôte de la disponibilité de son organisation à accompagner l'Etat gabonais dans la mise en œuvre de ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), reprenant la vision de développement du numérique au Gabon.

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La Côte d’Ivoire investit depuis plusieurs années dans l'e-learning ou enseignement à distance. En mettant sur pied cette nouvelle innovation, le pays se considère désormais comme le leader au niveau sous régional en matière de numérisation du système éducatif.

Mardi 17 janvier, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a procédé à Abidjan au lancement officiel de « Mon école à la maison », une plateforme numérique destinée à l’éducation à distance.

Accessible via l'adresse www.ecole-ci.online, la nouvelle plateforme a pour but d’accompagner les élèves scolarisés et non scolarisés dans leur apprentissage au quotidien. Le lancement de la nouvelle plateforme a plusieurs significations.

« La première c’est que la Côte d’Ivoire est impliquée dans les initiatives d’enseignement à distance depuis plusieurs années et le gouvernement entend maintenir le cap pour développer cette offre éducative numérique et innovante. Deuxièmement, le gouvernement ivoirien met à titre gratuit à la disposition des élèves, des parents et des enseignants, les leçons, des exercices, des films et même des manuels. Et ce, en consultant régulièrement la plateforme. Celle-ci est essentiellement pédagogique et constitue un outil de dialogue interactif », a déclaré Mariatou Koné.

La Côte d’Ivoire est, en effet, engagée depuis plusieurs années dans la numérisation de son secteur de l'éducation. Après la crise politico-militaire, qui a secoué le pays en 2004 et a conduit à la fermeture des écoles, le gouvernement ivoirien a pensé à dématérialiser les enseignements. Plusieurs projets dans ce sens ont vu le jour dans le pays. En 2020, la pandémie de Covid-19 est venue accélérer le travail commencé en amont par les autorités en charge de l'éducation.

La plateforme « Mon école à la maison » est l'une de ces initiatives nées de la Covid-19. Elle est un répertoire de l’ensemble des ressources de l’éducation nationale. Elle dispose de près de 4 000 fiches de leçons, 5 000 exercices, des manuels du primaire, 624 capsules pédagogiques de 15 min au maximum scénarisant des cours entiers, 2 000 exercices interactifs (Quiz) et au moins 150 fiches de travaux pratiques.

Selon Marc Vincent, le représentant de l’Unicef en Côte d’Ivoire cette plateforme bénéficiera à plus de 6 millions d’enfants du préscolaire, du scolaire et du secondaire général. « Cette initiative est la première sur le continent africain. La Côte d’Ivoire se présente désormais comme le leader en Afrique en matière d’utilisation de la technologie » a-t-il ajouté.

Samira Njoya

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En Tunisie, la start-up Yassir est depuis quelques mois confrontée à plusieurs accusations. La dernière en date est celle de violation du principe de la concurrence loyale décriée par les chauffeurs de taxi de la ville.

Yassir, le premier opérateur algérien de véhicules de tourisme avec chauffeur, a reçu le lundi 16 janvier une mise en garde des ministères tunisiens du Transport et des Technologies. Dans un communiqué commun, les deux ministères indiquent que Yassir Tunisie a enfreint la loi en lançant un appel aux particuliers, pour qu’ils transportent des passagers contre rémunération.

« Ce type de transport irrégulier des personnes est exercé en dehors du cadre légal. C'est un dépassement dangereux car ce type de transport doit être soumis à des autorisations. C'est une atteinte aux règles de la concurrence loyale. Avec les ministères compétents, un terme sera mis à ce phénomène afin de protéger le service public », lit-on dans le communiqué.

Cette mise en garde à l'attention de la start-up intervient après plusieurs plaintes portées contre elle par l’Union tunisienne des taxis individuels. Son président, Fouzi Khabouchi, a déclaré lundi dernier avoir déposé deux plaintes contre la société de taxi. Une plainte auprès du ministère public et une autre auprès de la Commission des analyses financières de la Banque centrale de Tunisie pour alerter contre de multiples infractions allant jusqu’au blanchiment d’argent.

La start-up qui fournit des services de taxi et de livraison alimentaire pour sa part avait déclaré à la suite de ces accusations que « les structures officielles de l'Etat tunisien sont les seules parties habilitées à demander des éclaircissements et des explications au sujet de l’activité de la société ou à résoudre éventuellement tout différend qui pourrait avoir lieu entre la start-up et d’autres structures professionnelles ou privées ».

Rappelons que Yassir est devenue en novembre la start-up la plus valorisée d’Afrique du Nord après avoir clôturé une deuxième levée de fonds de 150 millions de dollars, inédite à ce stade de développement.

Samira Njoya

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Le Maroc ambitionne de devenir un hub digital et technologique de référence au niveau Africain. Avec le soutien d’Orange, le pays bénéficiera dans les prochaines années des réseaux d'accès modernes et des avantages socio-économiques qui contribueront à renforcer sa position régionale.

La société française de télécommunications Orange vient de faire un grand pas en ce qui concerne la connectivité numérique transméditerranéenne. La filiale du groupe français au Maroc a conclu un accord avec Medusa Submarine Cable System afin d'offrir une solution d’interconnexion sécurisée entre l’Europe et le Maroc.

Dans le communiqué publié le lundi 16 janvier par l’opérateur de téléphonie, Hendrik Kasteel (photo, à droite), DG d’Orange Maroc, explique que cette interconnexion renforcera l’attractivité du Maroc comme porte d’accès numérique vers l’Afrique, tout en confirmant la souveraineté numérique du royaume.

« Avec ce projet, Orange Maroc contribuera à la production du premier câble sous-marin à relier les principaux pays de la Méditerranée en partenariat avec Médusa. Concrètement, le système reliera les deux rives et disposera 16 points d’atterrissage dans des pays, dont le Maroc. Dans le cadre de sa démarche d’innovation ouverte, Orange Maroc partagera cette nouvelle infrastructure avec les opérateurs désirant l’utiliser », informe le communiqué.

Le système de câble comportera aussi des segments qui proposeront jusqu’à 24 paires de fibre, et une capacité de 20 Tbps par paire de fibre. Long de 8 760 kilomètres, Medusa sera le premier et le plus long câble sous-marin à relier cinq pays de la Méditerranée (Chypre, Espagne, France, Italie et Portugal) à quatre pays du voisinage sud de l'Union européenne (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte) pour un coût total de 342 millions d'euros. Le système sera partiellement opérationnel en Europe d'ici la fin de 2024 et dans la région de la Méditerranée orientale au cours du premier semestre de 2025.

Orange Maroc prévoit également d’intégrer très bientôt le premier backbone africain en fibre optique baptisé Djoliba, issu de la mise en commun de plus de 20 000 km d’infrastructures terrestres et sous-marines du groupe Orange en Afrique de l’Ouest, pour un lien sécurisé de bout-en-bout entre 8 pays de la région.

Samira Njoya

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Le Congo, dans le volet numérique de son Plan national de développement 2022-2026, ambitionne de construire un ensemble d’infrastructures technologiques. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement multiplie des stratégies et contacts avec différents partenaires clés.

Le ministre congolais en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a reçu vendredi 13 janvier à Brazzaville une délégation du consortium Presight ai Limited-G42, établi à Dubaï aux Emirats arabes unis. La délégation était conduite par Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, directeur du développement des affaires zone Afrique du consortium.

Les échanges ont porté sur le processus de finalisation d’un récent partenariat signé entre les trois parties visant à accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets, en vue d’améliorer la numérisation du pays et la mise en place des technologies et des infrastructures de haut niveau au profit de la population.

« Nos partenaires sont venus avec des documents qui nous permettront maintenant d'aller vers le ministère des Finances pour l’accord de financement, avant la phase d’opérationnalisation. La phase de négociations étant achevée, nous irons vers la finalisation du projet », a déclaré Léon Juste Ibombo.

La visite de la délégation émiratie est l’une des étapes du processus de collaboration qui a débuté il y a plusieurs mois. En effet, le 28 mars 2022, le gouvernement congolais a signé aux Emirats arabes unis un accord de partenariat avec le consortium afin de combiner leurs efforts, leurs compétences et leurs connaissances dans le domaine de la transformation numérique.

Signalons que cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement (PND) 2022-2026, pour une économie forte, diversifiée. Le gouvernement congolais, au cours de ces derniers mois, a signé plusieurs partenariats dans le même ordre avec des sociétés internationales, parmi lesquelles la société indienne ATDXT et la société canadienne Casimir Network pour la formation des talents locaux sur les technologies innovantes, la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter qui hébergera les serveurs des services de blockchain du pays.

Samira Njoya

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La Sierra Leone est sur le point de lancer le programme pilote de son système national d'identité numérique. Un protocole d'accord a été signé entre l’Autorité d'enregistrement civil sierra-léonaise (NCRA) et la plateforme d'identité modulaire open source (MOSIP) pour la mise en place de ce projet.

Dans le cadre de ce partenariat, l'Institut international des technologies de l'information de Bangalore (IIITB), qui a développé la MOSIP, fournira un soutien technique à la NCRA pour la conception, le développement et la maintenance d'un système d'identification de base utilisant les modules open-source de la MOSIP.

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