La plateforme nigériane d’e-santé Famasi a annoncé, jeudi 16 février, la réussite d’un tour de table de pré amorçage. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais les fonds seront utilisés pour construire une infrastructure pharmaceutique sur le continent.

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Médecin de formation, il veut lutter contre le manque de sensibilisation et l’inaccessibilité des soins de santé dans son pays et en Afrique. Il a donc fondé, avec l’aide de ses amis, une application qui permet des consultations à distance.

Desire Ruhinda (photo) est un médecin tanzanien diplômé du Kilimanjaro Christian Medical University où il a obtenu son doctorat en 2019. En 2021, il obtient également un master de philosophie en innovation inclusive à la Graduate School of Business de l’université du Cap. Il est cofondateur et directeur général de la healthtech Medikea.

Fondée en 2020 par Desire Ruhinda, Elvis Silayo et John Manko, la healthtech Medikea propose des consultations en ligne avec des médecins et les complète par des tests de laboratoire et la livraison de médicaments à domicile, afin que les patients puissent obtenir des soins en temps voulu, éviter les longues files d’attente et faire des économies.

Les médecins de la plateforme peuvent prendre en charge les maladies courantes et chroniques, la santé mentale et les problèmes liés au mode de vie. La solution est adaptée à tous ceux qui recherchent un traitement de haute qualité, abordable et pratique pour des problèmes médicaux non urgents, ou un conseil médical, une ordonnance, une lettre de recommandation, un certificat médical ou un deuxième avis sur une maladie préexistante.

Récemment en février, l’entreprise a été choisie par The Baobab Network parmi les cinq nouvelles start-up qui feront partie de sa dernière cohorte. Elle bénéficiera d’un financement de 50 000 dollars.

La carrière professionnelle de Desire Ruhinda a démarré en 2016 au sein de l’Internationale Federation of Medical Students Association où il était responsable des échanges nationaux. En 2019, il a rejoint la Muhimbili University of Health and Allied Sciences en tant que médecin stagiaire.

Aujourd’hui, Desire Ruhinda est le chef de la logistique de la Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (IFMSA). Il faut noter que cette dernière est une organisation d’étudiants en médecine, pour les étudiants en médecine et par les étudiants en médecine. Il est aussi l’assistant administratif de Global Shapers Community, un réseau de Hubs initié par le Forum économique mondial. 

Melchior Koba

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Il est un innovateur social qui adapte l’art à la médecine. Il utilise la réalité virtuelle pour améliorer l’humeur des patients dans le but de favoriser leur guérison. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour son impact dans le domaine des arts dans la santé.

Kunle Adewale (photo) est un entrepreneur social et un artiste visuel nigérian. Il est diplômé de l’université Obafemi Awolowo où il a obtenu un bachelor en beaux-arts et arts appliqués en 2010. Il a ensuite étudié le leadership civique à l'université Tulane, à la Nouvelle-Orléans en 2015. Il est le fondateur et le PDG de Tender Arts Nigeria.

Fondée en 2013, Tender Arts Nigeria est une entreprise sociale et une organisation à but non lucratif qui vise à avoir un impact positif sur les enfants, les jeunes et les adultes, en mettant l'accent sur les arts thérapeutiques, l'éducation artistique, le développement des talents, le développement communautaire et l'engagement civique.

En 2016, Kunle Adewale a fondé le projet Arts in Medicine Projects qui favorise la guérison des malades par l’utilisation de l’art. Pour arriver à ses fins, Kunle Adewale utilise la réalité virtuelle pour faire voyager les patients. Il permet à ces derniers de visiter leur passé (pour les personnes âgées démentes), les pays comme le Canada, l’Inde et les Etats-Unis, entre autres ; de participer à des séances de danse et de méditation guidées ; de nager avec les dauphins. Ce procédé stimule l’esprit des malades et améliore leur humeur, accélérant le processus de récupération.

« Ce que nous avons remarqué lors de nos actions de proximité, c’est que la possibilité pour les patients de se promener et de voir le soleil est une expérience profondément chérie. Parce que lorsque vous êtes enfermé entre les quatre murs d’un hôpital où vous n’êtes habitué qu’aux pleurs, cela affecte votre humeur et votre processus de récupération », a déclaré Kunle Adewale à TechCabal en février 2023.

L’entrepreneur a déjà touché plus de 15 000 bénéficiaires grâce à ses programmes artistiques au Nigeria, au Ghana, au Kenya, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis. En 2021, il a fondé la première bourse de recherche en santé mentale au Nigeria. Il s’agit de la Mental Health Fellowship.

Pour acquérir des compétences sur l’utilisation des arts dans le système de soins de santé, Kunle Adewale a également participé à des cours professionnels connexes tels que : Arts in Health for Helping Professionals à Charlotte ; Arts in Medicine à l’université de Floride, aux Etats-Unis, et Arts in Health Research Intensive, organisé par le Center for Arts in Medicine de l’université de Floride en collaboration avec l’University College London.

En 2014, Kunle Adewale a été nominé pour le Global Teacher Prize par la Fondation Varkey (Royaume-Uni). Il a été le lauréat nigérian du prix Commonwealth Youth Worker Awards 2016 (Royaume-Uni) et a été nommé pour le programme JCI Ten Outstanding Young Persons of Nigeria en 2018. En 2019, en raison de son impact dans le domaine des arts dans la santé à l’échelle mondiale, le 2 août a été proclamé par John Cranley, alors maire de Cincinnati, « Journée Kunle Adewale ».

Melchior Koba

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C’est en Allemagne qu’il fait ses études universitaires et acquiert ses premières années d’expérience professionnelle. Dans son pays, il fonde et dirige une entreprise afin derestructurer la chaîne d’approvisionnement des médicaments. Il a la confiance des investisseurs.

Karim Khashaba (photo) est un ingénieur égyptien en communication diplômé de l’université technique de Munich où il a obtenu un master en 2009. Titulaire d’un bachelor en génie électrique et informatique obtenu en 2007 à la Jacobs University Bremen, il est un cofondateur et le président-directeur général de Yodawy.

Fondé en 2018, Yodawy avait pour mission d’aider les gens à mener une vie plus saine en rendant l’accès aux médicaments plus facile et plus abordable pour tous. Il s’agit donc d’une pharmacie numérique alimentée par la technologie, des capacités de traitement avancées et des intégrations avec des pharmacies, des compagnies d’assurance et des prestataires de soins de santé. 

La start-up gère de manière transparente les ordonnances à grande échelle et livre les médicaments aux patients, en porte-à-porte et dans toute l’Egypte. A ce jour, Yodawy a déjà traité plus de 4 millions d’ordonnances. Il couvre 38 villes et collabore avec 3 000 pharmacies, 15 compagnies d’assurances et 200 entreprises.

En ce mois de février 2023, la start-up égyptienne a levé 16 millions de dollars pour le compte de sa première clôture de son tour de table de série B. Cette levée de fonds est codirigée par Delivery Hero Ventures, la branche de capital-risque de la plateforme mondiale de livraison de nourriture Delivery Hero, et Global Ventures, une société internationale de capital-risque basée aux Emirats arabes unis qui investit dans toute la région Moyen-Orient et Afrique.

« Nous sommes absolument ravis de recevoir le soutien d’investisseurs mondiaux de premier plan possédant une telle expertise en matière de soins de santé et de technologie. Yodawy bouleverse la manière dont les ordonnances sont produites numériquement par les médecins, traitées par les payeurs et livrées au domicile des patients », a déclaré Karim Khashaba suite à ce tour de table.

Avant Yodawy, Karim Khashaba avait fondé, en 2015, une start-up technologique du nom de Medex Cloud. Par ailleurs, son parcours professionnel a débuté en 2008 chez Institute for Communication Networks où il était assistant de recherche. Parallèlement, il a travaillé dans l’équipe de recherche de DOCOMO Euro-Labs, une société allemande ayant pour mission de contribuer à l’évolution des futurs systèmes mobiles.

En 2010, il rejoint la société de services et conseil aux entreprises Booz & Company en tant que consultant sénior. Il est nommé au même poste dans la société Strategy& à Dubaï en 2011 avant d’être promu directeur en 2013. En 2015, il devient conseiller commercial sénior au sein de la même entreprise.

Melchior Koba

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Lors de la crise de Covid-19, l’innovation numérique a joué un rôle dans la lutte contre la pandémie en Afrique. Elle a contribué à lutter contre la menace, démontrant sa capacité à servir pour d’autres questions de santé publique qui minent le continent.

L’université de Liverpool en Angleterre a annoncé, vendredi 3 février, qu’une de ses équipes de chercheurs développe un outil numérique de prévision de maladies infectieuses dans la corne de l’Afrique. Elle travaille en collaboration avec des partenaires d'Italie, du Kenya, d'Ethiopie, d'Ouganda et de Somalie.

Couplé aux données climatiques, la solution baptisée CLIMate Sensitive DISease Forecasting Tool (CLIMSEDIS) identifiera les combinaisons climatiques clés qui peuvent fournir une alerte pour plusieurs maladies sensibles au climat, y compris les maladies transmises par les moustiques comme la fièvre de la vallée du Rift. 

« Le projet CLIMSEDIS arrive à point nommé car il se concentrera sur l'une des régions les plus vulnérables au changement climatique, aux événements météorologiques extrêmes et aux épidémies de maladies infectieuses globalement. Il engagera les principales parties prenantes multidisciplinaires afin de mieux comprendre leurs besoins en matière d'outil de prévision numérique et les fera participer à l'évaluation de CLIMSEDIS pour s'assurer qu'il est fonctionnel, convivial et acceptable », a expliqué Louise Kelly-Hope de l'Institut universitaire des sciences infectieuses, vétérinaires et écologiques, responsable du projet.

Elle a par la suite ajouté que « CLIMSEDIS sera disponible gratuitement pour améliorer les évaluations des risques et mettre en œuvre des stratégies d'intervention à l'avance pour aider à atténuer ou à réduire l'impact d'une épidémie imminente. Cela optimisera les ressources et sauvera des vies ».

Le projet quinquennal est financé à hauteur de 0,5 million de livres sterling (602523 USD) par Wellcome, une fondation caritative mondiale qui soutient la science pour résoudre les problèmes de santé urgents auxquels le monde est confronté. C’est dans le cadre de son financement de 22,7 millions de livres sterling, dévoilé il y a trois jours, pour le développement de nouveaux outils numériques de pointe pour aider à transformer les préparations et les réponses aux épidémies de maladies dévastatrices.

Ce financement fait suite à une étude commandée par Wellcome, publiée l'année dernière, qui n'a trouvé que 37 outils entièrement développés pour la modélisation des maladies infectieuses sensibles au climat (CSID). La plupart ont été créés en Amérique du Nord et en Europe, soulignant la nécessité d'une plus grande représentation mondiale. 

Selon l'étude « Global expansion and redistribution of Aedes-borne virus transmission risk with climate change », diffusée entre autres par Public Library of Science, la vitesse régionale du changement climatique est susceptible de déterminer le paysage futur du risque de transmission d'Aedes, une espèce de moustiques vecteurs principaux de la dengue, du virus Zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. L’Afrique de l'Est est l’une des régions où sont attendues les augmentations nettes les plus notables de tous les risques de transmission.

Muriel Edjo

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Dans le but d’aider les étudiants en médecine et les jeunes médecins à mieux apprendre leurs cours, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique sur-mesure pour les aider au quotidien.

FourMinuteMedicine (4MM) est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux étudiants en médecine d’accéder à des résumés de cours, des documents et des vidéos interactifs pour mieux préparer leurs compositions. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2019 par Phina Njisane, Vela Njisane et Ashley Francis.

« Pour les facultés de médecine, 4MM constitue une solution clé en main pour leurs besoins d'enseignement en ligne. Pour les étudiants en médecine, nous fournissons un contenu médical de haute qualité en petits morceaux digestibles », indique la plateforme.

Pour accéder aux diverses fonctions de la jeune pousse, il faudrait se rendre sur l’adresse web via le navigateur. Que ce soit depuis votre smartphone ou votre ordinateur, il est possible de s’inscrire en créant un compte. Après cette étape, il faudrait souscrire à un abonnement pour accéder aux contenus. La plateforme offre des jours d’essai, mais facture 40 résumés, 10 vidéos et cours d'introduction aux principes de base de la fracture à 150 rands (8,77 USD). Outre cela, 4MM propose plusieurs forfaits pour les étudiants.

La jeune pousse améliore constamment la qualité des contenus. Pour ce faire, elle a mis en place un programme d’étudiant ambassadeur. Son réseau de cliniciens travaille avec les étudiants pour créer ensemble un contenu éducatif qui répond au mieux aux besoins des étudiants. Bien qu’elle priorise les étudiants en médecine de la nation arc-en-ciel, tous les étudiants au moins en troisième année de médecine dans une université africaine peuvent y participer.

En février 2023, 4MM a été sélectionnée avec neuf autres start-up sud-africaines pour participer au programme d'accélération GrindstoneX. C’est un accélérateur axé sur les femmes lancé par Naspers et ayant pour but d’autonomiser les femmes entrepreneures tout en créant des emplois.

Adoni Conrad Quenum

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Médecin de formation, il se sert de la technologie pour développer des solutions impactantes afin d’améliorer la qualité des soins de santé. Il est à la tête d’une société d’investissement spécialisée dans l’industrie médicale en Afrique.

Chad Marthinussen (photo) est un entrepreneur et un médecin sud-africain diplômé de la Stellenbosch University en 2018. Passionné de technologie, il fonde, avec Abdul Malick Salie, Innov8 Group Holdings, une société de capital-investissement qui œuvre dans l’industrie médicale africaine.

Innov8 Group Holdings est une entreprise sud-africaine qui fournit des technologies innovantes à l’industrie médicale africaine par le biais de ses investissements. La société a déjà investi dans plusieurs entreprises telles que MyPocketHealth, une plateforme de soins virtuels, et Social Medical qui est une agence de marketing dans le domaine de la santé.

Le 27 janvier 2023, la société a annoncé un partenariat avec un fonds basé en Irlande. Cette association a valorisé Innov8 à environ 14,5 millions de dollars. Se prononçant sur les objectifs de sa société d’investissement, Chad Marthinussen a déclaré : « l’un de nos principaux objectifs est de développer des ensembles de données réellement utilisables et une infrastructure de données à partir de nos produits et services d’imagerie médicale, de soins primaires, de soins virtuels et de biotechnologie, afin de permettre à nos équipes technologiques et d’intelligence artificielle, basées localement et internationalement, d’exploiter les informations et de créer des solutions améliorées et innovantes pour le marché médical ».

Entrepreneur en série dans le domaine médical, Chad Marthinussen a fondé U-Image Medical, un écosystème de formation basé sur les ultrasons sans fil, en 2020 ; AiBIOLOGICS, une entreprise de biotechnologie basée sur l’intelligence artificielle, en 2021 ; Innohealth Technologies, une entreprise de soins de santé numériques axée sur la création de solutions visant à faciliter la décentralisation des soins de santé en Afrique.

En 2019, l’entrepreneur avait également fondé la marque de masque de protection appelé Nanowave Mask. Avant l’arrêt de ses activités à la fin de 2020, il avait vendu plus d’un million d’unités. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé en tant que médecin dans le gouvernement du Cap-Occidental en Afrique du Sud, de janvier 2018 à décembre 2019.

Melchior Koba

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Depuis quelques années, certaines maladies comme l’obésité, le diabète, l’asthme prennent de l’ampleur dans les sociétés africaines. Dans le but d’aider à se maintenir en bonne santé et éviter ces maux, une start-up rwandaise a mis en place une solution.

Lifesten Health est une solution numérique développée par une jeune pousse rwandaise. Elle permet à ses utilisateurs de mener une vie saine en mettant en place des programmes sportifs et un régime alimentaire à suivre rigoureusement pour chacun. La start-up a été fondée en 2021 par Peace Ndoli et Stephen Ogweno.

L’utilisateur a la possibilité de s’inscrire depuis la plateforme web ou de recourir à l’application mobile sur iOS ou sur Android. Lors de l’inscription, Lifesten pose un certain nombre de questions dans le but de concocter un programme sur mesure au moment opportun. Après cette étape, la solution propose « des défis quotidiens personnalisés qui impliquent des activités pour améliorer l’alimentation, l’activité physique et le bien-être mental ».

Il faut beaucoup de discipline pour réussir à tenir le rythme, mais la start-up a pensé à un système de motivation sous forme de points qui pourront être échangés auprès de ses partenaires contre des biens et services tels que des médicaments, des consultations, des abonnements et même des soins de spa. Lifesten a développé un programme pour inciter les employeurs à y inscrire leurs employés afin de booster leur productivité.

Par ailleurs, Lifesten dispose d’un blog alimenté de façon fréquente sur lequel l'on parle entre autres du bien-être, des exercices pour se maintenir en forme, des maladies liées au mode de vie et aussi des actualités liées à la start-up et à son développement.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un visionnaire qui croit en la possibilité de changer le secteur de la santé en Afrique et dans le monde grâce à des logiciels et des applications mobiles. Sa start-up développe des algorithmes performants pour combler le déficit de radiologues en Afrique.

Mustapha Zaidan (photo) est un entrepreneur ghanéen. Titulaire d’un master en génie informatique obtenu à la Hong Kong University of Science and Technology, il est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Chestify AI Labs qui veut révolutionner le secteur de la santé en Afrique.

Fondé en 2020 par Mustapha Zaidan et Michael Osei Gyeabour, Chestify AI Labs est une start-up qui développe des solutions technologiques basées sur l’intelligence artificielle pour résoudre les problèmes les plus critiques des patients en Afrique. L’entreprise développe des algorithmes cliniques robustes pour la radiologie, qui peuvent augmenter le débit en automatisant l’analyse et la production de rapports sur les radiographies de routine du thorax, qui prennent encore beaucoup de temps et pour lesquelles les retards sont importants.

Cette année, Mustafa Zaidan et son entreprise ont été sélectionnés par Startupbootcamp AfriTech et l’entreprise de télécommunications Telecel Group pour participer à la troisième édition de l’accélérateur Africa Startup Initiative Program (ASIP). Le programme d’accélération se terminera par une journée de démonstration le 25 mai 2023.

L’un des algorithmes développés par la start-up est « blue dot ». Ce dernier, qui a été développé à partir de plus de 112 114 images, analyse et met en évidence les anomalies dans les images avec une vitesse et une précision impressionnantes.

Un des projets développés par Mustapha Zaidan est Obaatanpa qui signifie « maternel » dans la langue ghanéenne twi. Ce dernier est une application mobile qui donne des informations en temps réel aux femmes enceintes et aux mères allaitantes sur ce qui leur arrive pendant la grossesse et l’allaitement. Il est doté d’un outil de suivi des menstruations qui permet aux femmes de connaître la date de leur accouchement et leurs périodes libres.

Avant Chestify AI Labs, Mustapha Zaidan a fondé, en 2019, la start-up FastRx qui est une entreprise de pharmacie numérique qui rend les médicaments authentiques accessibles aux populations depuis le confort de leur maison. Il a dirigé la société jusqu’en 2021.

Avant d’entreprendre, il a travaillé en tant qu’ingénieur logiciel à Kumasi Hive à partir de 2015. Kumasi Hive est un incubateur, un lieu de prototypage rapide d’idées, d’innovations locales, de soutien aux start-up à fort impact et de promotion de l’entrepreneuriat.

Melchior Koba

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Le Ghanéen Samuel Baddoo permet aux émigrés de prendre soin de leurs familles restées en Afrique

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Egalement émigré, il veut aider les membres de la diaspora à prendre soin des membres de leur famille qui vivent dans leurs pays en Afrique. Il a donc fondé Fleri qui résout parfaitement ce problème en assurant une transparence dans l’utilisation de l’argent envoyé par les émigrés.

Samuel Baddoo (photo) est un entrepreneur ghanéen diplômé, en 2012, de l’université Mohammed Premier - Oujda au Maroc où il a étudié la théorie économique et l’administration des affaires. Titulaire d’un certificat en programmation informatique obtenu en 2018 à la Tech Talent South, il est le fondateur de la start-up technologique Fleri.

Fondé en 2020, Fleri est une start-up de technologie financière qui veille à ce que l’argent que les émigrés envoient chez eux réponde de manière transparente aux besoins de leurs proches. La start-up fournit les contrôles et la visibilité que les membres de la diaspora ont toujours voulu avoir.

L’idée de Fleri est née à cause du système de soins de santé défaillant qui a joué un rôle dans la perte de l’oncle et des grands-parents de Samuel Baddoo. Le premier produit, FleriHealth, de la start-up Fleri apporte la tranquillité d’esprit aux émigrés en leur permettant de parrainer des plans de soins de santé pour leurs proches restés au pays.

« Si votre mère [en Afrique] veut aller à l’hôpital, nous vous en informons. Lorsqu’elle reçoit une visite à domicile, nous vous envoyons un rapport sur ce que l’infirmière ou le médecin a dit », explique Samuel Baddoo. « Il s’agit d’instaurer la tranquillité d’esprit pour l’immigré qui vit à l’étranger de savoir que ses proches sont en sécurité et protégés », ajoute-t-il.

En 2019, l’entrepreneur a cofondé [re]start, une start-up qui avait pour mission d’aider les gens à trouver et à développer des carrières qu’ils aiment. il y a été le directeur des opérations jusqu’en 2020. En 2013, il a cofondé la société de services et de conseil aux entreprises Porter & Dale et en 2014, il a aussi cofondé la start-up Kitchen Express.

Tuteur pour la formation des adultes entre 2007 et 2008 au sein de la Talent Restoration Academy, Samuel Baddoo a travaillé entre 2012 et 2013 à Heel The World au service de développement et d’autonomisation des entreprises. En 2015, il a rejoint le fournisseur mondial de services logistiques DB Schenker au poste de coordinateur des opérations.

En 2018, la société américaine de mobilité EmpowerBus le nomme responsable du développement commercial. Parallèlement, il a travaillé en tant que développeur Ruby On Rail (framework du langage de programmation Ruby) de la société Tech Talent & Strategy (anciennement Tech Talent South), détenue par des femmes et spécialisée dans le recrutement, la formation et le conseil dans le domaine des technologies.

Melchior Koba

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