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Le géant africain du commerce électronique Jumia a récemment fêté ses 11 ans d’activités en Ouganda. Pour l’occasion, les responsables ont dévoilé les plans d'extension de l’entreprise pour les prochaines années.

Jumia veut étendre ses opérations ougandaises dans les zones rurales du pays pour fournir des produits de qualité à des prix compétitifs. Vinod Goel (photo, à droite), le PDG de Jumia Uganda, a fait savoir que l’entreprise utilisera à cet effet son modèle de vente hors ligne, connu sous le nom de « JForce » pour atteindre les clients non connectés dans les zones rurales.

« L'Ouganda, avec sa distribution et sa démographie uniques, présente une opportunité significative pour la croissance du commerce électronique. Le consommateur rural, qui est souvent confronté à des difficultés d'accès à des produits de qualité à des prix compétitifs, est au cœur de cette opportunité. En tant que Jumia, nous sommes ravis de nous lancer dans cette mission et nous invitons nos partenaires à nous rejoindre dans ce voyage transformateur », a commenté M. Goel.

L’initiative Jforce que Jumia s’apprête à lancer est un programme destiné à toutes les personnes qui souhaitent être agent autonome en s’appuyant sur le réseau Jumia. Elle vise à renforcer l’adoption de l’e-commerce dans tout le territoire et ainsi permettre l’émergence de futurs entrepreneurs, avec le soutien de Jumia pour la formation, en leur permettant de collecter une commission sur chaque vente.

Le programme J-Force existe actuellement dans plusieurs pays où Jumia opère, avec près de 100 000 agents commerciaux sur le continent.

A travers l’expansion du programme en Ouganda, l’entreprise espère que la population jeune du pays et le nombre d'Ougandais vivant dans zones rurales stimuleront sa croissance. Seulement 26,2 % de la population vit en milieu urbain dans le pays, selon le site spécialisé knoema.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 13:49 Written by

L’usine, qui devrait générer à terme environ 1 400 emplois directs et indirects, permettra un transfert de technologies et de savoir-faire technique pour soutenir le développement du secteur industriel en Egypte. 

Le géant technologique sud-coréen Samsung Electronics va implanter une usine de téléphones mobiles en Egypte, selon un communiqué du ministère égyptien des Communications et des Technologies de l'information vendredi 2 juin.

L’usine, qui sera construite sur une superficie de 6 000 m2 à Beni Suef (100 km au sud du Caire), devrait générer à terme environ 1 400 emplois directs et indirects.

 « Le site produira les dernières générations de téléphones portables pour répondre aux besoins du marché égyptien. Il contribuera au transfert de technologies et de savoir-faire technique vers le marché égyptien, soutenant ainsi l'industrialisation du secteur de la téléphonie mobile en Egypte », a souligné le ministère dans le communiqué. 

Les travaux de construction de l’usine devraient démarrer au cours du quatrième trimestre de l’année en cours.

En 2022, Samsung Electronics avait déjà installé une usine spécialisée dans la production des tablettes éducatives en Egypte pour répondre à la demande émanant du ministère de l'Education et de l'Enseignement technique.

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Posted On mardi, 06 juin 2023 09:59 Written by

Au-delà des événements, des keynotes ou encore des expositions de solutions tech dans les stands, le Gitex Africa a permis à plusieurs entités de conclure des accords de partenariat.

Hicham El Habti, le président de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), et Safia Faraj, la directrice générale d’Atos, une entreprise française spécialisée dans la transformation digitale, ont signé le mercredi 31 mai une convention de collaboration lors du Gitex Africa à Marrakech. L’objectif de cet accord est de renforcer la collaboration dans les domaines de la recherche, de l’innovation et de l’éducation et de soutenir le développement des talents au Maroc et en Afrique en matière de développement digital.

« Les deux institutions collaboreront sur des projets de recherche et de développement, ainsi que sur l’organisation de conférences ou de séminaires scientifiques, ou le partage de ressources matérielles et humaines […] Atos proposera des événements, des portes-ouvertes ainsi que des formations aux étudiants de l’UM6P. Des offres de stage et de recrutement leur seront également présentées. De même, les collaborateurs Atos seront accueillis au sein de l’UM6P pour des formations en ingénierie et en management », peut-on lire dans le communiqué paru le 1er juin.

L’université marocaine multiplie les partenariats pour s’imposer comme une référence dans les domaines ayant trait à la transformation numérique. Avec son incubateur Stargate, l’institution facilite l’éclosion des start-up dans le royaume et grâce à ce partenariat avec Atos, le secteur technologique marocain pourrait faire face aux besoins et aux enjeux des emplois et de compétences.

Quant à Atos, elle est un acteur actif de la digitalisation sur le continent. Lors du Gitex Africa, elle s’est alliée au gouvernement togolais dans le but de réaliser le système d’identification électronique du pays ouest-africain.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 05 juin 2023 10:22 Written by

Pour se développer et rivaliser avec leurs homologues à travers le monde, les entreprises africaines ont besoin d’une connectivité stable avec une faible latence et d’outils numériques pour optimiser leurs activités. Des projets sont mis en œuvre en Afrique pour relever ce défi.

Liquid Dataport, une filiale de Liquid Intelligent Technologies spécialisée dans la connectivité internationale de gros, a annoncé le mercredi 31 mai le lancement de sa nouvelle route en fibre optique reliant Mombasa, au Kenya, à Muanda en République démocratique du Congo (RDC) en passant par l'Ouganda et le Rwanda.

Selon le communiqué de Liquid Dataport, il s'agit de l'itinéraire le plus court entre l'Afrique de l'Est et l'Afrique de l'Ouest, qui permettra de réduire de 20 millisecondes le temps de latence des transmissions de données.

« Nous avons un nombre important de clients grossistes, entreprises et hyperscale le long de cette route, et nous les soutenons pleinement dans l'exploitation de leurs réseaux mondiaux. La disponibilité de notre dernière et plus courte route Est-Ouest apporte de nombreux avantages économiques et sociaux avérés, de l'accès aux ressources éducatives en ligne à la création d'emplois et à l'adoption de nouvelles technologies », a déclaré David Eurin, PDG de Liquid Dataport.

Cette dernière route de fibre optique complète la réalisation précédente de Liquid, réalisé en 2019, reliant Dar es Salaam à Muanda sur la côte ouest de la RDC via la Zambie. Elle apportera une connectivité à large bande plus fiable et plus abordable à plus de 40 millions de personnes qui vivent et travaillent dans toutes les grandes villes situées le long de l'itinéraire.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’initiative « One Broadband Africa » de Liquid Intelligent Technologies. La société poursuit sa stratégie de conquête du marché africain et mondial de la connectivité à haut débit et des services numériques. Au cours des derniers mois, elle a renforcé sa présence en Afrique en s’étendant au Nigeria, en Egypte, en Algérie. Elle a signé, le jeudi 25 mai, un accord avec le fournisseur de services télécoms par satellite Viasat visant à fournir des services de connectivité Internet à haut débit en Afrique de l’Ouest.

A en croire Hardy Pemhiwa, le PDG de Liquid Intelligent Technologies, cet axe est-ouest permettra de favoriser l’inclusion numérique en amenant le trafic mondial sur le continent, mais également en réduisant les coûts de l’accès à l’Internet haut débit en Afrique. 

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 01 juin 2023 10:28 Written by

Avec 218 millions d’habitants, le Nigeria a besoin de 363 000 médecins pour atteindre la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé qui est de 1 médecin pour 600 habitants. Tâche ardue, les autorités ont décidé de se tourner vers la technologie.

Le gouvernement fédéral nigérian a procédé la semaine dernière à Abuja au lancement officiel de NigComHealth, une solution nigériane d’e-santé. Elle a été mise en place en partenariat avec NigComSat, une entreprise nigériane opérant dans les TIC et les télécommunications ; Sawtrax, une société nigériane d’informatique et Ethnomet, une start-up canadienne opérant dans le secteur des technologies de la santé. L’objectif est de permettre aux populations, en l’occurrence celles des zones rurales et reculées, d’accéder plus aisément à des soins de santé.

« La situation actuelle s'aggrave, chaque médecin s'occupant de plus de 5 000 patients, ce qui contraste fortement avec la recommandation de l'OMS d'un médecin pour 600 patients. Cela représente un contraste frappant avec la recommandation de l'OMS d'un médecin pour 600 patients. Avec 218 millions de personnes à prendre en charge, le Nigeria a besoin d'au moins 363 000 médecins supplémentaires pour atteindre cet objectif, ce que NigComHealth devrait permettre de réaliser », a expliqué le professeur Salahu Junaidu, le chef de cabinet du ministre des Communications et de l’Economie numérique.

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Depuis plusieurs années, le pays a pris le train de la révolution technologique en cours en Afrique et dans le monde. Dans le secteur de la santé, les healthtech se multiplient et s’imposent de plus en plus comme des alternatives viables aux difficultés d’accès aux soins de santé sur le continent. Elles contribuent à l’atteinte du troisième objectif de développement durable qui vise à assurer la santé et le bien-être pour tous en garantissant, entre autres, un accès universel à une couverture médicale et aux services sanitaires.

Malgré ces efforts, les populations des zones rurales ne pourront pas profiter pleinement de cette solution d’e-santé. Outre le taux de pénétration d'Internet de 28% en Afrique subsaharienne, d'après les données de l'Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile (GSMA) en 2020 ; le Nigeria, en particulier, enregistre l'indice d’exclusion d'Internet le plus élevé au monde, selon une étude publiée par World Data Lab en 2022. D'après la même source, environ 103 millions d'habitants (sur une population d'environ 218 millions) sont des « pauvres d’Internet », des personnes qui ne peuvent pas se permettre un forfait minimum d'Internet mobile.

Face à de telles statistiques, NigComHealth, perçue par le politique comme un deus ex machina, ne sera peut-être qu’une solution healthtech de plus dans le paysage technologique nigérian.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 25 mai 2023 12:04 Written by

A l’ère de l’économie numérique, les informations générées par les utilisateurs d’Internet représentent aujourd’hui de la matière première pour diverses multinationales. Restreindre leur exploitation abusive représente un enjeu de sécurité, particulièrement en Afrique où la réglementation est quelque peu lâche.

La Commission de protection des données (DPC) d’Irlande a annoncé le lundi 22 mai une sanction de 1,2 milliard d’euros à l’encontre de la société Meta Platforms Ireland Limited. Suite à l’examen de la base sur laquelle Meta Ireland transfère des données personnelles de l'Union europénne/Espace économique européen (UE/EEE) vers les Etats-Unis en relation avec son service Facebook, le régulateur a indiqué dans sa conclusion qu’il y a violation de l'article 46, paragraphe 1, du règlement général pour la protection des données (RGPD).

Meta Platforms Ireland Limited a cinq mois pour « suspendre tout futur transfert de données personnelles aux Etats-Unis », six mois pour arrêter « le traitement illégal, y compris le stockage, aux Etats-Unis » des données personnelles de l'UE transférées. La décision de la DPC irlandaise intervient durant la semaine du cinquième anniversaire du RGPD, entré en application le 25 mai 2018.

La décision publiée lundi par le régulateur irlandais est la énième d’une série qui découle d’une multitude de plaintes du militant de la protection de la vie privée Max Schrems déposée depuis 2011.

La sanction écopée par Meta en Irlande interpelle les autorités africaines sur leur responsabilité quant à la gestion des données à caractère personnelles des consommateurs par des multinationales telles que Facebook, Amazon, Google… dont les services sont utilisés par des centaines de millions de personnes sur le continent.

La Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel adoptée le 27 juin 2014, qui a une vision continentale de la protection des données personnes, n’est toujours pas entrée en vigueur. Au 11 avril 2023, 14 pays l’avaient déjà ratifié. Le dernier, c'était la Côte d'Ivoire, le 8 mars 2023. Il n’en manque plus qu’un pour que le texte réglementaire à vision continentale entre officiellement en application, selon son article 36.

Muriel Edjo

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Posted On mardi, 23 mai 2023 15:36 Written by

L’économie numérique bouleverse déjà le marché de l’emploi en Afrique ou les détenteurs de compétences numériques de base, intermédiaires et élevées font encore largement défaut. Plusieurs établissements d’enseignement explorent ce segment qui s’avère très porteur. Des entreprises s’y lancent aussi mais à d’autres fins.

Selon Frédéric Debord (photo), le directeur général d’Orange Madagascar, 1 900 personnes ont été formées au numérique depuis l’ouverture de l’Orange Digital Center (ODC) en octobre 2021. 60% de ses apprenants sont des femmes. Parmi les apprenants issus de ce centre d’acquisition de compétences numériques, plus de 600 sont insérés professionnellement. Une performance saluée par Frédéric Debord qui estime que l’ODC de Madagascar est le seul « parmi les 15 dispositifs équivalents déployés sur le continent Africain à avoir atteint cette performance ».

Le directeur général d’Orange Madagascar a exprimé ce contentement lors d’une prise de parole durant la 12e édition des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA). L’évènement s’est tenue du vendredi 19 mai au samedi 20 mai sous le thème « Capital humain : Catalyseur d’un écosystème numérique africain performant ». Au cours de cette rencontre internationale, Frédéric Debord a appelé les acteurs africains du numérique à investir afin de combler les besoins en formations aux compétences numériques de près de 650 millions de personnes du continent, d’ici 2030.

Selon la Société financière internationale (SFI), « plus de 230 millions d'emplois nécessiteront des compétences numériques d'ici à 2030 en Afrique sub-saharienne, ce qui se traduira par près de 650 millions d'opportunités de formation ». La branche de la Banque mondiale souligne que les compétences numériques figurent parmi les sept compétences les plus importantes identifiées pour l'avenir. Or la main-d'œuvre actuelle ne dispose pas d'une offre suffisante de ces compétences et l'écart entre l'offre et la demande qui est plus important en Afrique subsaharienne que dans d'autres régions risque de s’accroître.

Si les systèmes éducatifs africains ne peuvent pas être réformés à temps pour prendre en compte cette réalité future, divers organismes privés de formations répondent déjà aux besoins avec des formations payantes. Certaines, gratuites, sont le fruit d’investissement d’entreprises dans le cadre de leur engagement social.

A Madagascar, Orange qui rentre dans cette dernière catégorie a déployé 42 Maisons digitales pour les femmes, en plus de l’ODC. Elles ont formé au numérique plus de 10 000 femmes sans qualification et sans emploi. 240 Ecoles Numériques ont été déployées à Madagascar, et plus de 400 000 élèves et enseignants bénéficient du programme qui a pour objectif l’amélioration de la qualité de l’enseignement, favoriser l’égalité des chances des élèves en matière d’éducation numérique, cultiver l’usage des outils digitaux au niveau des établissements scolaires.

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Posted On mardi, 23 mai 2023 07:41 Written by

La concurrence se renforce de plus en plus sur le marché africain des centres de données. L’objectif visé est de permettre de répondre plus efficacement à la forte demande sur le marché africain des centres de données, en pleine croissance.

Africa Data Centres (ADC), la filiale de Cassava Technologies Group spécialisée dans la construction et l’exploitation de centres de données continue d’étoffer son réseau en Afrique. La société a annoncé, le jeudi 18 mai, qu'elle construisait un nouveau centre de données de 10 MW au Ghana. Il s'agira selon l’entreprise de la plus grande installation d'Afrique de l'Ouest en dehors du Nigeria.

La nouvelle installation sera construite dans le cadre du projet de réaménagement de la foire commerciale du Ghana à La, à Accra, une zone centrale du Grand Accra. La première phase devrait être achevée dans les 12 mois.

« L'établissement du nouveau centre de données au cœur d'Accra, est une étape importante pour combler le déficit d'infrastructures et développer davantage notre économie numérique. Cet investissement et la volonté du gouvernement de numériser tous les secteurs de l'économie nous permettront d'accroître notre capacité d'accès aux services numériques et d'attirer encore plus d'investissements étrangers directs dans notre économie », a déclaré Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, le président du Ghana.

La construction d’un centre de données à Accra rentre dans le cadre de la stratégie d’expansion africaine d’Africa Data Centres. La société avait annoncé en septembre 2021 un investissement de 500 millions USD dans la construction de 10 centres de données dans une dizaine de pays africains sur une période de deux ans.

Cette expansion, financée en partie par la Société de financement du développement international des Etats-Unis (DFC), vise à accélérer l'infrastructure et les services numériques dirigés par le secteur privé en Afrique.

Ces différents investissements traduisent la concurrence accrue qui prévaut actuellement sur le marché africain des centres de données, en pleine croissance, boostée par la demande grandissante de la connectivité. Selon Arizton Advisory and Intelligence, les investissements dans le marché africain des centres de données devraient atteindre 5,4 milliards USD d’ici 2027.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 19 mai 2023 17:07 Written by

Au cours des cinq dernières années, le Kenya a réalisé des avancées considérables dans les technologies de l’information et de la communication en Afrique. Le pays est aujourd’hui un hub numérique pour plusieurs entreprises mondiales. Ce statut ne cesse de se renforcer.

Le gouvernement du Kenya a conclu le mercredi 10 mai un accord de partenariat avec Venom Foundation, un fondation spécialisée dans le développement de la crypto et agréée par Abu Dhabi Global Market (ADGM), un centre financier international et une zone franche situés sur l'île d'Al Maryah, à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis. De cette collaboration, il est prévu l’établissement à Nairobi d’un centre de pointe dédié à la création de nouvelles applications blockchain et Web3 en Afrique.

« Le Kenya Blockchain Hub fournira des outils et des ressources essentielles pour aider les nations africaines à construire une base solide pour la transformation numérique. En mettant en œuvre des solutions basées sur la blockchain, nous visons à promouvoir la transparence, l'efficacité et la confiance sur l'ensemble du continent », a déclaré Venom Foundation qui a souligné que « les avantages de ce partenariat s'étendront tant au niveau national que mondial, améliorant les conditions de vie et libérant du potentiel ».

La blockchain est une technologie de stockage qui permet de garder la trace d'un ensemble de transactions, de manière décentralisée, sécurisée et transparente. Elle offre de hauts standards de transparence et de sécurité, car elle fonctionne sans un organe central de contrôle. Son usage est possible dans divers secteurs, notamment la finance.

Ce partenariat démontre l’intérêt croissant que la blockchain et les technologies associées gagnent au Kenya. La plateforme mondiale d'échange de cryptomonnaies Binance indique qu’environ 8,5 % de la population kényane (4,25 millions de personnes) possèdent des devises numériques. C’est d’ailleurs cet engouement croissant qui pousse actuellement le gouvernement à vouloir introduire une taxe de 3 % sur les actifs numériques pour le prochain exercice budgétaire.

Bien qu’il n’existe pas encore de stratégie nationale sur la blockchain et les services associés, le marché croît et se transforme. Conscient qu’il ne peut véritablement pas freiner l’adoption des nouvelles technologies par les populations parce qu’il manque encore le cadre réglementation adéquat, le gouvernement kényan a tout de même pris des mesures de sécurité en développant une Sandbox à travers laquelle les nouvelles technologies, logiciel et autres services peuvent être testés dans un environnement sûr avant d’être ouverts à la consommation.

Avant l’initiative publique avec Venom Foundation, une initiative privée presque similaire avait déjà pris corps en octobre 2022. L’organisation à but non lucratif NEAR Foundation basée en Suisse, dont l’objectif est d'accélérer la transition du monde vers les technologies ouvertes en développant et en favorisant une communauté de développeurs et de créateurs, avait annoncé le lancement du Hub blockchain régional au Kenya en partenariat avec Sankore, une guilde de la  NEAR Foundation basée au Kenya. Le Hub régional du Kenya a pour mission d’accélérer l'innovation blockchain, l'éducation et le développement des talents à travers le continent africain.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 11 mai 2023 16:41 Written by

La concurrence se renforce de plus en plus sur le marché africain des centres de données en pleine croissance. Les entreprises locales et étrangères multiplient les investissements dans les infrastructures pour répondre à la demande croissante en service cloud sur le continent.

Khazna Data Centers, une société de construction et d'exploitation de centres de données basée à Abu Dhabi, et Benya Group, une société égyptienne spécialisée dans les TIC, se sont associées pour construire un centre de données à grande échelle en Egypte. Un accord de partenariat à cet effet a été signé, le lundi 8 mai, entre Ahmed Mekky, le PDG de Benya Group, Hassan Al Naqbi, PDG de Khazna Data Centers, et Amr Aboualam, président du parc technologique de Maadi, afin d'obtenir le terrain nécessaire au projet.

Dans le cadre de cet accord les deux entreprises construiront un centre de données d'une valeur de 250 millions de dollars au sein du parc technologique de Maadi au Caire. Le centre aura une capacité de 25 mégawatts (MW) qui devrait doubler jusqu'à 50 MW à mesure que les plans d'expansion seront mis en œuvre. L’objectif est de répondre aux marchés mal desservis de la région en matière de capacité de données.

Les travaux de construction du nouveau centre de données devraient commencer dans le courant de l'année et s'achever d’ici trois ans.

A travers ce nouvel accord, Khazna signe son entrée sur le marché égyptien. L’entreprise prévoit d'étendre ses activités dans trois autres marchés de la région Mena, notamment l'Arabie saoudite, le Koweït et le Maroc.

Selon Ahmed Mekky, l’expansion de Khazna en Egypte « aura un impact substantiel sur l'attraction d'investissements dans des opérations à haute densité qui prennent en charge les systèmes cloud et les opérateurs de contenu, ainsi que sur l'encouragement des grandes entreprises commerciales à rejoindre un complexe cloud de premier ordre ».

Samira Njoya

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Posted On lundi, 08 mai 2023 17:33 Written by
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