A l’instar de plusieurs pays, le gouvernement de la République du Congo a pris la résolution de mettre en place un système d'adressage dans le pays. Le but est de faire du secteur postal l’un des piliers du processus de diversification de l’économie nationale.
La République du Congo se dotera dans les prochains mois d’un système de codification postale. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, a procédé le jeudi 13 juillet à la restitution des travaux de mise en œuvre de ce projet innovant au ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo, en vue de son adoption en Conseil de ministres.
https://twitter.com/LeonJuste/status/1679456499125329920
« Notre projet de codification postal entend contribuer non seulement à l’amélioration de l’efficacité de la qualité des services postaux, mais aussi à la facilitation des activités socioéconomiques, géostratégiques, sécuritaires, d’aménagement du territoire et au développement national », a déclaré Louis-Marc Sakala.
C’est le 6 avril 2022 que le ministre Léon-Juste Ibombo avait lancé les travaux de mise en œuvre du projet de codification postale en République du Congo. Le projet résulte de la nécessité de doter les services postaux du pays de procédures rationalisées, au travers des technologies numériques contextualisées du secteur postal afin d’améliorer l’offre des différents opérateurs pour le bien des usagers.
Le code postal dont il est question est, en effet, un ensemble court de chiffres et/ou de lettres inclus dans l’adresse postale, qui est utilisé par les entreprises postales pour simplifier et accélérer le tri des envois postaux. Sa forme varie selon les pays mais il représente le plus souvent une ou plusieurs zones géographiques plus ou moins vastes.
A en croire le ministre en charge des Postes, la mise en œuvre de ce système offrira des opportunités de géolocalisation, des applications mobiles et des outils de cartographie dans plusieurs domaines civils et militaires. Il permettra également de booster l’activité postale et d’attirer de grands groupes de vente en ligne tels Amazon et Alibaba, favorisant ainsi le développement du e-commerce.
Selon l’ARPCE, les opérateurs postaux ont généré un revenu global de plus de 2 milliards de francs CFA (3,4 millions $) pour l'année 2022. Un chiffre d’affaires annuel que l’Agence entend améliorer grâce à la codification postale.
Samira Njoya
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Dans le but de faciliter le quotidien des populations, la plupart des pays africains ont opté pour la dématérialisation des services administratifs. Des actions concrètes sont effectués par les autorités pour accélérer le processus.
Lors d’un atelier qui s’est déroulé le jeudi 13 juillet, les autorités sénégalaises ont validé le plan de numérisation du secteur judiciaire pour la période 2023-2027. Baptisé Schéma directeur numérique de la justice 2023-2027, il permettra de construire un service public numérique de la justice profitable à l’ensemble des acteurs et usagers du secteur. La mise en œuvre du projet est estimée à environ 8 milliards FCFA (13,7 millions $).
« L’appropriation et la mise en œuvre du schéma numérique de la justice par tous les acteurs va entraîner une révolution dans le fonctionnement de la justice en permettant des décisions plus rapides, en simplifiant les procédures et démarches avec une dimension plus transparente des procédures. En outre, elle permettra aux usagers de réduire les déplacements et aux magistrats et agents du ministère d’améliorer le travail au quotidien », affirme Ismaïla Madior Fall (photo), ministre sénégalais de la Justice.
Depuis 2016, le pays de la Teranga a adopté la stratégie Sénégal Numérique pour numériser environ 700 démarches administratives. De nombreux investissements ont été engagés pour assurer cette transformation numérique dans divers secteurs d’activité. En juin dernier, l’exécutif a débloqué 49,8 millions $ dans le cadre du Programme national de digitalisation du système de santé.
Pour le second semestre de cette année, Ismaïla Madior Fall a expliqué que le projet se concentrera entre autres « sur la numérisation du processus de délivrance des actes et casier judiciaire, le recouvrement des amendes, l’archivage électronique, la naturalisation, la gestion électronique du courrier ».
Par ailleurs, le projet vise à adapter les textes à la dématérialisation, à rendre l’environnement matériel de travail adéquat ; à donner au citoyen un accès distant aux services judiciaires en dématérialisant toutes les procédures judiciaires ; à rendre opérationnelle la justice alternative ; à protéger l’enfance ou encore à disposer d’outils de pilotage du secteur judiciaire.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré les progrès significatifs réalisés jusqu'à présent par le gouvernement rwandais, de nombreux défis persistent tels que le chômage des jeunes. Des initiatives sont mises sur pied pour leur permettre de jouer un rôle actif et productif dans l'économie à travers le numérique.
L'Organisation internationale du travail (OIT) et le gouvernement rwandais se sont récemment associés pour lancer un projet de coopération au développement. L’OIT l’a annoncé le mardi 12 juillet dans un communiqué.
Le projet a pour but de permettre à davantage de jeunes femmes et hommes du Rwanda d'accéder à des emplois décents dans le pays grâce au numérique.
📢Good news for young Rwandans.@ILOAfrica and #Rwanda have announced a new development cooperation project designed to promote #youthemployment in the #digitaleconomy.
— ILO Africa (@ILOAfrica) July 12, 2023
More infos 👇👇https://t.co/0LD9jsA70f via @ILO pic.twitter.com/a8eRuj8s1T
« Ce projet marque une étape passionnante dans nos efforts continus pour accroître nos investissements dans l'économie numérique et élever la jeune main-d'œuvre africaine. Il servira de nouveau modèle pour générer des résultats pratiques et efficaces qui inspireront d'autres pays. Je suis ravi du potentiel de ce projet à servir de meilleure pratique mondiale », a déclaré Cynthia Samuel-Olonjuwon, sous-directrice générale de l'OIT et directrice régionale pour l'Afrique.
Selon le communiqué, le projet cible spécifiquement les jeunes âgés de 16 à 30 ans de Kigali et des villes secondaires. L’initiative soutiendra la création d'emplois et les opportunités d'entrepreneuriat dans l'économie numérique, l'amélioration des compétences numériques des jeunes hommes et femmes ainsi que l'amélioration des services d'emploi publics et privés fournis aux jeunes.
Le projet est doté d'un budget de 4 millions d'euros et s’inscrit en droite ligne de la Vision 2050 du Rwanda, la stratégie rwandaise de transformation 1, la stratégie nationale de développement des compétences et de promotion de l'emploi (NSDEPS) 2019-2024, et le programme par pays de promotion du travail décent pour le Rwanda.
Une fois mis en œuvre, le projet introduira de nouvelles interventions numériques sur le marché du travail pour créer de nouveaux emplois, il renforcera les programmes existants visant à promouvoir les compétences numériques et stimulera la demande de services numériques parmi les micro, petites et moyennes entreprises.
Samira Njoya
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Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour numériser tous les secteurs clés du pays, le gouvernement s’est lancé à la recherche des partenaires internationaux.
Le gouvernement kényan, par l'intermédiaire du ministre de l'Information, des Communications et à l'Economie numérique, Eliud Owalo (photo , à droite), a présenté à Genève les atouts dont regorge le pays dans les télécommunications et le numérique.
Alors qu’il s’exprimait à la réunion du Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT) 2023, le mardi 11 juillet, Eliud Owalo a fait savoir que réseau numérique du Kenya est en avance sur la plupart des pays africains avant d’inviter les partenaires mondiaux du développement et les investisseurs à participer au programme de numérisation en cours dans le pays.
« Le Kenya est désireux de partenariats qui doteront ses jeunes de compétences numériques pour des emplois numériques et développeront également notre infrastructure TIC, en utilisant des appareils numériques abordables et en trouvant des emplois pour les jeunes Kényans dans le cyberespace », a déclaré le ministère en charge des TIC sur Twitter.
1/2 The Cabinet Secretary for Information, Communications and the Digital Economy, Mr Eliud Owalo today was hosted by the Secretary-General of the International Telecommunications Union (ITU), Ms. Doreen Bogdan-Martin, at the ITU Headquarters in Geneva, Switzerland. pic.twitter.com/kVs1HFJhQg
— Ministry of Info, Comms & The Digital Economy KE (@MoICTKenya) July 12, 2023
En effet, la transformation numérique engagée au Kenya depuis quelques années porte déjà ses fruits. A ce jour, plus de 5 000 services gouvernementaux sont déjà disponibles en ligne, la fibre optique est en déploiement sur l’ensemble du pays, des points d’accès Wi-Fi publics ont été déjà installés dans plusieurs localités.
Selon le ministre, beaucoup reste à faire. Si 98 % de la population a accès aux services cellulaires mobiles et à large bande, environ 1,7 millions de personnes ne sont pas encore couvertes et 45 % de la population n'a toujours pas accès aux appareils intelligents dans le pays.
Pour résoudre ce défi, le gouvernement Kényan compte sur les différents partenaires internationaux parmi lesquels les Etats-Unis avec qui la délégation kényane a entamé des pourparlers à Genève.
1/3 The Cabinet Secretary for Information, Communications and the Digital Economy, Mr Eliud Owalo today held consultations with the leader of the United States Delegation to the 2023 ITU Council Meeting in Geneva, Ambassador at Large, H. E. Nathaniel C Flick. pic.twitter.com/h5Mllmhbdr
— Ministry of Info, Comms & The Digital Economy KE (@MoICTKenya) July 12, 2023
Samira Njoya
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Le numérique est au cœur du programme de développement des gouvernements africains. Pour atteindre les objectifs fixés pour 2032, le Kenya a accepté de collaborer avec l’Iran qui ambitionne également de se développer grâce à l'utilisation des technologies numériques.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a commencé sa tournée africaine par le Kenya. L’homme politique a été reçu le mercredi 12 juillet par son homologue le président kényan William Ruto. A l’issue de cette fructueuse rencontre, les deux pays ont signé cinq protocoles d’accords visant à renforcer leur coopération dans plusieurs domaines parmi lesquels les TIC.
We also witnessed the signing of new MoUs and agreements in the areas of agriculture, livestock, culture and heritage, information, ICT, fisheries, housing, urban and metropolitan development that will further deepen our bilateral relations for sustainable growth. pic.twitter.com/UdKuDnG8QX
— William Samoei Ruto, PhD (@WilliamsRuto) July 12, 2023
« Ces protocoles vont développer et approfondir encore plus nos relations bilatérales pour permettre une croissance et un développement plus soutenus entre nos deux pays », a déclaré William Ruto avant d’ajouter que le Kenya utilisera également la richesse de l’Iran en matière de technologie et d'innovation pour son développement.
Il est prévu à cet effet la création d'une Maison iranienne de l'innovation et de la technologie à Nairobi. L’objectif selon le président kényan est de permettre aux entreprises locales d'accéder aux technologies, aux compétences et aux informations iraniennes.
Tout comme au Kenya, le numérique occupe une place importante en Iran. Bien que le pays ait toujours été illustré comme l'un des systèmes de gouvernance de l'Internet les plus fermés au monde, le gouvernement travaille durement pour numériser entièrement les services publics offerts aux citoyens. Selon le rapport de l’enquête de l'ONU « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government », le pays occupe le 91e rang sur les 193 Etats membres dans le développement de l'e-gouvernement. Le Kenya qui nourrit les mêmes objectifs occupe le 113e rang du classement.
Ainsi, la nouvelle collaboration pourrait permettre aux deux pays d’échanger et de s’entraider dans le domaine de l'e-gouvernance. Ils pourraient également collaborer pour accélérer le développement de l’écosystème des start-up, un secteur qui tient à cœur aux deux pays.
Samira Njoya
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Pour atteindre sa vision qui est de créer un marché numérique unique en Afrique d'ici 2030, Smart Africa à besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. Ce n’est qu’au travers d’actions concertées que les objectifs pourraient être escomptés.
Smart Africa, un organisme panafricain regroupant les pays qui ont à cœur le développement du continent à travers le numérique et les TIC, et Amazon Web Services (AWS), une société d’Amazon Inc., ont annoncé le vendredi 7 juillet une collaboration visant à former des jeunes Africains aux compétences numériques.
#SADA is excited to lead @RealSmartAfrica’s collaborative initiative with @awscloud aimed at developing #digitalskills across #Africa. Recently launched in #Ghana, this free, cohort-based program will initially span six countries. Read more: https://t.co/OwlvBYuSY9 pic.twitter.com/k8FB9TgkAT
— Smart Africa Digital Academy (@SADASmartAfrica) July 10, 2023
Dans le cadre de ce partenariat, AWS et Smart Africa déploieront le programme AWS re/Start par l’intermédiaire de Smart Africa Digital Academy (SADA), la branche de Smart Africa chargée du renforcement des capacités. Pour un début, ce sont le Ghana, la République du Congo, le Kenya, le Rwanda, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo qui bénéficieront de ce programme entièrement gratuit.
Selon Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa, « Cette initiative est conforme à l’objectif de SADA de créer un environnement propice à l’épanouissement de nos jeunes dans l’écosystème de la technologie numérique en Afrique, en particulier sur le module dédié aux experts numériques ».
En effet, depuis le début de ses opérations en août 2020, en se concentrant sur le module de renforcement des capacités des décideurs (CBDM), SADA a formé plus de 3 500 décideurs et responsables politiques dans plus de 30 pays dans des cours de transformation numérique. L’appui d’AWS lui sera donc utile pour en former davantage et progresser vers son objectif qui est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici fin 2023.
Ainsi, le programme AWS re/Start offrira des opportunités de développement de compétences et d’emploi aux jeunes dans le domaine du cloud sur AWS. Le programme qui dure 12 semaines comprend un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires pratiques et des cours. Il est soutenu par des mentors professionnels et des formateurs accrédités, ainsi que par un coaching d’entretien pour se préparer à une carrière dans l’informatique dématérialisée.
A terme, le programme permettra de créer un vivier inclusif et diversifié de nouveaux talents dans le domaine du cloud en Afrique subsaharienne en engageant des jeunes sans emploi ou sous-employé qui, autrement, n’auraient peut-être pas eu accès à cette voie professionnelle. L’objectif est de réhausser le profil international de l’Afrique subsaharienne en tant que plaque tournante pour les talents numériques et techniques spécialisés.
Samira Njoya
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La révolution numérique en cours sur le continent africain présente d’immenses opportunités. Afin d’en profiter pleinement les pays ont décidé de collaborer ensemble.
Le ministre tanzanien de l'Information, de la Communication et des TIC, Nape Moses Nnauye, et le ministre de l'Information et de la Numérisation du Malawi, Moses Kunkuyu, ont signé le vendredi 7 juillet, à Lilongwe la capitale du Malawi, un protocole d'accord sur la communication et la coopération numérique. L’accord vise entre autres à améliorer l'accessibilité des données dans le pays en connectant le Malawi à des câbles sous-marins via des voies non commerciales.
Malawi and Tanzania have signed MoU that will among others enhance data affordability in the country by connecting Malawi to undersea cables via non-commercial avenues.
— Malawi Government🇲🇼 (@MalawiGovt) July 7, 2023
The ceremony took place in Lilongwe today when the two countries held bilateral talks.https://t.co/1vhNtCzpPJ pic.twitter.com/wkwn7EdLnW
S'exprimant après la signature de l'accord, Moses Kunkuyu, a déclaré que la coopération avec la Tanzanie dans le secteur numérique aidera notamment le Malawi à disposer d'une connectivité de pays à pays qui réduira les frais de transmission de données au Malawi.
« Actuellement, nous sommes connectés à la Tanzanie et à d'autres pays via des câbles de fournisseurs, mais en nous connectant directement via une infrastructure d'Etat à Etat, dans ce cas, la Commission d'approvisionnement en électricité du Malawi (ESCOM) et la Tanzania Telecommunications Company Limited (TTCL), nous réduirons le coût de fonctionnement de la bande passante dans le pays, diminuant ainsi le coût global des données pour les consommateurs dans le pays », a-t-il déclaré.
La signature du protocole d’accord est l’un des résultats des pourparlers bilatéraux engagées en marge de la visite de travail de la présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, au Malawi. Pour le Malawi, le nouvel accord s’inscrit en droite ligne de sa stratégie de l'économie numérique 2021-2026 visant à étendre l'Internet abordable de 65 % dans le pays. Pour la Tanzanie, il s’ajoute à l’ensemble des partenariats signés récemment par le gouvernement tanzanien pour le développement de l’Internet dans le pays. L'objectif étant de connecter près de 80 % de la population à Internet et de faire passer l’utilisation de l’Internet à large bande de 45 à 80 % d’ici 2025.
A en croire Nape Moses Nnauye, l'accord permettra aux deux pays de transformer efficacement les espaces numériques, qui sont désormais un catalyseur de développement dans tous les secteurs à l'échelle mondiale.
Samira Njoya
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La République du Congo a lancé en début de cette année, un projet d'accélération de la transformation numérique. Dans le but de l’accompagner dans ce processus de numérisation, des partenaires ont lancé l’application « Mangwele » visant à améliorer le système d’information sanitaire.
Les autorités congolaises et japonaises ont procédé le mercredi 5 juillet, au Centre de santé intégré Tenrikyo de Makélékélé, au lancement de l’application « Mangwele », un système de rappel de vaccination par SMS.
Le nouveau système vise entre autres à rappeler aux parents, notamment les mères, les rendez-vous vaccinaux de leurs enfants selon le calendrier du Programme élargi de vaccination (PEV).
Lancement ce matin au CSI de Tenrikyo de MANGWELE. Grâce à ce projet financé par @JapanGov, votre bébé est enregistré dès la naissance et vous recevez un 📩 de rappel 3 jours avant chaque rdv de💉 #UNICEFTHXJAPAN @MofaJapan_en @ODA_mofa_japan @UNICEFinJapan pic.twitter.com/l7OFaArnn8
— UNICEF Congo Brazza (@UNICEFcongoBZV) July 5, 2023
« A travers ce projet, le personnel de santé pourra entre autres suivre l’état de l’enregistrement des naissances et suivre les vaccinations de chaque enfant en enregistrant ces informations dans une base de données nationale. Ce système permettra d’effectuer un suivi individualisé et de s’assurer que tous les enfants reçoivent tous les vaccins nécessaires, même s’ils changent de région », a expliqué Satoko Morito, la première secrétaire de l’ambassade du Japon au Congo, représentante de l’ambassadeur.
Le lancement de Mangwele s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au système numérique de la santé pour la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique piloté par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). La mise en œuvre de l’application, quant à elle, a été financée par le gouvernement du Japon à hauteur de 3,3 millions de dollars.
La République démocratique du Congo et le Bénin sont les deux autres pays bénéficiaires du financement du Japon pour la mise en œuvre du projet relatif à l’introduction du numérique pour la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique.
A terme, le projet contribuera sans doute à l’amélioration des performances de la vaccination. Il favorisera également l'analyse et l'utilisation des données en temps réel permettant de mieux estimer la couverture vaccinale, y compris la vaccination de routine et de la Covid-19.
Samira Njoya
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Avec l’essor mondial de géant comme Amazon, Facebook ou encore Netflix, les importations de services numériques ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Les gouvernements africains veulent tirer profit de la situation.
Le gouvernement ougandais a ramené sur la table le projet visant à imposer une taxe de 5% sur les revenus des entreprises numériques non résidentes offrant des services numériques en Ouganda. Le ministre des Finances, de la planification et du Développement, Henri Musasizi (photo, au centre), a défendu ledit projet le mardi 4 juillet devant la Commission parlementaire des finances.
« Je vous recommande d'approuver l'article 16 du projet de loi modifiant l'impôt sur le revenu, 2023, pour permettre l'imposition d'un impôt sur les revenus tirés par des particuliers non-résidents de la fourniture de services numériques en Ouganda », a demandé le ministre Musasizi aux députés.
« Nous proposons que 5% des revenus gagnés par ces entreprises en Ouganda soient alloués sous forme d'impôts. Cette taxe est distincte de celles prélevées sur les sociétés résidentes, et il ne s'agit pas d'une réintroduction de l'Over the Top Tax [taxe sur l'utilisation des plateformes de médias sociaux] qui a été supprimée par le gouvernement en 2021 », a-t-il ajouté.
En effet, cette initiative décrite dans l'article 16 du projet de loi sur l'impôt sur le revenu de 2023, a refait surface après que le président de la République Yoweri Museveni a décidé de renvoyer le projet de loi. Revenant sur cette décision, le président de la République a imposé que le Parlement reconsidère son précédent rejet de la même proposition.
Parmi les entreprises ciblées soumises à cette taxe figurent Facebook, Twitter, Google, Netflix, Amazon, ainsi que d'autres plateformes offrant des services payants en Ouganda.
Si l’Etat considère que cette loi sera bénéfique pour le pays, la Collaboration sur la politique internationale des TIC pour l'Afrique orientale et australe (CIPESA) ainsi que d’autres parties pensent que la loi une fois adoptée augmenterait les taxes numériques supportées par les consommateurs de services numériques déjà accablés d'impôts en Ouganda.
Notons que la future taxe fait partie d'un ensemble de lois fiscales visant à guider l’Autorité fiscale ougandaise (URA) dans la définition et la collecte des impôts au cours de l'exercice 2023/2024, qui a débuté au mois de juillet.
Samira Njoya
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Le gouvernement égyptien a massivement investi dans le numérique ces dernières années. Cet engagement solide envers le secteur souligne le rôle vital que l'externalisation a joué dans le renforcement des exportations numériques de l'Egypte et de sa croissance économique.
Le ministre égyptien des Télécommunications et des Technologies de l'information, Amr Talaat (photo) a déclaré le samedi 8 juillet que le secteur des exportations des services numériques en Egypte devrait rapporter 5,5 milliards de dollars cours de l'exercice 2022/2023, ce qui augmentera la contribution du secteur des télécommunications au PIB égyptien à plus 5 % .
S’exprimant dans une interview au Centre d'information et d'aide à la décision (IDSC) au Caire, Amr Talaat a fait savoir que les nouveaux chiffres résultent des récents investissements étrangers sur le sol égyptien, notamment l'ouverture des centres d'externalisation locaux par les géants technologiques américains et indiens. Au total, 29 accords ont été signés en décembre dernier avec des entreprises internationales, dont IBM, Amazon, Microsoft et Dell Technologie, Majid Al-Futtaim pour construire des centres d'externalisation dans le pays.
Ces nombreux investissements étrangers en Egypte rentrent dans le cadre de la stratégie numérique pour l'industrie de l'externalisation 2022-2026 lancée en février 2022 par le gouvernement. Elle s’articule autour de quatre axes principaux à savoir les services informatiques, les services de processus d'affaires, les services de connaissances et l'ingénierie et la recherche-développement.
A travers cette stratégie, le gouvernement a pour ambition de multiplier par trois les revenus de l'Egypte provenant des exportations numériques, ce qui devrait ajouter 1 milliard de dollars aux exportations numériques du pays d'ici 2025 et y créer plus de 34 000 emplois.
Rappelons qu’au cours de l'exercice 2021/2022, les exportations numériques avaient enregistré 4,9 milliards de dollars au contre 3,6 milliards de dollars enregistrés au cours de l'exercice 2018/2019.
Samira Njoya
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Afin d’assurer l’accès à Internet à tous les écoliers et élèves du Rwanda, le gouvernement a mis en place le « Programme de connectivité scolaire ». Lancée en mars, la phase pilote du projet prend en compte 500 écoles sur toute l’étendue du territoire.
Le ministère rwandais en charge des TIC et l'Innovation a annoncé le mercredi 5 juillet le déploiement d'Internet par l’opérateur Starlink dans 50 écoles situées dans des communautés rurales du pays.
Cette première phase constitue selon le ministère une étape importante vers la réduction de la fracture numérique et la réalisation de l'accès universel à l'Internet dans les écoles, en particulier dans les zones difficiles d'accès.
L’initiative annoncée quelques mois plus tôt s’inscrit dans le cadre du Programme de connectivité scolaire introduit par le gouvernement rwandais en mars 2023. Le projet est rendu possible notamment grâce à la collaboration entre le gouvernement rwandais, la société américaine Starlink et une contribution de Tony Blair, l’ancien premier ministre du Royaume-Uni qui à travers sa fondation s’engage pour la connexion de 10 % des 500 écoles de la phase pilote du projet.
Le déploiement d’Internet dans ces 50 écoles au Rwanda devrait garantir l'accès à des possibilités d'apprentissage en ligne et de meilleurs résultats scolaires à plus de 18 000 élèves. Le projet intervient alors que 44,4 % des écoles rwandaises n’ont pas encore accès à Internet.
En février, la ministre des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire avait fait savoir qu’environ 3 000 écoles sur les 6 756 écoles que compte le Rwanda n’étaient pas encore connectées à Internet.
Samira Njoya
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Depuis son arrivée au pouvoir, le président kényan William Ruto a entamé plusieurs réformes visant à utiliser le numérique pour améliorer les services de l’Etat. La dernière mesure prise vise à unifier les salaires des fonctionnaires à travers un système.
Le chef de l’Etat kényan William Ruto (photo) a récemment ordonné la mise en place d'un système de numéro de paie unifié (UPN) dans toutes les agences de l'Etat, apprend-on de la presse locale.
Cette décision prise par le gouvernement vise à révolutionner les méthodes de paiement des fonctionnaires, à réduire la masse salariale du gouvernement, à rationaliser la gestion des salaires, et à débusquer les travailleurs fantômes.
« Le chef de la fonction publique [Felix Koskei] a communiqué la décision du gouvernement national à toutes les entités de la fonction publique d'adopter un système intégré de ressources humaines. Le système doit être une plateforme partagée pour les ressources humaines du secteur public, les données connexes, y compris les informations sur la paie », a récemment déclaré la PDG de la Commission du service des enseignants (TSC), Nancy Macharia, exhortant les enseignants à se mettre à jour.
Le communiqué intervient en réponse à une circulaire de Felix Koskei publiée en août dans lequel il informait les organisations de la fonction publique de la décision du gouvernement national d'adopter ledit système.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de l'UPN, les employés du gouvernement recevront un identifiant unique pendant leurs années de service dans la fonction publique. Le numéro sera introduit également sur la fiche de paie.
L’adoption du système dans toutes les agences gouvernementales permettra de surveiller les paiements statutaires, ce qui facilitera l'analyse, le rapprochement et l'élimination des non-conformités. Ce système vise à transformer la gestion de la paie des employés de l'Etat, en favorisant une efficacité accrue et une plus grande responsabilisation dans le secteur public.
Selon le chef de la fonction publique, le système UPN s'aligne sur les conclusions et les recommandations du rapport groupe de travail multisectoriel sur l'évaluation des capacités et la rationalisation de la fonction publique (CARPS) de 2015, qui vise à améliorer la prestation de services dans le secteur public kényan.
Samira Njoya
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Avec l’accélération de la transformation numérique sur le continent, les pays africains font face à la problématique de la sécurité numérique. Les gouvernements multiplient les efforts afin de protéger les différentes plateformes susceptibles de subir des attaques cybercriminelles.
Le département sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel (DOJCD) a été condamné à payer une amende de 5 millions de rands (268 000 $) par le régulateur de l'information (IR), a-t-on appris de l’Agence de presse officielle du gouvernement sud-africain.
La condamnation fait suite au non-respect de la loi sur la protection des informations personnelles (POPIA) et au non-respect d'un ordre de renouvellement de licence pour des logiciels antivirus adressé par le régulateur quelques mois plus tôt.
« L'avis d'exécution exigeait [du ministère] qu'il lui fournisse la preuve, dans les 31 jours suivant la réception de l'avis, que la licence de l'antivirus Trend, la licence SIEM [gestion des informations et des événements de sécurité] et la licence du système de détection d'intrusion avaient été renouvelées », a déclaré l'organisme de réglementation.
Ainsi, l'avis envoyé au ministère précisait que si le département ne se conformait pas à cette exigence avant le 9 juin, il risquait de se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de rands.
Le département de la Justice ne s'y étant pas conformé, « [...] l'organisme de réglementation a conclu qu'il n'avait pas respecté l'avis d'exécution qui lui avait été signifié en vertu de la loi POPIA. En conséquence, l'autorité de régulation a infligé au département une amende administrative de 5 millions de rands pour non-respect de l'avis d'exécution », ajoute le régulateur.
En effet, en septembre 2021, le département ministériel avait subi une attaque calamiteuse perpétuée par un logiciel malveillant de type ransomware. Au cours de l’attaque, des documents contenant des informations personnelles ont été compromis et de nombreux fichiers ont été perdus. Cette attaque avait perturbé pendant plusieurs mois le fonctionnement des tribunaux ainsi que tous les services électroniques offerts par le ministère.
Depuis lors, les autorités du pays ont entrepris de sécuriser l'infrastructure numérique du ministère.
Samira Njoya
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Annoncé depuis 2019, le lancement de la procédure dématérialisée d'obtention du titre de voyage en Guinée équatoriale a connu du retard. Après plusieurs années d'attente, le visa électronique est finalement entré en vigueur dans le pays.
A l’instar de plusieurs pays africains, la Guinée équatoriale a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Le vice-président du pays, Teodoro Nguema Obiang Mangue (photo), l’a annoncé le samedi 1er juillet, quelques jours après le lancement dudit visa par la Première ministre équato-guinéenne, Manuela Roka Botey.
Como lo prometimos, G.E. se ha abierto oficialmente al mundo a través de una nueva forma. El visado online ya está operativo. Con esta herramienta, invitamos a turistas y a hombres de negocios a aprovechar la oportunidad que hoy lanzamos para el mundo entero. pic.twitter.com/JM8iUmqz30
— teddy nguema (@teonguema) July 1, 2023
Selon le vice-président, l’obtention du visa électronique est conditionnée par l'introduction d'une demande de visa effectuée sur le site web equatorialguinea-evisa.com. La demande se fait peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives et financières établies.
Pour obtenir le visa, le demandeur devra tout simplement s’inscrire sur la plateforme en utilisant son adresse de messagerie électronique, remplir le formulaire de demande de visa en ligne en répondant à toutes les questions posées lors du processus, télécharger les documents requis et effectuer le paiement en ligne du e-visa.
Le coût du e-visa d’entrée en Guinée équatoriale est fixé à 75 $ dont 50 $ pour les frais consulaires et 25 $ de frais de gestions appliqués par VFS Global, l’une des sociétés conceptrices de la plateforme. Les paiements des frais de visa qui font également en ligne peuvent être réglés via divers modes (Mastercard, Visa, ou Union Pay). Le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.
— teddy nguema (@teonguema) July 1, 2023
Cette réforme lancée en Guinée équatoriale constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique dans le pays. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement équato-guinéen visant à faire du pays un centre touristique et économique de la région, avec l'arrivée de touristes et d'hommes d'affaires.
Rappelons que le lancement du visa en ligne n’annule pas le visa traditionnel. Dans toutes les ambassades, les deux modalités coexisteront durant une période transitoire de trois mois afin que les utilisateurs s'adaptent au nouveau système d'obtention de visas.
Samira Njoya
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