Gestion Publique

Gestion Publique (398)

Le gouvernement provincial du Gauteng milite pour le bien-être et la sécurité de sa population. Pour y parvenir, l’exécutif s’est tourné vers le numérique qui offre des technologies adéquates dans ce sens.

Le ministère de l'Administration électronique de Gauteng a présenté le jeudi 25 mai le budget 2023/2024, ainsi que les projets numériques prévus par le ministère de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles de la province (COGTA).

Selon Mzi Khumalo (photo, au centre), membre du conseil exécutif pour l'e-gouvernement, la recherche et le développement de Gauteng, des projets TIC clés, notamment l'établissement d'une stratégie efficace de police en ligne pour la province, sont des priorités dans le budget alloué au département, qui s'élève à plus de 1,7 milliard de rands (86 millions $).

« Parmi d'autres projets, le département a cherché à donner la priorité à l'acquisition et à la gestion des technologies de lutte contre la criminalité afin de mettre en place une police en ligne pour la province de Gauteng », a déclaré M. Mzi Khumalo.

Ainsi, la somme allouée a déjà permis à la province du Gauteng d’acquérir des caméras de télévision en circuit fermé à reconnaissance faciale à Diepsloot, l'une des zones identifiées comme étant des points chauds de criminalité. L’objectif, selon Panyaza Lesufi, le Premier ministre de Gauteng, est de permettre à la police de surveiller la zone 24 heures sur 24 et de mettre en évidence les capacités des caméras de surveillance CCTV à produire des données qui peuvent être utilisées dans la lutte contre la criminalité.

D’autres projets seront également mis en œuvre, notamment l’acquisition d’une technologie de suivi pour surveiller les véhicules, les armes à feu et d'autres biens utilisés dans la lutte contre la criminalité, la fabrications de boutons de panique électroniques permettant à la population de contacter rapidement les services d'urgence lorsqu'ils sont en détresse.

L’administration de Gauteng prévoit également le développement d'un moteur de paiement pour les transactions sans numéraire pour tous les départements et entités du gouvernement provincial, la poursuite de la prestation de services sur le réseau à large bande de Gauteng (en fournissant une connectivité Wi-Fi aux écoles, aux bibliothèques, aux hôpitaux, aux centres communautaires et aux foyers), la mise en ligne des nouveaux services et le renforcement des compétences des jeunes en matières de TIC.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 30 mai 2023 17:23 Written by

Durant sa présidence démarrée en mai 2015, Muhammadu Buhari, le président sortant, a réussi à faire briller le Nigeria sur la scène technologique et numérique internationale. Pour les quatre prochaines années, son successeur veut faire encore mieux.

Bola Tinubu (photo) a prêté serment le lundi 29 mai à Abuja pour devenir officiellement le nouveau président du Nigeria. Elu le 25 février, l’ex-gouverneur de l’Etat de Lagos croit au pouvoir catalyseur du numérique pour le développement du pays.

Il a prévu à cet effet un programme qui se concentre sur sept domaines à savoir l’innovation et l’entreprenariat, la fourniture de services et l'externalisation, la fabrication des produits technologiques, le commerce électronique, la numérisation des services publics, la large bande et la blockchain.

L'administration Tinubu prévoit de mettre en œuvre des politiques pour soutenir les opportunités de financement locales et l'accès au capital pour encourager les investisseurs étrangers à continuer d'investir au Nigeria. Des politiques visant à former et renforcer les capacités des jeunes dans le domaine des TIC seront également élaborées.

Une autre industrie de l'écosystème technologique nigérian que le programme promet de développer est le secteur du commerce électronique en modernisant l'infrastructure nationale de transport du pays, afin d'offrir des services à l'échelle nationale et de répondre aux besoins des consommateurs dans tout le pays.

Des investissements dans la fabrication des produits technologiques sont également prévus, car elle présente selon le programme une autre opportunité importante pour la création d'emplois au Nigeria. Ainsi, l'importation de smartphones sera remplacée par l'assemblage local pour le développement du secteur manufacturier technologique.

Concernant la Blockchain, le nouveau président envisage de réformer la politique gouvernementale pour encourager l'utilisation prudente de cette nouvelle technologie dans la finance et la banque, la gestion des identités, la collecte des revenus et l'utilisation des crypto-actifs.

Conscient que tous ces projets ne se réaliseront pas sans une bonne connectivité Internet, le nouveau chef d’Etat ambitionne d’ici deux ans d’accroître la large bande et de fournir des services haut débit à 90 % de la population. Actuellement, le réseau national de fibre optique du Nigeria est achevé à 98 %, selon le gouvernement.  

La couverture Internet universelle permettra ainsi l’utilisation des services publics qui seront davantage mis en ligne dans les prochains mois, selon le chef de l'Etat.

Pour les 24 premiers mois de son mandant, M. Tinubu mise sur la création d’un million d'emplois dans le secteur des TIC.

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Posted On mardi, 30 mai 2023 14:29 Written by

Pour préparer la jeunesse du pays à l'avenir numérique, le gouvernement de la République de Guinée va miser sur la formation. Pour cela, il a mis sur pied un projet innovant, inédit en Afrique, qui développera à coup sûr l’économie numérique du pays.

Le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou (photo, au centre), a procédé le samedi 27 mai au lancement officiel des travaux de construction d'un futur village numérique dans la commune de Ratoma à Conakry.

« Le village numérique de Guinée sera bien plus qu’une simple construction. C’est une vision de l’avenir de notre pays, une vision dans laquelle nous devenons une nation prospère et compétitive sur la scène internationale. Selon les instructions du chef de l’Etat, nous sommes donc déterminés à faire de la Guinée un acteur majeur dans la révolution numérique en Afrique », a déclaré le chef du gouvernement.

Le village numérique sera établi sur une superficie de 46 707,12 m2 et sera financé à hauteur de 14,6 millions de dollars par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), l’Agence nationale du service universel des télécommunications et du numérique (ANSUTEN) et le Budget national de développement (BND).

Il comprendra quatre blocs pédagogiques et un administratif, une résidence de deux bâtiments pour étudiants, un amphithéâtre, une bibliothèque, une résidence des professeurs, un centre sportif, des constructions secondaires, des aménagements extérieurs et des voiries et réseaux divers (VRD) dans un délai d'exécution de 12 mois.

Selon Alpha Bacar Barry, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, initiateur du projet, le futur village numérique offrira une formation en continue en TIC allant du primaire jusqu’à l’université. Au-delà du pôle éducation numérique, le village aura également un pôle entrepreneuriat numérique et un autre pour la recherche et le développement.

Ce projet ambitieux et inédit en Afrique permettra de stimuler le développement du secteur numérique et de former une génération de talents guinéens capables de relever les défis de l’innovation technologique.

L’objectif du gouvernement est de créer une génération de champions du numérique pour profiter de l'économie numérique mondiale d'ici 2030.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 29 mai 2023 13:38 Written by

Le développement de l’économie numérique est l’un des objectifs majeurs du gouvernement congolais. Pour atteindre les premiers résultats escomptés en 2025, la RDC s’est tournée vers la Chine qui a fait de l’économie numérique son nouveau moteur de croissance équivalent à 41,5 % de son PIB en 2022.

La Chine et la République démocratique du Congo (RDC) ont renforcé leur collaboration en matière de numérique. Un mémorandum d'entente a été signé à cet effet le vendredi 26 mai à Pékin entre Désiré Cashmir Eberande Kolongele, le ministre congolais du Numérique, et Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, en marge de la visite du président congolais Félix Tshisekedi en Chine.

« Nous avons exprimé de part et d’autre la volonté d'accroître notre coopération par des partenariats gagnants-gagnants qui seront bénéfiques à nos deux peuples. Nous avons énormément évolué dans nos relations. Nous avons au Congo beaucoup de symboles de l’amitié entre nos deux pays », a déclaré Félix Tshisekedi.

Le dimanche 28 mai, au terme de la visite du président congolais, un nouvel accord a été signé à Shenzhen entre le gouvernement congolais et le géant chinois de la technologie Huawei pour la mise en place d’un partenariat en faveur de la transformation numérique en RDC, notamment dans la digitalisation des services gouvernementaux.

Selon le président congolais, le partenariat permettra de développer plusieurs domaines dont l’énergie, l’éducation, la santé, les finances publiques et la sécurité.

Rappelons que la visite du président Félix Tshisekedi en Chine entre dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques sino-congolaises.

Lesdits partenariats quant à eux, s’inscrivent en droite ligne du Plan National du Numérique Horizon 2025 mis sur pied par l’exécutif congolais en 2019 afin de faire du numérique un levier d’intégration de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 29 mai 2023 12:07 Written by

Les relations diplomatiques entre les deux pays remontent à plusieurs décennies. Au cours des dernières années, cette collaboration s’est renforcée dans divers domaines parmi lesquels la défense, la santé, l’environnement, l'énergie et désormais les TIC.

La République fédéral du Nigeria et la République de Gambie représentées respectivement par le ministre des Communications et de l'Economie numérique, Isa Ali Pantami, et Ousman Bah, le ministre des Communications et de l'Economie numérique, ont signé un protocole d'accord le mardi 23 mai à Abuja au Nigeria. Il porte sur le développement de l’économie numérique dans les deux pays.

Le protocole prévoit la coopération dans un certain nombre de domaines, notamment le développement de la large bande, de la gestion du spectre, de la recherche, du renforcement des capacités, de la sécurité de l'Internet, de la cybersécurité, de la gouvernance de l'Internet, de l'infrastructure, des cadres juridiques et des services numériques du gouvernement, conformément aux lois pertinentes de chaque pays.

L’accord bilatéral s’inscrit dans le cadre des stratégies de développement du numérique engagées dans les deux pays, visant à faire propulser leurs économies, à favoriser les avancées technologiques et à améliorer la vie de leurs citoyens. Il ouvrira ainsi la voie à une multitude d'opportunités pour le Nigeria et la Gambie en mettant en commun leurs ressources, leurs expertises et leurs idées novatrices.

Rappelons que la signature de ce protocole d’accord intervient environ sept mois après que le gouvernement gambien a sollicité le soutien et la collaboration de la Commission des communications du Nigeria (NCC) pour accélérer le développement du secteur des télécommunications en Gambie. M. Bah avait alors déclaré que le Nigeria avait atteint les objectifs de numérisation de son économie au vu des statistiques du secteur.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 25 mai 2023 14:11 Written by

Au cours des deux dernières années, plusieurs secteurs stratégiques de l’économie malgache ont fait plus de place aux technologies. Les autorités du secteur agricole ont également compris la nécessité de transformer leur mode opératoire pour gagner en efficacité.

Le ministre malgache de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), Harifidy Janset Ramilison (photo, à gauche), et son homologue du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Michel Razafindramalo (photo, au centre), ont signé le samedi 20 mai une convention de partenariat avec l'Association Agritech Madagascar pour accélérer l'utilisation des TIC dans le secteur agricole.

L’objectif de la coopération est de mettre en commun les ressources, les compétences et les expériences pour accélérer la modernisation du monde rural et faciliter l'accès des exploitants agricoles aux informations et aux moyens pour développer leurs activités.

« Les acteurs du secteur agricole sont unanimes sur la nécessité de la digitalisation des services agricoles. La digitalisation constitue également un élément important pour la transformation et l'amélioration de l'agriculture de Madagascar », a aussi souligné Harifidy Janset Ramilison.

Le gouvernement malgache accorde une attention particulière à l'agriculture dans le pays. De nombreuses actions ont été menées ces dernières années pour stimuler l’efficacité du secteur. Selon la Banque mondiale, le secteur agricole reste « l'épine dorsale » de l'économie malgache. Il représente 70 % de l’emploi total avec une part de 29 % du PIB.

Ce nouveau partenariat, signé dans le cadre des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA), viendra s’ajouter aux projets déjà en cours à Madagascar, notamment la distribution des cartes digitalisée aux agriculteurs, la mise en place d’un système de traçabilité et d'identification par boucle infalsifiable à lecture électronique, et l’élaboration de la stratégie nationale de digitalisation des services agricoles.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 25 mai 2023 08:40 Written by

Le Tchad a lancé en 2020 un nouveau plan stratégique de développement du numérique et des postes, témoignant de la volonté du gouvernement de rattraper le retard technologique. Pour la mise en œuvre des projets dudit plan, le pays a besoin de partenaires expérimentés.

La République du Tchad veut accélérer sa transformation par le numérique. Les autorités de N’Djamena ambitionnent d'intégrer davantage les technologies de l’information et de la communication dans les différents secteurs stratégiques socioéconomiques. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher, a effectué une visite de travail en Inde à cet effet. L'objectif est de rencontrer les acteurs pouvant accompagner le Tchad dans cette ambition.

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que la délégation tchadienne, à New Delhi le lundi 22 mai, a « exploré de nouvelles opportunités de coopération et d’assistance technique dans le cadre de la mise en œuvre des grands projets du plan stratégique de développement du numérique et des postes pour la période 2020-2030 ».

La délégation a rencontré des acteurs et responsables de différentes institutions, notamment la Chambre de Commerce, le groupe Airtel et le ministre Indien des Chemins de fer, des Communications électroniques, des Technologies de l’information, Ashwini Vaishnaw.

Rappelons que le Tchad s’est doté, il y a deux ans, d’un plan stratégique de développement du numérique (PSDNP 20-30) qui doit servir de feuille de route dans la décennie 2020-2030. Pour la réalisation des projets du PSDNP, le gouvernement a évalué les besoins à hauteur de 1452 milliards FCFA (2,4 milliards USD).

Le choix de l'Inde pour l'accompagner dans la réalisation de ces projets est judicieux. En moins de 10 ans, le taux de pénétration du numérique en Inde a plus que doublé. La cinquième puissance économique du monde a lancé en 2015, le Digital India, un programme ambitieux avec pour objectif de transformer l’Inde en « une société digitale et une économie de la connaissance ».

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 24 mai 2023 14:12 Written by

Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec cet appui apporté par des partenaires, l’ambition est plus grande.

Le Kenya bénéficiera dans les prochains mois d’un Centre de transformation numérique (DTC). La Coopération allemande (GIZ) et le Centre estonien pour le développement international (ESTDEV) ont signé un accord de coopération de 2,4 millions € à cet effet, le vendredi 19 mai à Nairobi.

Cet accord entre l'ESTDEV et la GIZ fait partie d'un accord de cofinancement plus large de 12,2 millions d'euros avec l'Union européenne visant à soutenir la transition du Kenya vers une économie et une société numériques centrées sur l'humain.

« Avec des valeurs telles que l'ouverture, la confiance et la sécurité comme cadre, nous pouvons créer un avenir numérique au Kenya où la technologie répond véritablement aux besoins de la population. C'est notre offre en tant que Team Europe », a déclaré Henriette Geiger, ambassadrice de l'UE au Kenya.

Le DTC sera mis en œuvre pendant trois ans par la GIZ en étroite collaboration avec le ministère kényan de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique pour un coût total de 4 milliards KES (29 millions €).

Le centre travaillera avec des partenaires sur des thèmes clés du Plan directeur national pour le numérique au Kenya 2022-2023 qui repose sur plusieurs piliers, parmi lesquels la mise en place d’un gouvernement numérique ouvert et inclusif, la protection et la confiance des données, l'emploi des jeunes grâce aux compétences numériques…

Selon Henriette Geiger, les experts du centre offriront des formations, des ateliers et des services de conseil à des partenaires tels que le ministère en charge de l’Economie numérique et de l'écosystème plus large de l'innovation numérique au Kenya. Le centre favorisera également la création d'un pôle d'innovation numérique verte pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les entrepreneurs locaux.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 23 mai 2023 14:22 Written by

Le numérique est au cœur du programme de développement du gouvernement kényan. Pour atteindre les premiers objectifs fixés pour 2032, le Kenya a accepté de collaborer avec Singapour qui ambitionne de faire du numérique le cœur de son économie.

Le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong, en visite officielle au Kenya, a assisté le jeudi 18 mai aux côtés du président kényan William Ruto à la signature de trois accords dont l'un portant sur l'économie numérique.

Sur Twitter, le président Kenyan a fait savoir que le protocole d’accord sur l’économie numérique vise à « faciliter la coopération en matière de cybersécurité, de numérisation des services gouvernementaux et de renforcement des capacités en matière de TIC ».

Il faut dire que le numérique occupe une place importante pour Singapour. L’économie numérique et le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) y ont connu un essor rapide ces dernières années. En 2021, le marché des TIC à Singapour était évalué à 41,76 milliards $ et augmentera à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 7,9 % pour atteindre une valeur de 61,06 milliards $ d'ici 2026, selon un rapport récent de Global data.

Le Kenya de son côté a lancé l’an dernier un plan directeur numérique sur dix ans pour les technologies de l'information et de la communication (TIC) 2022-2032, afin de s'aligner sur les avancées technologiques mondiales et de renforcer l'essor de l'économie numérique nationale. Le plan directeur numérique identifie quatre piliers clés : l'infrastructure numérique, les services numériques et la gestion des données, les compétences numériques et la stimulation de l'innovation numérique pour l'entrepreneuriat.

A en croire le Premier ministre singapourien, le protocole d’accord permettra de poursuivre les relations bilatérales qui existent entre les deux pays en recherchant davantage d'opportunités économiques qui stimuleront la prospérité partagée.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 19 mai 2023 14:47 Written by

Le Burkina Faso connaît une menace terroriste croissante depuis 2015. Pour répondre efficacement à ces attaques perpétrées dans le pays, le gouvernement s’est tourné vers le numérique qui offre un ensemble d’outils pour contrer l’insécurité.

La gendarmerie nationale du Burkina Faso a procédé, le mardi 16 mai à Ouagadougou, au lancement officiel d’une Brigade numérique de veille d’alerte et d’assistance (BNVAA).

La brigarde numérique, accessible via l'adresse www.magendarmeriebf.com et à travers une application mobile « Ma Gendarmerie BF » disponible sur App store et sur Play Store, vise à offrir aux citoyens un canal de communication directe et accessible avec la gendarmerie nationale.

S’exprimant sur le bien-fondé de la BNVAA, le chef d'état-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Evrard Somda, a fait savoir qu’elle « constitue un moyen pratique et rapide pour les gendarmes, d’interagir et de répondre aux préoccupations des usagers 24h/24, de faire la veille sur les réseaux sociaux afin d’analyser les sentiments sur des thématiques particulières ou de détecter des messages et commentaires subversifs, de diffuser des conseils de sécurité et des alertes en cas d’incident ou de catastrophes, de donner des recommandations pour se prémunir de cambriolage ou d’arnaque en ligne ».

La BNVAA s’inscrit dans la dynamique du gouvernement burkinabè visant à utiliser le numérique pour rapprocher les populations des services de l’administration. Elle a été mise sur pied pour accompagner la gendarmerie nationale dans sa lutte contre la montée en puissance de l'insécurité dans le pays.

La brigade sera commandée par un personnel formé afin d’assurer sa bonne gestion. Une première équipe sera chargée de collecter et d’analyser des données numériques, de gérer les preuves numériques et d'assurer l’interaction avec la population grâce à un ChatBot assisté par un agent de sécurité. La deuxième veillera sur la production des informations de sensibilisation et de renseignements sur la sécurité et sur les activités à mener par la brigade numérique.

A en croire l'exécutif, l'objectif est d’optimiser le rendement des services de la gendarmerie en renforçant et en consolidant le lien avec les citoyens, via l’outil numérique. La BNVAA vise également à assurer une présence physique de la brigade territoriale ou de l’unité d’intervention la plus proche et à réduire les temps d’attente dans les structures.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 17 mai 2023 11:02 Written by
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