Gestion Publique

Gestion Publique (462)

En Afrique, des milliers de fonctionnaires fantômes profitent encore des systèmes de gestion approximatifs et archaïques proposés par les Etats. Pour y faire face, les gouvernements se tournent désormais vers de nouvelles technologies qui offrent des outils adéquats.

Le ministre guinéen du Travail et de la Fonction publique, Julien Yombouno a procédé, mercredi 16 août au lancement des opérations d’enrôlement biométrique des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.

Les opérations qui ont débuté au sein du ministère de la Fonction publique se poursuivront dans tous les ministères, sur l'ensemble du territoire, jusqu’à la fin du mois de septembre, soit sur une période de 44 jours. Au total, plus de 87 000 agents sont appelés à participer à l’enregistrement biométrique obligatoire.

Expliquant le bien-fondé de cette innovation, le ministre a expliqué que « l’objectif principal est de révéler les effectifs réels de la fonction publique. Ainsi, à partir de ces effectifs précis, nous pourrons déterminer avec précision la masse salariale que l’État engage chaque mois pour rémunérer ses fonctionnaires. Cependant, l’aboutissement ultime de cette démarche est la création d’un fichier administratif et comptable unique », a-t-il déclaré.

Pour réaliser ce vaste travail, le gouvernement a choisi Digitalis, une start-up locale spécialisée dans le développement d’applications et de logiciels de biométrie.

Au terme de l’étape de l’identification et des opérations d’enrôlement, les fonctionnaires recensés recevront un récépissé qui leur permettra d’obtenir leur carte professionnelle. D’après le ministre, l’objectif est de centraliser les informations dans un unique fichier biométrique regroupant les données de tous les fonctionnaires et contractuels, garantissant ainsi « un seul agent, un seul matricule et un seul salaire ».

Tout comme la Guinée, plusieurs pays africains se sont récemment tournés vers la technologie pour débusquer les travailleurs fantômes et mettre fin au paiement de salaires indus. L’objectif est d’assainir la fonction publique et de radier les fonctionnaires fantômes qui coûtent des dizaines de milliards FCFA aux Etats africains chaque année.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 23 août 2023 11:25 Written by

Le numérique, dont les nombreux avantages ont été mis en exergue pendant la Covid-19, a séduit de nombreux gouvernements africains. Certains en ont d’ailleurs fait un pilier de leur stratégie de développement.

A travers son ministère des TIC et de l’Orientation nationale, la République d’Ouganda a lancé un nouveau plan de transformation numérique, le jeudi 17 août. Il est réparti en sept axes principaux : infrastructure numérique et connectivité ; services numériques ; cybersécurité, protection des données et confidentialité ; compétences numériques ; innovation et entrepreneuriat ; expérimentation systématique et préservation de l'environnement national.

Selon Chris Baryomunsi, le ministre, « Le plan de transformation numérique représente une vision audacieuse de l'avenir de notre nation, qui n'est pas seulement motivée par la technologie, mais dans laquelle la technologie sert de catalyseur au développement durable, à la croissance économique et à l'amélioration des conditions de vie de tous les Ougandais ».

Le document – cadre qui a été développé avec l’expertise de plusieurs partenaires, notamment le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), contribuera pendant cinq ans (2023/2027) à l’éclosion d’un environnement administratif, économique et social favorable aussi bien pour les Ougandais que pour les investisseurs étrangers. Il survient en effet dans un contexte numérique national relativement faible.

Selon l'enquête nationale sur les technologies de l'information, réalisée en 2022 par le gouvernement, il ressort que seulement 5 % ministères, départements et agences gouvernementales disposent de cadres d’interopérabilité informatique internes. De plus, seulement 61% de gouvernements locaux avaient accès à Internet tandis que seulement 5,6 % de leur personnel utilisait régulièrement un ordinateur à des fins professionnelles.

Environ une entreprise sur deux (55%) avait accès à Internet, et seulement une entreprise sur trois possédait un site web professionnel. 94% de la population n’avait toujours pas accès à Internet à domicile. 74% de la population était détentrice d’un téléphone mobile. 49 % de la population avait un compte Mobile Money contre 10 % détentrice d’un compte bancaire personnel. Le taux de pénétration d’Internet à haut débit était de 55%. Actuellement, la contribution des TIC au produit intérieur brut (PIB) est estimée à 9 %.

Le nouveau plan de transformation numérique de l’Ouganda est une composante de la vision numérique 2040 lancée en avril 2013 avec pour slogan : « Une société ougandaise transformée d’un pays paysan à un pays moderne et prospère d’ici 30 ans ».

Muriel Edjo

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Posted On mardi, 22 août 2023 16:25 Written by

Titulaire d’un doctorat de l’Université de Leicester, le récemment nommé ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique du Nigeria, Bosun Tijani, figure dans le classement 2022 de We Are Tech des 50 personnalités les plus influentes de la tech en Afrique.

Mercredi 16 août, Bosun Tijani (photo) a été nommé ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique du Nigeria. Préféré par le Sénat parmi plusieurs propositions, le tech entrepreneur de 46 ans remplace Isa Ali Pantami. Son rôle sera de développer des stratégies efficaces pour soutenir l’écosystème technologique du Nigeria. Avec les autres membres du nouveau gouvernement, il est attendu à la cérémonie de prestation de serment, le lundi 21 août prochain.

Bosun Tijani est un docteur en innovation et développement économique. Diplômé de l’université de Leicester en Angleterre en 2020, il est cofondateur et président-directeur général de Co-creation Hub Nigeria (CcHUB). Le laboratoire technologique et espace de préincubation et d’accélération de start-up est basé à Lagos.

« Dans tout ce que nous faisons, nous mettons fortement l’accent sur l’innovation et la mise en place d’un écosystème d’innovation qui permette à la connaissance d’être au cœur de la manière dont nous résolvons les problèmes. Nous nous définissons d’ailleurs comme un centre d’innovation sociale axé sur l’accélération de l’utilisation du capital social et de la technologie pour la prospérité économique », déclarait Bosun Tijani en 2021.

Egalement titulaire de plusieurs certifications, notamment celle de l’Ecole Kennedy de Harvard en innovation pour le développement économique, Bosun Tijani a cofondé CcHUB en 2010 avec Femi Longe. Depuis il a vu naître plusieurs initiatives à fort impact social. Il s’agit, entre autres, du Growth Capital qui offre depuis 2016 des fonds aux entrepreneurs nigérians ; du programme Make-IT Accelerator ou encore du Giving4Good Challenge.

Bosun Tijani a réussi au fil des années à s’attirer la grâce de grands groupes technologiques qui soutiennent ses initiatives. C’est le cas de Google qui, aux côtés du ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et de la Fondation Mojaloop, accompagne le programme d’incubation Fintech au Rwanda mené par iHub (branche de CcHUB en Afrique de l’Est) dont la seconde cohorte composée de six start-up a déjà été dévoilée.

Président du conseil de la banque LifeBank depuis février 2022, Bosun Tijani est le fondateur et le PDG de Truppr, une plateforme sociale de fitness et de bien-être.

Bosun Tijani a démarré sa vie professionnelle en 1998 à l’AIESEC, une entreprise de recrutement de jeunes talents, en tant que directeur national. Il est ensuite devenu responsable du développement commercial de DeliveryKing cinq ans plus tard. Il a rejoint Hewlett Packard (HP) Company en 2004 comme responsable du déploiement de l’Africa-HP Global Micro-Enterprises Acceleration Program.

Conseiller en Internet et technologies des communications au Centre du commerce international entre 2005 et 2007, il a rejoint ensuite la société anglaise de services et conseil aux entreprises Pera, en tant que responsable du réseau de recherche européen jusqu’en 2010, année au cours de laquelle il fonde CcHUB.

Considéré comme l’une des 100 personnalités les plus influentes d’Afrique par New African Magazine en 2021, cité par We are Tech comme l’une des 50 personnalités qui font la Tech en Afrique en 2022, Bosun Tijani a été honoré du prix de l’icône mondiale de l’excellence africaine.

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Posted On jeudi, 17 août 2023 16:03 Written by

Alors qu’une nouvelle bataille juridique se profile pour le leader du Pastef, l’Etat qui redoute un embrasement comme en juin dernier a une fois de plus pris un certain nombre de mesures sécuritaires. Elles visent à restreindre la mobilisation populaire en faveur de l’homme politique.

Le ministère de la Communication, des Télécommunication de l’Economie numérique a décidé de suspendre à nouveau l’Internet mobile dans le pays. La mesure qui prend effet ce lundi 31 juillet est justifié, selon le ministère, « en raison de la diffusion de messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de trouble à l’ordre public ». Le ministère précise que la suspension est « temporaire sur certaines plages horaires ».

La mesure gouvernementale survient après l’arrestation du leader du parti politique Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), Ousmane Sonko (photo), vendredi 28 juillet. Il a été appréhendé à son domicile dans la soirée pour le motif de « vol avec violence ».

Selon le procureur de la République, l’opposant politique « a volé avec violence le téléphone portable d'une femme gendarme dont le véhicule était tombé en panne aux abords de son domicile, et a aussitôt appelé le peuple, par un message subversif divulgué sur les réseaux sociaux, à se tenir prêt ».

Pour sa part, Ousmane Sonko a expliqué avoir arraché le téléphone d’un des agents des renseignements généraux en poste permanent devant son domicile depuis son procès de mai 2023, au motif qu’il le filmait, et lui avoir demandé de le déverrouiller et d’effacer les images prises.

A Dakar, où Ousmane Sonko a entamé une grève de la faim depuis le dimanche 30 juillet, des manifestations violentes ont de nouveau éclaté dans quelques quartiers de la capitale. L’Etat redoute que ces manifestations soient plus violentes que celles de juin dernier, survenues après la condamnation du leader du Pastef le 1er juin à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

Lors d’un point de presse organisé le 29 juillet, le procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop, a révélé que l’arrestation d’Ousmane Sonko pour vol n’a fait que déclencher une action qui était déjà imminente. Il a affirmé que l’opposant politique sera poursuivi pour six autres chefs d’accusation qui sont : appel à l’insurrection ; atteinte à la sûreté de l’Etat ; association de malfaiteurs ; complot contre l’autorité de l’Etat ; actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à un créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.

Muriel Edjo

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Posted On lundi, 31 juillet 2023 16:17 Written by

L’efficacité de l’action publique a toujours été entravée par le faible adressage physique du Sénégal. Avec la numérisation de l’ensemble du territoire national, le gouvernement compte tout changer.

Le Sénégal s’apprête à numériser les adresses de ses localités. Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé, le jeudi 27 juillet à Dakar, son intention de doter le pays d’un système d’adressage numérique permettant d’identifier, avec précision, la localisation les bâtiments, les habitations, les commerces.

Présidant un atelier consacré au projet d’adressage numérique national baptisé « Un Sénégalais, une adresse », Fatou Bintou Ndiaye Sall, la secrétaire générale du ministère en charge des télécoms, a souligné que le projet est plus que jamais une nécessité pour le pays.

 « L’adressage est devenu, en quelques années seulement, une question d’intérêt général, avec la généralisation des services de géolocalisation […] Dans un pays comme le nôtre, où le commerce occupe 50 % des activités génératrices de revenus, la réussite de ce projet va accélérer la modernisation de l’activité commerciale », a-t-elle déclaré.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'adressage numérique national (ANN), le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique travaillera en collaboration avec le ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement du territoire. Un cabinet sera également contacté pour élaborer les textes juridiques et réglementaires nécessaires pour cette initiative.

Cet ambitieux projet initié en février 2021 fait partie des nombreuses actions de transformation numérique de la société sénégalaise contenues dans la stratégie Sénégal numérique 2025. Sa nécessité se fait davantage ressentir avec l’intérêt considérable que les populations manifestent depuis peu pour les services et prestations à domicile.

Le projet d’adressage numérique, une fois effectif, contribuera entre autres à l’efficacité des interventions des services de secours et des forces de sécurité, accélèrera le développement de l’e-commerce et des activités postales, facilitera le travail des services des impôts et des domaines.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 28 juillet 2023 15:44 Written by

Le gouvernement sénégalais ambitionne de répondre aux priorités du pays en matière de développement durable, d’innovation, et de création de valeur, tout en garantissant sa souveraineté numérique.

Le Sénégal se dotera très bientôt d’une Stratégie nationale des données. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a procédé le mardi 25 juillet à la restitution des travaux d’élaboration de ladite stratégie en vue de sa mise en œuvre prochaine.

« Nous savons tous qu’aujourd’hui les données sont essentielles dans l’économie numérique. Et il est important que le Sénégal qui fait parti des pays pionniers en la matière puisse mettre en place une stratégie de gouvernance des données de stratégie de valorisation des données, voir comment ces données peuvent être traitées dans le pays, comment l’usage doit être réglementé », a déclaré M.Thiam.

C’est le 23 mars dernier que le ministre Moussa Bocar Thiam a lancé les travaux d’élaboration de la Stratégie nationale des données avec l'appui du gouvernement allemand, l’Union européenne (UE) et la Smart Africa. Le projet résulte de la nécessité de doter les usagers d’un document régissant la sécurité et l’intégrité des données lors de leur utilisation. L’objectif étant de faire de la donnée un moteur de croissance socio-économique, d’inclusivité, d’innovation et d’ouverture vers l’international, à l’horizon 2028 au Sénégal.

Ainsi, la stratégie restituée s’appuie sur les principes fondamentaux, tels que la protection de la vie privée, la transparence et l’équité. Elle prend également en compte le cadre réglementaire, les infrastructures de collecte de données, les data centers par exemple, la conservation et l’exploitation des données.

A en croire le ministre en charge de l’Economie numérique, sa mise en place prochaine permettra une utilisation responsable des données, une meilleure protection de la vie privée, la promotion de l'innovation, ce qui mènera à la construction d’un un avenir numérique florissant au Sénégal.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 juillet 2023 13:49 Written by

Cela fait déjà sept ans que le Cap-Vert a lancé la construction d’un espace technologique qui rassemblera des activités de recherches, des centres de formation de haut niveau et des industries de pointe. Le pays qui y place de grands espoirs espère le voir achevé l’année prochaine.

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un deuxième prêt d’une valeur de 14 millions d'euros au Cap-Vert pour l’aménagement de son parc technologique, le TechPark. L’institution financière et le gouvernement ont signé un accord à Praia, la capitale du pays, selon un communiqué publié par la BAD le mercredi 26 juillet.

Selon Carlos Monteiro, le président du conseil d'administration du TechPark, le financement servira à équiper les deux centres de données et d’autres espaces du parc technologique. Il servira également à acquérir du mobilier, à installer des parcs pour les énergies renouvelables, à aménager des espaces verts et à former des ressources humaines pour travailler sur les infrastructures.

« La prochaine génération de talents africains n'a pas besoin de chercher des opportunités à l'étranger ; le Cap-Vert possède l'infrastructure nécessaire et un système politique favorable pour cultiver leurs rêves et leurs ambitions dans leur pays », a déclaré Abdu Mukhtar, le directeur de la BAD pour le développement industriel et commercial.

Le financement octroyé au Cap-Vert rentre dans le cadre de stratégie de la BAD visant à soutenir de grands projets numériques en Afrique. Il intervient à la suite d’un premier prêt de 31,59 millions d'euros qui avait servi à financer la construction du TechPark et le démarrage de ses opérations. Pour le Cap-Vert, le financement épouse les ambitions du gouvernement de transformer le pays en une nation numérique, avec une économie dynamique.

Ce financement devrait permettre d’accélérer les travaux dans le parc qui sera inauguré d’ici le début de l’année 2024. Une fois qu’il sera opérationnel et aura atteint sa pleine capacité fonctionnelle, le parc technologique permettra de créer 1 014 nouveaux emplois directement liés à ses activités. 1 217 emplois indirects seront aussi créés. Il générera en moyenne 7,5 millions d’euros de recettes par an au cours de ses cinq premières années de fonctionnement. 

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 juillet 2023 10:37 Written by

Le président ghannéen Nana Akufo-Addo fait de la numérisation des services une des priorités de son administration. Plusieurs projets sont en cours dans le pays afin de fournir le cadre nécessaire pour assurer la fourniture des services numériques aux citoyens.

Le Ghana commencera à délivrer des identifiants nationaux aux nouveau-nés à partir du mois d’août prochain. Le vice-président du pays, Mahamudu Bawumia (photo), l’a annoncé le samedi 22 juillet à Cape Coast lors des célébrations du 75e anniversaire du Collège national du Ghana, l'une des écoles les plus importantes du pays.

« A partir du mois prochain, tous les bébés nés au Ghana, une fois qu'ils les auront emmenés à la pesée, recevront le numéro de carte du Ghana et obtiendront également leur numéro d'identification de certificat de naissance en même temps, car les deux bases de données se parlent. La nationalité des parents sera établie dans le cadre de la procédure », a déclaré le Dr Bawumia.

A en croire le vice-président, la délivrance des numéros d'identification aux nouveau-nés dans le pays s’inscrit dans le cadre d'un vaste programme de numérisation entamé par le gouvernement afin d'améliorer la prestation des services publics et de préparer la nation à participer pleinement à la quatrième ère industrielle.

Selon les responsables de l’Autorité nationale de l’identification (NIA), les numéros d’identification qui seront attribués aux nouveau-nés seront utilisés au cours de leur vie. Les cartes physiques contenant leurs données biométriques ne seront délivrées que lorsqu'ils seront plus âgés et leurs caractéristiques physiques complètement formées.

La délivrance des numéros d’identification aux bébés devrait permettre de rationaliser les services gouvernementaux, d'améliorer le processus d’identification et de donner aux citoyens une identité numérique robuste, propulsant le Ghana plus loin dans l’ère du numérique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 juillet 2023 15:21 Written by

Le gouvernement égyptien a fait de la transformation numérique centrée sur le citoyen un facteur clé de son développement. Depuis, Le Caire multiplie les partenariats pour stimuler le secteur et atteindre les objectifs numériques escomptés.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Agence égyptienne de développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) ont procédé récemment à la signature d’un accord de projet dans le Smart Village du Caire. 

Selon un communiqué publié le lundi 24 juillet par le ministère en charge des TIC, le projet de cinq ans vise à accélérer l'innovation numérique et la croissance de l'écosystème des start-up technologiques du pays.

« Notre objectif est de développer un environnement qui favorise l'innovation, responsabilise les entrepreneurs et stimule le progrès économique », a déclaré Ahmed Alzaher PDG de l’ITIDA. « Ce partenariat libérera sans aucun doute le plein potentiel de notre communauté de start-up en pleine croissance, créant des opportunités de développement durable et un avenir meilleur pour tous », a-t-il ajouté.

Le nouveau projet intitulé « Maturation de l'écosystème entrepreneurial axé sur l'innovation et basé sur les TIC » a été conçu pour stimuler la croissance et renforcer le succès des entrepreneurs des TIC en Egypte. Il s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.

Le projet s'appuie sur une collaboration précédente entre le PNUD, l'ITIDA et le TIEC (Technology Innovation & Entrepreneurship Center) qui a abouti à la création de 31 000 emplois, à la formation et au perfectionnement de 1 550 entrepreneurs et au soutien de 1 800 start-up en Egypte. 

A terme, le projet contribuera à répondre à la demande et à l'ambition d'une transformation numérique rapide, qui a le potentiel d'avoir un effet multiplicateur sur les objectifs de développement tels que les améliorations économiques, l'atténuation du changement climatique et l'autonomisation économique des femmes.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 juillet 2023 16:57 Written by

L’administration Publique congolaise veut profiter des opportunités et possibilités qu’offrent les TIC pour se développer. A cet effet, une plateforme a été mise en ligne afin de rendre les démarches administratives plus rapides, transparentes et accessibles.

Le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a procédé le mardi 18 juillet à Kinshasa au lancement du portail web et l’application mobile de la fonction publique en République démocratique du Congo.

Dénommée « Fonction publique na tshombo », la plateforme a pour but de faciliter les procédures administratives et de proposer un ensemble de services aux agents de l’Etat en RDC.

« Avec la mise en place et mise en service de ce portail, nous venons là de franchir un nouveau cap dans la concrétisation des objectifs de la modernisation de l’administration publique que nous a assignés le gouvernement », a déclaré Jean-Pierre Lihau (photo, à gauche). « Ce portail représente un jalon important dans notre quête constante d’améliorer la qualité des services publics et de simplifier l’accès à l’information pour tous les citoyens, agents et cadres de l’administration publique », a-t-il ajouté.

Le nouveau portail disponible via l’adresse fonctionpublique.gouv.cd offre un ensemble de services parmi lesquels le déblocage de salaire, la prise en charge médicale, la régularisation administrative, le changement d’adresse de paie... Il s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique « Horizon 2025 » qui vise à mettre en œuvre les projets numériques conformément à la vision du chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi de dématérialiser les procédures administratives et de rendre transparentes les actions de l’administration.

Ainsi, à long terme, le portail permettra l’accès simplifié aux informations générales destinées au grand public, mais aussi à celles sur la carrière des agents, les concours, l’identification biométrique, la promotion, la retraite, les conditions d’emploi et les perspectives de carrière au sein de l’administration publique congolaise.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 21 juillet 2023 12:59 Written by
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