Ancré dans l’écosystème entrepreneurial en tant que responsable d’incubateur, investisseur providentiel et conseiller en transactions, il a travaillé avec des entreprises sociales et cherche à améliorer l’accès à des soins de santé abordables et de qualité supérieure en Afrique.
Wilfred Njagi (photo) est un informaticien kényan diplômé de l’université d’Egerton où il a obtenu sa licence en 2010. Egalement titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Università Cattolica del Sacro Cuore en Italie en 2019, il est un cofondateur et le président-directeur général de Villgro Africa.
Fondé en 2015 par Wilfred Njagi, Robert Karanja et Rob Beyer, Villgro Africa est un incubateur d’entreprises en phase de démarrage et un investisseur d’impact qui soutient les entreprises émergentes du secteur de la santé en Afrique. Il leur offre une expérience d’incubation personnalisée pour les aider à développer efficacement leurs idées et à naviguer dans l’écosystème des start-up africaines.
Entre 2015 et 2022, l’incubateur a investi plus de 1,36 million de dollars dans 36 jeunes entreprises kényanes du secteur de la santé. Au nom de toute l’équipe Villgro Africa, Wilfred Njagi figure sur la liste 2022 des Meaningful Business 100 qui célèbre les dirigeants qui associent profit et raison d'être pour contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux des Nations unies.
Delighted to be recognised on the #2022MB100, which celebrates leaders combining profit and purpose to help achieve the @UN #GlobalGoals: https://t.co/A3dskt7duY
— wilfred njagi (@wilfrednjagi) October 25, 2022
Awarded by @MB_Community, supported by @EYnews, @HoganLovells, @HLBase.#MeaningfulBusiness #MB100 #SDGs pic.twitter.com/NOT7EhLrlB
Dans le cadre de ses projets de développement du secteur en Afrique de l’Est, Wilfred Njagi et ses collaborateurs prévoient d’ouvrir un centre d’innovation biotechnologique. « Alors que nous continuons à nous développer, nous sommes enthousiastes à l’idée de lancer un centre d’innovation biotechnologique qui créera une valeur partagée en utilisant la diversité génétique de l’Afrique de l’Est pour accélérer le développement de médicaments, de vaccins et de diagnostics pour le contrôle et l’élimination des maladies liées à la pauvreté, des maladies rares, des maladies tropicales négligées et des maladies non transmissibles », a déclaré Wilfred Njagi au début du mois de mars 2023.
La carrière professionnelle de Wilfred Njagi a commencé en mai 2010 à Africa Venture Capital Assocation, une association qui promeut l’investissement privé en Afrique, en tant qu’assistant administratif. En septembre, il devient développeur web du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) au Kenya. En 2012, il est embauché comme collaborateur marketing à Tanasuk Technologies, une entreprise de développement de solutions technologiques pour la communication en ligne.
Melchior Koba
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A cause de la difficulté de certaines populations à accéder aux soins de santé, les healthtech se multiplient sur le continent, proposant des solutions intéressantes pour faciliter le quotidien des populations.
CheckMe Health est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de prélèvement sanguin dans des laboratoires partenaires. La healthtech a été fondée en 2020 par Nesma El Talawy et Adham Youssef.
« Checkme vous offre une expérience simple et fluide à partir du téléchargement de votre ordonnance, de la réalisation de vos tests de laboratoire à domicile et de la réception de vos résultats sur votre application », indique la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Pour accéder aux divers services, il faudra créer un compte. Vous avez la possibilité de sélectionner un test médical ou de télécharger directement une ordonnance depuis la plateforme, de comparer les tarifs appliqués par les divers laboratoires partenaires puis, une fois le choix effectué, vous pouvez prendre une réservation. Un représentant viendra vous effectuer le prélèvement à domicile et les résultats seront envoyés sur l’application mobile quand ils seront disponibles.
La start-up qui revendique plus de 100 000 utilisateurs a annoncé l’acquisition, en décembre 2022, de DoctorOnline, une autre healthtech qui fournit des diagnostics à la demande.
Nesma El Talawy explique que « cette acquisition s'inscrit dans la stratégie d'expansion dans la région et dans le cadre de l'élargissement des services. Selon le McKinsey Global Institute, les coûts économisés par les technologies de la santé pour le secteur de la santé pourraient se situer entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars américains par an d'ici 2030, ce qui rend des acquisitions comme celle-ci essentielles dans leur impact économique dans la région ».
Adoni Conrad Quenum
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Il est un scientifique et un chercheur médical spécialisé dans les domaines de la radiologie, de l’ingénierie biomédicale, de la biochimie et de la biophysique moléculaire. Titulaire de plusieurs brevets d’invention, il fait partie des plus grands scientifiques du 21e siècle.
Samuel Achilefu (photo) est un professeur de radiologie, d’ingénierie biomédicale, de biochimie et de biophysique moléculaire originaire du Nigeria. Il est actuellement le président du département d’ingénierie biomédicale de l’University of Texas Southwestern Medical Center.
Diplômé de l’université de Nancy en France où il a obtenu son doctorat en chimie et science des matériaux en 1991, il a suivi une formation postdoctorale sur le transport de l’oxygène dans les systèmes biologiques et la science hématologique à l’université d’Oxford au Royaume-Uni. Avec son équipe, le Dr Samuel Achilefu a inventé des lunettes anticancéreuses.
Avant la création de ces lunettes, les chirurgiens avaient du mal à enlever complètement les tumeurs cancéreuses pendant une opération. C’est la raison qui l’a poussé à fabriquer ces lunettes de haute technologie, à infrarouge, qui permettent aux médecins de distinguer les cellules malignes des cellules normales pendant la chirurgie.
« Les chirurgiens m’ont dit que l’un de leurs problèmes était de voir de belles images statiques sur les IRM et les tomodensitogrammes, mais lorsqu’ils entrent dans la salle d’opération, ils n’ont vraiment rien. C’est comme si on travaillait dans le noir », explique Samuel Achilefu en 2015.
Les lunettes ont déjà servi dans plus de 27 opérations de patients atteints de cancers de la peau, du foie et du sein. Pour repérer les cellules cancéreuses, Samuel Achilefu et son équipe ont expliqué qu’il faut d’abord faire briller ces dernières en injectant au patient un marqueur fluorescent infrarouge qui est capté par les lunettes.
En tant qu’inventeur, Samuel Achilefu a déjà plus de 65 brevets américains. Il est l’auteur de plus de 300 articles scientifiques publiés. Sa carrière professionnelle a commencé en 1993 à la Mallinckrodt Medical où il était chercheur principal. En 2001, il a rejoint la Washington University School of Medicine in St. Louis en tant que professeur et directeur du laboratoire de radiologie optique.
L’inventeur a déjà reçu des dizaines de prix pour son travail dans la santé. En 2014, il a reçu le St. Louis Award et le prix de l’innovation médicale. En 2015, il a obtenu le prix de l’innovateur de St. Louis. En 2015, il devient le premier récipiendaire du prix de chercheur émérite du Programme de recherche sur le cancer du sein et reçoit le prix du chercheur émérite du ministère de la Défense US.
Samuel Achilefu est aussi le lauréat du prix du chercheur émérite en 2018 remis par l’Academy for Radiology & Biomedical Imaging Research. Il a reçu le prestigieux Britton Chance Biomedical Optics Award en 2019 aux USA. En 2021, il est élu à l’Académie nationale de médecine, l’une des plus hautes distinctions dans le domaine de la santé et de la médecine.
Melchior Koba
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Il croit fermement qu’avec les technologies comme l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et la télémédecine, il peut optimiser l’efficacité des services de santé. Avec un collègue, il fonde DoctorAI qui connecte les patients aux acteurs de la santé.
Kevin Muragijimana (photo) est un médecin rwandais diplômé de l’université du Rwanda en 2019. Il est le président-directeur général et l’un des cofondateurs de DoctorAI, une entreprise de technologie médicale qui a pour mission de moderniser les services de santé en Afrique.
Fondée en 2019 par Kevin Muragijimana et David Ndayishimiye, également médecin, DoctorAI utilise l’intelligence artificielle pour détecter, avec une précision de plus de 90 %, les lésions du cancer du sein sur les mammographies, les maladies du thorax sur les radiographies, les maladies cardiaques à partir des bruits du cœur ausculté, les parasites du paludisme sur les frottis sanguins, entre autres.
La start-up envisage de proposer d’autres services tels que le télédépistage, l’éducation à la télésanté, la télépharmacie et la télémédecine. Son application, qui regroupe tous ses services et fonctionnalités, permet aux gens d’exprimer leurs préoccupations sur la santé, aux médecins d’améliorer le bien-être de la communauté, aux pharmaciens de distribuer plus simplement des médicaments et aux chercheurs d’avoir un impact sur le monde.
« Nous proposons d’autres services qui seront disponibles ultérieurement, comme des consultations en ligne avec des médecins spécialistes et des pharmaciens agréés. Le marché comprendra également la télémédecine et la télépharmacie. Nous avons l’intention de nous étendre à l’échelle mondiale. Nous avons fait en sorte que nos canaux de distribution soient si faciles à utiliser que nos programmes logiciels au sein de l’application DoctorAI sont accessibles à tous ceux qui possèdent un smartphone, partout dans le monde », a déclaré Kevin Muragijimana à Disrupt Africa en mars 2023.
Kevin Muragijimana est aussi le consultant médical coordinateur d’AFRI-ONC, une entreprise spécialisée dans le renforcement de l’information et de la recherche sur le cancer, y compris l’enregistrement des cancers. Il est aussi médecin au ministère rwandais de la Santé. Avant de fonder son entreprise, il a travaillé, en 2019, en tant que stagiaire au Centre Hospitalier Universitaire de Bicêtre, en France.
Melchior Koba
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Le premier incubateur insurtech au Rwanda, organisé par la compagnie de réassurance PTA (ZEP-RE) en partenariat avec l'ONG Westerwelle Startup Haus, sélectionnera 25 start-up pour un Hackathon Insurtech le mois prochain, et cinq équipes par la suite pour rejoindre un programme d'incubation de six mois.
Le programme s'intéresse particulièrement aux start-up dans les domaines de la fintech, de l'agritech, de l'e-santé, de la legaltech, de la climate tech et des solutions basées sur la blockchain.
Les candidatures sont ouvertes ici jusqu'au 15 mars.
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Il est un médecin qui utilise la technologie pour améliorer la qualité des soins de santé en Afrique. Par le biais de Healthstack Solutions Ltd, il numérise le système médical en Afrique dans le but de sauver davantage de vies.
Simpa Dania (photo) est un expert et un consultant nigérian en santé numérique diplômé de l’université d’Ibadan où il a obtenu un bachelor en médecine et chirurgie en 2002. Il a aussi suivi des cours de télémédecine avancée et a fondé, en janvier 2021, la start-up Healthstack Solutions Ltd.
Healthstack Solutions Ltd, dont il est le responsable du bonheur, est une entreprise de santé numérique fournissant des solutions logicielles simples et intelligentes qui renforcent les systèmes de santé. Elle aide les organismes de santé à tirer parti de la technologie pour devenir plus rentables et augmenter leur productivité tout en améliorant la qualité des soins et des services pour leurs clients.
Sa plateforme, qui accompagne dans la lutte contre les épidémies, permet d’améliorer, d’une part, l'autodéclaration et l’enquête de santé du public en temps réel et, d’autre part, la surveillance des maladies et les rapports au niveau infranational. Elle fournit des outils d’aide à la décision au niveau des établissements pour améliorer l’indice de suspicion des maladies à déclaration obligatoire et assure une transparence dans la réponse et l’endiguement des épidémies.
Questionné par TechCabal sur ce que la population doit attendre de sa start-up pour les cinq prochaines années, Simpa Dania a déclaré : « votre fournisseur et votre payeur géreront votre santé à l’aide de Healthstack, et peut-être aussi l’organisme de réglementation des soins de santé. Où que vous soyez, le ministère de la Santé de l’Etat surveillera les indices de santé de la population en temps réel grâce à Healthstack. Il se peut que vous payiez vos besoins et vos services de santé via Healthstack. Healthstack aidera les pays à lutter contre les épidémies et les pandémies émergentes et à limiter l’impact qu’elles peuvent avoir sur la population. En d’autres termes, Healthstack sauvera des vies ».
Médecin à l’Institut de la santé de l’enfant du College of Medecin University of Ibadan entre 2004 et 2005, il a travaillé au département de médecine nucléaire de l’University College Hospital en tant que consultant en informatique médicale entre 2006 et 2008. Il a ensuite rejoint, en 2008, l’University College Hospital Ibadan en tant que coordonnateur du centre de télémédecine jusqu’en 2011 et consultant en informatique de santé jusqu’en 2016.
PDG de Sabaoth Technologies Ltd, une entreprise de technologie médicale, entre 2003 et 2017, il était entre 2016 et 2018 le responsable du bonheur de la société healthtech APMIS Health Management Systems Ltd. En 2016, il était un consultant de PharmAccess Foundation, une organisation non gouvernementale internationale qui œuvre pour l’amélioration des soins de santé.
Melchior Koba
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Lifebank, une healthtech nigériane spécialisée dans la numérisation des chaînes d’approvisionnement des établissements de santé, a annoncé, jeudi 16 février, la signature d’un accord avec une organisation d'intelligence artificielle (IA) basée à Barcelone, benshi.ai. Le but est d’utiliser la plateforme d’IA et d’apprentissage automatique de la structure pour améliorer la qualité des soins fournis aux 2 500 patients de la jeune pousse nigériane.
https://www.linkedin.com/posts/lifebankcares_lifebank-x-benshi-partnership-activity-7029509375622852608-qyJ0?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
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Le développement de la téléphonie mobile sur le continent ne cesse d’impacter des secteurs essentiels telle que la santé. En s’associant, les deux parties ambitionnent d'améliorer la vie de millions de personnes en utilisant les capacités de données mobiles pour réduire la propagation des maladies.
L’Association internationale d'opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont signé, mercredi 1er mars à Barcelone, un accord visant à exploiter la puissance du mobile pour lutter contre les maladies en Afrique.
The @GSMA & @AfricaCDC have today signed an agreement at #MWC23 in Barcelona aimed at harnessing the power of mobile to combat disease in Africa. It will provide a framework for partnership between the two organizations on a range of priorities @ahts2023 @AngieWamola @laktarr001 pic.twitter.com/uXB9SkiVzX
— GSMA Africa (@GSMAAfrica) March 1, 2023
« La réunion de l'expertise et des ressources permettra d'établir une nouvelle infrastructure puissante fournissant aux travailleurs de la santé africains l'accès aux informations dont ils ont besoin en temps opportun et l'intelligence nécessaire pour aider à prévenir la propagation des maladies à travers les frontières internationales », a déclaré Angela Wamola (photo, à gauche), responsable de l'Afrique subsaharienne pour la GSMA.
Ainsi, dans le cadre de ce partenariat, la GSMA travaillera en étroite collaboration avec Africa CDC sur HealthConnekt Africa, une nouvelle initiative audacieuse visant à connecter à Internet tous les établissements et le personnel de santé en Afrique d'ici 2030.
L'initiative débutera avec un petit groupe d'Etats membres et de communautés pionniers de l'Union africaine, qui verront leurs établissements de santé connectés à Internet et leurs agents de santé équipés d'appareils intelligents, ce qui leur permettra d'améliorer la qualité des soins fournis à leurs clients grâce à l'accès à des ressources en ligne essentielles.
Il faut noter qu'en Afrique, la croissance du mobile a été phénoménale au cours des deux dernières décennies. Selon la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, l'Afrique comptait 650 millions d'utilisateurs de téléphones cellulaires en 2013, soit plus qu'aux Etats-Unis ou en Europe, alors que pour le groupe suédois de télécommunications Ericsson, le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70 % en 2024.
Samira Njoya
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Médecin de formation, elle a servi le système de santé publique de son pays pendant 20 ans. Après avoir découvert l’utilité de l’intelligence artificielle pour la médecine, elle a fondé une entreprise capable d’utiliser cette technologie pour détecter et traiter des maladies.
Jaishree Naidoo (photo) est une radiologue pédiatrique sud-africaine, pionnière du sous-secteur dans son pays, diplômée en 2010 de l’université du Cap. Titulaire d’un bachelor en chirurgie obtenu en 1999 à la Medical University of South Africa, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’Envisionit Deep AI.
Fondée en 2019, Envisionit Deep AI est une entreprise de technologie médicale innovante qui utilise l’intelligence artificielle pour rationaliser et améliorer le diagnostic par imagerie médicale. La société conçoit différents produits dont la plateforme Radify AI qui, d’après elle, fournit des diagnostics d’imagerie médicale rapide, précis, de haute qualité et abordables, nécessaires pour détecter les maladies et les traiter.
« Radify pour les radiographies pulmonaires a été développée principalement parce que la pneumonie est la première cause de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans en Afrique. Une statistique insensée alors qu’il s’agit d’une maladie si facile à traiter. Avec Radify, les soins de santé diagnostiques peuvent être mis à disposition là où l’expertise spécialisée fait défaut », a déclaré Jaishree Naidoo en 2021.
Le 23 février 2023, après que l’entreprise a été choisie comme lauréate des African Startup Awards pour la région de l’Afrique australe, elle a levé 1,65 million de dollars pour poursuivre son développement dans son pays et au-delà. Le financement a été reçu de New GX Ventures SA, une société issue d’un partenariat entre New GX Capital, RMB Ventures et GIIG Africa.
Après un stage d’un an à King Edward 8th Hospital en 1999, Jaishree Naidoo a servi en tant que médecin-chef à la Johannesburg General Hospital en 2000. Elle a occupé le même poste à la Chris Hani Baragwanath Hospital en 2001. Elle a ensuite été rembauchée à la Johannesburg General Hospital en tant que registraire en radiologie. Quatre ans après, en 2005, elle travaille à temps partiel à la Donald Gordon Medical Center comme radiologue.
En 2008, elle est nommée radiologue spécialiste senior à la Chris Hani Baragwanath Hospital. Boursière en radiologie pédiatrique entre 2009 et 2010 à la Red Cross War Memorial Hospital, elle rejoint la Sandton Medi Clinic en tant que radiologue spécialiste. En 2011, elle est nommée responsable de la radiologie pédiatrique à la Charlotte Maxeke Hospital et en 2017, elle devient cheffe du service de radiologie et présidente du comité académique de la Nelson Mandela Children’s Hospital.
Jaishree Naidoo a reçu de nombreuses récompenses, notamment des invitations à prendre la parole et à présider des sessions lors de nombreuses conférences locales et internationales sur la radiologie et les soins de santé, comme lors de l’événement Forbes Women Africa de 2020, où elle était l’une des oratrices.
Jaishree Naidoo fait partie du top 15 des fondatrices africaines de la technologie de UK-Africa et, à ce titre, a été honorée par les députés aux Chambres du Parlement britannique en janvier 2020 à Londres. Envisionit Deep AI a également reçu deux prix Apps Africa Innovation Awards en 2020 pour la HealthTech et l’impact social.
Melchior Koba
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Pharmacienne de formation, elle cumule plus de sept ans d’expérience obtenue en travaillant pour des pharmacies et hôpitaux au Nigeria. Après quelques mois passés chez mPharma, elle fonde sa propre start-up pour livrer des médicaments aux patients, chez eux.
Adeola Ayoola (photo) est une entrepreneure nigériane diplômée de l’université Obafemi Awolowo où elle a obtenu un bachelor en pharmacie en 2016. Titulaire de deux certificats, l’un en gestion de projet en santé mondial et l’autre en leadership et gestion en santé obtenus respectivement en 2019 et en 2017 à l’université de Washington, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Famasi.
Fondée en 2021 par Adeola Ayoola et Faruq Akinwunmi, Famasi est une plateforme de santé numérique qui aide les gens à accéder à leurs médicaments, à se faire livrer à domicile, à automatiser les renouvellements mensuels, à bénéficier de suivis gratuits et à se connecter avec les prestataires de soins de santé. La plateforme permet d’économiser 30 % sur le coût des médicaments.
Sa mission est d’aider les Africains à vivre plus simplement en recevant des soins de qualité. En 2022, Famasi a été nommé « l’une des meilleures start-up à surveiller en 2022 » par le média BenjaminDada.com.
Le 16 février 2023, la healthtech a levé un montant non divulgué de pré-amorçage. Le tour de table a été dirigé par Microtraction et a connu la participation d’autres investisseurs comme Ore Ogundipe, GetEquity SPV, Isaac Ewaleifoh, Ibrahim Bello, Ayobami Olufadeji, Yusuf Abdulmalik, Adeline Okoh, Echezona Uzoma, Lanre Adelowo, Prosper Otemuyiwa et Nadayar Enegesi.
« Avec ce financement, nous avons la chance de nous associer à des investisseurs qui croient en cette mission, y compris certains de nos premiers clients qui sont profondément concernés par le problème », a déclaré Adeola Ayoola par rapport au tour de table réussi.
Avant de fonder Famasi, Adeola Ayoola a été pharmacienne à SwiftMedicals.com en 2016, à l’hôpital national d’Abuja en 2017, à la Community Pharmacy en 2018 et à Oscion Ltd entre janvier 2019 et janvier 2021. De février à août 2021, elle a travaillé au sein de l’unité Rx de qualité de la société technologique ghanéenne de prestations pharmaceutiques mPharma.
Melchior Koba
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