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La République démocratique du Congo est l’un des pays du continent africain qui détient encore le plus grand écart de connectivité entre les zones rurales et urbaines. La demande en connectivité dans le pays s'est développée après la Covid-19 et pousse les entreprises locales et même internationales à y investir.

Dans les prochains mois, plus de 2,5 millions de personnes vivant dans les régions orientales de la République démocratique du Congo (RDC) bénéficieront d’une connectivité numérique plus rapide, plus économique et plus fiable.  Un accord de financement à cet effet a été signé, le samedi 4 mars, entre la Banque européenne d’investissement (BEI) et Bandwidth and Cloud Services Group (BCS).

L’accord prévoit l’octroi de 10 millions d’USD à BCS pour la pose de 1 200 km de fibre optique sur les 20 000 km que BCS prévoit d’installer en Afrique australe, centrale et orientale ces trois prochaines années.

« Les technologies numériques constituent un moteur d’équité, d’inclusion et de croissance si puissant que l’UE en a fait un pilier de notre stratégie Global Gateway. L’expansion de l’infrastructure à fibre optique permettra aux populations, écoles et hôpitaux locaux de bénéficier du haut débit mobile, et ouvrira ainsi de nouvelles possibilités pour l’éducation, les entreprises, l’emploi, et les soins de santé », a déclaré Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d’investissement.

C’est en novembre dernier, lors de l’AfricaCom 2022 à Cape Town en Afrique du Sud, que le financement avait officiellement été annoncé. Il s’agit du premier investissement en quasi-fonds propres de la BEI et la deuxième coopération avec BCS. En 2018, BCS Group avait obtenu un financement à long terme de 18 millions d’USD auprès de la BEI.

Ainsi, l’investissement permettra de raccorder des zones actuellement mal desservies par les télécommunications haut débit. Il favorisera la création d’emplois et le raccordement de 319 écoles et 70 hôpitaux et centres de santé. A en croire Yonas Maru (photo, à gauche), fondateur et directeur général de BCS Group, l’investissement permettra « d’enregistrer des progrès significatifs dans la mise en œuvre du protocole d’accord entre la RDC et BCS qui prévoit de raccorder plus de 1 900 écoles, 1 640 hôpitaux publics et institutions étatiques au réseau dorsal de BCS et à l’infrastructure urbaine à fibre optique »

Samira Njoya

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Posted On lundi, 06 mars 2023 11:11 Written by

C’est la troisième et la plus importante levée de fonds réalisée par la start-up sud-africaine depuis le lancement de ses activités en 2018. Ce financement la place en bonne position pour explorer les opportunités à l'étranger.

La Société financière internationale (SFI), l'institution allemande de financement du développement DEG, et les firmes Hollard et Yellowwoods ont annoncé, le mercredi 15 février, un investissement conjoint dans Naked, une plateforme sud-africaine d'assurance entièrement numérique qui offre une couverture complète pour les voitures, les maisons et les articles autonomes.

Le financement dirigé par la SFI soutiendra la stratégie de Naked qui vise à étendre son offre d'assurance numérique, notamment à un plus grand nombre de primo-accédants, et lui permettra de continuer à innover pour améliorer l'expérience client.

« Nous pensons que Naked est bien placée pour favoriser la transformation numérique et l'inclusion dans le secteur de l'assurance sud-africain en raison de sa technologie unique et de son modèle commercial innovant », a déclaré Ingo Schultz, vice-président chez DEG Insuretech Global Markets.

Depuis son lancement la start-up Naked développe une solution d'assurance automobile alimentée par l'intelligence artificielle (IA). La plateforme a attiré à cet effet de nombreux investisseurs venus de plusieurs pays du monde pour l’accompagner dans la construction de son infrastructure numérique.

Cette mobilisation de capitaux, considérée comme l’un des plus grands cycles de financement d’insurtech jamais réalisés en Afrique, devrait contribuer à élargir l'accès aux produits d'assurance automobile, habitation et autres en Afrique du Sud, leader du marché des assurances en Afrique.

Selon un rapport du Swiss Re Institute,la branche de recherche de l'assureur Swiss Re, l'Afrique du Sud a atteint 51,215 milliards USD de parts de marché en 2021 dans l'assurance africaine, soit 69,03 %. Le pays est suivi par le Maroc, l’Egypte et le Kenya qui représentent respectivement 7,2 %, 3,79 % et 3,26 % du total des primes souscrites en Afrique en 2021.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 16 février 2023 16:16 Written by

Les besoins numériques se sont fortement accrus depuis la pandémie de la Covid-19. Il est donc important d’accompagner les entreprises tech prêtes à relever les défis de la transformation numérique en Afrique, d’où la multiplication des fonds d’investissement.

Le groupe panafricain Axian — spécialisé entre autres dans les télécoms, les services financiers, l’Energie et l’open innovation — a annoncé le lundi 13 février le lancement d'Axian Investment, une entité qui pilotera ses investissements dans les entreprises tech et innovantes d'Afrique.

Selon le communiqué publié par le groupe, Axian Investment aura pour ambition de partager l’expérience et apporter le soutien du groupe, directement et indirectement, à des entreprises à différents stades de maturité.

« Ce nouveau modèle entend également renforcer les synergies entre les deux activités de "Fund of Funds" et "Corporate Venture Capital". Il vient soutenir le développement d'Axian en Afrique en faveur d’un impact positif et durable sur la croissance ainsi que la montée en puissance du continent sur le plan mondial », précise le communiqué.

C’est en 2017 que le groupe panafricain a entamé sa stratégie d'investissement sur le long-terme comme actionnaire indirect dans les entreprises et start-up. A ce jour, le groupe est investi dans une vingtaine de fonds, avec une forte concentration en Afrique.

1 startups

Aujourd'hui actionnaire minoritaire direct de 10 start-up africaines, la branche Corporate Venture Capital ambitionne d'accélérer son activité dans le but de rayonner sur l’ensemble du secteur (fintech, e-commerce, e-santé́, e-logistique...). Il permettra également de créer des synergies avec les autres activités du groupe.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 14 février 2023 14:11 Written by

Quatre ans après la clôture de son tout premier fonds d’investissement axé sur les start-up africaines, Partech lance un deuxième fonds avec les mêmes objectifs mais un montant plus important.

Partech, la société mondiale de capital-risque basée à Californie aux Etats-Unis, a annoncé le mardi 7 février la clôture de son premier tour de table de Partech Africa II, son deuxième fonds d'investissement axé sur l’Afrique. Les capitaux levés, d’une valeur de 245 millions d'euros, serviront à investir dans des start-up africaines à forte croissance et actives dans les secteurs du numérique et de la technologie.

« Nous nous étions fixé un objectif ambitieux pour Partech Africa II, à savoir lever 230 millions d’euros, avec un hard cap à 280 millions d’euros, doublant ainsi la taille de notre premier fonds. Nous avons dépassé cet objectif avec un premier closing déjà supérieur à la taille cible du fonds », a déclaré le Cyril Collon (photo, à gauche), General Partner de Partech Africa.

Soutenu par d'importantes institutions de financement du développement, ainsi que par des investisseurs institutionnels et commerciaux, le fonds Partech Africa II poursuivra la stratégie du premier fonds visant à identifier les start-up en phase de démarrage et de croissance sur le continent.

Le fonds fournira des tickets initiaux de 1 à 15 millions de dollars, de l'amorçage à la croissance, pour soutenir les entrepreneurs qui utilisent une combinaison de technologie et d'excellentes opérations pour répondre à certaines des opportunités difficiles à résoudre, mais très importantes, que le continent africain offre dans tous les secteurs.

A ce jour, le portefeuille de Partech compte 17 entreprises démarrées dans 9 pays africains et opérant désormais dans 27 pays du continent. Partech a investi entre autres dans TradeDepot, Yoco, Wave, Nomba (ex-Kudi), Gebeya, ChatDesk, Reliance Health, MoneyFellows, TerraPay, Tugende, Almentor.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 08 février 2023 12:12 Written by

L'autorisation intervient six mois après la dernière levée de fonds de Zeepay d’un montant de 10 millions $ auprès de Symbiotics BV, une société basée aux Pays-Bas (9 millions USD), avec la participation d’un fonds basé à Maurice (1 million USD).

Zeepay, la fintech ghanéenne spécialisée dans le transfert de fonds a reçu, de la Banque centrale de Zambie, l’autorisation d'exploiter dans le pays son nouveau service révolutionnaire permettant d'envoyer de l'argent à l'étranger via un portefeuille mobile vers plus de 150 pays en temps réel.

S’exprimant sur cette innovation, Andrew Takyi-Appiah (photo), co-fondateur et directeur général de Zeepay a déclaré que ce nouveau service est le résultat d’un partenariat avec l’entreprise américaine de transfert de fonds, basée aux USA à Dallas au Texas, MoneyGram. « Notre partenariat avec MoneyGram contribue à rendre l'Afrique sans frontières jour après jour, et nous sommes ravis d'être à l'avant-garde de ce changement révolutionnaire», a-t-il expliqué.

Le nouveau service mis sur pied par Zeepay est selon l’entreprise le premier du genre en matière de Mobile Money dans le monde. Ce dernier permettra aux Zambiens de transférer facilement et en toute sécurité de l'argent directement depuis leurs comptes Zeepay Mobile Money vers plus d’une centaine de pays.

Présente dans plus de 25 pays dans le monde, y compris des pays d'Europe, des Caraïbes, d'Amérique du Nord et d'Afrique, Zeepay a connu une croissance exponentielle depuis son lancement en 2016. En mars 2020, elle est devenue la première entreprise ghanéenne à se voir délivrer une licence d'émetteur de monnaie électronique (EMI) par la Banque du Ghana.

En Aout 2022,  la société avait levé 10 millions de dollars pour garantir son expansion dans plusieurs autres marchés africains afin de soutenir les banques africaines locales.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 31 janvier 2023 16:23 Written by

Le vaste chantier de liaison par fibre optique des différents pays d’Afrique centrale, vieux d’une dizaine d’années, avance. Après les investissements dans l’infrastructure télécoms à haut débit terrestre, une composante maritime se déploie.

Dans son récent rapport sur l’économie numérique, la Banque mondiale informe que le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale construisent un câble sous-marin de 500 km.

La construction de ce câble sous-marin, apprend-on, facilitera les échanges de trafic entre ces pays et permettra à un pays comme le Gabon de revendre de la capacité internationale à ses voisins. Ce d’autant plus que le point de départ de cette infrastructure prend sa source en terre gabonaise. Ainsi, des interconnexions supplémentaires accroîtraient le nombre de clients potentiels pour l’accès international (c’est-à-dire les opérateurs nationaux de ces quatre pays).

En outre, le développement de l’IXP (infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès Internet d’échanger du trafic), pour atteindre son potentiel optimal, contribuerait à améliorer la qualité des services pour les contenus et les services en ligne au niveau local et éventuellement au niveau régional. Cet élément étant déterminant pour la réussite des services d’e-gouvernement.

Relativement à ce projet, la Banque mondiale précise qu’en mai 2019, l’interconnexion physique avec le Congo est devenue opérationnelle, mais non encore commercialisée, en attendant l’approbation des régulateurs nationaux des deux pays. Les interconnexions physiques avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, elles, sont attendues depuis septembre 2020. Mais ces deux pays doivent d’abord signer des protocoles d’accord pour définir les règles d’interconnexion.

S.A.

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Posted On vendredi, 27 janvier 2023 08:21 Written by

En Afrique, la transformation numérique prend de l’ampleur. Au cœur de cette mutation, les start-up jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’accès des populations à divers services, d’où l’importance accordée à leur financement.

Dans son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » et publié le mardi 24 janvier, Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique, indique que l'écosystème technologique africain résilient s’est distingué avec une croissance de 8 % par rapport à 2021.

Selon le rapport, en 2022, le financement par la dette a doublé en volume pour atteindre 1,5 milliard $, contre un montant de 767 millions $ de dettes obtenues par la start-up africaines en 2021. « Le financement total investi dans les start-up technologiques du continent a atteint 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation, répartis sur 764 opérations contre 724 tours de table en 2021 », lit-on dans le rapport.

Partech Africa indique également qu’en 2022, les activités de collecte de fonds sont restées stables à tous les stades. Avec 1,4 million de dollars, la taille des tickets Seed+ a été en moyenne plus élevée en 2022 (+12 % par rapport à l'année précédente), tandis que la série A est restée la même à 8,5 millions de dollars.

Sans surprise, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya restent les principales destinations d'investissement en Afrique, avec une part du volume total qui reste relativement stable à 72 %. Le Nigeria conserve la tête de ce groupe avec 1,2 milliard de dollars de capitaux levés, malgré une baisse de 36 % par rapport à 2021.

En dehors des quatre principaux pays en tête de liste, le Ghana (202 millions de dollars), l’Algérie (150 millions de dollars), la Tunisie (117 millions de dollars) et le Sénégal (105 millions de dollars) ont été les seuls autres pays à avoir franchi le seuil des 100 millions de dollars de financement en 2022.

Au total, 28 pays africains sur les 54 que compte l'Afrique ont attiré des fonds en 2022, dont 13 en Afrique francophone. Compte tenu du ralentissement du marché, les conclusions du rapport ont également révélé que la fintech reste néanmoins le secteur le plus financé en Afrique, bien qu’étant le plus touché par la baisse des gros tours de financement.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 26 janvier 2023 13:03 Written by

Après l’obtention d’un premier financement en 2020, l’entreprise technologique de transport de colis Cathedis ambitionne de poursuivre son extension dans le pays grâce à de nouveaux capitaux.

La start-up marocaine Cathedis, spécialisée dans le transport et la e-logistique, a obtenu un financement en présérie A de 735 000 $ auprès d’une cohorte d’investisseurs constituée de Afrimobility, un fonds de capital risque d’AKWA Group, et CDG Invest.

« La confiance renouvelée de notre investisseur et partenaire historique CDG Invest, ainsi que l'entrée du prestigieux fonds Afrimobility, vont permettre à Cathedis de consolider ses performances, de développer sa plateforme d'innovation et d'accélérer sa croissance », a déclaré Imad El Mansour Zekri, fondateur et PDG de Cathedis.

Bien avant cette mobilisation de fonds, Cathedis avait obtenu un premier financement en 2020 pour un montant de 3 millions de Dirhams (296 000 dollars) via le programme 212 Founders de CDG Invest. Ce qui lui a permis de réaliser une croissance de plus de 300 % entre 2020 et 2022.

En quatre ans d’activité, la start-up a bâti une plateforme entièrement numérique qui gère toutes les livraisons. Elle est basée sur un système qui gère facilement chaque opération, depuis la production à la livraison jusqu’au paiement en passant par le traitement des plaintes, et ce, avec un suivi en temps réel, voire quasi instantané.

Cathedis a également conçu et déployé un centre de tri automatisé, qui a une capacité de 4 000 colis par heure, permettant de servir plus de 160 villes et régions au Maroc. Pour atteindre ces objectifs, la start-up s’est penchée sur l'association R&D Maroc qui promeut et dynamise l’innovation.

Selon son PDG, la start-up figure parmi les opérateurs de référence de la livraison et l’e-logistique au Maroc, avec des solutions technologiques et industrielles conçues et déployées à 100% en interne. L’entreprise ambitionne désormais d’atteindre un flux total annuel de 3 millions de colis d’ici 2024.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 23 janvier 2023 11:05 Written by

Les Pays-Bas soutiennent le développement du numérique dans le monde. Le continent africain qui est en pleine transformation numérique peut compter sur ces financements pour favoriser son développement inclusif et accélérer sa croissance économique durable.

Les Pays-Bas fourniront 10 millions $ à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour aider les pays en développement, dont plusieurs en Afrique, à tirer davantage parti du commerce électronique et de l'économie numérique et faciliter les affaires et les investissements.

Un accord portant sur cette contribution financière a été signé le mardi 17 janvier par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan (photo, à gauche), et la ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement des Pays-Bas, Liesje Schreinemacher (photo, à droite).

« Les Pays-Bas apprécient la contribution de la CNUCED à la numérisation mondiale et son lien avec l'amélioration des opportunités commerciales et d'investissement. Nous sommes donc heureux de poursuivre notre soutien et espérons que d'autres donateurs suivront les Pays-Bas dans leur soutien à cet important programme ».

Selon l’accord signé entre les deux entités, 6 millions de dollars seront consacrés à des activités de recherche et de coopération technique dans le cadre du programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique.

Une somme supplémentaire de 4 millions de dollars financera les services publics numériques destinés aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux investisseurs internationaux. Elle soutiendra également le développement des entreprises, la comptabilité et l'établissement de rapports pour les MPME afin de renforcer la facilitation des affaires.

A en croire le communiqué de l’agence onusienne, les Pays-Bas soutiennent le programme de la CNUCED sur le commerce électronique et l'économie numérique depuis plusieurs années. Ce soutien a contribué à la mise en place d'économies numériques plus inclusives pour les femmes et à la promotion de partenariats pour soutenir le développement du commerce électronique dans les pays à faible revenu. Le financement des Pays-Bas a déjà permis de renforcer la facilitation numérique des affaires et des investissements dans six pays d'Afrique et un pays d'Asie et d'Amérique latine.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 janvier 2023 13:59 Written by

Cette opération devrait permettre d’accélérer la conception de nouveaux modèles de médicaments et de vaccins basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning, au sein des plateformes de BioNTech.

La start-up tunisienne d'intelligence artificielle InstaDeep appartient désormais à BioNtech, une société allemande de biotechnologie spécialisée dans le développement et la fabrication d'immunothérapies actives dans le traitement des maladies graves.

Le laboratoire allemand a annoncé, par la voie d’un communiqué publié le mardi 10 janvier, l'acquisition d’InstaDeep pour un montant d'environ 362 millions de livres sterling (405 millions d'euros), en espèces et en actions de BioNTech, dans le cadre de sa stratégie pour devenir un pionnier dans la découverte des médicaments pilotés par l'intelligence artificielle.

« L'IA progresse de manière exponentielle et notre mission chez InstaDeep a toujours été de faire en sorte qu'elle profite à tous. Nous sommes très enthousiastes à l'idée d'unir nos forces et de devenir une seule et même équipe avec BioNTech, avec qui nous partageons la même culture d'innovation technologique profonde et l'accent mis sur l'impact humain positif », a déclaré Karim Beguir (photo, à gauche), PDG et cofondateur d'InstaDeep.

La start-up tunisienne basée à Londres avec des filiales à Tunis, Paris, Nairobi, Lagos, Cape Town et Dubaï s’est associée à BioNtech il y a un an. En janvier 2022, InstaDeep avait annoncé avoir développé et testé avec BioNTech un système de détection précoce des variants de la Covid-19. Le calculateur permettant d’en anticiper le potentiel infectieux.

Après une collaboration fructueuse, la société allemande a décidé d'acquerir InstaDeep. Selon le Financial Times, il s'agirait de son plus gros contrat. Les actionnaires d'InstaDeep pourront également recevoir jusqu'à environ 200 millions de livres sterling supplémentaires dans le futur en fonction de leurs performances, a précisé BioNTech. En outre, 240 employés de la start-up devraient être intégrés aux effectifs de BioNTech.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 13 janvier 2023 10:14 Written by
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