Avec une formation en finance et en politique économique, il aspire à promouvoir l’inclusion financière en Afrique. Son objectif est de faire de son entreprise, Service Cops, un acteur majeur de l’innovation technologique en Afrique subsaharienne et en Asie.

Joseph Kiiza (photo) est un entrepreneur ougandais, cofondateur et président exécutif de Service Cops. Cette start-up est spécialisée dans les technologies financières (fintech) et l’externalisation des processus d’affaires (BPO).

Fondée en 2012 et basée à Kampala, en Ouganda, Service Cops se consacre à la création de solutions qui optimisent les processus commerciaux, augmentent les revenus et réduisent les coûts pour ses clients. L’entreprise aspire à devenir le premier partenaire mondial en technologie financière et en externalisation des processus d’affaires, en créant des opportunités à l’échelle internationale.

Service Cops a développé plusieurs solutions fintech, dont SchoolPay, une plateforme numérique universelle qui simplifie le paiement des frais de scolarité et la gestion des écoles. Cette solution permet aux parents et tuteurs de régler les frais facilement, tandis que les administrateurs scolaires peuvent gérer leurs tâches avec efficacité. Une autre solution est Vantage, une plateforme de gestion des comptes de crédit.

L’entreprise a également conçu d’autres solutions technologiques, comme le logiciel School Suite, qui facilite la gestion des établissements éducatifs. Ce logiciel permet aux enseignants, aux administrateurs et aux étudiants de numériser les processus quotidiens de l’enseignement.

En 2023, Service Cops a noué un partenariat stratégique avec Awash Bank, une banque privée éthiopienne, afin de proposer des prêts numériques. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du plan d’expansion de l’entreprise ougandaise.

« Notre plan de croissance à long terme consiste à avoir une présence significative dans toutes les économies émergentes d’Afrique et d’Asie, en ciblant les principaux blocs économiques que sont la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) », a déclaré M. Kiiza.

En plus de son rôle chez Service Cops, Joseph Kiiza est président-directeur général d’Edge Micro Insurance, une compagnie d’assurance en Ouganda. Il siège également au conseil d’administration de Nepserv Consults, une institution financière ougandaise.

L'entrepreneur est diplômé de l'université de Makerere, en Ouganda, où il a obtenu en mai 2024 un master en finance ainsi qu'un master en politique économique et planification.

Melchior Koba

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Quidax, une bourse nigériane de cryptomonnaies, a annoncé le jeudi 29 août l’obtention d'une licence d'exploitation provisoire de la part de la Securities and Exchange Commission (SEC) en tant que Digital Assets Exchange (bourse d'actifs numériques).

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Dans le but de faciliter l’accès au crédit pour les immigrés africains dans leur nouvel environnement, notamment en Amérique du Nord, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech sur mesure.

Kredete est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence aux immigrés africains d’Amérique du Nord, d’effectuer des transferts de fonds vers une vingtaine de pays africains et de disposer d’un score de crédit.

La technologie de la fintech est basée sur la blockchain. Elle facilite et sécurise toutes les opérations financières, et pour les transferts de fonds, Kredete utilise les stablecoins pour réduire de façon considérable les frais de transfert.

La solution a été lancée en 2023 par Adeola Adedewe. En août dernier, elle a obtenu un montant de 2,25 millions $ lors d’un cycle de financement pour développer sa technologie et s’étendre à de nouveaux pays africains.

Pour Adeola Adedewe, « Kredete est plus qu'un simple service de transfert de fonds ; c'est une passerelle vers l'inclusion financière pour les immigrés africains de la diaspora. [..] Notre objectif est de permettre à nos utilisateurs de se construire un avenir financier sûr, quel que soit l'endroit où ils émigrent ».

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède à la plateforme. Il peut ainsi recharger son portefeuille numérique multidevises pour effectuer diverses transactions financières.

Sur la plateforme mobile, il est possible d’effectuer des opérations entre deux portefeuilles numériques de la fintech, d’envoyer des fonds sur un compte mobile money dans les pays africains où opère la jeune pousse, ou encore d’effectuer des virements bancaires. Il faut souligner que chaque opération accorde des points pour constituer un score de crédit.

Kredete se charge de mettre à jour les données chaque fois qu’un utilisateur effectue des transactions sur la plateforme mobile. Par ailleurs, la jeune pousse a également mis en place un système de parrainage qui permet aux utilisateurs de gagner jusqu’à 20 $ par personne parrainée.

Adoni Conrad Quenum

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L’entreprise nigériane Flutterwave, spécialisée dans les solutions de paiement, a annoncé le mardi 27 août avoir obtenu une licence auprès de la Banque d'Ouganda. Cette licence autorise Flutterwave à offrir l'ensemble de ses services de paiement en Ouganda, renforçant ainsi sa présence et ses opérations sur les marchés africains.

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Les super-applications fournissent plusieurs services, en l’occurrence des services de paiement, de messagerie instantanée et de divertissement.

MoyaApp est une solution numérique développée par la firme sud-africaine Datafree Africa. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à plusieurs services depuis son application mobile. La solution a été lancée en 2019 par Gour Lentell.

La super-application est accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 10 millions de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte. Il peut ainsi accéder aux divers services offerts par l’application. Entre autres, il est possible de chatter avec des amis, d’accéder aux scores des matchs de football en direct, de suivre les actualités ou encore de payer en ligne.

Sur MoyaApp, l’utilisateur n’a pas besoin de disposer de données mobiles pour envoyer des textes et des messages vocaux. Par contre, l’envoi des pièces jointes nécessite des données mobiles. La start-up justifie cela par le fait que « les pièces jointes requièrent beaucoup plus de données que les messages texte, et si tous les messages média étaient gratuits, MoyaApp n'aurait pas la capacité de garder les lumières allumées ».

En ce qui concerne les autres fonctionnalités de la super application, la start-up a signé des partenariats avec diverses entreprises. C’est le cas avec Flashscore qui fournit les scores des matchs de football en direct. Néanmoins, MoyaApp a mis en place des accès prépayés sur ces applications tierces.

« L'accès prépayé signifie que vous, en tant qu'utilisateur, payez pour le contenu que vous voulez voir et pour la durée que vous souhaitez. Les applications de contenu prépayé sont exemptes de données. Vous n'avez donc pas besoin de données pour ouvrir Flash Score ou les applications prépayées, car vous ne payez que pour le contenu que vous voulez voir », explique la jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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Omniscient, une start-up sud-africaine opérant dans les technologies financières, a annoncé le mardi 27 aout la réussite d’un tour de table d’un montant de 7,5 millions $. Les fonds, mobilisés par la société Arise spécialisée le financement des fournisseurs de services financiers africains, serviront à accroître l'inclusion financière en Afrique et au-delà.

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Elle a acquis de l’expérience en travaillant pour plusieurs institutions financières au Nigeria. Devenue entrepreneure, elle souhaite désormais aider les Africains dans leurs projets de migration.

Temitope Hundeyin Tunde-Alli (photo) est une entrepreneure nigériane. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Blumefy, une start-up qui offre aux migrants un accès transparent à divers services.

Fondée en 2023, Blumefy propose une plateforme numérique éponyme destinée à aider la diaspora africaine à surmonter les défis liés à la migration. Cette plateforme fournit des conseils personnalisés, des solutions financières, ainsi qu’un espace communautaire pour faciliter le processus migratoire.

Blumefy utilise des algorithmes d’intelligence artificielle pour analyser les données de ses utilisateurs et générer des plans de migration sur mesure. Elle recommande le pays de destination et l’itinéraire de visa les plus adaptés à chacun. Pour préparer les utilisateurs à leur voyage, elle propose une liste de contrôle détaillée et un plan d’action pour chaque étape de leur parcours.

La start-up offre également un accès à plus de 300 000 programmes de bourses et opportunités d’emploi. Elle collabore avec des institutions financières pour fournir des solutions de paiement fiables, incluant une carte virtuelle en dollars pour des transactions simplifiées.

Temitope Hundeyin Tunde-Alli est titulaire d’un bachelor en technologie de l’information et de la communication, obtenu en 2011 à la Covenant University, au Nigeria. Elle est diplômée de l’université de Warwick, au Royaume-Uni, où elle a obtenu en 2014 un master en gestion des affaires électroniques.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2010 à la Sterling Bank du Nigeria, où elle travaillait dans le département de soutien au commerce électronique et aux services transactionnels. En 2012, elle a rejoint le groupe UBA (United Bank for Africa) au département du service clientèle et du support technique pour Mobile Money.

De 2014 à 2019, elle a travaillé pour Jumia Nigeria, où elle a successivement occupé les postes de gestionnaire de comptes vendeurs et de responsable de la formation à la Jumia University. Elle a également été directrice générale de Whistle, une plateforme technologique œuvrant pour des routes plus sûres et des communautés en meilleure santé au Nigeria.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les salariés à gérer les urgences et les imprévus, ces tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure.

Zofi Cash est une solution fintech développée par une jeune pousse ougandaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les salariés d’entreprise, de recevoir des avances sur salaire pour résoudre des urgences financières avant le jour de paie.

La start-up, basée à Kampala, a été fondée en 2021 par Paul Kirungi et Gordon Turibamwe. En mai 2023, elle a levé 1 million $ auprès d’Advancly, une société de financement interentreprises présente dans six pays d'Afrique, pour soutenir sa croissance.

S’exprimant sur le tour de table, Lotanna Julian, cofondatrice d'Advancly a indiqué : « la gestion des flux de trésorerie est aussi importante que le fait de gagner de l'argent. Le travail effectué par Zofi Cash est lié à notre objectif ultime qui est de construire les rails d'un écosystème financier plus robuste qui apporte la prospérité à tous ».

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur se crée un compte avec ses informations personnelles. Il peut ainsi accéder aux services de la fintech. Il faut signaler que l’entreprise pour laquelle l’utilisateur travaille doit être en partenariat avec Zofi Cash. Elle peut offrir jusqu’à 50 % de son salaire en avance sur salaire au demandeur.

« Le cycle de paie traditionnel de 30 jours peut laisser les gens sans argent en cas de dépenses imprévues et d'urgences. Zofi Cash résout ce problème en offrant un accès anticipé aux salaires, permettant aux employés de répondre à leurs besoins immédiats sans attendre la fin du mois pour le jour de paie », explique la jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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La fintech nigériane Flutterwave a annoncé le mardi 20 aout son partenariat avec American Express (AmEX), une entreprise américaine de solutions de paiement. Les détenteurs des cartes AmEx pourront effectuer des transactions commerciales au Nigeria avec les commerçants utilisant Flutterwave comme moyen de paiement.

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En juillet dernier, TerraPay a levé 95 millions $ pour développer les paiements numériques sur le continent. La firme continue ses actions en impliquant les acteurs africains.

TerraPay, un fournisseur britannique de solutions de paiement, s’est associé à plusieurs opérateurs mobile money, en l’occurrence les africains Mpesa et Sama Money, pour la création du Wallet Interoperability Council. L’annonce a été faite dans un communiqué de presse publié le mardi 20 août.

La firme britannique ambitionne d’interconnecter toutes les plateformes des opérateurs mobile money du conseil dans le but de faciliter les paiements et les transferts de fonds transfrontaliers.

« Cette initiative répond à des défis réels du marché et a le potentiel de modifier les perceptions autour de l'utilisation des portefeuilles pour le commerce transfrontalier, permettant ainsi un accès facile à l'interopérabilité au sein des portefeuilles des participants au conseil à l'échelle mondiale », a déclaré Sekou Kane Diallo, directeur général adjoint et directeur informatique de Sama Money.

La mise en place de cette association intervient dans un contexte marqué par la prolifération des solutions mobile money sur le continent. Selon le rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2024 » de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), la valeur des transactions mobile money en Afrique subsaharienne a atteint 912 milliards $ en 2023, soit une croissance de 22 % par rapport à 2022. Le même document renseigne que 835 millions des 1,75 milliard des comptes mobile money enregistrés dans le monde, soit 47,7 %, sont en Afrique.

Adoni Conrad Quenum

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