La dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui peut poser d’énormes problèmes aux enfants. Dans le but d’aider sa sœur de sept ans à surmonter cet handicap, une tech entrepreneure tunisienne a mis en place une solution.

Sghartoon est une plateforme numérique de téléthérapie développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents et les thérapeutes, de détecter les difficultés d’apprentissage, notamment la dyslexie chez les enfants, et de les transformer en « super pouvoirs » grâce à des jeux éducatifs. L’edtech, basée à Tunis, a été fondée en 2018 par Hidayat Ayadi, Seifeddine Ben Achour et Oualid Khayati.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Depuis son lancement, la version Android a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois par les internautes. Après téléchargement, il faut créer un compte, soit de parent d’enfant, soit de thérapeute. Le compte permet d’accéder aux fonctions embarquées dans la solution.

Lorsque le trouble est détecté après le passage d’un examen en ligne, les parents et les thérapeutes peuvent suivre l’évolution de l’enfant grâce aux jeux proposés sur la plateforme. Il faut souligner que dans le cadre du traitement, les thérapeutes ont accès à une bibliothèque de jeu numérique, un outil de gestion des patients avec les résultats des diverses séances et un outil de gestion de calendrier.

En 2020, Sghartoon figurait parmi les huit start-up qui ont participé à la cinquième cohorte de l'accélérateur Flat6Labs. Elle a reçu pour l’occasion un chèque d’un montant de 65 000 $. En 2021, elle a été sélectionnée parmi les onze start-up africaines sur les 20 lauréats du prix de l'entrepreneuriat pour la migration. Ces distinctions ont permis à la start-up de développer sa technologie, d’accélérer sa croissance sur le marché tunisien avant une éventuelle expansion aux autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Il a fait des études en technologie en France et a travaillé dans des cabinets de conseil de renommée mondiale. Désormais entrepreneur, il fonde sa propre société de conseil et développe une solution technologique pour mieux gérer les pharmacies.

Ouassim Bernossi (photo) est un entrepreneur et un consultant en stratégie d’origine marocaine. Titulaire d’un double diplôme d’ingénieur, l’un en informatique et économie obtenu en 2001 à l’école polytechnique de l’Île-de-France et l’autre en réseaux, économie et gestion obtenu à Télécom Paris en 2003, il est le président-directeur général de la start-up Distripha.

Distripha, fondée par Ouassim Bernossi en 2018, est une solution de planification avancée pour la distribution pharmaceutique. Il utilise l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion des commandes et des stocks des firmes pharmaceutiques sans changer le logiciel de gestion qu’elles utilisent déjà. C’est un assistant intelligent qui facilite le travail afin de permettre au pharmacien de se concentrer sur le cœur de son métier.

La solution a été sélectionnée, en octobre 2022, parmi les futurs bénéficiaires du programme d’incubation (212 Founders) de CDG Invest, une filiale d’investissement du groupe public marocain CDG qui est en charge de l’épargne à long terme du pays. 

La start-up Distripha est un produit d’Obo Conseil, un cabinet créé en 2007 par Ouassim Bernossi et qui accompagne ses clients dans leur recherche de performance et de croissance. Le cabinet utilise des techniques d’analyse et d’étude spécifiques à chaque client, et son expertise touche les secteurs tels que l’automobile, l’industrie, le textile, la promotion immobilière, le BTP, le transport et la logistique. Il réalise des études pour des organismes institutionnels et touche aussi les problèmes liés aux systèmes d’information.

Après un passage en 2002, en tant qu’analyste stagiaire, à Cap Gemini Ernst & Young, il a travaillé de 2003 à 2007 comme consultant d’Oliver Wyman, une entreprise de conseil en management basée à New York aux USA. De 2007 à 2015, il est devenu le propriétaire de La Carrière Blanche SA et a exploité des carrières de calcaire dans la région de Tanger au Maroc.

Melchior Koba

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Selon l'OMS, les médicaments contrefaits causent près de 100 000 décès en Afrique par an. En mettant sur pieds Grinda, les responsables se sont engagés à lutter contre ce fléau en proposant une solution de traçabilité et d’authentification des médicaments qu’ils fournissent.

Grinta, la start-up égyptienne qui numérise la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique, a annoncé lundi 21 novembre l’obtention de 8 millions de dollars lors d'un premier tour de table. Les fonds levés auprès de Raed Ventures (Arabie saoudite) et NClude, un fonds FinTech égyptien géré par Global Ventures (Dubaï), seront utilisés pour développer sa plateforme technologique et accélérer sa croissance sur le marché égyptien.

« Comme nous prévoyons d'étendre notre empreinte dans les principaux hubs pharmaceutiques du continent, nous allons également permettre aux fabricants pharmaceutiques égyptiens et régionaux de pénétrer davantage le marché africain de 50 milliards de dollars », a déclaré le directeur général et cofondateur de Grinta, Mohamed Azab.

Selon le communiqué de l’entreprise, l'Egypte compte trois grands distributeurs et plus de 3 000 grossistes ciblant 60 000 pharmacies de détail fragmentées, ce qui en fait le plus grand marché pharmaceutique d'Afrique, d'une valeur de plus de 6 milliards de dollars. Malgré cela, le problème de la pénurie de produits pharmaceutiques en Afrique demeure. Selon l’OMS, près de la moitié de la population africaine (1,1 milliard de personnes) est privée d’un accès régulier aux médicaments les plus essentiels.

Depuis sa création en 2021, Grinta travaille pour réduire la pénurie de médicaments en Egypte en modernisant la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique et en donnant plus de pouvoir aux pharmacies indépendantes. La plateforme de bout en bout permet d'accéder à toute la gamme de produits pharmaceutiques et médicaux traçables provenant de plusieurs fournisseurs, en plus d'assurer l'exécution des commandes, la planification de la demande et le financement des stocks. 

Avec ces capitaux, Grinta ambitionne de mettre à l'échelle sa plateforme technologique full-stack, élargir son équipe et accélérer sa croissance sur le marché égyptien. En un an et demi d’activité, la société s'est développée de manière agressive à travers sept gouvernorats en Egypte, avec plus de 14 000 pharmacies enregistrées sur sa plateforme, plus de unités de Gestion de stock et a livré plus de 100 000 commandes.

Samira Njoya

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Il a étudié le droit anglais et a travaillé au Royaume-Uni jusqu’en 2020. Revenu dans son pays, l’Afrique du Sud, il fonde une start-up de télésanté dans le but de rendre rentable, discret et facile l’accès aux soins de santé sexuelle.

Alex Schmid (photo) est un entrepreneur et un avocat sud-africain certifié en droit anglais par l’université de Dundee en Ecosse en 2015. Titulaire d’un LPC et d'un master ès arts en finance et stratégie obtenus en 2016 à l’université BPP de Londres, il est le fondateur de Contro, une entreprise de télésanté.

Fondée en 2020, Contro est une start-up de prescription et de livraison en ligne de produits de santé qui permet d’expédier aux patients leurs médicaments directement à leur porte. Il propose actuellement une série de six services à ces utilisateurs que sont : le contrôle des naissances, le traitement de dysfonctionnement érectile et de perte de cheveux ainsi que des traitements pour les infections sexuellement transmissibles, le muguet et les infections urinaires. Contro a déjà permis de traiter plus de 2 000 personnes.

En novembre 2022, Alex a clôturé un cycle de financement de préamorçage de 585 000 dollars pour son entreprise. Etant donné que 30 % des clients de Contro vivent dans les townships et les zones rurales d’Afrique du Sud, les fonds levés permettront de développer la plateforme et l’équipe de la start-up, puis d’étendre les services de cette dernière afin d’augmenter sa croissance à travers le pays.

« Je suis incroyablement fier du travail que notre équipe a produit, des heures consacrées et des week-ends sacrifiés pour amener l’entreprise là où elle est aujourd’hui. Les investisseurs ont été témoins de cette détermination et du potentiel de Contro, ce qui a fièrement abouti à des VC exceptionnels, des anges et la Fondation Bill & Melinda Gates qui nous soutiennent, nous et notre plateforme », a déclaré Alex Schmid après la collecte de fonds.

Parajuriste au Norton Rose Fulbright en 2011 et 2013 à Johannesburg, Alex a effectué, en 2015 au Royaume-Uni, un mois de stage académique au Clifford Chance, un cabinet d’avocats, à EY, une société comptable, et à Macfarlanes, un autre cabinet d’avocats. En 2016, il a exercé en tant que responsable des opérations de la société de diffusion d’e-sport Mega8 Esports au Cap. En 2018, il a de nouveau rejoint Macfarlanes où il a été avocat stagiaire jusqu’en 2020, année de création de sa société.

Melchior Koba

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Après son premier accouchement, elle a expérimenté les difficultés de la maternité. Elle a donc développé une plateforme pour fournir aux mères novices tout le soutien qui leur est nécessaire. Elle fait partie des femmes leaders les plus importantes de la scène FemTech en Egypte.

Nadia Gamal El Din (photo) est une entrepreneure technologique égyptienne préoccupée par le bien-être des mères et des enfants. Titulaire d’un bachelor en finance générale obtenu à l’université américaine du Caire, elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Rahet Bally.

Devenue, elle-même, mère à l’âge de 24 ans et n’ayant pas obtenu de l’aide dans l’accomplissement de sa nouvelle tâche, la maternité, elle a réalisé qu’aucun système de soutien pour les nouvelles mamans n’existait en Egypte. C’est ce qui l’a poussée à fonder Rahet Bally en 2015. « J’ai découvert qu’il n’y avait pas un seul système de soutien sur mesure pour les nouvelles mamans en Egypte. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que cette lacune devait être comblée, et c’est alors que Rahet Bally est née », a-t-elle écrit sur son compte LinkedIn.

Rahet Bally est une plateforme d’aide et de soutien aux nouvelles mamans sans expérience en Egypte. Lorsque la start-up a démarré en 2015, elle ne disposait que d’une page Facebook où les mères novices posaient des questions auxquelles répondaient des médecins préalablement enrôlés par Nadine. Aujourd’hui, elle a une plateforme en ligne et ses services englobent un soutien financier, physique, intellectuel et social pour sa communauté de 4 millions de mères.

Désireuse de renforcer sa communauté, Rahet Bally a lancé The Cloud qui est comme un hôtel où les mères peuvent se reposer, faire des affaires, assister à des ateliers, socialiser et rejoindre des clubs de lecture pendant que des baby-sitters qualifiés s’occupent de leurs enfants. L’entreprise a également lancé une plateforme de contenu axée sur tout ce qui concerne la maternité en Egypte. La plateforme a pour nom Moms Mag.

Nadia a aussi cofondé, en 2021, Mumerz pour offrir aux mamans, une plateforme de commerce en ligne qui propose une gamme variée de produits, des services de livraison rapides et une équipe de conseil qualifiée pour conseiller les mères sur tout ce qui correspond le mieux à leurs besoins. Elle a aussi travaillé entre 2012 et 2014 dans la société de commercialisation de biens de consommation Procter & Gamble comme assistante chef de marque.

Citée parmi les femmes fondatrices sélectionnées pour le VC4A Venture Showcase 2022, Nadia fait partie des 10 meilleurs finalistes à l’Africa’s Business Heroes Prize Competition 2022 de la fondation Jack Ma et a été distinguée aux African Women Awards émis par African Union. En 2020, elle a été sélectionnée parmi les sept lauréats du Cartier Womens Initiative pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Pour le compte de l’année 2018, elle a appartenu au Top 50 des femmes les plus performantes et au top 3 des leaders les plus impactants d'Egypte.

Melchior Koba

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Avec 1,4 médecin pour 10 000 Ivoiriens en 2019, les solutions d’e-santé sont d’une grande utilité pour combler le vide. Un tech entrepreneur propose une solution intéressante pour les populations.

Skanmed est une solution d’e-santé développée par la start-up ivoirienne Skan Technologies. Elle permet à ses utilisateurs d'accéder à des consultations en ligne, notamment en médecine générale, en pédiatrie et en cardiologie. La start-up a été lancée en 2011 par Anicet Amani.

« La principale difficulté que nous avons rencontrée a été le manque de confiance. Pendant la prospection après la première version de l’application, les hôpitaux et les médecins n’ont pas vraiment adhéré », a indiqué Anicet Amani. Ce scepticisme disparaît après la signature d’une convention avec le ministère de la Santé.

Après inscription sur la plateforme, le patient peut rechercher un médecin par sa spécialité ou par son nom dans la barre de recherche de la homepage. A partir de là, il clique sur son nom et il verra les informations se rapportant à sa disponibilité. S’il a des patients en attente, il devra s’inscrire sur la liste d’attente sinon le médecin peut le recevoir directement via appel vidéo.

Outre ces consultations, la healthtech propose des prestations à domicile. Elle dispose d’une équipe de médecins et d’infirmiers prêts à apporter des soins à domicile 24 heures sur 24. Que ce soit la consultation, le pansement, faire des injections ou encore des prélèvements, le patient peut être satisfait.

En 2021, Skanmed a été lauréat du Grand prix Business Plan Competition de la CGECI. La healthtech remporte également la même année le premier prix de l’innovation du ministère de la Santé. Dans les prochaines années, elle va renforcer sa présence sur le territoire ivoirien avant de penser à s’étendre aux autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Médecin de formation, il cumule près de 20 ans d’expérience clinique dans le domaine du VIH/TB et 10 ans d’expérience dans le domaine de la santé numérique. Il a fondé une entreprise qui fournit des solutions digitales de santé efficaces et indispensables.

Musaed Abrahams est un professionnel de la santé sud-africain. Diplômé de l’université du Cap d’un bachelor en médecine et d'un bachelor en chirurgie obtenu en 2001, il est le président-directeur général d’Aviro Health. Il a mis l’entreprise en place dans le but d’avoir un impact dans la fourniture de soins de santé de qualité aux Africains. Sur son compte LinkedIn, il déclare : « mon objectif est de créer un impact sur les soins de santé grâce à la technologie en mettant l’accent sur l’empathie, la qualité du design et les données ».

Fondé en 2012 par Musaed, Aviro Health est un fournisseur africain de santé numérique. Sa mission est d’aider les professionnels de la santé à se concentrer davantage sur les cas de santé complexes. L’entreprise propose des services technologiques qui automatisent les flux de travail, améliore l’accès à des informations médicales de qualité et qui fournissent des services de conseil numérique. Elle a déjà aidé plus de 50 000 patients en Afrique du Sud et au Kenya.

La société a construit Aviro Pocket Clinic pour les prestataires de santé afin qu’ils puissent réaliser facilement et rapidement des bilans de santé numériques pour le VIH, la tuberculose et le diabète. Ce qui permet aux gens de faire en privé et plus aisément des examens de santé et d’accéder à des spécialistes et des services qui peuvent les soigner et les soutenir en cas de besoin.

Musaed Abrahams est aussi titulaire d’un diplôme en gestion du VIH et d’un certificat en gestion de la prestation de soins de santé obtenu à la Harvard Business School en 2010. Sa carrière professionnelle commence en 2005 en tant que médecin principal de l’ARV Clinic en Afrique du Sud. Il a rejoint Médecin Sans Frontière (MSF) en 2008 en tant que coordonnateur de la formation sur le VIH en Afrique du Sud. De 2013 à 2015, il a travaillé comme producteur de contenu numérique de l’organisation et éditeur. Il a contribué à la rédaction de la huitième édition du guide MSF VIH/TB.

Vice-président actuel du conseil d’administration de MSF en Afrique australe, il a été, entre 2016 et 2017, consultant sénior en Business Developer de l’entreprise technologique pour la santé Praekelt.org. Son entreprise fait partie du top 45 des start-up les plus innovantes des AfricaTech Awards 2022 organisés par la Société financière internationale (SFI) à travers l’événement Viva Technology. Elle est aussi bénéficiaire du programme Investing In Innovation de la fondation Bill & Melinda Gates.

Melchior Koba

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Il a travaillé pour plusieurs entités dans les secteurs publics et privés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Il dirige actuellement l’une des entreprises de soins de santé numériques à la croissance la plus rapide de la région MEA.

Amir Barsoum (photo) est un entrepreneur égyptien. Il est cofondateur et président-directeur général de Vazeeta, une société de technologie de la santé qui permet l’accès à des soins de qualité. La start-up propose un éventail de produits diversifié allant d’une plateforme de prise de rendez-vous chez le médecin aux téléconsultations. Elle inclut aussi la commande et la livraison de médicaments en ligne et plusieurs autres solutions de soins de santé numérique.

L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en études pharmaceutiques obtenu en 2004 à l’université Aïn Shams, d’un master de l’université américaine du Caire en 2008 et d’un master en administration d’affaires de l’école de gestion MIT Sloan en 2020 aux Etats-Unis. Il a fondé Vazeeta en 2012 avec Ahmed Badr et compte plus de 10 millions de patients dans 80 villes aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Egypte, en Jordanie, au Liban, au Nigeria et au Kenya.

En octobre 2022, il a réussi à lever un montant non divulgué de financement de croissance auprès de Gulf Capital et de VNV Global. La start-up va donc poursuivre son expansion vers de nouveaux produits et rechercher des acquisitions dans toute la région du Moyen-Orient et de l’Afrique (MEA).

« Il a fallu sept ans à notre marché de la santé pour acquérir la confiance de cinq millions de patients. En revanche, notre fournisseur numérique vertical, y compris la pharmacie en ligne et les cliniques gérées numériquement, a atteint la même note en moins de deux ans. Cette performance remarquable témoigne de l’effort et de l’engagement de notre talent, de nos partenaires médecins, cliniques, pharmacies et laboratoires, et certainement de nos actionnaires et investisseurs, sans qui cet exploit ne serait pas possible », a déclaré Barsoum après la collecte de fonds.

Membre officiel du conseil commercial de Forbes depuis octobre 2021, Amir Barsoum a démarré sa carrière professionnelle en tant que consultant en gestion chez McKinsey & Company en 2008. Il a ensuite travaillé pour AstraZeneca comme responsable du développement commercial et responsable stratégique de la zone MENA de 2010 à la création de Vazeeta.

Membre de l’Entrepreneurs' Organization (EO), il a été reconnu comme l’un des 40 leaders mondiaux de la santé de moins de 40 ans de Fortune en 2020. Sélectionné en tant qu’entrepreneur Endeavour en 2014, il a rejoint en 2016 le conseil d’administration d’Endeavour Egypt.

Melchior Koba

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Entrepreneur en série et investisseur providentiel, il désire contribuer au développement en Afrique en favorisant la santé des populations. Au cours des cinq dernières années, ses actions lui ont valu la confiance de plusieurs investisseurs.

Bryan Mezue (photo) est un entrepreneur et un investisseur nigérian. Il est cofondateur et président-directeur général de Lifestores Healthcare. La start-up s’est fixé comme objectif d’améliorer l’accès des populations aux médicaments de qualité et aux soins, ainsi que l’activité des pharmaciens en Afrique.

Sa solution PharmaIQ renferme deux services indispensables pour répondre efficacement à ces ambitions. Il y a la place de marché pharmaceutique B2B en ligne OGApharmacy qui permet aux hôpitaux et aux pharmacies de se procurer des produits authentiques à bas prix. Lifestores Healthcare y combine les besoins d'approvisionnement de centaines de prestataires de soins de santé et négocie avec les fabricants et les importateurs en leur nom.

La seconde solution est un prologiciel de gestion intégré spécifiquement pour les besoins des pharmaciens au Nigeria. Il gère les principaux aspects d'une pharmacie, notamment les ventes, les stocks et les achats, avec plusieurs fonctionnalités spécifiques aux pharmacies, comme les notifications de péremption.

Titulaire d’un bachelor en mathématiques option recherche, statistique et économie de l’université de Warwick au Royaume-Uni et d’un master en entrepreneuriat au Harvard Business School, Bryan Mezue a fondé Lifestores Healthcare en 2017 avec Andrew Garza qui en est le directeur des opérations.

Le 4 octobre dernier, Bryan Mezue annonçait la clôture d’un cycle de financement de 3 millions $ de série A dirigé par Health54 pour poursuivre la « démocratisation de l’accès à des soins de santé primaires de haute qualité et à prix raisonnable en Afrique subsaharienne, aux côtés de partenaires actuels ».

Cofondateur et membre du conseil d’administration de West Africa Vocational Education (WAVE) Academy en 2013, une société sociale qui œuvre pour un écosystème de l’éducation à l’emploi pour les jeunes Africains, Bryan Mezue a commencé son parcours professionnel en 2006, comme stagiaire d’été en banque d’investissement chez Barclays Capital.

En 2008, il rejoint la société de services et conseils Bain & Company, à Londres, au poste de consultant. Directeur des opérations et du développement des affaires de d.light Design, une entreprise spécialisée dans la fabrication de semi-conducteurs pour énergies renouvelables, à Lagos en 2011 ; il a rejoint le service des opérations, ventes et marketings de MyTime à San Francisco en 2012. Au cours de la même année, il a effectué un stage professionnel chez Actis comme associé en capital-investissement. En 2014, il devient le directeur général de Bain & Company à Lagos.

Fondateur en 2016 de Banyi Group, une société d’investissement et de conseil, Bryan Mezue figure parmi les premiers bénéficiaires de la première bourse pour le programme des dirigeants africains de la Fondation Obama en 2018.

Melchior Koba

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Dans les hôpitaux d’Afrique, on enregistre encore des morts à cause de la pénurie de sang. Pour résoudre ce problème dans son pays, un tech entrepreneur sierra-léonais a mis en place une solution d’e-santé opérant sur ce volet.

LifeBlood est une plateforme numérique développée par une jeune pousse sierra-léonaise éponyme. Elle permet à ses utilisateurs de donner du sang en quelques clics. La start-up, basée à Freetown, est l’œuvre de Joseph David Koroma.

La solution dispose d’une application « Donate Blood » qui permet de simplifier le processus de don de sang. Après téléchargement, il faudrait s’inscrire et configurer le compte. Cette étape passée, un test sanguin est requis puis, si tout va bien, le don de sang est effectué. L’utilisateur peut donner son sang à une fréquence donnée. Grâce à l’application, il peut être averti avant l’arrivée de chaque échéance.

LifeBlood dispose de nombreux centres de donneurs dans le pays, en l’occurrence dans les hôpitaux. L’utilisateur a le choix de se rendre dans les centres les plus fréquentés ou alors d’opter pour un centre plus proche de chez lui ou de son bureau. Cette dernière approche lui permet, lorsqu’il a un emploi du temps serré, de trouver du temps pour honorer son rendez-vous de don de sang.

Depuis la plateforme, il est possible pour un utilisateur de créer une campagne de don de sang. Il pourra définir la cible, la période, etc. C’est une façon de soutenir les actions de la start-up dont l’objectif est, entre autres, d'augmenter les donateurs volontaires non rémunérés et d’améliorer l’efficacité opérationnelle des établissements administrant les services de sang ainsi que le service national de la sécurité du sang.

En 2022, la jeune pousse a remporté le premier prix lors de l’étape internationale du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Joseph David Koroma reçoit un chèque d’un montant de 25 000 euros pour le compte de sa start-up.

Adoni Conrad Quenum

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