Dawi Clinics, une chaîne de cliniques égyptienne axée sur la fourniture de services de soins ambulatoires et de diagnostic, a annoncé, mardi 23 mai, la levée d’un financement de 250 millions de livres égyptiennes (environ 8 millions $).

Les ressources obtenues serviront à financer la croissance de Dawi Clinics sur le marché égyptien, via l’ouverture de 30 nouvelles succursales.

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Avec 218 millions d’habitants, le Nigeria a besoin de 363 000 médecins pour atteindre la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé qui est de 1 médecin pour 600 habitants. Tâche ardue, les autorités ont décidé de se tourner vers la technologie.

Le gouvernement fédéral nigérian a procédé la semaine dernière à Abuja au lancement officiel de NigComHealth, une solution nigériane d’e-santé. Elle a été mise en place en partenariat avec NigComSat, une entreprise nigériane opérant dans les TIC et les télécommunications ; Sawtrax, une société nigériane d’informatique et Ethnomet, une start-up canadienne opérant dans le secteur des technologies de la santé. L’objectif est de permettre aux populations, en l’occurrence celles des zones rurales et reculées, d’accéder plus aisément à des soins de santé.

« La situation actuelle s'aggrave, chaque médecin s'occupant de plus de 5 000 patients, ce qui contraste fortement avec la recommandation de l'OMS d'un médecin pour 600 patients. Cela représente un contraste frappant avec la recommandation de l'OMS d'un médecin pour 600 patients. Avec 218 millions de personnes à prendre en charge, le Nigeria a besoin d'au moins 363 000 médecins supplémentaires pour atteindre cet objectif, ce que NigComHealth devrait permettre de réaliser », a expliqué le professeur Salahu Junaidu, le chef de cabinet du ministre des Communications et de l’Economie numérique.

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Depuis plusieurs années, le pays a pris le train de la révolution technologique en cours en Afrique et dans le monde. Dans le secteur de la santé, les healthtech se multiplient et s’imposent de plus en plus comme des alternatives viables aux difficultés d’accès aux soins de santé sur le continent. Elles contribuent à l’atteinte du troisième objectif de développement durable qui vise à assurer la santé et le bien-être pour tous en garantissant, entre autres, un accès universel à une couverture médicale et aux services sanitaires.

Malgré ces efforts, les populations des zones rurales ne pourront pas profiter pleinement de cette solution d’e-santé. Outre le taux de pénétration d'Internet de 28% en Afrique subsaharienne, d'après les données de l'Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile (GSMA) en 2020 ; le Nigeria, en particulier, enregistre l'indice d’exclusion d'Internet le plus élevé au monde, selon une étude publiée par World Data Lab en 2022. D'après la même source, environ 103 millions d'habitants (sur une population d'environ 218 millions) sont des « pauvres d’Internet », des personnes qui ne peuvent pas se permettre un forfait minimum d'Internet mobile.

Face à de telles statistiques, NigComHealth, perçue par le politique comme un deus ex machina, ne sera peut-être qu’une solution healthtech de plus dans le paysage technologique nigérian.

Adoni Conrad Quenum

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Il utilise la technologie pour faciliter la distribution de produits pharmaceutiques au Nigeria dans le but de réduire les cas de décès dus au commerce de médicaments contrefaits en Afrique.

La consommation de médicaments contrefaits est un phénomène qui cause plusieurs décès en Afrique. Afin de contribuer à remédier à ce problème, le Nigérian Samuel Okwuada (photo) a décidé, avec son ami Victor Benjamin, de fonder la start-up healthtech Remedial Health en 2020.

Samuel Okwuada, président-directeur général de Remedial Health, est un pharmacien diplômé de l’université d’East Anglia en 2014. Son entreprise, créée pour améliorer l’accès aux médicaments en Afrique, fournit des solutions de financement puis de gestion des stocks et de la chaîne d’approvisionnement aux pharmacies et aux patients.

« La plateforme aide les pharmacies et les fournisseurs de médicaments brevetés (PPMV) à gérer les dossiers quotidiens, à stocker les dossiers pharmaceutiques des patients, à communiquer avec les patients, à gérer les stocks, à traiter les commandes, à établir des rapports et à faire de la comptabilité afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience des soins aux patients », a déclaré Samuel Okwuada en 2022.

Remedial Health travaille avec les assureurs de santé et les organisations pour le maintien en bonne santé (HMO), afin d’améliorer la prestation de services de ces derniers et réduire les visites fréquentes chez les médecins de leurs membres en fournissant des médicaments en temps voulu, un service de médecin virtuel et un service de conseil et gestion des listes de médicaments. Elle est également en relation avec plus de 100 fabricants et fournisseurs de produits pharmaceutiques, dont Pfizer et Astrazeneca.

Samuel Okwuada est aussi le fondateur et le directeur de Kessintech une entreprise de technologie qui conçoit des logiciels faciles à comprendre, à configurer, à utiliser et qui permettent de travailler sans tracas. En 2010, il a fondé Syco Tickets, une plateforme de billetterie événementielle conçue pour le marché britannique.

Après l’échec de Kessintech, il a cofondé en 2011 Oyono.com.ng, une boutique en ligne de mode qu’il a quitté deux ans plus tard. Une fois son diplôme de pharmacien acquis en 2014, il a travaillé pendant un an pour l’entreprise Bell Chimist.

Melchior Koba

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L’idée de la création de cette healthtech est venue à l’une des cofondatrices quand il n’y avait personne pour prendre soin de sa grand-mère, victime de brûlures corporelles et hospitalisée, pendant que ses parents souffraient dans le même temps de maladies chroniques.

Mbombo Home Care est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes âgées et les personnes dépendantes, d’avoir recours à des services de soins de santé à domicile. La healthtech, basée à Douala, a été fondée en septembre 2019 par Peguy Nanfack et Laurence Mengue ; 90% du personnel de Mbombo Home Care est composée de femmes.

« Mbombo Home Care accompagne chaque jour des personnes âgées et des personnes dépendantes au Cameroun. Nous avons une approche personnalisée de l’aide à domicile et choisissons les meilleures options correspondant au mieux à vos attentes », indique la plateforme.

Elle ne dispose pas encore d’une application mobile, c’est donc via sa plateforme web qu’il faut impérativement passer pour accéder aux divers services. Depuis un smartphone et un ordinateur, il faudrait se rendre sur l’adresse web via un navigateur pour avoir accès au site de Mbombo Home Care. En cliquant sur le bouton « prendre rendez-vous », le potentiel patient (ou son proche qui veut recourir aux services pour lui) est dirigé directement vers un compte WhatsApp. C’est donc via ce réseau social que les premiers contacts sont effectués.

Entre autres, elle propose des consultations gériatriques et généralistes, des services de soins infirmiers et d’auxiliaires de vie, de la kinésithérapie ou encore des services de garde-malade. En fonction de ses besoins, l’utilisateur recourt à l’un ou l’autre des services. La healthtech propose également des services de location et de vente de fauteuils roulants, de matelas anti-escarres, de cannes, de déambulateurs ou encore de béquilles.

En 2021, l’équipe de Mbombo Home Care était composée d’une vingtaine de personnes. On y retrouve entre autres des médecins, des aide-soignants ou encore des infirmiers répartis dans les villes de Douala et de Yaoundé. Bien que la Covid-19 ait eu un impact sur sa progression, la jeune pousse camerounaise poursuit sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un entrepreneur à succès et un investisseur propriétaire d’une société holding d’investissement axée sur la technologie en Afrique. Son entreprise CarePoint, œuvrant dans le secteur de la santé, est une référence sur le continent.

Sangu Delle (photo) est un entrepreneur, un investisseur et un auteur ghanéen. Il est le fondateur et le président-directeur général de CarePoint, une entreprise de soins de santé à la pointe de la technologie (avec plus de 65 établissements de santé) qui opère en Egypte, au Nigeria, au Kenya et au Ghana.

Ancien étudiant de Harvard, il y a obtenu un master en administration des affaires et un doctorat en droit. Il est également diplômé de l’université d’Oxford, où il a obtenu un master en droit international relatif aux droits de l’homme, et de l’université de Birmingham où il a obtenu un doctorat en anthropologie économique et études africaines.

Anciennement connue sous le nom d’Africa Health Holdings Ltd, CarePoint exploite six marques que sont Seha Healthcare, Lily Hospitals, CarePoint, Meridian Health Group, Rabito Clinic et My Care Mobile à travers les pays où elle est implantée. Avec plus de 1 500 patients traités, plus de 10 000 patients touchés par télémédecine et plus de 5 000 chirurgies et procédures essentielles réalisées, l’entreprise emploie 1 993 personnes et se place comme une référence en Afrique.

Sangu Delle est également le fondateur et le président exécutif de Golden Palm Investments, une société panafricaine de capital-risque dont l’objectif est de soutenir les plus grands entrepreneurs africains qui exploitent les technologies numériques pour résoudre certains grands problèmes auxquels le continent africain est confronté.

Cofondateur et président de l’association Cleanacwa qui œuvre pour l’approvisionnement en eau potable des zones ghanéennes les moins développées, le boursier Eisenhower est un membre d’YPO, une communauté mondiale de dirigeants. Il est également le directeur de mPharma.

Boursier TED et membre du Council on Foreign Relations, Sangu Delle a été élu jeune personne de l’année par Future Awards Africa en 2014. En 2015, il est parmi les 30 entrepreneurs africains les plus prometteurs selon le magazine Forbes. En 2019, New African Magazine l’a cité parmi les 100 Africains les influents.

Jeune leader mondial du Forum économique mondial en 2021, il est l’auteur de « Making Futures : Young Entrepreneurs in a Dynamic Africa » et a présenté des conférences TED sur la santé mentale, l’égalité des sexes et la macro-finance africaine.

Melchior Koba

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Les Africains recourent de plus en plus aux soins de santé par les healthtech. Les tech entrepreneurs proposent des solutions efficaces qui ne nécessitent pas de se déplacer sauf si c’est indispensable.

HeliumDoc est une solution healthtech développée par la start-up nigériane Helium Health. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des prestataires de soins de santé à proximité de leur situation géographique en cas de problèmes de santé. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2016 par Adegoke Olubusi, Nicholas Moore, Dimeji Sofowora et Tito Ovia. Elle a levé environ 12,2 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur devra créer un compte et découvrir les diverses spécialités médicales disponibles sur les supports web et mobile de la healthtech. Que ce soit pour un problème cardiologique, dermatologique ou encore ophtalmologiste, HeliumDoc dispose de professionnels dans la plupart des spécialités. Il faudra juste sélectionner un médecin en fonction de vos moyens financiers et de vos maux (ou passer par un médecin généraliste qui vous reorientera, si besoin est) et prendre un rendez-vous sur l’application mobile ou sur la plateforme web.

HeliumDoc est capable de vous rappeler le jour et l’heure d’un rendez-vous médical et de faciliter la gestion d’une maladie chronique. Les consultations peuvent se faire en présentiel, par appel vidéo ou audio ou même par SMS. La solution numérise en effet le dossier médical des patients et les met à jour en fonction de l’issue des rendez-vous pris via la plateforme. Les résultats des diverses analyses sont intégrés et les médecins y ont accès pour faciliter l’établissement du diagnostic et la prescription d’éventuels traitements.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois. La start-up est présente dans plusieurs pays d’Afrique et du Moyen-Orient et propose, outre HeliumDoc, d’autres solutions de technologies de la santé. HeliumDoc est par ailleurs, en plus du Nigeria, présente au Qatar et aux Emirats arabes unis.

Adoni Conrad Quenum

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Il a plus de 40 ans d’expérience en matière de technologie, de direction d’entreprise et de capital-risque et capital-investissement. Sa société, LifeQ, est le principal fournisseur de données biométriques et d’informations sur la santé provenant de dispositifs portables en Afrique du Sud.

Laurence Olivier (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de LifeQ, une entreprise technologique basée en Afrique du Sud qui se concentre sur les technologies de santé portables. Il a étudié l’ingénierie électronique à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud, où il a obtenu son bachelor en 1980.

Il est également titulaire d’un bachelor en finance avancée et marketing stratégique et d’un diplôme en métrologie des données obtenus respectivement en 1984 et 1986 à l’université d’Afrique du Sud.  

En 2014, Olivier a fondé LifeQ avec Franco du Preez et Riaan Conradie, pour aider les gens à mieux comprendre leur santé et leur bien-être. Grâce à ses capteurs, elle permet, d’une part, à des dispositifs portables de fournir des flux d’informations sur la santé de qualité commerciale et presque clinique et, d’autre part, de générer des solutions de santé et de bien-être pour les consommateurs, les entreprises et les applications cliniques.

« LifeQ offre une vision du corps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en générant des informations exploitables sur la santé à partir de dispositifs portables personnels et en aidant à dépister les maladies et à en découvrir les causes profondes », a déclaré Laurence Olivier en février 2023.

La pertinence des solutions de LifeQ n’ont pas manqué d’interpeller plusieurs grandes marques comme Tag Heuer, Louis Vuitton, Hublot, Montblanc, Fossil Group, Samsung, Suunto, Xiaomi et Motorola qui ont fait confiance à l’entreprise pour signer des partenariats.

A l’occasion de la Health Information Management Systems Society (HIMSS) qui s’est déroulée du 17 au 21 avril 2023 à Chicago, l’entrepreneur a lancé la première phase de sa plateforme de soins virtuels, personnalisés, préventifs et en temps réels. Dans le même mois, l’entreprise a été sélectionnée parmi les 40 start-up africaines qui participeront à la première édition du programme Africa Unicorns.

Partenaire à 4Di Capital et à Veritas Venture Partners, des entreprises de capital-risque, Laurence Olivier siège actuellement aux conseils d’administration de Transatlantic Venture Management, de Global Nutrition & Health et de l’université de Pretoria, entre autres. Entre 2006 et 2009, il a également siégé aux conseils d’administration d’Atlanta Venture Forum et de la fédération juive du Grand Atlanta.

Melchior Koba

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La start-up de technologie médicale sud-africaine Quro Medical a obtenu, le mardi 9 mai, de la part de la société d’investissement Mineworkers Investment Company (MIC), un financement de 1,3 million de dollars.

Cette levée de fonds permettra à la start-up, qui veut construire la plus grande salle d'hôpital virtuel en Afrique, de développer davantage sa solution d’hospitalisation à domicile.

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Il fonde KondjiGbale afin d’aider les médecins dans leur tâche qui est de sauver des vies. L’importance de sa start-up a été reconnue au Togo et à l’international et il a remporté plusieurs concours et représenté son pays dans plusieurs forums et sommets.

Le Togolais Yvon Koudam (photo) est un tech-entrepreneur titulaire d’un brevet de technicien supérieur (BTS) en programmation informatique obtenu en 2014 à l’institut polytechnique Defitech. Il cofonde en 2019 la start-up KondjiGbale, dont il est le président-directeur général, dans le but de faciliter l’accès aux soins de santé.

KondjiGbale est une start-up qui conçoit des solutions de technologie médicale afin de simplifier la gestion et le suivi quotidien de la santé des personnes. A travers sa plateforme, les patients ont accès à leur dossier médical qui peut être consulté par leur médecin, peuvent bénéficier d’un service de téléconsultation tous les jours de 6h à minuit et commander des médicaments en envoyant leur ordonnance.

La plateforme offre aussi la possibilité de trouver les pharmacies de garde et de programmer les moments de prise de médicament afin de recevoir des alertes aux heures indiquées. Ses services sont accessibles via une application mobile, une application web, un canal USSD, un centre d’appel en langues locales et un système de notification par SMS.

KondjiGbale est en partenariat avec trois centres de santé et plus de 34 professionnels de la santé. Elle a enregistré à ce jour plus de 5 165 patients et plus de 500 rendez-vous. En mars 2023, Yvon Koudam représente son pays au forum international de leadership des jeunes de Brazzaville (BILYF). Il a partagé son savoir et son expérience sur le panel : « Développement durable et économie numérique ».

Entre 2016 et 2022, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’analyste programmeur dans la start-up Clin Sarl U au Togo. Il y a participé à la conception, la programmation et le développement d’applications pour des clients et entreprises telles que TMoney et AgriStore. Délégué de la semaine de l’innovation des jeunes au Togo, il a participé, en tant que speaker, au sommet Emerging Valley en décembre 2021.

Il a remporté pour son entreprise plusieurs concours, notamment le Pitch Your Startup Idea organisé par Enginnova et l’ambassade de France au Togo et le Togo Innovation Challenge du ministère du Développement à la base en 2019. Finaliste au concours Hacking Covid-19 Africa initié par HEC Paris en 2020, il a également fait partie des 10 finalistes du concours RFI App Challenge 5e édition en 2021.

Melchior Koba

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D’une grande utilité pendant la pandémie de la Covid-19, les healthtech prolifèrent sur le continent. Elles résolvent des problèmes d’accès aux soins de santé et de plus en plus de tech entrepreneurs se tournent vers ce secteur en pleine croissance en Afrique.

Estshara est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Grâce à sa plateforme web et son application mobile, elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de santé en ligne. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2018 par Amin El-Hemaily et Ahmed Mahmoud. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 500 000 $ pour développer ses offres et soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, et la création d’un compte, après téléchargement de l’application, est indispensable pour avoir accès aux divers services. En fonction de ses symptômes, l’utilisateur peut se tourner vers un généraliste ou un spécialiste pour obtenir des conseils avisés par rapport à son état de santé. Il pourra joindre des photos des résultats de divers tests pour faciliter la tâche au médecin. La discussion se fait par message écrit ou par audio.

Estshara propose divers forfaits pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les particuliers. Alors qu’il faut débourser environ 50 livres égyptiennes (1,62 $) pour une consultation, la healthtech propose un forfait mensuel à 100 livres égyptiennes ; il faut dépenser jusqu’à 1 000 livres égyptiennes pour un forfait annuel. Pour les petites entreprises et les start-up, elle propose une alternative à la souscription d’une police d’assurance pour les employés.

En 2021, Estshara a revendiqué plus de 200 000 consultations. La version Android de son application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle rêve de devenir une référence en Egypte et dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord où elle veut commencer son expansion.

« L'investissement nous aidera à faire évoluer notre organisation avec des talents exceptionnels et des ressources améliorées, ainsi qu'à accroître encore notre portée marketing et commerciale pour soutenir notre stratégie de mise sur le marché ciblé et atteindre nos objectifs d'expansion », a affirmé Amin El-Hemaily en 2021 après la réussite d’un cycle de financement.

Adoni Conrad Quenum

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