Les paiements numériques en Inde ont connu une croissance fulgurante ces dernières années, en grande partie grâce à son système national de paiement unifié. Fort de ce succès, l'Inde se dit prête à accompagner d'autres nations dans le développement de leurs propres systèmes.
L'Inde souhaite accompagner plusieurs pays africains dans l'implémentation de leur système de paiement numérique, inspiré de son interface de paiement unifiée (UPI). La National Payments Corporation of India (NPCI) a déjà engagé des discussions à cet effet avec au moins 20 nations d'Afrique et d'Amérique du Sud pour adapter ce modèle, visant à renforcer l'inclusion financière sur le continent.
Lancé en 2016, le système UPI permet des paiements en temps réel, offrant aux utilisateurs la possibilité de transférer des fonds directement d'un compte bancaire à un autre, que ce soit d'un client à une entreprise ou entre particuliers. Ce système a été exporté avec succès dans plusieurs pays, dont le Sri Lanka, les Emirats arabes unis et, plus récemment, en Namibie. Par ailleurs, l'île Maurice a intégré ce service en février 2023, dans le cadre d'une stratégie plus large qui inclut également le déploiement de cartes RuPay.
L'implémentation du système de paiement en Afrique s'inspire des avantages observés en Inde. En décembre 2023, le nombre de transactions effectuées via UPI a atteint 12 milliards, et plus de 100 milliards de transactions ont été enregistrées pour l'année, représentant une valeur cumulée de plus de 2000 milliards de dollars.
Dans le contexte africain, où l'accès aux services bancaires reste limité pour une part significative de la population, cette solution numérique représente une opportunité cruciale pour favoriser l'inclusion numérique et économique. Un rapport publié en novembre 2023 par AfricaNenda, une organisation indépendante dédiée au développement des systèmes de paiement instantané sur le continent, révèle que 27 pays africains n'ont toujours pas intégré de fonctionnalités de paiement instantané. De plus, une étude du cabinet McKinsey indique que les revenus des paiements électroniques en Afrique pourraient atteindre 40 milliards de dollars d'ici 2025, soulignant ainsi l'intérêt croissant pour l'investissement dans cette infrastructure.
Samira Njoya
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Informaticien de formation, il possède plus de 10 ans d’expérience dans le secteur financier en Afrique. Actuellement, il en est à sa troisième entreprise dans le domaine des technologies financières.
Stone Atwine (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique ougandais. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Eversend, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2017 avec Ronald Kasendwa, Eversend propose une plateforme de paiement tout-en-un, spécialisée dans les transferts de fonds mobiles transfrontaliers, les cartes virtuelles, le paiement des factures et les cryptomonnaies, en particulier pour les émigrés. Elle offre une plateforme qui permet de gérer de l’argent en utilisant des cryptomonnaies, grâce à des API (interface de programmation d'application). Cela permet de faire des paiements et d’échanger différentes monnaies facilement.
« Pour les Africains et les Africains de la diaspora qui sont confrontés à des services financiers peu pratiques et coûteux et à des frais cachés, Eversend est un centre de services financiers à guichet unique qui fournit un portefeuille multidevise leur permettant d’échanger, d’épargner et d’envoyer de l’argent aux meilleurs taux possibles, tout en offrant des prêts personnels, des paiements, des investissements et d’autres services financiers. Eversend est la première alternative bancaire exclusivement numérique en Afrique », explique Stone Atwine en 2020.
Aujourd’hui, l’entreprise accepte neuf devises et compte plus de 700 000 utilisateurs satisfaits. Elle est présente en Ouganda, au Kenya, au Nigeria, au Ghana, en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Avant de créer Eversend, Stone Atwine a cofondé deux autres start-up en 2013 : Useremit et Yetu Credit Finance. Useremit facilite les transferts d’argent internationaux, notamment pour les habitants des zones rurales en Afrique, souvent mal desservies par les services bancaires. Yetu Credit Finance, une société de microfinance, offre des prêts sur salaire aux fonctionnaires ougandais. Il fut directeur de la structure de sa création à 2017.
Stone Atwine est diplômé de la Mbarara University of Science & Technology, en Ouganda, où il a obtenu en 2004 un bachelor en informatique. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé chez Payment Solutions International, une société fintech basée en Afrique du Sud. Il a été responsable du développement commercial de la société en Uganda et directeur national pour le Kenya.
En 2015 et 2016, il a été reconnu par l’Institut Choiseul à Paris comme l’un des jeunes leaders africains de moins de 40 ans à surveiller pour leur contribution au développement économique du continent. En 2017, le gouvernement français l’a désigné comme un talent exceptionnel dans l’entrepreneuriat.
Melchior Koba
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Il souhaite offrir aux entreprises africaines un accès à des opportunités de financement. Résidant en Europe, il sert de passerelle pour les investisseurs occidentaux désireux de diversifier leur portefeuille.
Alain Nkurikiye (photo) est un entrepreneur burundais spécialisé dans le domaine financier. Il est le fondateur et le président-directeur général de Wajenzi, une plateforme numérique créée pour combler le manque d’investissements dans les start-up durables en Afrique.
Fondée en 2017 aux Pays-Bas, Wajenzi a pour mission de favoriser les investissements dans les entreprises africaines. La plateforme met en relation des entreprises innovantes avec des investisseurs individuels et institutionnels en Europe et aux États-Unis, facilitant ainsi le financement en fonds propres.
Concrètement, Wajenzi propose une plateforme d’outils financiers innovants qui permettent des prises de participation directes dans des start-up africaines. Cela contribue non seulement à accélérer la croissance des petites et moyennes entreprises, mais aussi à stimuler le développement économique du continent.
« L’Afrique, qui ne représente que 1 % du marché boursier mondial, est une ressource largement inexploitée. Wajenzi change la donne, en permettant aux start-up africaines de lever des capitaux patients auprès d’investisseurs particuliers européens. Nous offrons une passerelle unique aux investisseurs qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles tout en soutenant l’esprit d’entreprise en Afrique », explique Alain Nkurikiye en mars 2024.
En parallèle de son rôle chez Wajenzi, Alain Nkurikiye est consultant en financement de start-up pour le groupe de la Banque africaine de développement. Il est diplômé de l’université Lumière de Bujumbura où il a obtenu en 2004 un bachelor en administration des affaires. Il détient aussi un master en stratégie d’entreprise et politique économique obtenu en 2010 à la Maastricht School of Management, aux Pays-Bas.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé comme consultant pour diverses organisations telles que l’International Trade Centre, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la Maastricht School of Management. Entre 2022 et 2024, il a occupé le poste d’expert en entrepreneuriat inclusif chez Dorcas, une organisation néerlandaise qui lutte contre la pauvreté.
Melchior Koba
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Il souhaite aider les entrepreneurs technologiques à concrétiser leurs idées novatrices et à réaliser leurs rêves. Il a déjà investi dans plusieurs start-up en Afrique.
Kwamena Afful (photo) est un avocat de formation, un homme d’affaires et un investisseur originaire du Ghana. Cofondateur et directeur général de PAVE Investments, il investit dans des start-up technologiques en Afrique.
PAVE Investments, fondée en 2014, est une plateforme d’investissement offrant des capitaux, un accès stratégique et des ressources à ceux qui créent des opportunités pour promouvoir les talents africains à l’échelle mondiale. Elle collabore également avec des entreprises internationales pour les aider à réussir sur le continent africain.
La société se concentre principalement sur les start-up technologiques et accompagne les entrepreneurs dans la création de leurs entreprises. Parmi ses investissements figurent les fintechs nigérianes PaySack et Flutterwave, ainsi que la plateforme e-commerce kényane MarketForce.
En parallèle, Kwamena Afful est un cofondateur et un associé de Microtraction, une société nigériane de capital-risque créée en 2017. Microtraction fournit des financements de pré-amorçage et d’amorçage aux start-up technologiques en phase de démarrage. Il est aussi un cofondateur et un associé de MAGIC Fund, un fonds de capital-risque lancé en 2018, dédié aux jeunes entreprises en pleine croissance.
Kwamena Afful est diplômé de l’université de Sydney en Australie où il a obtenu deux bachelors : l’un en droit et l’autre en finance et commerce international. Entre 2004 et 2006, il a travaillé comme comptable chez First Data Corporation, une fintech australienne. En 2008, il a rejoint le cabinet d’avocats Allens en tant qu’analyste financier, puis, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de chef d’équipe chez Bain & Company, un cabinet de conseil international.
Melchior Koba
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Latin America-based payment processor PayRetailers has expanded into eight more African countries, including Kenya, Cameroon, and Ghana, offering businesses scalable, localized payment solutions. This brings its coverage to 12 African countries.
PayRetailers now operates in Burkina Faso, Kenya, South Africa, Nigeria, Uganda, and others, providing access to local payment methods like MPESA, Airtel, and MTN.
Founded in 2017 by Juan Pablo Jutgla, PayRetailers offers e-commerce solutions through local payment agreements.
Son objectif est de faciliter la vie quotidienne des Sud-Africains. Comptable de formation, il utilise la technologie pour proposer des solutions financières adaptées aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises.
Andre Hugo (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Spot Money, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2019, Spot Money propose une plateforme bancaire en Afrique du Sud, permettant à ses clients de gérer leur argent de manière optimale, que ce soit pour épargner, dépenser ou investir. L’application combine paiements, services bancaires traditionnels, récompenses, crédit alternatif et une place de marché pour les achats, le tout en une seule interface.
Grâce à Spot Money, les utilisateurs peuvent scanner n’importe quel code QR pour effectuer des paiements. L’application offre également des prêts et des assurances via une place de marché bancaire ouverte. De plus, les utilisateurs peuvent gagner des récompenses en temps d’antenne ou en données lorsqu’ils achètent chez l’un des partenaires de Spot Money. L’entreprise, qui ne facture pas frais de gestion de compte, compte déjà plus de 100 000 utilisateurs.
Avant de fonder Spot Money, Andre Hugo a cofondé en 2014 Money for Jam (M4JAM), une autre start-up où il a occupé le poste de PDG jusqu’en 2016. M4JAM fournit aux marques, entreprises et organisations des données impartiales et en temps réel issues de véritables consommateurs. La plateforme facilite les études de marché, les enquêtes mystères, le merchandising, la formation produit, les activations de marque ainsi que des solutions d’audit et de conformité, à grande échelle, plus rapides et moins coûteuses.
Andre Hugo détient deux bachelor en comptabilité, audit et fiscalité obtenus respectivement en 1991 à l’université du Cap et en 1993 à l’université d’Afrique du Sud. En 1995, il devient auditeur certifié des systèmes d’information. Sa carrière commence en 1992 chez P.A. Becker and Co., un cabinet d’audit allemand, où il a débuté comme stagiaire.
Par la suite, il a travaillé pour de grands cabinets tels que Deloitte entre 1996 et 2013, où il a occupé divers postes, dont ceux de directeur de l’innovation, directeur marketing et directeur de la branche digitale. De 2017 à 2020, il a rejoint Virgin Money, une société financière écossaise, où il a été conseiller stratégique puis directeur général.
Melchior Koba
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Il cumule plus de 15 ans d’expérience dans le secteur des technologies financières. Son but est de créer des solutions innovantes et sécurisées, adaptées aux besoins des professionnels et des particuliers en Afrique.
Moussa Dembele (photo) est un informaticien et entrepreneur malien, cofondateur et président-directeur général de Danapay, une start-up spécialisée dans les technologies financières. Cette start-up, basée en France, cherche à améliorer l’accès des Africains aux paiements internationaux.
Fondée en 2017 par Keita Gaoussou, Moussa et Demba Dembele, Danapay propose une solution basée sur la blockchain pour faciliter les transactions financières entre les entreprises et les particuliers africains, et le reste du monde. De plus, elle permet aux Africains de réaliser des opérations via USSD et SMS.
Danapay offre la possibilité de transférer jusqu’à 6 000 € pour les particuliers et jusqu’à 30 000 € pour les entreprises. Toutefois, en fournissant les justificatifs appropriés, les entreprises peuvent étendre leur plafond à 70 000 €. Les Africains résidant en Europe peuvent envoyer de l’argent vers 12 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Moussa Dembele est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2008 à Polytech Marseille. Il est aussi diplômé de l’EM Lyon Business School où il a obtenu en 2013 un master option conseil en organisation.
Il commence sa carrière professionnelle en 2009 à la Société Générale Corporate and Investment Banking en tant qu’ingénieur concepteur. En 2011, il rejoint AXA Investment Managers, un gestionnaire d’actifs, où il occupe le poste d’architecte informatique. En 2013, il est nommé consultant en systèmes d’information chez Sentelis, un cabinet de conseil en stratégie, gouvernance et architecture des systèmes d’information. De 2018 à 2020, il exerce comme conseiller en informatique chez CGI au Luxembourg, une entreprise spécialisée dans les services technologiques et la gestion des processus d’affaires.
Melchior Koba
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Elle souhaite offrir à tous les Africains un accès à une assurance de qualité, adaptée à leurs besoins. Grâce à la technologie, elle aide les compagnies d’assurance à mieux comprendre les attentes de leurs clients.
Jihan Abass (photo) est une entrepreneure et une femme d’affaires kényane. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Lami Insurance Technology, une start-up qui vise à révolutionner et à rendre l’assurance accessible à tous.
Créée en 2018, Lami Insurance Technology propose une plateforme d’assurance en tant que service, numérisant toute la chaîne de valeur de l’assurance. Cette plateforme permet aux utilisateurs de créer et de distribuer des produits d’assurance numériques rapidement. Ses services sont utilisés par une grande variété de clients, allant des particuliers aux agents indépendants, en passant par les petites et moyennes entreprises (PME).
Avant de lancer Lami, Jihan Abass a fondé en 2016 Griffin Motor Assurance, l’une des premières assurances automobiles intelligentes en Afrique de l’Est. L’application Griffin Motor redéfinit l’assurance automobile en Afrique, offrant une expérience plus simple, moins coûteuse et plus efficace grâce à l’innovation.
La Kényane est titulaire d’un bachelor en gestion des investissements et des risques financiers obtenu à Bayes Business School de Londres, en Angleterre. Elle est aussi diplômée de l’université d’Oxford où elle a obtenu en 2019 un master en administration des affaires.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé comme trader chez Toyota Tsusho Sugar Trading Limited, une entreprise spécialisée dans la distribution de confiseries en gros. En 2022, le magazine The New Africa l’a classée parmi les 110 femmes africaines les plus influentes.
Melchior Koba
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Depuis quelques années, les fintech se développent rapidement en Afrique. Au Cameroun, Site Antipas incarne cette nouvelle génération d’entrepreneurs technologiques déterminés à transformer le secteur financier.
Site Antipas (photo) est un ingénieur informatique et un entrepreneur technologique camerounais. Il est un cofondateur et le directeur de Noupia, une start-up spécialisée dans la technologie financière.
Fondée en 2020, Noupia est une fintech qui offre aux Camerounais la possibilité de créer et gérer facilement une carte de crédit virtuelle. Cette solution permet d’effectuer des achats en ligne, de recevoir et d’envoyer de l’argent. Les cartes virtuelles Noupia, rechargeables via Mobile Money, peuvent être utilisées pour payer des abonnements Netflix, des publicités Facebook, et sont compatibles avec Apple Pay et Google Pay, entre autres.
Noupia facilite également le paiement de factures au Cameroun (électricité, eau, Canal+), ainsi que l’achat de crédit téléphonique. Grâce à Noupia Actu, les utilisateurs peuvent rester informés des actualités financières. En parallèle, la start-up propose d’autres services comme Ixtina, une plateforme numérique permettant aux Camerounais d’offrir divers services.
En plus de ses fonctions chez Noupia, Site Antipas est le principal développeur web de First Hair, une entreprise spécialisée dans les produits de beauté capillaire. Il est responsable de la création d’une plateforme de commerce en ligne, permettant à l’entreprise de vendre et de livrer ses produits.
Site Antipas est diplômé de l’Université HIBMAT à Buea, où il a obtenu en 2016 un diplôme en génie informatique. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2015 en tant que développeur full-stack freelance. Entre 2018 et 2022, il a travaillé comme développeur web pour l’Institut Universitaire Catholique de Buea.
Melchior Koba
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Dans le but de faciliter les échanges économiques entre le Niger et ses voisins, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech. Elle est en pleine expansion.
MyNita est une solution fintech développée par la firme nigérienne Niger transfert d’argent (Nita). Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des transferts de fonds, des paiements ou encore des virements. Fondée en 2017, l’entreprise a son siège social à Niamey et est dirigée par Mahatan Cheferou.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Cette étape est d’autant plus importante puisque l’application a été certifiée « conforme aux dispositions de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)» en mai dernier.
« NITA a mis en place un système d'identification robuste de ses clients, ce qui est une exigence clé de la BCEAO pour tous les établissements financiers opérant dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Ce système d'identification n'est pas seulement une mesure de sécurité mais aussi une façon de garantir l'intégrité et la transparence des transactions financières », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux divers services de l’application mobile. Entre autres, il peut payer des factures, effectuer des opérations d’achat au Niger ou encore se procurer du temps d’antenne chez les opérateurs télécoms. En ce qui concerne les transferts d’argent, il est possible d’envoyer de l’argent à un autre utilisateur de MyNita mais également à une personne ne disposant pas de compte sur l’application. Il faudra se rendre dans une agence Nita pour effectuer le retrait avec les références de l’opération financière.
Depuis son tableau de bord, il est possible d’accéder à l’historique de toutes les transactions pour retracer l’utilisation des fonds préalablement rechargés sur le portefeuille numérique. les frais d’envoi varient d’un pays à un autre mais aussi d’une ville à une autre, il est possible pour un utilisateur de MyNita d’accéder à la liste des agences Nita dans l’espace de l'union économique monétaire ouest-africaine, où l’application est accessible.
Cette zone économique est composée, en plus du Niger, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo.
Adoni Conrad Quenum
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