Le Gabon a lancé en 2021, un plan d’accélération triennal en vue de la transformation de son économie. Parmi les projets prioritaires de ce plan figure la construction d’un datacenter national devant stocker toutes les données administratives.
Le ministre gabonais de l'Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, et le PDG de la société indienne Shapoorji-Pallonji, Ransit Gajave, ont procédé le jeudi 29 juin à la signature d’un mémorandum d'entente en vue de la construction d’un datacenter national au Gabon.
Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que le projet de construction du datacenter est prioritaire. Ainsi, « il a instruit le directeur général de la Société de patrimoine et des infrastructures n deumériques (SPIN) à parapher ce mémorandum avec cette société, qui en Inde, est en pole position en termes de construction des centres de données ».
La signature de ce mémorandum est l’aboutissement d’un processus entamé en mars dernier, par la visite au Gabon d'une forte délégation de la société indienne Shapoorji-Pallonji. Ces derniers avaient exprimé leur volonté d’accompagner le Gabon dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques dont celles des datacenters.
La construction d’un centre de données national étant l’un des projets phares du gouvernement, le ministère de l’Economie numérique n’a pas tardé à répondre favorablement à cette proposition compte tenu de l’expérience de société indienne Shapoorji-Pallonji dans le domaine et ses réalisations en Afrique. Rappelons que la société a déjà réalisé des projets similaires en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo.
Selon le ministère de l’Economie numérique, la construction du datacenter s’inscrit dans la volonté des autorités gabonaises visant à faire du Gabon un hub du numérique dans la sous-région d'Afrique centrale.
Samira Njoya
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L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre des initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels la Côte d’Ivoire qui accélère son processus.
Le ministre ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly, a procédé le mercredi 28 juin à la signature de deux mémorandums d’entente avec le consortium américain Cybastion Institute of Technology.
Lesdits accords signés en marge d'une visite d’Amadou Coulibaly aux Etats-Unis ont pour but d’accompagner la Côte d’ivoire dans la réalisation de deux projets numériques majeurs, notamment la création d’une cité administrative et la construction d’un centre de données.
A l’occasion de sa visite de travail aux États-Unis d’Amérique, le Ministre Amadou Coulibaly a procédé à la signature de 02 mémorandums entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le consortium américain Cybastion Institute of Technology.
— Minist. de la Communication et de l'économie Num. (@MICEN_CI) June 29, 2023
👉https://t.co/t7XFEy0Ga7#MICEN🇨🇮 pic.twitter.com/EIQ8w4Kud9
A travers ces deux signatures, la Côte d'Ivoire vient de formaliser un partenariat qui vise, dans le cadre de la souveraineté numérique de la Côte d’Ivoire, à rassembler toutes les structures de l’Etat qui interviennent dans le domaine de l’Economie numérique sur un seul site et à sécuriser les données de l’administration dans un centre de données de secours.
Cette nouvelle initiative est l’aboutissement d’un processus entamé en 2022, par la visite en Côte d’Ivoire d'une forte délégation américaine de la Chambre de Commerce et par la signature d'un mémorandum d’entente entre le ministère de la Communication et de l’Economie numérique et Cybastion Institute of Technology, le 15 décembre 2022, lors du sommet Afrique-USA.
A en croire Thierry Wandji, le directeur général de Cybastion Institute of Technology, ces accords ouvrent la voie à une véritable révolution numérique pour la Côte d’ivoire. Ils surviennent au moment où le pays est à la recherche de financements pour réaliser son programme d'infrastructures numériques.
En octobre 2022, le gouvernement avait déclaré qu’il avait besoin de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards $) à cet effet. Le consortium, membre du Conseil d’administration de la Chambre de commerce des Etats-Unis qui représente une coalition américaine soutenue par le gouvernement américain, pourra stimuler les investissements dans ce sens.
Soulignons qu’un contrat-cadre portant sur la mise en œuvre du contrat d’appui à la cybersécurité en Côte d’Ivoire a également été signé entre les deux parties.
Samira Njoya
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Alors que la transformation numérique s’accélère, la Tunisie veut accélérer le développement de son secteur télécoms. Le pays d’Afrique du Nord voit dans les Etats-Unis un allié de taille pour atteindre cet objectif.
Le ministre tunisien des Technologies de la communication, Nizar Ben Neji (photo à gauche) et son homologue chinois, Jin Zhuanglong (photo, à droite), ont signé, mardi 27 juin à Tianjin, un mémorandum d'entente dans le domaine technologies de l'information et de la communication (TIC), a annoncé l’agence Tunis Afrique Presse.
L’accord signé en marge d'une visite de Nizar Ben Neji en Chine vise à consolider la coopération des deux pays dans les TIC.
#Tunisia & #China signed Tuesday in #Tianjin an MoU in ICT, covering digital infrastructure, research & innovation, skills development & cybersecurity, as part of the official visit made to China by Minister of Communication Technolgies Nizar Ben Neji. https://t.co/2VFBUKCMYG pic.twitter.com/3x83KeTh0H
— TAP news agency (@TapNewsAgency) June 27, 2023
Le protocole prévoit la coopération dans un certain nombre de domaines, notamment les questions législatives et juridiques, l’infrastructure numérique, la recherche et l'innovation, le développement des compétences, le développement des technologies numériques, la cybersécurité, l'économie numérique, l'échange d'expertise.
La signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement tunisien en faveur de la transformation numérique. En janvier dernier, l’Instance nationale des télécommunications de Tunisie (INTT) avait signé un protocole d’accord similaire avec la Federal Communications Commission (FCC), le régulateur des télécoms des Etats-Unis d’Amérique, en vue de développer le secteur télécoms de leur pays respectif.
Le nouveau protocole permettra à la Tunisie de profiter de l’expertise chinoise et d’avancer considérablement vers la réalisation des objectifs de sa stratégie numérique dont l’échéance est prévue en 2025. Du côté de la Chine, le protocole donnera l'opportunité aux entreprises technologiques de l’empire du Milieu de s’implanter et multiplier leurs investissements en Tunisie.
Samira Njoya
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La Chine et la Tanzanie en pourparlers pour une coopération dans le numérique
Les TIC sont au cœur de la transformation numérique qui fait partie des priorités de nombreux gouvernements à travers le monde. Pour accélérer la réalisation de leurs ambitions numériques, les Etats explorent des axes de collaboration.
Le gouvernement angolais a annoncé le mardi 27 juin le début des tests pour l'exploitation d'une connexion en fibre optique avec la Zambie. Le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, Mário Oliveira (photo), l’a révélé récemment à la presse, en marge de la visite d’une délégation parlementaire de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
Angola com ligação por fibra óptica com a Zâmbia - Leia mais em: https://t.co/fbWlqhOf4y pic.twitter.com/jwVFvw6hA2
— Agência AngolaPress (@portalangop) June 28, 2023
Selon le ministre, les essais de connexion par fibre optique avec la Zambie s'alignent sur l'objectif de l'Angola de se transformer en un centre de télécommunications. Ils interviennent quelques jours après la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux pays visant à renforcer leur coopération dans le domaine de la fibre optique et de la technologie spatiale.
Dans ce contexte, il a indiqué que le pays fournira dans les prochains mois, des services par satellite à la Zambie et à l'Afrique du Sud, dans les domaines de l'agriculture, du contrôle des migrations, des infrastructures et de l'environnement.
Pour réaliser ces objectifs, le ministre a fait appel aux partenaires financiers qui pourraient accompagner pour le renforcement de la coopération. « Sans argent, rien ne peut être fait, mais avec le soutien de tous, nous pouvons créer des systèmes robustes pour le continent et le monde », a déclaré Mário Oliveira.
La nouvelle fibre optique permettra donc de favoriser l’inclusion numérique en améliorant le trafic dans la région mais également en réduisant les coûts de l’accès à l’Internet haut débit dans les deux pays. Ces efforts reflètent les progrès graduels du pays dans la réalisation de ses objectifs en matière de télécommunications et dans la promotion de la connectivité régionale.
Samira Njoya
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La numérisation en cours au Kenya touche tous les secteurs y compris la justice. En lançant un fichier numérique des délinquants sexuels, le gouvernement veut considérablement réduire les agressions sexuelles des femmes et des enfants et faciliter l'identification des coupables.
La présidente de la Cour suprême du Kenya, Martha Koome, a procédé le lundi 26 juin, au palais de justice de Kibera, à l’inauguration du premier registre numérique des délinquants sexuels du pays. Le registre comprend une base de données complète contenant des informations cruciales sur tous les délinquants sexuels condamnés.
11. The Register, established under the Sexual Offences Act, serves as a crucial database, holding the records of all convicted offenders. By automating this Register, we will ensure easy access to information on convicted sex offenders, facilitating expedited justice. pic.twitter.com/OW7FArbZvC
— Hon. Justice Martha K. Koome, EGH (@CJMarthaKoome) June 26, 2023
« La mise en œuvre du registre automatisé est un outil essentiel pour protéger le public contre les délinquants sexuels. En fournissant des informations accessibles, nous donnons aux individus les moyens de prendre les précautions nécessaires et de créer un environnement qui décourage de telles infractions », a déclaré M. Koome.
Ces dernières années, le Kenya a été confronté à une recrudescence de délits sexuels, qui ont posé des problèmes importants pour la sécurité et le bien-être de ses citoyens. Le registre numérique a été ainsi mis en place pour renforcer les actions du gouvernement contre ce fléau. En 2008, la note légale N°133 complétant la loi sur les infractions sexuelles sommait le directeur du département des enquêtes criminelles d'établir une banque de données ADN des délinquants sexuels dangereux.
Cet outil numérique permettra donc aux acteurs de la chaîne judiciaire du Kenya de suivre et de surveiller les délinquants sexuels après leur sortie de prison. Il permettra également au public d'accéder à des informations sur les délinquants sexuels présents dans leur quartier et de prendre des mesures de précaution pour se protéger et protéger leurs enfants.
Le Kenya rejoint ainsi d’autres pays ayant lancé un registre de délinquants sexuels. En 2007, l’Afrique du Sud avait établi un registre semblable qui n’est malheureusement pas ouvert au public et est tenu confidentiel.
Samira Njoya
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Depuis octobre 2021, le gouvernement nigérian s'est lancé dans la mise en place d’un cadre réglementaire propice à l’éclosion des entreprises tech innovantes. Un fonds a été lancé à cet effet dans le but d'accompagner ces jeunes pousses et stimuler la scène technologique locale.
Le gouvernement fédéral du Nigeria a débuté l’implémentation du fond d'amorçage de start-up à travers le prix de l'innovation de l'Autorité nigériane d'investissement souverain (NSIA) attribué le samedi 25 juin à trois start-up dans le pays.
Oluwatosin Olaseinde, le fondateur de la start-up MoneyAfrica, une plateforme d'éducation financière et d'investissement, a remporté le premier prix d'une valeur de 25 000 $ pour cette première édition.
The winners of the maiden edition of NSIA Prize for Innovation are:
— NSIA Prize for Innovation (@NSIAInnovationP) June 24, 2023
1st: Oluwatosin Olaseinde (Money Africa)
2nd: Tajudeen Yahaya (Extension Africa)
3rd: Vincent Okeke (Legitcar Africa)
Alongside them are the Executive Management, led by Managing Director Aminu Umar Sadiq. pic.twitter.com/9ID8R9QsC9
« La loi nigériane sur les start-up fournit un cadre juridique et institutionnel permettant d'exercer un effet de levier et de se développer, et elle a désigné la NSIA comme gestionnaire du fonds d'investissement de démarrage. La loi stipule également que le fonds doit être doté d'au moins 10 milliards de nairas [13 millions $] par an », a déclaré Inuwa Kashifu Abdullahi, le directeur général de la National Information Technology Development Agency (NITDA).
La Nigeria Startup Act qui est entrée en application en octobre dernier prévoit initialement la création d'un fonds disposant de 10 milliards de nairas par an pour financer les start-up labellisées et d'autres sous forme de fonds d'amorçage, de subventions ou de prêts en vertu de la section 27 de la loi.
Compte tenu des besoins de financements énormes, le fonds aura besoin d’un minimum de 100 milliards de nairas selon Kashifu Abdullahi. Ces capitaux devraient permettre de soutenir au moins 1 000 start-up en phase de démarrage et plus de 400 start-up en phase de finalisation, ce qui permettra de créer plus de 80 000 emplois au Nigeria.
Rappelons que la NSIA a lancé un prix de l'innovation d'une valeur totale de 255 000 dollars, qui sera décerné sous la forme d'une combinaison de liquidités et d'investissements en actions dans les entreprises sous-jacentes du lauréat.
Samira Njoya
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Nigeria : Muhammadu Buhari a inauguré le conseil pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat
La République arabe d'Egypte et la République populaire de Chine jouissent de bonnes relations depuis plusieurs décennies. La conception et le lancement prochain du satellite MisrSat-2 vient renforcer les relations entre les deux pays ouvrant la voie à un ensemble de futurs projets.
Deux prototypes de satellites (mécanique et électrique) pour le projet de satellite MisrSat-2 financé par la Chine ont été livrés, dimanche 25 juin, au siège de l'Agence spatiale égyptienne (EgSA), faisant de l'Egypte le premier pays africain ayant la capacité d'assembler, d'intégrer et de tester des satellites.
Le MisrSat-2, conçu dans le cadre d’un partenariat entre l'A
gence spatiale égyptienne et son homologue chinoise, quittera le Caire le mercredi 28 juin en vue de la préparation de son rechargement et de son lancement depuis la Chine.
A handover ceremony was held at the Satellite Assembly, Integration and Test Center in New Cairo city in the Eastern Area of Cairo in Egypt on Sunday for two models of a remote-sensing satellite being jointly developed by Chinese and Egyptian scientists.
— China News 中国新闻网 (@Echinanews) June 27, 2023
The MisrSat-2 is a… pic.twitter.com/JXkDuRlRWT
Lors de la cérémonie de livraison, la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a fait savoir que le projet entrait dans le cadre d'un accord de partenariat stratégique signé en 2014, entre l'Administration nationale de l'espace de Chine et l'Autorité nationale égyptienne pour la télédétection et les sciences spatiales lors de la visite du président Abdel Fattah al-Sissi en Chine.
Le nouveau Satellite qui sera lancé en octobre prochain a été financé par la Chine à hauteur de 140 millions USD, versés en trois tranches depuis 2016. Avec une résolution d'image allant jusqu'à 2 m, le satellite MisrSat-2 apportera une contribution efficace à la vision égyptienne 2030 pour le développement durable.
Selon Sherif Sedky, le directeur général de l'Agence spatiale égyptienne, il aidera l’Egypte à réaliser ses plans de développement dans de nombreux domaines, notamment l'utilisation des ressources nationales en déterminant les types de cultures et leur répartition en Egypte en fonction de la nature, de l'atmosphère et du sol, l'exploration des ressources minérales, l'urbanisme et la surveillance des changements côtiers.
Samira Njoya
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La Tanzanie réfléchit sérieusement à l’acquisition de son tout premier satellite
En mai, l’Algérie a lancé 6 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants, ainsi qu'à numériser les services universitaires. Dans le même sillage, 11 plateformes viennent d’être lancées.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à droite), a procédé le samedi 24 juin à Alger au lancement de onze nouvelles plateformes numériques dédiées à l'enseignement, à la recherche et aux œuvres universitaires portant ainsi à 46 le nombre total des plateformes numériques du secteur.
« Le plan principal du secteur, reposant sur 12 enjeux et 7 programmes stratégiques, connaît un progrès considérable, avec un taux de réalisation de plus de 80% », a indiqué, Kamel Baddari ajoutant que les plateformes créées continueront à être développées selon les besoins.
Avant ces nouvelles plateformes, le ministre avait en début mai lancé six plateformes respectivement pour le guichet unique électronique, la documentation, la certification des documents de scolarité de tous les diplômés, la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, la gestion des incubateurs universitaires et le quitus.
Rappelons que ces plateformes sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique au titre du programme 42+4 plateformes électroniques. Il prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement et la restauration. Le programme s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024.
A en croire Kamel Baddari, les bacheliers de cette année seront les premiers à utiliser l'une des plateformes pour régler leurs frais d’inscriptions à l’université. La plateforme permettra ainsi de numériser tout le processus d'inscription et de mettre fin à l’utilisation du papier.
Samira Njoya
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L’Algérie lancera plus de 40 plateformes pour numériser l’enseignement supérieur
Le Sénégal travaille durement pour numériser totalement son système de santé. Pour atteindre rapidement ses objectifs, le gouvernement s’est tourné vers la Banque mondiale qui l’accompagne financièrement vers la mise en œuvre dudit projet.
Le gouvernement du Sénégal a alloué 30 milliards FCFA (49,8 millions USD), financés par la Banque mondiale, au Programme national de digitalisation du système de santé (PDSS). Le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), le Dr Ibrahima Khaliloulah Dia, l’a annoncé récemment au cours d’un atelier d’information organisé à Thiès à l’intention des journalistes spécialisés en santé.
Ouverture ce mardi de l’atelier d’information à l’endroit des journalistes spécialisés en santé de la digitalisation
— Ministère de la Santé et de l'Action Sociale (@santegouv_sn) June 20, 2023
Il s’agit de partager le Programme de Digitalisation du Système de Santé ,le projet d’Accélération de l’Économie numérique du Sénégal et de définir certains
« La santé digitale est une question des usagers, elle va héberger vos données médicales en ligne, les scanners, les IRM (imagerie par résonance magnétique), les bilans. Donc, c’est une question importante. Ces données pourront être mises dans des serveurs sécurisés pour aider le patient dans la coordination des soins. Un patient doit avoir son dossier médical qui le suit, qui circule de manière sécurisée dans une base de données nationale, et ça c’est une grande valeur ajoutée pour le patient », a déclaré le Dr Dia.
Depuis 2017, le Sénégal a entamé la numérisation de son système de santé. Plusieurs actions ont été menées pour transformer totalement le secteur. Récemment, un projet de loi d’orientation sur la santé numérique a été finalisé et transmis au secrétariat général du gouvernement en vue de son application. Le projet revient entre autres sur la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement et la gestion des données.
Le financement de 30 milliards FCFA permettra de construire, d’équiper, de connecter et d’interconnecter les établissements hospitaliers du pays. A en croire le Dr Ibrahima Khaliloulah Dia, le financement ne pourra couvrir qu’une partie du vaste projet. Le Sénégal compte 1 500 postes de santé, 110 centres de santé et 40 hôpitaux qui devront être numérisés. Pour la phase de démarrage 20 centres de santé seront touchés et 1,5 millions de patients dont 50% de femmes bénéficieront du dossier malade partagé (DPP).
Rappelons que le PDSS entre dans le cadre du Projet d’accélération de l’économie numérique du Sénégal (PAENS) financé par la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars.
Samira Njoya
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Le Gabon a intégré dans sa politique de transformation numérique la création de plusieurs entités et infrastructures numériques dans le but de développer les TIC. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement reçoit depuis peu, des propositions de plusieurs acteurs du secteur.
Le ministre gabonais de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 22 juin une délégation de la China Investment Holding. L’équipe conduite par Donghu Liu, le directeur général Afrique de l’entreprise, a manifesté son intérêt à travailler avec le gouvernement gabonais dans plusieurs projets numériques.
Le chef d’entreprise chinois a proposé d’intervenir au Gabon dans les projets de « gestion intelligente de la forêt (reboisement, télédétection et gestion par satellite), la création d’un parc intelligent de l’industrie forestière (gestion numérique) », a indiqué le ministère en charge de l'économie numérique sur les réseaux sociaux.
Le groupe a également exprimé son intérêt à établir un partenariat gagnant-gagnant pour le lancement d’un satellite et la construction d’une station terrestre basée sur une technologie exclusive avec une précision qui permettrait d’assurer une couverture totale du territoire en radio, télévision, Internet et communications électroniques.
L’intérêt de l’entreprise chinoise intervient au lendemain du séjour en Chine du président gabonais Ali Bongo Ondimba au cours duquel il a appelé les membres du gouvernement à renforcer les relations d’affaires entre Libreville et Pékin. Il intervient également dans un contexte où le Gabon travaille pour développer davantage son secteur numérique afin qu’il apporte une plus grande contribution à la transformation de son économie. Depuis 2009, à travers le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), l'exécutif travaille pour faire du pays un exemple dans le secteur numérique en Afrique d’ici 2025.
Répondant aux sollicitations de ses visiteurs, le ministre de l’Economie numérique a fait savoir que les projets de « forêt intelligente » sont déjà assurés par l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales (AGEOS) dont il a instruit les responsables de poursuivre les échanges techniques avec le partenaire.
Rappelons que l'entreprise China Investment Holding intervient dans deux principaux domaines du numérique, à savoir la communication par satellite et l’utilisation des drones dans la gestion des ressources naturelles basée sur l’usage du big data.
Samira Njoya
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Le continent africain dispose de nombreux atouts, comme la jeunesse de sa population, pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle. Si certains pays traînent à l’adopter, d’autres multiplient les efforts pour profiter pleinement de ses bénéfices dans les prochaines années.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) va soutenir le Maroc dans la promotion de la transformation numérique et de l'intelligence artificielle. Le directeur du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, Eric Falt (photo, à droite), s’est entretenu sur le sujet le vendredi 16 juin à Rabat avec Ghita Mezzour (photo, à gauche), la ministre marocaine de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.
(1) استقبلتُ، يومه الجمعة 16 يونيو، بمقر الوزارة بالرباط، السيد إريك فالت مدير مكتب اليونسكو لدى الدول المغاربية. @UNESCO pic.twitter.com/3DESf5zDAr
— Ghita Mezzour - غيثة مزور (@MezzourGhita) June 16, 2023
« Cette réunion a été l'occasion d'étudier les moyens de renforcer la coopération avec l'UNESCO dans les domaines liés à la transformation numérique et à l'intelligence artificielle. J'ai également souligné, au passage, l'importance que notre pays attache à la numérisation et au renforcement de la présence des technologies modernes dans des champs variés », a déclaré Ghita Mezzour sur Twitter.
Le marché mondial de l’IA connaît une croissance fulgurante. Comme plusieurs pays dans le monde, le Maroc a accéléré le déploiement de cette nouvelle technologie dans plusieurs secteurs. Reposant sur un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui se base sur la création et l’application d’algorithmes, l’intelligence artificielle a un avenir prometteur et représente une énorme opportunité pour le pays. Toutefois il est indispensable de préparer le terrain pour l’usage de cette technologie dans tous les domaines voire de participer à son développement aussi bien dans le secteur public que dans le privé.
Avec l’UNESCO, le Maroc travaillera pour promouvoir la transformation numérique et exploiter le potentiel de l'intelligence artificielle dans le pays. L’organisation onusienne s'est engagée également à soutenir le Royaume dans ses efforts visant à promouvoir la recherche, l'innovation et l'utilisation responsable des technologies numériques.
Selon les données de Tratica, un cabinet américain d'information commerciale axé sur l'interaction humaine avec la technologie, l’IA devrait générer près de 90 milliards de dollars de bénéfices dans le monde dès 2025.
Samira Njoya
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La révolution numérique en cours sur le continent africain est une immense opportunité. Cependant, afin de pleinement advenir et d'être source de progrès socio-économique, cet écosystème a besoin d’être développé d’où les partenariats entre les divers pays.
L’Egypte et l’Algérie veulent intensifier leur coopération en vue de développer le secteur numérique dans les deux pays. Le ministre algérien des services postaux et des télécommunications, Karim Bibi Triki (photo, à gauche), et son homologue égyptien, Amr Talaat (photo, à droite), se sont entretenus à cet effet le lundi 19 juin au Caire.
Selon le communiqué publié par le ministère égyptien en charge des TIC, les deux hommes politiques ont discuté des moyens de stimuler la coopération dans le domaine des communications et des technologies de l'information.
« Des discussions approfondies ont également eu lieu sur les moyens de faire progresser la coopération et l'échange d'expériences dans un certain nombre de domaines liés aux services postaux, à l'infrastructure numérique, à la réglementation des télécommunications, à l'industrie des centres de données, au développement de l'industrie des technologies de l'information et au soutien à l'innovation technologique et à l'entrepreneuriat », informe le communiqué.
Les deux pays ont annoncé par la même occasion des projets d'installation de deux nouveaux câbles sous-marins, qui permettraient d'établir une liaison plus solide entre l'Egypte et l'Algérie, et dont l'exploitation débuterait d'ici 2025. Il s’agira ainsi d'arriver à quatre connexions directes par câble sous-marin, leur permettant d’accéder de manière optimale au réseau haut débit.
En s’appuyant sur ce nouveau réseau, les opérateurs des deux pays pourront entre autres développer des gammes de services basés sur le haut débit. A en croire M. Karim Bibi Triki, la nouvelle collaboration vise également à inciter la jeune génération à créer des entreprises.
Samira Njoya
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Avec l’accélération de la transformation numérique sur le continent, les pays africains font face à la problématique de la sécurité numérique. Ils ont entre autres recours à des partenariats pour gérer des situations plus ou moins urgentes.
Ronald Lamola, ministre sud-africain de la Justice, et Catherine Colonna, ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, ont signé le lundi 19 juin un protocole d’accord dans le but d’améliorer les capacités de l'Unité sud-africaine des enquêtes spéciales (SIU) dans la lutte contre la cybercriminalité. L'accord devrait également déboucher sur la création d'une académie de lutte contre la corruption qui sera sise à Tshwane, une municipalité de la province de Gauteng où se situe la capitale Pretoria.
« Nous allons beaucoup bénéficier de ce processus de formation qui permettra à nos cyber-enquêtes d'être à la hauteur des normes mondiales, car ces types de crimes ne sont plus seulement nationaux, ils sont de nature transnationale […] Ce type de coopération sera d'une grande valeur et nous aidera à améliorer nos compétences et à être en mesure de faire face à la cybercriminalité dans le pays », déclare Ronald Lamola.
Today marked the beginning of a practical implementation of our cooperation with the French Government. Thank you @MinColonna May our cooperation bear fruits of justice. pic.twitter.com/iBX42AhjrH
— Minister of Justice and Correctional Services 🇿🇦 (@RonaldLamola) June 19, 2023
La cybersécurité est devenue un sujet majeur sur lequel les pays africains doivent plus se pencher. Il est en effet indispensable de se protéger des menaces en provenance d’Internet et quelques pays du continent, dont l'Afrique du Sud, ont déjà pris des mesures importantes dans ce sens. En décembre 2022, 18 pays sur 54 avaient déjà élaboré des stratégies nationales de cybersécurité et 22 disposaient d'équipes nationales de réponse aux incidents informatiques (CIRT).
« Depuis le tout début de notre coopération, des membres de la SIU se sont rendus en France et ont eu l'occasion de voir et d'expérimenter l'expertise française dans le domaine des cyber-enquêtes. Grâce à la coopération étroite des experts français, la SIU dispose actuellement de 22 formateurs capables de former d'autres enquêteurs », explique Catherine Colonna.
Outre à la SIU, ladite coopération bénéficiera également à d'autres organismes chargés de l'application de la loi et de la lutte contre la corruption au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et dans les pays membres et non membres du Commonwealth.
Adoni Conrad Quenum
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L’adoption croissante du numérique en Afrique accentue les risques cybercriminels sur le continent
Avec le choc de la pandémie de la Covid-19 qui a bouleversé les modes de travail, accélérer la numérisation à travers l’appui aux innovateurs est plus que jamais une priorité pour éviter les interruptions, fournir des services plus rapides et efficaces en Afrique.
Le ministère du Développement numérique, de la transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) et le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) ont procédé le vendredi 16 juin au lancement officiel du projet « Miary Digital » à Antananarivo à Madagascar.
Financé par la Banque mondiale, le projet « Miary Digital » a pour but d'accompagner les entrepreneurs locaux et de leur apporter un financement pour leurs projets.
💡⏰ RDV en direct #MAINTENANT sur notre page FB pour le lancement officiel du programme d’appuis aux startups numériques MIARY DIGITAL, appuyé par la Banque Mondiale.
— Banque mondiale Madagascar (@WB_Madagascar) June 16, 2023
🖥️https://t.co/IOb5PprPCo pic.twitter.com/Gb3XemT5LC
« Il y a beaucoup de jeunes Malgaches et 65% d'entre eux ont moins de 25 ans. Ce qui constitue une aubaine pour le secteur du digital à Madagascar. C'est ce qui nous a poussés à soutenir les jeunes qui veulent faire des affaires dans le monde numérique », a expliqué Tiana Michel Razafindramalo, le ministre du développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications.
A Madagascar, les infrastructures limitées, le manque de capital, l’absence de formation et d’esprit entrepreneurial constituent des freins à l’éclosion et à la durée de vie des start-up. Selon le Centre d’excellence en entrepreneuriat (Centre), le taux de réussite des start-up à Madagascar tourne autour de 20 % depuis plusieurs années.
Ainsi, dans le cadre de la phase pilote du projet Miary Digital, 45 start-up de la région d'Analamanga seront sélectionnées. Elles recevront du gouvernement et des partenaires publics et privés à l'instar d'Orange de multiples accompagnements, notamment des formations, des réseautages, des coachings et des financements allant de 5 000 à 15 000 dollars pour les meilleurs projets.
A terme, le projet permettra entre autres de stimuler l'entreprenariat et les investissements privés dans le pays. Il permettra également de créer des emplois, renforcer la gouvernance locale et améliorer les infrastructures.
Samira Njoya
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