L’accès à la santé est encore difficile sur le continent. En plus des efforts étatiques, les tech entrepreneurs améliorent la situation en développant des solutions pour aider les populations face aux divers problèmes.

Damu-Sasa est une solution d’e-santé développée par une start-up kényane du même nom. Elle permet de prendre en charge l’approvisionnement en sang, de gérer les stocks, les transfusions et même l’hémovigilance. La start-up a été fondée en 2017 par Francis Kilemi et Ochieng Ogunde.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement dans le PlayStore, doit s’inscrire en fournissant des informations usuelles. L’inscription faite, l’utilisateur se retrouve dans une communauté de donneurs de sang où il est possible de discuter grâce à la fonction « chat ».

C’est donc grâce à cette base de données des donneurs de sang que la healthtech peut approvisionner les hôpitaux en sang, même en cas d’urgence. Chaque donneur peut, en quelques clics, accéder à l’historique de ses dons et éventuellement savoir s’il a été contacté pour un prochain don. Avec cette approche, Damu-Sasa revendique avoir travaillé avec 179 hôpitaux, touché 34 161 personnes et enregistré 44 527 donneurs dans 38 comtés du Kenya.

En 2020, pendant la période de la Covid-19, la start-up a reçu une subvention de 20 000 $ de Villgro Africa, incubateur et investisseur d'impact opérant dans le secteur de la santé, pour améliorer ses capacités. Pendant cette période, Matunda Nuancham, président du conseil d’administration de la healthtech a déclaré que Damu-Sasa vise « à améliorer le nombre de donneurs de sang potentiels et à atténuer, dans la mesure du possible, les pénuries de sang persistantes ».

En 2022, la start-up s’est associée à l’université de Nairobi pour améliorer la gestion des services de transfusion sanguine au Kenya. Elle a été également sélectionnée parmi les 30 healthtech de l’initiative i3. Elles recevront le soutien de plusieurs organisations dont la fondation Bill et Melinda Gates.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, l'e-santé ou santé numérique est en pleine expansion. Elle contribue à la démocratisation de l'accès aux soins pour des millions de personnes. Au Maroc, le numérique va désormais intervenir dans la prise en charge de l’hémophilie.

Les autorités sanitaires marocaines ont procédé ce jeudi 22 septembre au lancement de la première base de données électronique de l’hémophilie et des maladies hémorragiques constitutionnelles. Le projet est le résultat d’une convention de partenariat signée entre le CHU Ibn Sina de Rabat et les laboratoires Novo nordisk pharma le 16 avril 2021.

Le projet porté par le service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital des enfants et la section hémophilie du CHU Ibn Sina permettra de répertorier les patients atteints d’hémophilie, et d’organiser le parcours du patient atteint de cette maladie en vue d’assurer l’hospitalisation. Il permettra également d'éclairer les décideurs sur la prise en charge de l’hémophilie et des autres maladies hémorragiques constitutionnelles et d'assurer le suivi des effets des stratégies nationales mises en place.

Selon Abdelkader Errougani (photo, au centre), directeur du CHU Ibn Sina de Rabat, la création de cette base de données électronique va « apporter une nouvelle fois notre soutien aux patients hémophiles et aux professionnels de la santé tout en sensibilisant un maximum de personnes autour de cette maladie qui est, pour le moment, incurable ».

Le projet est organisé sur deux axes, la mise en place d’un système informatique de collecte et de partage d’informations sur l’hémophilie et la création de capsules éducatives sur l’hémophilie utilisables sur plusieurs plateformes (TV, smartphone, Web, etc.).

L'hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire due à l’absence ou au déficit d’un facteur de la coagulation. Selon les estimations de l'OMS, plus de 3 000 personnes seraient touchées par l'hémophilie au Maroc, mais le nombre de personnes qui se rendent dans les hôpitaux ne dépasse pas les 1 200.

La base de donnée va offrir aux patients et à leur entourage « des solutions innovantes, tant sur le plan médicamenteux que dans l’amélioration de la prise en charge au sens large. Mettre à la disposition des professionnels de santé un outil tel que cette base de données permettra à la communauté médicale et scientifique marocaine d’améliorer significativement le suivi, la prise en charge et la condition du patient hémophile au Maroc », explique Silvère Aubriot, directeur général des laboratoires Novo Nordisk Maroc.

Ce nouveau projet s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère de la Santé et de la Protection sociale, qui prévoit dans l'axe 23 de son Plan national santé 2025 la mise en place d'un système national intégré de données sanitaires.

Samira Njoya

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En Afrique, l’accès aux soins de qualité est encore assez difficile pour diverses raisons. Les autorités mettent en place moult programmes pour aider leurs populations et les tech entrepreneurs recourent à la technologie pour proposer des alternatives intéressantes.

mTomady est une plateforme numérique développée par une jeune pousse malgache éponyme. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux soins de santé en souscrivant à une assurance maladie depuis leur smartphone grâce au mobile money.

mTomady a été initialement lancée en 2019 pour permettre aux femmes enceintes et aux jeunes mères d'accéder à un portefeuille de santé mobile et à des bons numériques pour des soins subventionnés. En tant qu’entité morale, elle a été constituée en 2020 par Elsa Rajemison, Julius Emmrich et Samuel Knauss pour dorénavant s’occuper de tout le monde.

La start-up vise à « construire et à mettre en œuvre une technologie qui réduit les obstacles financiers aux soins de santé et accélère les progrès vers la couverture sanitaire universelle ». Selon Julius Emmrich, « mTomady permet à un individu et à sa famille d’accéder à différents programmes de protection financière pour la santé en possédant une simple carte SIM ».

Après l’inscription au programme via un code USSD ou par des agents de santé, l’utilisateur peut payer ses cotisations en plusieurs tranches ou en une seule fois depuis son compte mobile money. En cas de maladie, il reçoit de l’argent mobile dans son portefeuille de santé mTomady. Les fonds présents sur ce portefeuille, différents de ceux de son compte mobile money principal, serviront uniquement pour des dépenses de santé, l’achat d’un médicament ou à éventuellement payer des cotisations.

En 2020, la start-up s’est vu décerner le prix de l’innovation du Global Health Hub Germany. En 2022, mTomady figure dans la liste des 43 start-up africaines du programme Social & Inclusive Business Camp de l’Agence française de développement. Elle prévoit de s’étendre dans d’autres pays africains, en l’occurrence en Ouganda et au Ghana où elle sera intégrée dans le menu USSD de la caisse nationale d’assurance.

Adoni Conrad Quenum

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Dans une Afrique qui se numérise, les données de santé revêtent aujourd’hui un caractère hautement stratégique. Exploitées judicieusement, elles ouvrent la voie à des analyses avancées, à la modélisation des maladies et à l'amélioration des prévisions.

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) et l’alliance Smart Africa accéléreront l'utilisation des technologies numériques dans l’amélioration des soins et le renforcement des systèmes de santé sur le continent. Les deux parties ont annoncé le lundi 19 septembre la signature d’un accord de collaboration à cet effet, en marge de la 77e Assemblée générale des Nations unies qui se tient à New York.

L'accord signé mettra l'accent sur la connexion de tous les établissements et personnels de santé d'Afrique d'ici 2030, en faisant progresser la protection, la portabilité, l'interopérabilité et la gouvernance des données de santé. Smart Africa et Africa CDC travailleront aussi avec les États membres de l'Union africaine au développement de la santé numérique.

« L'innovation numérique en matière de santé recèle un grand potentiel pour élargir l'accès, améliorer la qualité et réduire le coût des services de santé à travers le continent. Nous nous engageons à tirer pleinement parti du potentiel de la technologie pour faire progresser le nouvel ordre de santé publique en Afrique », soutient le Dr Ahmed Ogwell Ouma (photo, à droite), directeur général par intérim d’Africa CDC.

En Afrique où l’accès aux soins de santé de qualité demeure faible selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le numérique a une fois de plus démontré ses nombreux avantages lors de la crise de Covid-19. Sa capacité à apporter des soins de qualité aux populations, même éloignées, d'aider à anticiper de potentielles futures crises font de la santé numérique un service de haute valeur qu’il devient urgent d’adopter pour garantir le développement économique et social sur le continent.

Mêmes de nombreux grands groupes financiers et investisseurs étrangers ont compris l’importance que jouera la santé numérique dans le prochain cycle de croissance de l’Afrique. Cette reconnaissance se traduit par le volume croissant d’apport financier que les HealthTech ont mobilisé en Afrique au cours des quatre dernières années. Il est passé de 18 millions $ en 2018  à 230 millions $ en 2021 selon Partech.

Lacina Koné (photo, à gauche), le directeur général de Smart Africa, a exprimé sa conviction que « l'avenir des soins de santé en Afrique est d'abord numérique, propulsé par la mobilité et une population croissante de natifs du numérique qui exigent de jouer un rôle plus proactif dans leur santé et leurs soins ».

Muriel Edjo

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La start-up sud-africaine a franchi une étape monumentale en clôturant son cycle de financement. Elle avait précédemment levé des capitaux d'amorçage auprès d'éminents investisseurs providentiels sud-africains et un investissement providentiel d'un cadre de BVNK.

La plateforme sud-africaine de fitness Octiv a conclu le jeudi 31 août un tour de financement de série A. Le fonds mené par la société de capital-risque Knife Capital permettra à la start-up d'accélérer son expansion mondiale, d'améliorer ses produits et de développer son service clientèle pour suivre sa croissance agressive.

Selon Mark Fawzy, le PDG et fondateur, l'une des principales ambitions d'Octiv « est de donner aux salles de sport et aux centres de remise en forme un bras numérique qui leur permette de gérer une activité transparente et plus rentable. Nous offrons à leurs membres l'ultime expérience de fitness personnalisée ».

Selon le rapport de Mordor Intelligence sur le marché des clubs de santé et de fitness, l'industrie mondiale de la santé était évaluée à 81 milliards USD en 2020, et elle devrait connaître un TCAC de 7,21 % au cours de la période de prévision 2021-2026. L'Europe est considérée comme l’un des marchés privilégiés pour le Fitness. Octiv, déjà présente dans cette région, pourra en profiter pour gagner des parts de marchés et fidéliser sa clientèle.

Fondée en 2014 et déjà présente dans 27 pays dans le monde, la plateforme Octiv possède plusieurs fonctionnalités telles que la gestion et la facturation des membres, l'intégration des passerelles de paiement, la gestion des leads, la programmation, la gestion des tâches, la paie, les rapports et l'intégration des sites web.

La start-up Octiv a évolué avec le temps. Elle a commencé comme une application de suivi d'entraînement pour devenir une vaste plateforme avec plus de 60 000 clients actifs.

Samira Njoya

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Le secteur sanitaire privé est en pleine expansion sur le continent. Les entrepreneurs africains sont décidés à fournir aux populations des solutions intéressantes pour sauver le plus de vies.

Medsaf est une plateforme numérique développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux hôpitaux et aux pharmacies de se mettre en relation avec les fournisseurs de médicaments dans le but de rendre la chaîne d’approvisionnement plus efficace. La jeune pousse, basée au Nigeria et aux Etats-Unis, a été fondée en 2017 par Joao Pinheiro, Temitope Awosika et Vivian Nwakah.

C’est à la mort d’un proche de Vivian Nwakah que l’entrepreneure a eu l’idée de fonder cette firme. Selon elle, « le manque d'infrastructures de chaîne d'approvisionnement appropriées pousse les acteurs de la santé vers les marchés ouverts pour trouver leurs médicaments et leurs consommables […] Les problèmes liés à la manière dont tous les acteurs de la chaîne d'approvisionnement interagissent les uns avec les autres sont les raisons pour lesquelles il y a de graves défaillances dans la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique ».

Medsaf est ainsi devenu cet acteur, ce pont pour favoriser l’entrée des médicaments de qualité sur le sol nigérian grâce à sa plateforme. En 2020, plus de 160 hôpitaux et pharmacies ont effectué leurs courses sur Medsaf. La start-up aide à acquérir des produits de diagnostic aux réactifs, en passant par les équipements et les consommables. Elle se comporte donc comme « un guichet unique permettant aux hôpitaux, cliniques et centres de diagnostic d'acheter, de gérer et de suivre leurs besoins cruciaux en médicaments grâce à la technologie ». Medsaf embarque divers produits comme Medsaf Assure qui offre des remises sur les achats et des options de crédit pour faciliter plus encore l’accès aux médicaments.

La start-up prévoit de déployer les services Medsaf Speedy et Medsaf Patients direct. Pour ce dernier, elle travaillera avec un réseau de médecins pour approvisionner leurs patients en médicaments contre certaines maladies chroniques. Quant à Medsaf Speedy, ce sera un service de livraison express. Le patient sera livré à domicile le jour même de sa commande quand il est à Lagos et 48 à 72 heures plus tard en dehors de la métropole nigériane. La solution prévoit de s’étendre en Afrique de l’Ouest et de l’Est dans les prochaines années.

Adoni Conrad Quenum

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La jeune tech entrepreneure qui s’est spécialisée dans le domaine de la santé, au cours des six dernières années, a aujourd’hui plusieurs distinctions à son actif. Ils témoignent de son impact positif sur la vie des populations en Afrique.

Melissa Bime (photo) est une infirmière camerounaise. Diplômée de l’université de Buea au Cameroun, de l’université américaine de Stanford en santé maternelle et infantile en 2019, elle est la cofondatrice et présidente-directrice générale d’Infiuss Health.

La start-up fondée en 2016 était à l’origine une banque de sang en ligne née de la volonté de réduire la mortalité due à la pauvreté des hôpitaux en produit sanguin. Après une sensibilisation réussie sur le don de sang, elle est devenue un partenaire pour de nombreux centres de santé au Cameroun. Une initiative qui lui a valu plusieurs distinctions, notamment le prix Cartier Women’s Initiative Awards 2018 d’une valeur de 100 000 $, le prix de l’accès inclusif à la santé de l’USAID.

Depuis 2020, Melissa Bime a fait muter sa start-up en entreprise de gestion d’essais cliniques pour les hôpitaux, les laboratoires pharmaceutiques, etc., en Afrique.

« Nous développons des solutions hautement spécifiques à l'étude et très flexibles qui permettent aux sponsors de trouver les bons participants, sites et chercheurs principaux afin qu'ils puissent mener des études de recherche clinique entièrement à distance ou hybrides », lit-t-on sur le site de la nouvelle entreprise.

« Si vous êtes une entreprise travaillant sur un essai médical et essayant de comprendre comment diversifier les cohortes de participants, nous offrons une alternative moins chère que le recrutement aux États-Unis », déclare la cofondatrice d’Infiuss Health.

Lauréate du concours 43North qui s’est déroulé en octobre 2021, Melissa Bime qui s’est formée en entrepreneuriat à l'Institut européen d'administration des affaires (Insead) de Fontainebleau en France a obtenu un prix de 500 000 $. Elle a déménagé son entreprise à Buffalo, dans l’état de New York, depuis janvier 2022.

Melchior Koba

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Depuis quelques années, plusieurs hôpitaux égyptiens optent pour la télémédecine. Selon les autorités du pays, elle présente un certain nombre d'aspects positifs, notamment la réduction de la surpopulation dans les hôpitaux ainsi que la réduction de la charge financière et sanitaire pour le patient.

L'Autorité générale des soins de santé égyptienne a annoncé dans un communiqué, le jeudi 4 août, la création d’un hôpital virtuel relié à des cliniques mobiles pour venir en aide aux communautés bédouines du Sinaï Sud et veiller à ce que les besoins en soins de santé des résidents du gouvernorat soient satisfaits.

Dans le communiqué, le chef de l'Autorité générale Ahmed el-Sobky déclare que la décision de créer l'hôpital virtuel se joint à l’essai du nouveau système d'assurance dans le gouvernorat du Sinaï Sud qui « vise à couvrir tous les besoins et services de santé pour tous les résidents du gouvernorat, en particulier dans les zones reculées, où il est difficile de se déplacer facilement ou en raison de leur éloignement des hôpitaux et des centres médicaux ».

L'hôpital virtuel disposera des médecins les plus compétents dans diverses spécialités, qui aideront à diagnostiquer les maladies et diriger les équipes médicales dans les cliniques mobiles, lorsque cela sera nécessaire. Ils apporteront également leur expertise sur le traitement des patients en cas de maladies graves.

Les services de soins de santé seront couverts pour les citoyens bénéficiant du nouveau système d'assurance maladie dans le sud du Sinaï à travers l'hôpital virtuel et 31 établissements de santé affiliés à l'Autorité générale des soins de santé dans le gouvernorat, dont 23 centres médicaux, une unité de médecine familiale et huit établissements publics.

Ces divers hôpitaux qui sont interconnectés par un système électronique seront reliés à l'hôpital virtuel, qui permettra de communiquer avec des médecins consultants dans l'hôpital ou à l'extérieur, ainsi qu'avec des experts étrangers spécialisés pour obtenir des conseils et discuter de cas rares et médicalement complexes, sans qu'il soit nécessaire de se déplacer à l'intérieur ou à l'étranger pour se faire soigner.

À en croire l’Autorité générale, ce type d’hôpital a déjà été mis en œuvre dans plusieurs pays notamment aux Émirats arabes unis, au Japon, en France et au Royaume-Uni. Son déploiement en Égypte a pour objectif d’offrir une couverture médicale complète à tous les citoyens qui bénéficient du nouveau système d'assurance maladie pour recevoir des services holistiques.

« L'hôpital virtuel sera relié aux soins médicaux dispensés aux patients à domicile, et grâce à ce service, nous pourrons atteindre le patient n'importe où », a expliqué M. Sobky

Samira Njoya

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D’après les données des Nations unies de 2020 sur la mortalité infantile, le Mali affiche un taux de 91 pour 1000 contre 73 pour l’Afrique subsaharienne. Au delà les efforts des autorités, des solutions d’e-santé émergent pour donner un coup de main aux populations.

Denko Kunafoni est une solution numérique d'e-santé développée par la start-up malienne OSI Tech. Elle permet aux femmes enceintes de suivre leur état de santé pendant la grossesse, de recevoir des conseils, de se rappeler des nombreux rendez-vous chez le médecin et d’en prendre si besoin se fait sentir. La solution a été lancée par Fatoumata Bocoum en 2019.

Denko dispose d’une application mobile disponible sur Android. Depuis leur smartphone, les femmes peuvent ainsi recevoir toutes les informations sur la maternité et recevoir des réponses d’un médecin spécialiste à toutes leurs préoccupations dans l’anonymat. Divers astuces et conseils sont partagés tous les jours pour permettre aux femmes, aux nouvelles mamans et aux femmes enceintes d'améliorer leur hygiène de vie.

En ce qui concerne les bébés, la solution propose aux mamans un suivi de croissance et de développement de la naissance jusqu’à ses 3 ans. Pour profiter de ces services, il faudra s’inscrire en fournissant quelques informations personnelles. Outre le nom, le prénom ou encore l’adresse mail, il est impératif de renseigner le profil en intégrant des informations supplémentaires pour que la solution puisse fournir l’assistance nécessaire pendant et après la grossesse.

Par ailleurs, il faut souligner qu’il est possible de communiquer sur Denko Kunafoni en langues locales. En 2019, la solution de Fatoumata Bocoum a remporté le premier prix du concours Orange de l’Entrepreneur Social pour le Mali.

Adoni Conrad Quenum

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Le développement de l’économie numérique à travers le monde a également suscité l’apparition de nouvelles activités professionnelles. Dans de nombreux pays, ils ont entraîné de nouveaux défis sur divers aspects, notamment légal, fiscal ou encore déontologique.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid (photo), a apporté des précisions quant au projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat que prépare son département. Jeudi 18 août, sur sa page Facebook, il a expliqué que le texte juridique qui exclut les professions libérales, les activités réglementées ainsi que les artisans sera bientôt présenté au Parlement. Il tentera d’encadrer de nouvelles activités économiques qui ont émergé avec l'émergence de l'économie numérique.

Parmi les métiers numériques dans l’ère du temps que couvrira le nouveau cadre légal figurent entre autres celui des influenceurs web, e-marketistes, développeurs d'applications web et téléphoniques, infographes, etc. Le ministre indique que cette loi apportera plusieurs avantages tels que « l’inscription en ligne, une comptabilité simplifiée, un régime fiscal préférentiel, la couverture sociale, l’ouverture d’un compte bancaire commercial, la possibilité de localiser l’activité sur le lieu de résidence ou dans des espaces de travail partagés ».

Approuvé par le gouvernement lors du Conseil des ministres du mercredi 13 juillet, le projet de loi sur l’auto-entrepreneuriat est né pour restreindre de potentielles dérives suscitées par divers auto-entrepreneurs numériques. Le 9 août 2021, la justice algérienne avait condamné quatre jeunes influenceurs web à six mois de prison pour escroquerie et association de malfaiteurs dans l’affaire Future Gate, une agence fictive d’accompagnement estudiantine dans des universités étrangères à laquelle ils avaient prêté leur influence.

Selon le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, la loi sur l'auto-entrepreneuriat encouragera l'esprit d'entreprise, facilitera l'accès des jeunes au marché du travail par le biais du travail indépendant, réduira le nombre de personnes actives sur le marché parallèle, facilitera l'exportation des services numériques, contribuera à l’économie nationale.

Muriel Edjo

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