Dans le but d’offrir plus de services à ses clients, la start-up Gozem a décidé d’investir un autre segment de l’écosystème technologique. Elle a opté pour une fusion-acquisition.
Moneex, une fintech béninoise spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le mercredi 8 novembre son acquisition par la start-up togolaise d’e-mobilité Gozem. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué. L’objectif est de lancer la fonctionnalité Gozem Money, une offre de services financiers, dans les pays d’Afrique francophone.
« L'expansion de nos services financiers grâce à la solution Gozem Money représente la prochaine étape de notre engagement continu à fournir des services numériques essentiels à nos utilisateurs en Afrique. Avec l'intégration de l'équipe Moneex à nos rangs, nous sommes prêts à accélérer l'introduction de nos offres fintech innovantes sur le marché », a indiqué Martial Konvi (photo, à gauche), directeur produits de Gozem.
Depuis sa création, Gozem a levé 11,7 millions $ pour accélérer sa croissance sur le continent. La start-up d’e-mobilité, lancée en 2018 et basée au Togo et à Singapour, est présente sur plusieurs marchés d’Afrique francophone tels que le Bénin, le Togo, le Cameroun. Elle a su ajouter divers services, tels que la livraison de colis, la commande de nourritures ou encore l’e-commerce, à son application mobile devenant ainsi une super application.
Quant à Moneex, la fintech créée par Florent Ogoutchoro et Henry Ukoha, elle propose des comptes multidevises à ses clients, ce qui permet de convertir des fonds aux meilleurs taux, de recevoir des paiements internationaux et de payer pour des biens et services à travers le monde.
Pour rappel, le secteur des technologies financières est le plus attrayant en Afrique. Entre juillet 2021 et juin 2023, les fintech africaines ont levé 2,7 milliards $, selon le rapport « Finnovating for Africa : Reimagining the African financial services landscape 2023 » publié par Disrupt Africa.
Adoni Conrad Quenum
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Le continent africain dispose de nombreux atouts pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle, comme la jeunesse de sa population. Il devient donc de plus en plus urgent d’investir dans le domaine pour avoir des résultats dans les prochaines années.
Le Royaume-Uni et des partenaires se sont engagés à fournir 80 millions £ (100 millions $) pour accélérer le développement de plusieurs pays d’Afrique grâce à l’utilisation de l'intelligence artificielle (IA). Le gouvernement britannique l’a annoncé lors de l'AI Safety Summit qui s'est déroulé du 1er au 2 novembre en Angleterre.
La première phase du projet qui se concentrera initialement sur l'Afrique subsaharienne vise entre autres à : créer ou développer au moins 8 laboratoires de recherche sur l'IA responsable dans les universités africaines ; aider au moins 10 pays à créer des cadres réglementaires solides pour une IA responsable, équitable et sûre ; contribuer à réduire les obstacles à l'entrée pour les « AI-innovateurs » africains dans le secteur privé.
« Cette initiative de collaboration est d'une importance capitale car elle donne aux pays africains les moyens de devenir producteurs, et pas seulement les consommateurs, dans la révolution de l'IA, en veillant à ce que nous soyons à l'avant-garde de la façon dont nous façonnons notre propre avenir et de la promotion de progrès durables à travers le continent », a déclaré Paula Ingabire, ministre rwandaise des Technologies de l'information et de l'Innovation.
Selon le communiqué du gouvernement britannique, cette nouvelle collaboration s'inscrit dans le cadre d'un engagement plus large du Royaume-Uni à exploiter les opportunités de l'IA et à garantir son utilisation comme une force, d'où la tenue de ce premier sommet sur la sécurité de l'IA à Bletchley Park.
Ainsi dans le cadre du partenariat, des bourses d'études en IA seront attribuées aux étudiants dans les universités africaines. La collaboration soutiendra également les investissements dans la création de modèles de données garantissant une représentation précise de l'Afrique. En outre, elle permettra la mise en place de cadres de gouvernance responsables de l'IA pour gérer les potentiels risques liés à son l'utilisation.
Samira Njoya
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Le marché africain des centres de données est en pleine croissance. Les entreprises locales et étrangères multiplient les investissements dans lesdites infrastructures pour répondre à la demande croissante en service cloud sur le continent.
Africa Data Centres (ADC), la filiale de Cassava Technologies Group spécialisée dans la construction et l’exploitation de centres de données, et la Société de financement du développement international des Etats-Unis (DFC) ont signé le jeudi 12 octobre un protocole d’accord à Accra.
Dans le cadre de ce partenariat, la DFC mettra à disposition d’ADC un financement de 300 millions de dollars, dont 50 millions de dollars pour la construction d’un centre de données au Ghana.
DFC’s investment with @africa_dc is helping build trusted, secure, and reliable digital infrastructure across Africa. These projects advance @US_PGI – @POTUS’s flagship G7+ initiative to finance strategic, values-driven infrastructure in low- & middle-income countries. pic.twitter.com/Kx5KbWMRpb
— DFCgov (@DFCgov) October 12, 2023
« Les centres de données peuvent contribuer à attirer les entreprises axées sur les données qui cherchent à s'implanter ou à étendre leurs activités dans les économies africaines en croissance. Les marchés dotés d'une technologie fiable et d'un stockage de données sûr sont des aimants pour les entreprises qui créent des emplois et des opportunités », a déclaré le PDG de DFC Scott Nathan.
L’investissement d’ADC au Ghana s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement américain visant à soutenir la transformation numérique du pays et le programme de numérisation mis en œuvre par le gouvernement ghanéen. Ladite stratégie prévoit également la création de centres de données ultramodernes en Afrique du Sud et au Kenya.
A en croire Finhai Munzara, le directeur financier d'ADC, l’objectif de ces financements est de répondre au besoin urgent de capacités en centres de données sur l'ensemble du continent africain. Selon les récentes données, la capacité actuelle équivaut à environ 200 MW or l’Afrique a besoin d'environ 1 000 MW et 700 installations pour répondre à la demande croissante et aligner la densité de capacité sur celle de l'Afrique du Sud, le leader continental.
Une fois achevé, le centre de données devrait favoriser le développement et la croissance économique au Ghana en particulier et la région dans son ensemble.
Samira Njoya
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Les fonds annoncés par la Fondation Gates viennent s'ajouter aux financements en cours d'investissements pour le développement du secteur de la santé grâce à l’intelligence artificielle dans le monde.
La Fondation Bill & Melinda Gates a promis de décaisser 30 millions de dollars pour soutenir la mise sur pied d’une nouvelle plateforme d’intelligence artificielle pour l’Afrique. Le milliardaire américain Bill Gates (photo) l’a annoncé le mardi 10 octobre, lors de la réunion des « Grand Challenges » organisée cette année à Dakar au Sénégal.
Selon les donateurs, la plateforme permettra de fournir aux scientifiques et innovateurs africains le soutien technique et opérationnel dont ils ont besoin pour transformer des idées prometteuses en matière de santé et de développement en véritables solutions évolutives.
Il s’agit d’une étape visant à garantir que les avantages de l’IA soient pertinents, abordables et accessibles à tous et que ces outils essentiels soient développés à la fois de manière sûre, éthique et équitable.
« Le monde doit s’assurer que tout le monde – et pas seulement les personnes qui sont aisées – bénéficient de l’intelligence artificielle. Le gouvernement et la philanthropie devront jouer un rôle majeur pour s’assurer qu’elle réduit l’inégalité et n’y contribue pas. C’est la priorité de mon propre travail lié à l’IA », avait déclaré Bill Gates lors d’une interview en mars dernier.
Selon la Fondation, ce dernier investissement s'aligne sur son intérêt récent pour le financement de l'innovation technologique, en particulier en ce qui concerne l'IA, dans les pays à revenu faible et intermédiaire du monde. En août dernier, la Fondation avait annoncé qu'elle dépenserait 5 millions de dollars pour financer près de 50 projets d'IA dans lesdits pays.
Ces investissements visent à augmenter le financement dans le domaine de la R&D (recherche et développement) en santé dans le monde. L'objectif est de rendre le développement plus facile et plus rapide, et permettre la prochaine génération de percées scientifiques et technologiques pertinentes et accessibles à tous.
A en croire la Fondation, seulement 2 % du financement dans la R&D est consacré à des maladies touchant les populations les plus pauvres du monde.
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Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec les différents appuis apportés par des partenaires, l’ambition est plus grande.
La Commission de l’Union européenne (UE) a procédé le jeudi 5 octobre à Nairobi, au lancement d’un paquet numérique de 430 millions € visant à étendre la connectivité dans les écoles au Kenya, à créer un centre d'innovation numérique vert et à accompagner le gouvernement dans sa transition numérique.
Ledit paquet dévoilé lors de la visite officielle de la commissaire de l'Union européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, souligne l'engagement de l'UE en faveur de la transformation technologique du Kenya.
Kenya has dynamic digital ecosystem, which 🇪🇺🇩🇪🇫🇷 #TeamEurope is helping to develop further.
— Jutta Urpilainen (@JuttaUrpilainen) October 5, 2023
Our €430 million #GlobalGateway Digital Package for 🇰🇪 puts the emphasis on human-centric digitalisation. We invest in last mile connectivity, digital learning and inclusive governance. pic.twitter.com/ykvdVB0Aq3
« L'expansion de la connectivité numérique, le perfectionnement des emplois et la promotion de la gouvernance et des services numériques sont au cœur de l'objectif de notre stratégie d'investissement : créer des connexions durables et une valeur ajoutée locale, tout en réduisant les dépendances non durables », a déclaré Jutta Urpilainen.
Le lancement de ce paquet numérique au Kenya s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway, une initiative de la Commission européenne pour faire avancer la double transition numérique et verte et fournir des connexions fiables et durables aux pays partenaires.
Au Kenya, l’initiative permettra de réduire la fracture numérique en fournissant un accès Internet à environ 1 300 écoles dans des régions éloignées. Une subvention de 9,8 millions d'euros permettra de financer le développement des infrastructures et des compétences et services éducatifs numériques dans les écoles de 47 comtés. Ils bénéficieront à plus de 219 000 enfants dans le cadre du programme GIGA, une initiative mondiale mise en place par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et l'Union internationale des télécommunications (UIT).
“I want to appreciate @EUinKenya & @UNICEFKenya for the support to improve digital learning. Together, we are looking at all areas for better connection, cyber security & enabling our young people to acquire digital skills to grow our digital economy,” PS @tanuijohn, @MoICTKenya. pic.twitter.com/9IX6yDdIkx
— UNICEF Kenya (@UNICEFKenya) October 5, 2023
Le paquet permettra également la création d'un pôle d'innovation numérique verte soutenu par l'UE et l’Allemagne, mais aussi d'initiatives de gouvernement électronique en partenariat avec l'Estonie et l'Allemagne, et la participation à Govstack, un projet communautaire innovant formé dans le cadre d'un partenariat multilatéral entre l'Allemagne, Estonie, UIT et Digital Impact Alliance.
A en croire le président de la République du Kenya, William Ruto, le partenariat avec l’Union européenne a pour but de créer un lien qui contribuera au développement durable, à l'autonomisation des plus défavorisés, et à la promotion de la bonne gouvernance et de l'état de droit dans le pays.
Samira Njoya
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L’adoption des cryptomonnaies et de la blockchain continue de progresser rapidement dans le monde. Pour rester d’actualité sur le marché, des fintechs mondiales s’engagent à étendre leurs services et combler le fossé entre les monnaies fiduciaires et numériques.
La société américaine MoneyGram a annoncé le mardi 26 septembre son intention de lancer, dès l’année prochaine, son portefeuille numérique permettant la conversion en monnaie fiduciaire.
Le portefeuille qui fera officiellement ses débuts au premier trimestre 2024, permettra aux consommateurs du monde entier de tirer parti de la technologie stablecoin pour passer en toute transparence de la monnaie fiduciaire à la monnaie numérique où le contraire, le tout par Moneygram.
MoneyGram announced plans to launch its own non-custodial digital wallet on stage at the @StellarOrg's annual Meridian conference. The wallet, which will officially debut in Q1 2024, will enable consumers around the world to leverage stablecoin technology to seamlessly move from… pic.twitter.com/kB848vsp9e
— MoneyGram (@MoneyGram) September 26, 2023
« Notre vision, qui consiste à relier les communautés du monde entier en donnant à nos clients les moyens d'agir grâce à des solutions financières innovantes, fait un nouveau pas en avant aujourd’hui [...] Nous sommes ravis d'avoir la vision, les plans stratégiques, la technologie innovante et le réseau de vente au détail étendu en place pour continuer à offrir aux consommateurs l'accès à l'économie numérique, mais maintenant encore plus soutenu par notre réputation mondiale de rapidité, d'efficacité et de confiance », a déclaré Alex Holmes, directeur général de MoneyGram.
Le lancement du portefeuille crypto de Moneygram s’inscrit dans le cadre d’un partenariat signé avec la Stellar Development Foundation. Le partenariat s’est concrétisé l'année dernière à travers le lancement d’un premier service qui visait déjà à offrir « un pont entre le cash et les cryptomonnaies ».
Depuis le lancement, l'entreprise a étendu le service à huit portefeuilles numériques sur la blockchain Stellar, offrant aux consommateurs la possibilité d'effectuer des retraits dans plus de 180 pays et des encaissements dans plus de 30 pays à travers le monde.
Ainsi, le nouveau portefeuille non dépositaire utilisera le réseau Stellar et les services de transfert de fiat de MoneyGram pour faciliter les transactions instantanées. Son utilisation sera gratuite jusqu'en juin 2024. Il redéfinira les paiements transfrontaliers et permettra aux clients MoneyGram d’envoyer et de recevoir de l’argent de manière nouvelle .
Samira Njoya
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Après les fintech Flutterwave et Nala, c’est au tour d’Interswitch d’opter pour le moyen de paiement développé par la firme américaine Alphabet.
Interswitch, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, a annoncé l’intégration de la solution de paiement Google Pay à sa plateforme Interswitch Payment Gateway (IPG), apprend-on d’un communiqué de presse publié le lundi 11 septembre.
Exciting news from #TheSwitch!
— Interswitch Group (@InterswitchGRP) September 11, 2023
Starting today, #Interswitch will support @GooglePay on our #InterswitchPaymentGateway (IPG) platform! 🥳
Read here https://t.co/JrrZtZwDt7#InterswitchXGooglePay 🤝🏽#InterswitchPaymentGateway#GoogleWallet#TechItToTheNextLevel⏩#NeverS20P 🚀 pic.twitter.com/xSMgA22jpa
« Les commerçants peuvent désormais stocker les données de paiement dans Google Wallet [le portefeuille numérique du géant de Mountain View]. Cette intégration facilite le processus de paiement sur la plateforme Interswitch, améliorant ainsi l'expérience de l'utilisateur. En outre, cette collaboration permet l'acceptation de cartes internationales sur la passerelle de paiement Interswitch, ce qui permet aux entreprises de répondre de manière transparente aux besoins d'une clientèle internationale plus large », peut-on lire dans le communiqué.
Fondée en 2002 par Mitchell Elegbe, la fintech nigériane est devenue une licorne en 2019 après l’acquisition de 20 % de ses actions par le géant américain Visa. Elle s’est imposée dans l’univers africain des technologies financières et pendant la pandémie de la Covid-19, elle s’est avérée une alternative de choix pour les transactions commerciales au Nigeria et sur le continent.
« En intégrant Google Pay à notre passerelle de paiement, nous permettons aux entreprises d'exploiter le potentiel d'une clientèle mondiale tout en garantissant des paiements sûrs et fiables », a déclaré Muyiwa Asagba, directeur général du commerce numérique et de l'acquisition de commerçants chez Interswitch.
Jenny Cheng, vice-présidente et directrice générale de Google Wallet, affirme que « les utilisateurs peuvent simplement ajouter leurs cartes de débit et de crédit à l'application Google Wallet et avoir la certitude que leurs informations financières sont en sécurité lorsqu'ils effectuent un achat ou prennent un train ».
Adoni Conrad Quenum
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En mai dernier, le gouvernement a imposé de nouvelles taxes visant à augmenter les recettes nationales et à réduire le déficit budgétaire, en réponse à la pénurie actuelle de liquidités.
La Blockchain Association of Kenya (BAK) a annoncé le vendredi 1er septembre avoir officiellement déposé une requête, devant la Haute Cour du Kenya, contestant la mise en œuvre de la taxe sur les actifs numériques (DAT) introduite par la loi de finances 2023.
Le nouveau règlement qui est entré en vigueur le 1er septembre impose une taxe de 3 % sur les revenus générés par le transfert ou l'échange d'actifs numériques dans le pays.
🚀 We have officially filed a petition before the High Court of Kenya challenging the legality and constitutionality of the Digital Asset Tax (DAT) introduced by Finance Act 2023.#BlockchainKenya #Web3Kenya #CryptoKenya pic.twitter.com/asfhullwqa
— Blockchain Association of Kenya (BAK) (@BlockchainKenya) September 1, 2023
« Notre pétition vise à répondre aux préoccupations concernant l'impact de la DAT sur notre industrie et sur l'économie en général. L'application de cette taxe sévère pourrait avoir des effets néfastes sur la croissance et l'innovation du secteur. L'objectif principal de la pétition est d'examiner en profondeur les dimensions juridiques et constitutionnelles entourant l'imposition de cette taxe sur les actifs numériques. L'affaire sera portée devant le tribunal le 28 septembre 2023 », indique un communiqué de BAK.
La requête déposée par la BAK intervient quelques mois après un communiqué publié par la même organisation dans lequel elle avait exposé sept raisons s'opposant à la taxe sur les actifs numériques. La BAK décriait entre autres une classification peu claire des actifs numériques, l’ambiguïté entourant les transferts d’actifs numériques et l’incapacité de prendre en compte les transactions déficitaires.
Selon Allan Kakai, directeur juridique et politique de BAK, la DAT a été introduite comme un impôt sur le revenu, mais elle est imposée sur la valeur brute de l'actif et non sur les gains et les bénéfices. Ce qui signifie que les personnes en situation de perte continueront à payer l'impôt.
La nouvelle réglementation sur les taxes exige également que les échanges cryptographiques, ainsi que les personnes facilitant l'échange ou le transfert d'actifs numériques retiennent les déductions fiscales, et les transmettent à l'autorité fiscale du pays dans les 24 heures après la transaction.
Pour la BAK, le gouvernement devrait revoir les textes, d'où la requête. Signalons que le Kenya est classé au 5e rang mondial pour les transactions cryptographiques de pair à pair et au 19e rang pour l'adoption des cryptomonnaies, selon le rapport Chainalysis 2022.
Samira Njoya
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Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette position, le pays met d’importants moyens en jeu pour attirer des partenaires qui l’accompagneront dans la réalisation de son objectif visant l'alphabétisation numérique de 95 % du pays d’ici 2030.
Google prévoit d’investir 1,5 million $ pour former 20 000 jeunes et femmes aux compétences numériques au Nigeria. L’annonce a été faite, le mardi 15 août, par les dirigeants de Google Afrique lors d'une réunion à Abuja avec Kashim Shettima, le vice-président du pays.
Selon Kashim Shettima, la subvention de Google a pour but de soutenir l'initiative du gouvernement visant à accroître la participation des jeunes à l'économie numérique. « Nous avons une occasion unique d'exploiter le potentiel de notre forte population de jeunes pour créer des millions d'emplois dans le secteur numérique », a déclaré Kashim Shettima.
« Nous avons raté l'ère agricole, nous avons raté l'ère industrielle et nous sommes maintenant dans l'ère post-industrielle fondée sur le savoir. Nous avons le potentiel et l'opportunité unique de combler le déficit de talents anticipé au niveau mondial », a-t-il ajouté.
La subvention de Google au Nigeria provient de sa branche philanthropique « Mind the Gap », en partenariat avec Data Science Nigeria et l'Initiative pour l'industrie créative en Afrique. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement du pays qui tirent leur essence du programme numérique du président nigérian Bola Tinubu investi en mai dernier. Le programme construit sur sept axes prévoit pour les 24 premiers mois du mandant de M. Tinubu, la création d’un million d'emplois dans le secteur des TIC au Nigeria.
Ainsi, cette formation devrait permettre de donner aux populations les compétences numériques nécessaires au regard de la transformation numérique qui s’accélère sur le continent africain, ainsi que des ambitions d’e-gouvernement et d’économie numérique du gouvernement nigérian.
Selon le Bureau national des statistiques (NBS), les activités du secteur des TIC ont contribué à hauteur de 17,47 % au PIB réel du Nigeria au premier trimestre 2023.
Samira Njoya
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En Afrique, le déficit de financement d'amorçage reste un défi majeur à l’innovation. Pour y faire face, des fonds sont créés dans le but d'accompagner les entrepreneurs africains en vue de faciliter le démarrage de leurs activités.
Founders Factory Africa (FFA), un accélérateur et investisseur sud-africain basé à Johannesburg a annoncé, le lundi 14 août, l’obtention d’un financement supplémentaire de 114 millions de dollars de la Fondation Mastercard et de Johnson & Johnson Impact Ventures (JJIV).
Selon le communiqué de FFA, les fonds permettront à l’incubateur d’étendre son modèle et de mieux servir les start-up et les fondateurs axés sur la technologie à travers le continent africain.
🤩 Exciting News!
— Founders Factory Africa (@FoundersFFA) August 14, 2023
🌍 Founders Factory Africa is supercharging its mission to empower African founders!
This follows investments from Mastercard Foundation and Johnson & Johnson Impact Ventures. 🚀
Learn more: ✅ https://t.co/g8fXL2QuiG ⬅️
« Nous sommes ravis de bénéficier d'un financement nouveau et dynamique, qui fait suite à des investissements antérieurs dans Founders Factory Africa par Standard Bank Group, Small Foundation et Netcare Group », a déclaré Alina Truhina, cofondatrice de FFA.
En effet, depuis sa création en 2018, Founders Factory Africa a soutenu plus de 55 start-up technologiques dans 11 pays africains.
Avec ce nouveau financement, le studio ambitionne de redoubler d'efforts pour remédier aux déséquilibres entre les hommes et les femmes dans la sphère technologique. Dans ce sens, il fournira aux fondateurs des deux sexes le financement, les connaissances et le soutien pratique à la création d'entreprise, dont ils ont besoin pour atteindre le succès commercial et créer un impact systémique en Afrique.
Samira Njoya
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En Afrique, près de la moitié de la population ne bénéficie pas de solutions financières numériques. Pour cela, la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires ont multiplié les initiatives. L’objectif est de répondre aux besoins des personnes financièrement exclues et défavorisées.
Le gouvernement indien va verser 2 millions de dollars à la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI), un fonds hébergé et géré par la Banque africaine de développement (BAD). L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué le mercredi 2 août.
Le financement vise selon la BAD à aider à lever les obstacles à la croissance et à l’adoption de solutions financières numériques, ainsi qu'à accélérer l’inclusion financière en Afrique.
#India pledges $2M to @ADFI_AfDB for digital financial solutions in Africa. India's #financialinclusion success offers valuable insights to scale up initiatives to meet the needs of the financially excluded. Learn more: https://t.co/v34gM3EpY1 #IntegrateAfrica pic.twitter.com/DAF80VDaQf
— African Development Bank Group (@AfDB_Group) August 2, 2023
« Le rôle pionnier de l’Inde dans les services financiers numériques, l’extension de l’inclusion financière aux zones rurales reculées et la création d’infrastructures pour la numérisation des services financiers, offre à l’Inde une excellente opportunité d’œuvrer au sein du partenariat de l’ADFI pour partager l’apprentissage et l’expertise sur l’infrastructure publique numérique afin de promouvoir l’inclusion financière numérique à travers le continent », a déclaré Manisha Sinha, la secrétaire adjointe au département des affaires économiques et membre principal du conseil d’administration de l’ADFI pour l’Inde.
En effet, la crise de la Covid-19 a renforcé la nécessité d’une plus grande inclusion financière numérique en Afrique, ce qui amène à déployer des services dématérialisés moins coûteux afin de faire bénéficier les populations, actuellement non bancarisées ou mal desservies, d’une gamme de services financiers formels adaptés à leurs besoins, à des conditions accessibles, tout en garantissant des opérations viables pour les prestataires.
C’est dans ce sens que la BAD a lancé en 2019 le fonds ADFI avec une dotation initiale de 40 millions de dollars provenant de la Fondation Bill & Melinda Gates, du gouvernement du Luxembourg et de l’Agence française de développement : l’Africa Digital Financial Inclusion Facility (Facilité africaine d’inclusion financière numérique – ADFI).
Le fonds espère consacrer 400 millions de dollars au total, d’ici 2030, en faveur de l’inclusion financière numérique de 332 millions de personnes en Afrique, dont 60 % de femmes.
L’initiative de soutien de l'ADFI par l'Inde permettra ainsi d'aider à développer des projets pour répondre aux besoins des personnes financièrement exclues et mal desservies sur le continent. En effet, l'Inde est, selon la BAD, reconnue mondialement pour le succès de son système de paiement public numérique qui a transformé la gouvernance, l'inclusion financière et la résilience pour des millions de personnes.
Samira Njoya
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L’inclusion financière constitue un enjeu majeur de développement des pays de l’UEMOA. Malgré les ambitions des stratégies nationales, plusieurs pays de la zone peinent à offrir des services financiers à toutes les couches sociales.
GIM-UEMOA, l’organisme international en charge du système monétique interbancaire de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et Backbase, une société néerlandaise de technologie financière, ont annoncé le lundi 17 juillet la signature d’un partenariat visant à développer la plateforme GIMpay.
@gimuemoa et @backbase s'unissent pour stimuler l'innovation bancaire et l'inclusion financière en Afrique de l'Ouest.
— GIM UEMOA OFFICIEL (@gimuemoa) July 17, 2023
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter ce lien 👉🏾https://t.co/osLxhI0BFo#gimuemoa #backase #GIMpay pic.twitter.com/nerUU6pYdp
« Nous sommes ravis et fiers de nous associer à eux pour apporter ce service qui change la donne pour leurs membres et leurs clients. GIMpay est un catalyseur des initiatives des banques, des établissements de monnaie électronique, des services financiers décentralisés, des fintech et des trésors publics nationaux dans la maîtrise de l’expérience client », a déclaré Minayegnan Coulibaly (photo, à droite), le directeur général du GIM-UEMOA.
Dans le cadre du partenariat, la plateforme Backbase Engagement Banking alimentera l’application GIMpay. Selon le communiqué de Backbase, GIMpay offrira une suite complète de services financiers permettant une expérience client instantanée et sans friction tout en cultivant un écosystème dynamique qui stimule la collaboration et l'innovation entre les banques, les structures de microfinances, les établissements de monnaie électronique, les fintech, les fournisseurs de mobile money et les Etats dans la région.
L’objectif est de favoriser l’innovation bancaire et l’inclusion financière en fournissant des services financiers numériques simplifiés qui vont au-delà des services bancaires conventionnels, offrant une solution mêlant style de vie et offres financières aux jeunes générations de la région, très sensibles au numérique.
Rappelons que le taux d’inclusion financière ou taux global d’utilisation des services financiers (TGUSF) de l’UEMOA s’est établi à 67,2% au cours de 2021, selon le Rapport annuel sur la situation de l’inclusion financière dans l’UEMOA élaboré par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en novembre 2022.
Samira Njoya
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Si l'Afrique de l'Ouest a récemment amélioré l'inclusion financière, les petites entreprises de la région considèrent toujours que le financement constitue un obstacle majeur à leur croissance. Ce nouveau partenariat entend changer la donne grâce aux prêts qui leur seront accordés.
La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a annoncé le lundi 3 juillet, la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa, la banque digitale du groupe Orange. Le partenariat vise à accompagner efficacement et durablement les besoins en financement des petites entreprises en Afrique de l'Ouest, y compris celles des zones rurales.
« Cet investissement innovant témoigne de notre engagement ferme à tirer parti de la puissance des services financiers numériques, en particulier dans les régions où l'inclusion financière demeure limitée. Il a en outre le potentiel de créer un précédent en matière de prêts numériques » a déclaré Olivier Buyoya, le directeur régional pour l'Afrique de l’Ouest de la SFI.
Dans le cadre du nouveau partenariat, la SFI mettra à disposition un mécanisme de partage des risques afin de soutenir Orange Bank Africa dans l'extension de ses opérations de prêt numérique aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), d'abord en Côte d'Ivoire, puis au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, une fois que la banque digitale aura reçu l'accord d'y exercer.
Concrètement, le partenariat porte sur la couverture de 50 % des prêts d’un montant de 30 millions $ qu’accordera Orange Bank Africa sous forme de microcrédits accessibles via le mobile à sa clientèle constituée de petites entreprises et de particuliers. La banque, présente sur le marché ivoirien depuis juillet 2020, prévoit également d’allouer des prêts « plus importants » à des acteurs locaux de l’industrie créative. Cela permettra à la banque 100 % numérique de distribuer 300 000 prêts supplémentaires d'ici à 2025.
Ce nouveau partenariat intervient un an après un premier accord entre les deux institutions. En juillet 2022, La SFI s’était associée à Orange Bank Africa pour accroître l’accès au financement pour les agents et les commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.
A en croire Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d'Orange Bank Africa, le partenariat permettra d'accélérer le financement des micro, petites et moyennes entreprises par des solutions concrètes, ce qui contribuera à l'amélioration de leur productivité, à l'augmentation de leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, à la création d'emplois.
Samira Njoya
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A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, la Somalie a décidé de tirer parti de la technologie pour résoudre certains des problèmes auxquels elle est confrontée. Le pays vient d’adopter un code QR national visant à améliorer l’inclusion financière et par ricochet le segment de l’e-commerce local.
Les citoyens de la Somalie pourront bientôt payer des biens et des services dans les magasins et supermarchés en scannant un code de réponse rapide (QR) à l'aide de leurs appareils mobiles. La Banque centrale de Somalie (CBS) a lancé le mardi 20 juin le code QR national normalisé appelé « SOMQR ». Il a pour but de stimuler les paiements numériques, qui sont proposés par les différents prestataires de services de paiement dans le pays.
1/4 Today, the Central Bank of Somalia (CBS) launched a standardized national QR code known as 'SOMQR'. This is the latest project of series of reforms undertaken by CBS in the last few years. pic.twitter.com/JvJ3uufkDO
— Central Bank of Somalia (@CentralBankSo) June 20, 2023
« Nous sommes vraiment fiers d'avoir franchi une nouvelle étape majeure dans le processus de numérisation des systèmes de paiement […] La norme SOMQR Code révolutionnera le paysage des paiements en Somalie en tant que solution peu coûteuse, évolutive, sécurisée et interopérable vers une société sans argent liquide », a déclaré Abdirahman Mohamed Abdullahi (photo), le gouverneur de la CBS.
Le lancement du SOMQR est le dernier projet d'une série de réformes entreprises par la CBS au cours des dernières années. Il fait suite au lancement en aout 2021 du Système national de paiement (NPS), un système de paiement interbancaire, de compensation et de règlement qui relie la Banque centrale et les 13 banques commerciales agréées. Il s'agit en quelque sorte d'un marché d'acheteurs et de vendeurs.
Toujours dans le cadre de la modernisation des services, la CBS a également lancé en mars dernier la conformité au numéro international de compte bancaire (IBAN), avec pour objectif de connecter les institutions financières du pays au reste des services bancaires internationaux et de faciliter la validation de leurs transactions.
Le SOMQR vient s'ajouter ainsi à toutes les initiatives suscitées. Sa mise en œuvre effective permettra de révolutionner le paysage des paiements en Somalie en tant que plateforme de paiement rapide, évolutive et sécurisée à faible coût. Le code QR standardisé permettra aux commerçants de recevoir leurs paiements instantanément à tout moment et en tout lieu.
Samira Njoya
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