Depuis 2019, la fintech sud-africaine Tyme a multiplié les opérations financières pour développer sa technologie et accélérer sa croissance. Elle a annoncé la réussite d’une nouvelle opération, ce qui lui permet de changer de statut et de devenir une licorne.
Tyme, start-up sud-africaine opérant dans les technologies financières, a obtenu le statut de licorne (une start-up valorisée à plus de 1 milliard USD, Ndlr.) en étant valorisée à 1,5 milliard USD après l’annonce ce mardi 17 décembre de la réussite d’un tour de table de 250 millions USD mené par la néobanque brésilienne Nubank.
« Nubank a révolutionné les services financiers au Brésil. Nous sommes enthousiastes quant à la valeur que leur expertise pourra nous apporter, notamment dans des domaines tels que les données, les produits et le marketing, des leviers clés pour assurer notre leadership sur nos marchés » a déclaré Coen Jonker, PDG et cofondateur de Tyme Group.
Malgré le ralentissement des investissements dans les jeunes pousses africaines, Tyme est devenue cette année la 2e start-up du continent à accéder au rang de licorne après la fintech nigériane Moniepoint. Pour y parvenir, elle a enchaîné plusieurs cycles de financements depuis 2019. Entre autres, elle a levé 79 millions USD en juin 2019, 110 millions en février 2021, 70 millions en décembre de la même année, et plus récemment, 78 millions en mai 2023.
Tyme devient ainsi la 9e licorne africaine, rejoignant les fintechs Interswitch, Flutterwave, Opay, Chipper Cash, Wave, MNT-Halan, Moniepoint et l’edtech Andela. Il faut préciser que la plateforme d’e-commerce Jumia, première licorne de l’histoire du continent en 2016, et la fintech Fawry, ont perdu ce statut après leur entrée en bourse en 2019.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Ingénieur logiciel, il a acquis une solide expérience en travaillant plusieurs années au sein d’entreprises locales et internationales. Aujourd’hui, il met ses compétences technologiques au service des entreprises et des particuliers, en proposant des solutions innovantes adaptées à leurs besoins.
Kenneth Kwesiga (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique ougandais. Il est cofondateur et président-directeur général d’ioTec Ltd, une société spécialisée dans les technologies financières interentreprises.
Fondée en 2020, ioTec Ltd est une fintech agréée et réglementée par la Banque centrale d’Ouganda. L’entreprise a pour mission de développer des solutions financières sécurisées, permettant de rapprocher les services financiers des particuliers et des entreprises grâce à des canaux numériques intuitifs.
ioTec propose aux entreprises une plateforme sécurisée qui simplifie la fourniture de services financiers. Elle permet notamment d’envoyer et de recevoir des paiements, de vérifier l’identité des clients avec rigueur, d’évaluer leur solvabilité et de soumettre des rapports de crédit aux organismes d’évaluation. Grâce à ses solutions, les entreprises restent en contact permanent avec leurs clients tout en assurant une gestion efficace et transparente.
Parallèlement à ses fonctions chez ioTec, Kenneth Kwesiga siège au conseil d’administration et au comité de la technologie et de l’innovation de FITSPA Uganda. L’Association des fournisseurs de services de technologies financières (FITSPA) est l’organisme de régulation des fintechs en Ouganda.
L’entrepreneur est diplômé de la Sikkim Manipal Institute of Technology en Inde, où il a obtenu en 2010 un bachelor en applications informatiques. Il détient aussi un master en gestion et administration des affaires obtenu en 2019 à l’Edinburgh Business School de l’université Heriot-Watt en Écosse, au Royaume-Uni.
La carrière professionnelle de Kenneth Kwesiga commence en 2009 en tant qu’ingénieur logiciel chez Data Care, une société de conseil ougandaise. En 2014, il rejoint Laboremus Group AS, une fintech norvégienne, où il occupe successivement les postes d’ingénieur logiciel, d’ingénieur en assurance qualité, de chef de projet technique, puis de chef des opérations. En 2018, il devient responsable des solutions d’affaires et d’entreprise chez la fintech Mcash Uganda, où il occupe également le poste de directeur des opérations entre 2020 et 2021.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Informaticien de formation, il utilise ses compétences technologiques pour accompagner les entreprises de services financiers au Ghana. Il soutient et encourage l'innovation des jeunes dans le secteur des technologies financières.
Samuel Tettey Amanor (photo) est un entrepreneur technologique ghanéen et expert en solutions informatiques appliquées aux services financiers. Il est le fondateur et président-directeur général de BlueSPACE Africa Technologies, une start-up spécialisée dans la transformation numérique du secteur financier en Afrique.
Fondée en 2014, BlueSPACE Africa Technologies accompagne les institutions financières dans la numérisation de leurs produits, services et systèmes fondamentaux afin de maximiser le potentiel du marché africain.
L’entreprise propose aussi des services avancés en big data, machine learning et deep analytics, permettant aux organisations d’identifier les opportunités, de combler les lacunes de leurs opérations et de prendre des décisions plus éclairées. Ses solutions incluent aussi des outils de gestion de trésorerie et de paiements transfrontaliers, destinés aux entreprises, aux particuliers, aux organisations et aux gouvernements.
En 2021, Samuel Tettey Amanor a fondé le BlueSPACE Innovation Hub, un centre dédié à l’identification et au développement de jeunes entreprises fintech à travers le continent africain. Parallèlement, il occupe le poste de vice-président chargé des partenariats et du financement au sein de la Ghana Fintech and Payments Association.
Samuel Tettey Amanor est diplômé de Wayne College aux États-Unis, où il a obtenu un bachelor en informatique. Entre 2008 et 2014, il a travaillé chez Dell, où il a notamment occupé les postes de consultant en technologie de comptes, de gestionnaire de comptes pour l’Afrique de l’Ouest et de directeur national au Ghana.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Pour aider les populations à choisir les polices d’assurance qui leur conviennent le mieux, des entrepreneurs tech égyptiens ont mis en place une solution de comparaison.
Amanleek est un comparateur en ligne d’offres de compagnies d’assurance, notamment sur les segments de l’automobile et de la santé. Cette solution numérique a été développée par une start-up égyptienne basée au Caire et fondée en 2019 par Ahmad Baracat, Ihab El Sokary, Mohab Aboueita et Mohamed Mansour.
La jeune pousse collabore avec 18 compagnies d’assurance opérant dans le pays. Son algorithme compare leurs offres disponibles pour déterminer les meilleures. Elle a également intégré des solutions basées sur les données et l'intelligence artificielle (Data and AI-Driven Insurance) pour optimiser son service en fonction des besoins des utilisateurs. La numérisation du processus de souscription à une police d’assurance, avec la fourniture en ligne des documents requis, réduit le délai de plusieurs semaines à quelques minutes.
Amanleek a aussi noué des partenariats stratégiques avec diverses entreprises, dont des acteurs des télécommunications, du paiement différé (BNPL) et des réseaux de paiement, afin de faciliter les transactions financières sur sa plateforme. Présente dans plus d’une vingtaine de gouvernorats en Égypte, elle revendique plus de 300 entreprises clientes. En juillet 2024, elle a été sélectionnée pour figurer dans la première cohorte du Timbuktoo Fintech Hub.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android. L’utilisateur crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Ensuite, il lui suffit de fournir les détails requis pour permettre à l’algorithme de proposer les meilleures offres correspondant à sa demande.
Adoni Conrad Quenum
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Billboxx, une start-up nigériane spécialisée dans la gestion des flux de trésorerie pour les petites et moyennes entreprises en Afrique, a annoncé le mercredi 11 décembre la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,6 million de dollars. Les fonds, composés de capitaux propres et de dettes, permettront à la fintech de renforcer son infrastructure technologique, d’élargir ses partenariats et de répondre à un problème critique des petites et moyennes entreprises : les retards de paiements.
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Il utilise la technologie blockchain pour lancer des produits innovants sur le marché. Après avoir contribué au développement de plusieurs entreprises fintech, il a créé sa propre start-up spécialisée dans les technologies financières.
Carel van Wyk (photo) est un ingénieur et entrepreneur technologique sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de MoneyBadger, une entreprise spécialisée dans les technologies financières.
Fondée en 2021, MoneyBadger propose une plateforme qui simplifie les paiements en bitcoin, aussi bien en ligne que dans des points de vente physiques. L’ambition de l’entreprise est de créer un monde où les réseaux d’information et de transfert de valeur transcendent les frontières, en s’appuyant sur une monnaie adaptée à l’ère numérique.
MoneyBadger propose CryptoQR, une application de traduction universelle qui facilite l’interaction avec les systèmes de points de vente traditionnels tout en acceptant les paiements en cryptomonnaies. La start-up permet ainsi aux entreprises et aux e-commerçants d’intégrer facilement sa solution à leurs logiciels ou paniers d’achat pour accepter les paiements en cryptomonnaies.
Avant de fonder MoneyBadger, Carel van Wyk a cofondé Luno en 2013, une entreprise spécialisée dans les cryptomonnaies. Les solutions développées par Luno permettent aux particuliers et aux entreprises de stocker, acheter, utiliser et comprendre des cryptomonnaies comme le bitcoin, en toute simplicité et sécurité.
Carel van Wyk est diplômé de la Stellenbosch University, où il a obtenu un bachelor en électronique en 2008, suivi d’un master en réalité augmentée en 2010. Après ses études, il a rejoint Bazooka Games, une société éditrice de jeux vidéo, en tant que directeur du développement logiciel.
Entre 2012 et 2013, il a occupé le poste d’ingénieur logiciel chez SnapScan, une fintech, et chez FireID, une organisation qui aide les entrepreneurs passionnés et talentueux à créer des entreprises pour résoudre des problématiques majeures. De 2019 à 2023, il a travaillé en tant que développeur de logiciels chez KnowBe4, une entreprise technologique spécialisée dans les formations de sensibilisation à la sécurité et les simulations de tentatives d’hameçonnage.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Entrepreneur en série, il possède 14 ans d’expérience dans la création de start-up innovantes dans divers secteurs d’activité. Il a également collaboré avec plusieurs incubateurs, où il a accompagné de jeunes entrepreneurs dans le lancement et le développement de leurs start-up.
Simon Balemba Effansa est un informaticien et entrepreneur technologique camerounais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Fluide Finance, une banque numérique dédiée aux petites et moyennes entreprises (PME).
Fondée en juillet 2024, Fluide Finance propose des solutions innovantes pour simplifier les opérations financières, améliorer la productivité et stimuler la croissance des entreprises. L’objectif de cette banque est de démocratiser l’accès à des services financiers efficaces en offrant une gamme complète d’outils conçus pour aider les PME à prospérer.
La plateforme tout-en-un de Fluide Finance centralise plusieurs services : solutions bancaires pour les PME, outils de gestion d’entreprise (comptabilité, facturation, gestion de la relation client), assistance back-office et conseil en transformation numérique. Cette approche permet aux entreprises d’évoluer en toute sécurité tout en optimisant leur efficacité.
Par ailleurs, Simon Balemba Effansa est mentor de start-up à ActivSpaces, un incubateur technologique basé au Cameroun. Avant de lancer Fluide Finance, il a cofondé Akwajobs en 2015, une plateforme d’emploi en ligne dont il a été le directeur général. En 2017, il a créé Healthy Lifestyle Foundation (HELIF), une organisation de soins de santé multispécialités dont il a été le promoteur.
Simon Balemba Effansa est diplômé de l’université de Buea où il a obtenu en 2013 un bachelor en génie informatique et de systèmes et en 2018 un master en opérations, finance et gestion de projet.
Il a accumulé une riche expérience professionnelle dans des secteurs variés. Entre 2017 et 2018, il a travaillé comme consultant en développement commercial chez Makonjo Media, une agence de technologie marketing. En 2020, il a rejoint Jongo Hub en tant que chef de centre.
De 2022 à 2024, il a occupé le poste de directeur général chez Bohikor, une start-up spécialisée dans les technologies financières. En parallèle, il a travaillé comme consultant en développement commercial chez Mountain Credit Union (MoCU), une coopérative de crédit numérique, et comme architecte d’entreprise chez Iknite Space, un accélérateur de talents technologiques.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans le but de faciliter les transactions financières et commerciales pour les populations gambiennes, un entrepreneur tech a décidé de numériser plusieurs services financiers en développant une solution sur mesure.
Waychit est une solution numérique développée par une jeune pousse gambienne. Elle permet aux utilisateurs de payer le carburant, le temps d’antenne et les données mobiles, chez les commerçants, les factures d’Internet, ou encore l’assurance depuis son application mobile. La start-up, basée dans la ville de Brufut, a été fondée en 2022 par Hassan Y. Jallow.
L’application mobile est accessible sur iOS et Android, où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon les données du Google Play Store. Après le téléchargement, l’utilisateur crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il peut ensuite accéder à tous les services qu’offre la fintech. L’utilisateur dispose d’un portefeuille numérique qu’il peut recharger pour effectuer divers achats en ligne dans les boutiques affiliées à la fintech.
Waychit propose également ses services aux entreprises. Par exemple, si une entreprise veut offrir des bons de carburant à ses employés, la start-up dispose de « coupons de carburant numériques qui permettent de faire le plein dans plusieurs stations-service partenaires sans tracas ». C’est une alternative aux bons de carburant physiques, qui peuvent être perdus ou oubliés à la maison en cas de précipitation.
« Waychit est un agrégateur de paiements en Gambie qui offre des solutions de paiement sur mesure pour les entreprises. Notre objectif est de rendre les paiements faciles et pratiques, qu’il s’agisse de payer, d’être payé ou de faire des achats », explique la jeune pousse.
En juillet 2024, la fintech gambienne a été sélectionnée pour figurer dans la première cohorte de Timbuktoo Fintech Hub. Quarante et une autres fintech africaines font partie de l’aventure de ce projet soutenu par les pays africains et le Programme des Nations unies pour le développement.
Adoni Conrad Quenum
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Après ses études aux États-Unis, il rentre en Ouganda afin de mettre ses connaissances et ses compétences au service de son pays. Passionné par la technologie, il développe des solutions innovantes permettant aux populations d’accéder plus facilement aux services financiers et aux capitaux.
Abraham Banaddawa (photo) est un conseiller en investissement et entrepreneur technologique ougandais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Level Africa, une entreprise qui simplifie, accélère et sécurise l’investissement pour les particuliers.
Fondée en 2021, Level Africa propose une plateforme d’investissement numérique qui permet aux utilisateurs d’accéder aux meilleures opportunités d’investissement tout en bénéficiant d’informations pertinentes pour développer leur patrimoine. La plateforme offre la possibilité d’investir dans des obligations du Trésor, des fonds communs de placement et des actifs à revenu fixe, avec des rendements pouvant atteindre 17 %.
« Après des recherches approfondies, j’ai fondé Level pour offrir des opportunités d’investissement sûres et vérifiées en Afrique. Nous privilégions un accès convivial, un contrôle approfondi et des points d’entrée abordables, à partir de 26 dollars seulement », explique Abraham Banaddawa en 2023. Aujourd’hui, Level Africa compte plus de 500 000 utilisateurs et une cinquantaine de clients.
En parallèle, Abraham Banaddawa est également le fondateur et le directeur général d’Utilis Ventures, une société de technologie financière créée en 2018. Utilis Ventures développe des solutions pratiques et évolutives pour relever les défis financiers en Afrique et lutter activement contre les inégalités.
L’Ougandais est diplômé de la Florida Southern College, aux États-Unis, où il a obtenu en 2014 un bachelor en biologie mineure, chimie et affaires. En 2016, il rejoint Zzimba Games, une entreprise spécialisée dans l’édition de jeux, où il occupe le poste de concepteur créatif. En 2019, il devient chef de projet chez CryptoSavannah, une entreprise technologique spécialisée dans le développement de solutions basées sur la blockchain.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Ingénieur civil avec plus de 7 ans d’expérience aux États-Unis, il se distingue également en tant qu’entrepreneur. Il développe des solutions financières visant à améliorer l’accès et la qualité des soins de santé en Afrique.
Loubao Kraka est un entrepreneur technologique ivoirien. Il est le fondateur d’EnvoyX, une start-up qui fournit des services d’assurance et de paiement pour les prestataires de soins de santé en Afrique.
Créée en 2023, EnvoyX se spécialise dans le traitement des paiements dans le secteur de la santé. Grâce à des solutions basées sur l’intelligence artificielle (IA), l’entreprise simplifie et accélère le règlement des factures médicales. Elle facilite aussi les demandes de remboursement aux assureurs, permettant ainsi aux prestataires de soins d’être payés plus rapidement pour leurs services.
EnvoyX se distingue également par ses capacités de détection des fraudes. En identifiant les schémas suspects et les anomalies dans les demandes d’indemnisation, elle contribue à réduire les activités frauduleuses, à protéger les flux de revenus et à renforcer la sécurité financière des acteurs du secteur.
Avant de fonder EnvoyX, Loubao Kraka avait déjà un parcours entrepreneurial notable. En 2019, il a cofondé Innovative Apollo Media, une entreprise américaine dédiée à l’accompagnement des entreprises détenues par des personnes noires et des jeunes entrepreneurs dans la réalisation de leurs objectifs.
En 2020, il a lancé RaiseMeFunds, une plateforme de crowdfunding destinée aux Africains. Cette initiative permet de collecter des fonds pour des événements marquants tels que des célébrations ou des remises de diplômes, mais aussi pour faire face à des situations difficiles comme les catastrophes naturelles ou les maladies.
L’Ivoirien est diplômé de l’Université d’État de Harris-Stowe, aux États-Unis (USA), où il a obtenu en 2017 un bachelor en mathématiques. Il détient aussi un bachelor en génie civil obtenu en 2021 à l’Université de Washington à St. Louis. Sa carrière professionnelle a débuté en 2017 au sein d’ABNA Corporation, une société américaine d’ingénierie civile, où il a occupé le poste d’ingénieur civil.
En 2018, l’ambassadeur de MassChallenge, une organisation qui accompagne les start-up et entrepreneurs à développer leurs activités, a rejoint le département des transports du Missouri en tant qu’ingénieur stagiaire des transports. Entre 2021 et 2023, il a occupé le poste de chef de produit chez VISA, la multinationale spécialisée dans les paiements numériques.
Melchior Koba
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