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Le 13 janvier 2022, le système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) a officiellement été lancé en Afrique de l’Ouest. Malgré les avantages impressionnants qu’elle offre, cette solution innovante est peu adoptée jusqu’ici.

L’adoption généralisée du système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) est à la traîne. Le lundi 29 mai à Nairobi, à l’occasion du dialogue du secteur privé africain sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le président de la République du Kenya, William Ruto (photo), a appelé ses pairs en Afrique à mobiliser les banques centrales et commerciales en vue de leur adhésion au PAPSS.

« Il est également impératif que nous cherchions proactivement à résoudre les disparités entre les monnaies et les obstacles qui en découlent pour le commerce intra-africain. Le commerce ne peut avoir lieu sans systèmes de paiement efficaces et unifiés », a déclaré William Ruto.

« Un mécanisme a été mis en place pour permettre à tous nos commerçants d'effectuer des transactions dans la monnaie locale et nous laissons à l'Afreximbank le soin de régler tous les paiements. Nous n'avons pas besoin de chercher des dollars ; nos hommes d'affaires se concentreront sur la circulation des biens et des services et laisseront la tâche ardue des devises à l'Afreximbank » a-t-il ajouté.

C’est en janvier 2022 que le PAPSS a été lancé, un an après l’opérationnalisation de la Zlecaf.  L’objectif est de relier les marchés africains les uns aux autres, permettant ainsi des paiements transfrontaliers instantanés dans les pays respectifs en monnaies africaines locales, qu’il s’agisse des achats, de transfert d’argent, de paiement de salaires, de négociation d’actions et parts ou d’effectuer des transactions commerciales de grande valeur.  Le PAPSS devrait permettre à l'Afrique d'économiser 5 milliards par an en coûts de transaction de paiement, selon le président du Ghana, Nana Akufo-Addo.

Pour William Ruto, il est donc urgent de prendre les premières mesures pour se débarrasser du dollar américain et se mobiliser pour l’adoption du PAPSS. Rappelons qu’à ce jour, le réseau PAPSS comprend neuf banques centrales, 40 banques commerciales et quatre commutateurs.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 31 mai 2023 15:48 Written by

Au cours des dernières années, le paiement mobile s’est intégré au cœur des habitudes financières d’une tranche croissante de la population africaine. Le service qui a su se diversifier ne cesse de conquérir de nouveaux marchés sur le continent et de gagner en maturité.

L’Afrique est demeurée le marché porteur du Mobile Money dans le monde en 2022. Dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 », les statistiques dévoilées par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) révèlent que le continent a enregistré 166 services actifs (sur 315 au niveau mondial, Ndlr) ; 781 millions de comptes actifs (48,81 % des 1,6 milliard d’utilisateurs enregistrés dans le monde) en croissance de 17 % par rapport à 2021.

Il a également généré 44,9 milliards (+21 %) de volume de transactions financières évalué à 836,5 milliards $ (+22 %). Cette somme représente 66,39 % des 1 260 milliards $ échangés sur le service Mobile Money dans le monde.

L’Afrique de l’Est demeure la sous-région la plus dynamique du continent avec 390 millions de comptes actifs qui ont généré 28 milliards de transactions d’une valeur de 491,8 milliards $. L’Afrique du Nord, du fait de sa taille réduite, a enregistré la plus petite performance avec 18 millions de comptes actifs pour 97 millions de transactions évaluées à 4,7 milliards $.

Infographie: le marché Mobile Money en Afrique (2022)

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 Source : GSMA

Malgré ces bonnes nouvelles, l’Association déplore toutefois des défis qui persistent et mettent en danger l’inclusion financière. « Certains pays ont introduit des taxes sur les transactions d'argent mobile et des frais qui ne correspondent pas à leurs objectifs d'inclusion financière. La fraude reste également un problème à l'échelle du secteur ».

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Posted On mardi, 09 mai 2023 03:45 Written by

Depuis 2020, l’organisation internationale basée aux Etats-Unis accorde des capitaux supplémentaires à des associations qui travaillent pour l’inclusion numérique dans trois pays dans le monde. En Afrique, c'est le Sénégal qui est éligible pour le programme.

La Fondation Internet Society, une organisation qui promeut le développement de l’Internet dans le monde, a annoncé le lundi 1er mai l’ouverture des candidatures pour l’édition 2023 de son programme Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods (SCILLS).

Pour cette troisième année consécutive, des subventions d’un montant pouvant atteindre 250 000 dollars seront octroyées à des organisations pour des projets, au Sénégal, visant à multiplier les opportunités pédagogiques pour une utilisation davantage maîtrisée et efficace de l'Internet.

« L'accès à Internet a fortement augmenté au Sénégal, mais l'accès aux connaissances et aux compétences en matière d'Internet reste inaccessible pour certains. Ces nouvelles subventions du programme SCILLS soutiendront les organisations qui connectent les communautés défavorisées aux compétences numériques essentielles nécessaires au développement de la croissance économique et des perspectives d'éducation », a expliqué Sarah Armstrong, la directrice exécutive d'Internet Society Foundation.

Au Sénégal, le taux de pénétration de l'Internet est estimé à 99,03 %  contre  94,82 % l'année précédente selon un rapport de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) arrêté au 31 décembre 2022. On observe donc une croissance par rapport à l'année précédente.

Ainsi, Internet Society Foundation ambitionne d'accompagner des projets visant à tirer parti de cet accroissement de l'accès à Internet en créant des opportunités éducatives ou en soutenant l'inclusion économique des communautés mal ou non desservies du Sénégal.

Les projets et les organisations qui œuvrent dans ce sens sont invitées à soumettre leurs dossiers complets au plus tard le 31 mai à l’adresse : https://www.isocfoundation.org/grant-programme/scills-grant-programme/.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 03 mai 2023 11:20 Written by

Un mois après son partenariat avec la Banque nationale d’Egypte axé sur la numérisation de l’économie locale, Mastercard signe un nouveau partenariat avec egabi. Cette initiative permettra aux consommateurs d’avoir accès plus rapidement aux prêts numériques.

La société égyptienne de développement de logiciels egabi FSI et la société Mastercard ont signé un partenariat en vue d’étendre l'accès aux solutions de prêt numériques à travers l'Afrique, l'Europe de l'Est et le Moyen-Orient. L’information a été rendue publique par Mastercard le jeudi 27 avril.

Cette nouvelle collaboration entre egabi FSI et Mastercard permettra de numériser l'espace de prêt et introduire de nouveaux produits innovants tels que le buy now pay later (BNPL), les plans de microfinance pour PME…

Selon Ahmed Sameh, PDG d'egabi FSI, le partenariat avec Mastercard « reflète la confiance des institutions financières mondiales dans egabi FSI en tant que facilitateur de technologie fintech et la qualité des produits d'egabi. Ce partenariat ouvrira la voie à une plus grande couverture du marché et avec Mastercard, nous serons en mesure de redéfinir l'industrie du prêt numérique dans la région ».

Dans le cadre de ce partenariat, Mastercard activera les capacités et les actifs de prêt numérique d'egabi pour fournir une proposition de prêt de bout en bout aux institutions financières et aux sociétés de technologie financière. Ceci en offrant les produits Digital first de Mastercard aux émetteurs désireux d'entrer dans l'espace de prêt numérique.

Ce partenariat stratégique avec egabi FSI fait suite aux partenariats initiés par Mastercard en Egypte avec pour objectif de connecter et d'alimenter une économie numérique inclusive qui profite à tous, partout, en rendant les transactions sûres, simples, intelligentes et accessibles. En mars, Mastercard avait déjà annoncé un nouveau partenariat avec la Banque nationale d'Egypte (NBE) portant sur la numérisation de l’économie égyptienne à un niveau supérieur. Cinq mois plus tôt, en octobre, l’entreprise lançait un partenariat avec les banques égyptiennes pour le renforcement des fintech dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 avril 2023 17:02 Written by

Le secteur numérique sud-africain va connaître de profondes mutations dans les prochains mois. Après l'engagement d’Amazon d’investir dans des services technologiques, c’est au tour de Cassava Technologiques de dévoiler sa mise.

Cassava Technologies, une entreprise technologique africaine fondée par le milliardaire zimbabwéen Strive Masiyiwa, a annoncé, le vendredi 14 avril, s’être engagée à investir 4,5 milliards de rands (250 millions $) dans ses activités en Afrique du Sud au cours des deux prochaines années. L’initiative a été dévoilée lors de la cinquième conférence sur l'investissement en Afrique du Sud (SAIC) qui s’est tenue la veille à Johannesburg.

Cet investissement qui se fera par l'intermédiaire des unités commerciales de Cassava Technologies vise à soutenir l'expansion du réseau de fibres optiques de Liquid Intelligent Technologies, l'extension de la capacité et de l'empreinte des centres de données africains, l'amélioration de la capacité en matière de cloud et de cybersécurité, et le déploiement d'une énergie propre et renouvelable par Distributed Power Africa en Afrique du Sud.

« L'Afrique du Sud représente la plus grande part du PIB industriel de l'Afrique, avec un secteur des TIC sophistiqué et en pleine croissance. La combinaison unique d'infrastructures économiques hautement développées du premier monde et d'un environnement macroéconomique stable offre aux entreprises comme la nôtre un environnement d'investissement propice dans lequel nous pouvons nous associer au gouvernement pour stimuler le développement économique et créer des emplois, a déclaré Hardy Pemhiwa, président et directeur général du groupe Cassava Technologies.

Cette initiative de Cassava Technologies s’inscrit donc dans le cadre de l’objectif du président Cyril Ramaphosa visant à stimuler l'économie du pays et à attirer des investissements de l’ordre de 2 000 milliards de rands au cours des cinq prochains années pour soutenir les objectifs globaux de développement national.

Rappelons que Cassava Technologies compte huit filiales, à savoir Liquid Intelligent Technologies, Liquid Dataport, Liquid C2, Africa Data Centres, Distributed Power Africa, Sasai Fintech, Telrad et Vaya Technologies.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 17 avril 2023 13:57 Written by

Le Kenya veut devenir une référence en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027. Pour financer l’ensemble des projets prévus à cet effet, le gouvernement a sollicité l’appui de la Banque mondiale et des investisseurs privés. 

La Banque mondiale va octroyer un financement de 390 millions de dollars pour la réalisation des infrastructures numériques du Kenya. L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué publié le mercredi 5 avril.

Selon l’institution de Bretton Woods, le financement sera utilisé pour la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique et servira à étendre l'accès à l'Internet à haut débit dans le pays, à améliorer la qualité et la fourniture de l'éducation et de certains services gouvernementaux, et à développer des compétences pour l'économie numérique régionale.

« L'élargissement de l'accès aux technologies et aux services numériques est une voie transversale pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience », a déclaré Keith Hansen, directeur de la Banque mondiale pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda.

Il y a quelques semaines, le ministre de l'Information, de la Communication et du Numérique, Eliud Owalo, avait annoncé que le gouvernement du pays était en pourparlers avec la Banque mondiale dans le but d’obtenir un financement de 600 millions de dollars pour le projet « d’autoroute numérique ».

Ainsi, la phase 1 qui a été financée s'étendra de 2023 à 2028. La phase 2 quant à elle se déroulera de 2026 à 2030 et se concentrera sur la construction d'un environnement sécurisé et axé sur les données pour améliorer la prestation de services numériques et l'innovation pour l'économie numérique régionale.

A en croire Keith Hansen, le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya vise à rendre la croissance du pays plus équitable en réduisant les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et en élargissant le marché numérique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 11 avril 2023 12:23 Written by

Comme la plupart des pays africains, le Sénégal a entrepris depuis quelques années son projet d’accélération numérique. Pour mener à bien ce projet, le pays peut compter sur des partenaires de choix à l’instar de la Banque mondiale.

La Banque mondiale a octroyé un financement de 91 milliards FCFA (150 millions $) à l’Etat du Sénégal pour la mise en œuvre du Projet d'accélération de l'économie numérique (PAEN). Un accord de financement a été signé à cet effet le jeudi 6 avril entre Mamadou Moustapha Bâ (photo, à droite), le ministre sénégalais des Finances et du Budget, et Keiko Miwa (photo, à gauche), la directrice du Bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.

« Il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population, dans des secteurs critiques tels que la santé où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine et la gestion des campagnes de vaccination peuvent avoir un impact tangible », a déclaré Keiko Miwa à l’issue de la signature.

Selon le ministre des Finances et du Budget, le financement permettra d’améliorer l'environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable à l'économie numérique. Il soutiendra la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne. Il pemettra également de favoriser l’adoption du numérique par une amélioration de l’alphabétisation et des compétences numériques, en particulier chez les femmes et les jeunes et l’accroissement de l’accès aux informations de santé pour améliorer la prestation des services de santé.

Il faut signaler que le PAEN constitue le premier axe du Plan Sénégal Emergent (PSE) adopté en 2014 par le gouvernement avec pour objectif de conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.

Samira Njoya

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Maroc : la Banque mondiale a approuvé un prêt de 450 millions $ pour développer l’inclusion financière et numérique

Posted On vendredi, 07 avril 2023 12:00 Written by

Le gouvernement marocain a engagé en 2019, une stratégie nationale d’inclusion financière. Pour en réaliser les objectifs, l’exécutif travaille avec l'appui des partenaires du secteur public et privé.

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, le vendredi 31 mars 2023, un troisième Prêt de Politique de Développement (PPD) de 450 millions de dollars au profit du Maroc en complément des deux financements précédents déjà accordés.

Selon le communiqué publié par l’institution financière internationale, cette série de projets de financement a pour objectif d’appuyer le gouvernement marocain dans la mise en œuvre des réformes visant à améliorer l’inclusion financière, l’entrepreneuriat numérique et l’accès des particuliers et des entreprises aux infrastructures et aux services numériques.

« Ce troisième financement s’inscrit dans les recommandations du Nouveau Modèle de Développement (NMD) qui souligne la nécessité d’un changement de paradigme visant à promouvoir une croissance inclusive et tirée par le secteur privé afin d’améliorer les services publics et de réduire les disparités sociales et géographiques », explique Jesko Hentschel, directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale.

Rappelons que ce nouveau programme a démarré en 2020 avec un premier prêt de 500 millions de dollars. En juin 2021, un deuxième prêt de 450 millions de dollars avait été approuvé par l’institution de Bretton Woods en faveur du même programme. Ainsi, avec cette approbation, l’enveloppe dédiée à ce programme sera portée à 1,4 milliard de dollars.

Il s’inscrit dans la continuité de celui signé en 2019 (Financement à l’appui des politiques de développement en faveur de l’inclusion financière et de l’économie numérique) qui a bénéficié de 700 millions de dollars auprès de la Banque mondiale dans le même but.

Notons que cette série de financements a permis au Maroc de repousser considérablement les barrières de l'inclusion financière et numérique. Aujourd’hui, 44 % des Marocains ont accès à un compte bancaire contre 29 % en 2017, et 30 % d’entre eux utilisent des paiements numériques contre 17 % en 2017, rapporte le communiqué.

L’infrastructure des paiements numériques s’est également développée et actuellement, 31 % des zones rurales sont couvertes par des réseaux de paiement mobile et 19 prestataires proposent leurs services.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 avril 2023 12:29 Written by

DFS Lab un incubateur de fintech africaines a récemment annoncé le lancement de « DFS Lab Stellar Africa Fund I », un fonds de soutien aux créateurs et aux équipes à fort potentiel en Afrique.  

Le nouveau fonds se concentrera sur le développement des paiements numériques en s’appuyant sur une plateforme d’infrastructure financière open-source, le réseau Stellar, et fera des investissements initiaux pouvant atteindre 100 000 dollars, avec des investissements de suivi possibles au fur et à mesure que les équipes se développent.

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Posted On lundi, 03 avril 2023 11:41 Written by

Au Nigeria, la connectivité Internet fiable et abordable est encore limitée à quelques Etats. Pour résoudre ce déficit, le gouvernement fédéral multiplie les actions telles que la mise sur pied et le financement des projets numériques.

Le gouvernement nigérian a exprimé son accord, mercredi 29 mars, pour la fourniture d'un accès Internet haut débit gratuit dans 75 lieux publics, dont 20 aéroports, plusieurs établissements d'enseignement supérieur et 6 marchés dans les 36 Etats de la Fédération et à Abuja. Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria (FEC) a approuvé à cet effet deux contrats d'une valeur de 24,20 milliards de nairas (52,5 millions $).

Selon le ministre des Communications et de l'Economie numérique, Isa Ali Pantami, le coût de la fourniture de ces infrastructures à large bande aux institutions supérieures et aux aéroports s'élève à 18,95 milliards de nairas, tandis que la deuxième approbation qui concerne la fourniture de large bande à certains marchés sélectionnés s'élève à 5,25 milliards de nairas.

« Nous voulons nous assurer que les étudiants et le personnel bénéficient d'un accès illimité à l'Internet. Pour les aéroports, nous connaissons la difficulté d'atterrir sans connexion », a déclaré  Isa Ali Pantami.

« Pour le marché, il s'agit de soutenir les entreprises axées sur l'innovation qui sont défendues par le Massachusetts Institute of Technology, où nous essayons de donner une visibilité mondiale à nos innovateurs, à nos micro, petites et moyennes entreprises, de sorte que leur marché ne soit pas rétréci et limité à nos communautés locales », a-t-il ajouté.

Ce financement servira pour la 2e et la 3e phase d'un projet d'infrastructure à large bande lancé par le gouvernement fédéral. En 2019, la FEC avait approuvé un mémo pour la fourniture illimitée d'Internet dans 18 universités dans le cadre de la première phase du projet.

Notons que ledit projet est conforme au plan national du haut débit du Nigeria 2020-2025 qui vise à porter à 70 % le taux de pénétration du haut débit dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 31 mars 2023 15:32 Written by
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