Dans le but d’aider les populations à accéder aux meilleures propositions de polices d’assurance, trois tech entrepreneurs ont numérisé les services de courtage d’assurance.

Amenli est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs de se procurer les polices d’assurances les plus avantageuses en fonction de leurs besoins. La start-up, basée dans la ville du Caire, a été fondée en 2020 par Adham Nauman, Omar Ezz El Din et Shady El Tohfa.

Amenli s’est donnée pour mission de protéger les particuliers et les entreprises contre les coûts et les incidents imprévus. En octobre 2023, elle a levé un montant de 1 million $ pour financer sa croissance.

S’exprimant sur ce tour de table, Shady El Tohfa indique : « le soutien de ces investisseurs de premier plan, qui possèdent tous une vaste expérience dans les secteurs de la technologie et de l'assurance à l'échelle régionale et mondiale, a renforcé notre conviction dans la force de notre vision et dans la poursuite de nos plans d'expansion et de croissance d'Amenli ».

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte pour accéder aux services de la jeune pousse. Elle propose divers types de polices tels que l'assurance médicale, l'assurance automobile, l'assurance habitation et l'assurance des entreprises.

L’utilisateur peut obtenir un devis ou souscrire à une des polices, en fonction de ses besoins, depuis la plateforme web ou mobile en quelques clics. Les différentes polices d’assurance sont, selon la start-up, les meilleures propositions des compagnies d’assurance partenaires. Il faut souligner qu’Amenli s’occupe également des réclamations auprès des compagnies pour le compte de ses clients.

Adoni Conrad Quenum

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Au Nigeria, l'inclusion financière reste un défi, avec 36 % de la population exclue des services bancaires. Des initiatives sont en cours pour élargir l'accès aux services financiers et faire en sorte que l'ensemble de la population puisse tirer parti des progrès technologiques et financiers.

L’homme d’affaires nigérian Tony Elumelu a lancé le lundi 19 août à Lagos les activités de la nouvelle banque de microfinance numérique, UCEE Microfinance Bank. Cette institution est une filiale de United Capital Group, une importante banque d’investissement, et vise à exploiter la synergie entre technologie et finance pour atteindre les personnes financièrement exclues au Nigeria.

Lors du lancement, le PDG du groupe United Capital, Peter Ashade, a salué le modèle hybride de la UCEE Microfinance Bank, qui allie microfinance traditionnelle et innovations numériques. « Sur le marché actuel, il est essentiel de fournir des solutions qui s'adressent à la fois aux clients férus de technologie et à ceux qui préfèrent les services bancaires traditionnels. L'UCEE est bien placée pour répondre à ces divers besoins », a-t-il déclaré.

UCEE Microfinance Bank propose une application mobile permettant aux utilisateurs de gérer leurs comptes, d'accéder aux prêts et d'effectuer des transactions en toute simplicité, où qu'ils se trouvent. Un code USSD sera également lancé pour les clients en zones rurales et ceux ne disposant pas de smartphones.

Le lancement de la UCEE, la septième filiale du groupe, marque une étape importante dans l'élargissement de l'accès aux services financiers pour tous, notamment les populations marginalisées. Cette initiative devrait non seulement soutenir les particuliers et les entreprises dans la réalisation de leurs objectifs financiers, mais aussi contribuer à réduire l'écart d'inclusion financière au Nigeria.

Selon un rapport de l’EFInA, une organisation qui promeut la finance inclusive au Nigeria, l'inclusion financière dans le pays a connu une croissance significative, passant de 56 % en 2020 à 64 % en 2023, témoignant des efforts continus pour rendre les services financiers plus accessibles à tous.

Samira Njoya

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Du fait de la sous-bancarisation des populations africaines, les solutions fintech émergent sur le continent. Elles proposent des alternatives pour faciliter l’accès aux services financiers.

PaySika est une solution fintech développée par une start-up camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux services financiers en ligne depuis leur smartphone. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2020 par Roger Nengwe Ntafam et Stezen Bisselou.

PaySika crée de nouvelles expériences bancaires abordables, fluides et transparentes, principalement pour simplifier et faciliter les paiements en ligne, indique la start-up.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android où elle a été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte en quelques minutes pour accéder aux divers services. PaySika propose des cartes virtuelles et des cartes physiques avec lesquelles il est possible de « recevoir des paiements provenant de PayPal, des plateformes de trading ou de paris en ligne, des redevances de YouTube, Facebook, Instagram, TikTok et bien d'autres ».

L’utilisateur peut également effectuer des achats dans des magasins locaux et internationaux, utiliser la carte PaySika dans les distributeurs du monde entier, etc. Depuis l’application mobile, il peut bloquer ou débloquer sa carte, supprimer sa carte ou encore limiter sa carte, c’est-à-dire fixer un budget de paiement.

En ce qui concerne les frais, la fintech perçoit 1% sur les paiements en ligne et les retraits au distributeur automatique, 2% pour les transactions internationales et les retraits mobile money. Que ce soit pour les alertes, les frais de gestion mensuels ou encore les frais de maintenance de la carte, la fintech ne facture rien. En revanche, la recharge minimum a été établie à 100 FCFA (environ 0,16 $) et le retrait minimum à 600 FCFA. En août 2024, elle fait partie des douze finalistes de l’Ecobank Fintech Challenge.

Adoni Conrad Quenum

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Waza, une start-up nigériane spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le lundi 19 août avoir réussi à lever 8 millions $ lors d'un tour de table. Ces fonds seront utilisés pour soutenir ses activités et pour étendre son développement au-delà de ses marchés actuels, à savoir le Nigeria et le Ghana.

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Après avoir terminé ses études en France et aux USA, il décide de se lancer dans l’entrepreneuriat avec pour objectif de simplifier la vie des populations africaines. Il propose aux Sénégalais vivant en Europe une solution numérique pour envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays.

Lamine Tall (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Cauri Money, une fintech qui permet à la diaspora africaine d’envoyer de l’argent vers le pays d’origine. Le 3 août 2024, la start-up a reçu un investissement de 25 000 $ de l’artiste Pharrell Williams dans le cadre de son programme Black Ambition.

Fondée en 2019, Cauri Money a lancé ses activités en janvier 2020, avec pour mission de faciliter les transferts d’argent des expatriés sénégalais vers leurs proches restés au pays. La start-up offre « une plateforme digitale construite pour les diasporas africaines et agrégeant des solutions alternatives au transfert d’argent traditionnel à des prix imbattables ». 

Cette plateforme est née avec l’ambition de simplifier les transferts d’argent de l’Europe vers le Sénégal, tout en intégrant les valeurs sénégalaises et en garantissant une sécurité totale. Les utilisateurs peuvent effectuer des transferts d’argent à partir de 100 francs CFA (0,17 USD), avec un plafond mensuel de 10 000 euros (10 000 USD) sans frais, assurant ainsi une transparence optimale pour chaque transaction.

En plus de Cauri Money, Lamine Tall a cofondé en 2017 Samaritanz Technologies. Il s’agit d’une entreprise qui développe un réseau social facilitant la collecte et la redistribution de dons alimentaires par les organisations non gouvernementales (ONG).

Lamine Tall est titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu à la SKEMA Business School en France, ainsi que d’un master en technologie de l’information commerciale de Virginia Tech, aux Etats-Unis. En 2016, il obtient également un master en stratégie à l’EDHEC Business School, en France.

Sa carrière professionnelle débute en France en 2016, où il a été associé junior chez CGI Business Consulting. En 2018, il rejoint EY en tant que consultant en transformation digitale d’entreprise, avant de devenir en 2019 consultant en fintech et services financiers chez Deloitte.

Melchior Koba

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Clear regulatory frameworks can foster innovation in the fintech sector, attracting investment and encouraging the development of new technologies and business models that can drive economic growth on the continent.

The Bank of Ghana (BOG) issued on August 16 a draft of guidelines designed to regulate digital assets. This move comes in response to the growing prominence of digital assets in the country. The Bank is currently seeking public input on the proposed measures and welcomes recommendations by August 31, 2024.

The draft guidelines are designed to outline the BOG’s proposed regulatory measures and invite feedback from industry stakeholders and the general public. The regulatory framework is expected to address the operations of exchanges and platforms involved in buying, selling, trading, and holding digital assets. It will also delineate which asset types are covered and regulate interactions between financial institutions and Virtual Asset Service Providers (VASPs).

The BOG plans to work with other regulatory bodies, such as the Securities and Exchange Commission (SEC), to develop complementary frameworks that align with their respective regulatory roles. Once the framework is finalized, VASPs operating in Ghana will need to seek authorization from either the BOG or the SEC, depending on their services. Those failing to register within the designated timeframe will be deemed to be operating illegally.

The BOG has acknowledged ongoing challenges in the sector, including regulatory and legal uncertainties, cybersecurity risks, market manipulation, and consumer protection issues.

According to a 2023 report by Chainalysis, Ghana ranks among the top - 29 out of 154- countries globally in terms of cryptocurrency adoption. This indicates a high level of interest and use of digital assets in the country. The Bank’s action reflects a proactive response to the growing interest and use of cryptocurrencies, aiming to address potential risks and opportunities associated with their widespread adoption.

Hikmatu Bilali

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Après sa formation en comptabilité, il enrichit ses compétences en se spécialisant dans les technologies lors de ses études en Chine. Fort de cette double expertise, il met à profit sa connaissance du secteur financier pour promouvoir et démocratiser les paiements numériques en Afrique.

Junior Octave Kankue Denkey (photo) est un comptable de formation et un tech entrepreneur en série originaire du Togo. Il est un cofondateur et le président-directeur général de MiaPay, une start-up fintech qui vise à simplifier les paiements quotidiens en connectant commerçants et consommateurs.

Fondée en 2023, MiaPay propose une application unifiée et un portefeuille numérique intégré, offrant aux utilisateurs un moyen pratique pour effectuer des paiements numériques et accéder à divers services financiers. Avec MiaPay, les utilisateurs peuvent recharger leur portefeuille, transférer et retirer des fonds, ainsi que payer hors ligne auprès de centaines de commerçants partenaires.

MiaPay facilite également le paiement des courses en taxi. En utilisant un QR code pour effectuer des transactions, chaque transaction permet aux utilisateurs de recevoir des bonus pouvant atteindre 20 %. Actuellement en version bêta au Togo, la start-up prévoit d’étendre ses activités au Bénin et au Burkina Faso.

Pour offrir un service encore plus complet, MiaPay envisage d’intégrer le paiement des factures d’électricité, l’accès à des prêts instantanés, l’achat de forfaits téléphoniques et la commande de repas. Le 15 août, à Lagos au Nigeria, la start-up s’est qualifiée pour la finale de l’Ecobank Fintech Challenge 2024, qui se tiendra le 27 septembre à Lomé.

En parallèle, Octave Denkey est cofondateur et directeur non exécutif de Kiosk Global, une plateforme de commerce social fondée en 2023 qui relie des fournisseurs chinois à des consommateurs africains. Avant MiaPay et Kiosk Global, il a créé plusieurs autres start-up.

En 2011, il cofonde Miaplenou Group, un détaillant en ligne basé au Togo. En 2014, il crée Ahaa Tech, une entreprise technologique qui enrichit l’expérience des voyageurs étrangers en Chine en les guidant vers des lieux et des événements uniques. En 2017, il participe à la création de Zocentive, une application dédiée au bien-être et au style de vie. Deux ans plus tard, il lance Sumo Tech, une plateforme innovante qui connecte commerçants et consommateurs à travers l’Afrique.

Octave Denkey est titulaire d’une licence en comptabilité et gestion d’entreprise obtenue en 2012 à l’université de Lomé. Il est également diplômé de l’université de technologie de Chine du Sud. De 2012 à 2020, il a été ambassadeur de One Young World, une communauté internationale de jeunes leaders, au Togo.

Melchior Koba

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Les paiements transfrontaliers en Afrique sont confrontés à plusieurs défis qui entravent l'efficacité des transactions.  Des solutions innovantes sont cruciales pour surmonter ces obstacles et favoriser l'intégration économique du continent.

Conduit, une plateforme de paiement transfrontalier interentreprises basée en Amérique latine, a annoncé le lundi 12 août la clôture réussie d’un tour de table d'expansion de 6 millions $ mené par Helios Digital Ventures, la branche de capital-risque d’Helios Investment Partners. Ces fonds permettront à la fintech d’étendre ses services à travers l’Afrique.

« Cette expansion marque une étape importante pour Conduit, car nous apportons nos solutions de paiement transfrontalier éprouvées aux entreprises africaines, en relevant des défis réels tels que les coûts élevés, les délais de transaction lents et les conversions de devises complexes », a déclaré l’entreprise dans un communiqué.

Conduit, qui entame sa troisième année d’exercice, prévoit de s'associer à des solutions locales pour offrir des transactions plus rapides et transparentes, répondant ainsi aux divers besoins des entreprises sur le continent. La plateforme a déjà amorcé son expansion au Kenya et au Nigeria en décembre dernier, enregistrant des résultats impressionnants. Le volume des transactions annualisées de Conduit est passé de quelques centaines de millions de dollars à plus de 5 milliards de dollars, dont 20 % proviennent des entreprises kényanes et nigérianes.

Forte de ces résultats, l’entreprise envisage une expansion imminente sur d'autres marchés africains, notamment le Ghana et l'Afrique du Sud. Cette initiative intervient dans un contexte où les coûts de transfert de fonds en Afrique restent élevés. Selon la Banque mondiale, l'Afrique subsaharienne demeure la région où les frais d’envoi de fonds sont les plus onéreux, avec une moyenne de 7,9 % pour envoyer 200 dollars en 2023.

L'expansion de Conduit en Afrique va permettre de répondre à des besoins critiques en matière de paiements transfrontaliers pour les entreprises du continent. En offrant des solutions qui réduisent les coûts, accélèrent les délais de transaction, et simplifient les conversions de devises, Conduit pourrait devenir un acteur clé dans l'amélioration de l'efficacité financière des entreprises africaines.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider les micro, petites et moyennes entreprises à financer leurs projets, un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution sur mesure.

Qardy est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux start-up d’accéder à des prêts pour développer leur business. La start-up, basée dans la ville de Gizeh, a été fondée en 2022 par Abdel Aziz Abdel Nabi. En août 2024, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.

« Le soutien et la confiance de nos investisseurs ont joué un rôle déterminant dans notre croissance et nous ont permis d'étendre notre portée et notre impact sur le marché. Cet investissement nous permettra d'améliorer encore nos services et d'accélérer nos plans d'expansion en Arabie saoudite et dans la région », a indiqué Tamer El-Manasterly, directeur de l'exploitation chez Qardy.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur se rend directement sur la plateforme web pour accéder aux services. La fintech propose divers types de prêts et en fonction de la situation de sa MPME ou de sa start-up, l’utilisateur opte pour l’un ou l’autre des prêts. Elle propose des prêts classiques et le financement des chaînes d’approvisionnement pour faciliter la gestion du fonds de roulement. Qardy propose des prêts allant de 1 000 livres égyptiennes (environ 20 $) à 242 000 livres égyptiennes.

Pour octroyer ces prêts, la jeune pousse évalue, entre autres, les revenus annuels de la MPME, sa solvabilité et sa stabilité. En fonction de la complexité du dossier, les prêts peuvent être débloqués dans les 18 jours suivants la demande. Par ailleurs, il faut souligner qu’une même entreprise peut demander différents types de prêts à Qardy. En fonction de son dossier, elle recevra les réponses idoines.

Adoni Conrad Quenum

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Pendant son séjour en Allemagne, il a rencontré des difficultés pour obtenir un crédit. Pour résoudre ce problème, il a créé une plateforme technologique qui permet à ses utilisateurs d’épargner en vue d’atteindre leurs objectifs personnels.

Ahmed Wadi (photo) est un informaticien et entrepreneur égyptien, fondateur et PDG de Money Fellows. Son objectif est de promouvoir l’inclusion financière en Afrique en offrant des solutions de crédit et d’épargne sans intérêt. Créée en 2016, cette start-up propose une plateforme de technologie financière qui fournit une alternative plus accessible et abordable aux services bancaires traditionnels.

« L’idée de Money Fellows m’est venue en 2016, alors que j’étais en Allemagne et que j’essayais d’épargner de l’argent et d’avoir accès au crédit. Cela n’a pas été facile, car je ne suis pas né en Allemagne et j’ai eu du mal à trouver des ROSCA (associations rotatives d’épargne et de crédit). Cela m’a fait réfléchir : pourquoi ne pas moderniser et numériser ce modèle d’épargne très ancien et traditionnel et donner aux gens du monde entier la possibilité de participer à des ROSCA ensemble », explique le PDG de Money Fellows en 2022.

La plateforme permet à ses utilisateurs de rejoindre des cercles d’épargne, maximisant ainsi le rendement de leur épargne. Les utilisateurs peuvent personnaliser leur plan en définissant leurs objectifs, le montant souhaité, ainsi que les méthodes de versement et de paiement. Les versements varient entre 5 et 400 dollars, avec des plans d’épargne de six, dix ou douze mois. A ce jour, plus de 4 millions de personnes utilisent cette plateforme. Depuis juillet 2024, la start-up prépare son implantation au Maroc.

Avant de fonder Money Fellows, Ahmed Wadi a lancé Objectly en 2005, un logiciel de suivi d’objets utilisant des caméras IP. Jusqu’en 2006, il a collaboré étroitement avec le centre d’innovation de Microsoft au Caire pour perfectionner ses algorithmes.

Ahmed Wadi est diplômé de l’université de Stuttgart où il a obtenu en 2009 un bachelor en informatique. Il détient aussi un master en technologie de l’information obtenu en 2014 à l’université technique de Munich. Après ses études, il a travaillé comme développeur à la National Bank of Kuwait en 2009. En 2010, il a rejoint Magneti Marelli, un fournisseur automobile, en tant qu’ingénieur de logiciels. De 2011 à 2013, il a travaillé comme développeur de logiciels chez Alpine Electronics R&D Europe, en Allemagne.

Melchior Koba

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