A l'instar de nombreux pays africains, l'Algérie s'efforce d'améliorer le niveau de vie et de moderniser ses infrastructures. Le lancement d’un système de paiement instantané s'inscrit dans ces efforts pour une prospérité durable et une inclusion financière renforcée.
L’Algérie se prépare à lancer un système de paiement électronique instantané dans les prochains mois. C’est ce qu’a annoncé Nabil Dahia, vice-directeur général du Centre de pré-compensation interbancaire (CPI), lors de la Conférence internationale sur les paiements numériques organisée la semaine passée par le ministère algérien des Finances et la Banque d’Algérie, en partenariat avec le Fonds monétaire arabe (FMA).
« La Banque d’Algérie se prépare au lancement du projet de système de paiement instantané afin d’atteindre des objectifs stratégiques liés à l’inclusion financière, d’améliorer l’accès aux services de paiement et de réduire les coûts et les risques associés aux transactions », a déclaré Nabil Dahia.
Le futur système permettra d’effectuer des transactions financières en ligne de manière instantanée, permettant aux commerçants de recevoir immédiatement le montant des transactions. A l’heure actuelle, les fonds versés par les clients sont crédités sur le compte du commerçant après un délai pouvant atteindre 72 heures. Cette évolution représente un saut qualitatif dans le secteur des services bancaires, visant à fluidifier les paiements et à faciliter les échanges.
L'initiative s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour promouvoir l’adoption des paiements électroniques et généraliser l’utilisation des services bancaires numériques. Elle vise également à accélérer la numérisation des transactions commerciales et à renforcer l’inclusion financière, en facilitant l’accès de tous les citoyens, y compris les non-bancarisés, aux services de paiement modernes.
Les résultats de ces efforts sont déjà visibles, notamment à travers le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur le niveau de développement TIC. Ce rapport, publié en juin, attribue à l’Algérie un score de 80,9 sur 100, une nette progression par rapport aux 77,8 points obtenus en 2023. Cette augmentation témoigne des actions concrètes menées par le gouvernement pour moderniser ses infrastructures numériques et améliorer l’accès aux TIC.
Le lancement du système de paiement instantané devrait ainsi renforcer la compétitivité du pays dans l’économie numérique, faciliter les transactions pour les entreprises et les particuliers, et contribuer à la réduction de l’usage de l’argent liquide. En parallèle, il pourrait ouvrir la voie à d'autres innovations dans le secteur bancaire, telles que l'intégration des portefeuilles mobiles et l’expansion des services financiers inclusifs, notamment pour les populations rurales.
Samira Njoya
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Il est passionné par l’utilisation de la technologie pour développer des solutions efficaces. A travers ses deux entreprises, il veille à la santé financière et au bien-être des Marocains.
Othmane Bennani Smires (photo) est un ingénieur mécanique et entrepreneur marocain, il est fondateur et président-directeur général de PayLik, une start-up spécialisée dans la technologie financière. L’objectif de cette entreprise est d’améliorer la santé financière des employés.
Fondée en 2021, PayLik propose une plateforme de bien-être financier visant à simplifier et rationaliser la gestion des avances sur salaire. Grâce à cette plateforme, les employés peuvent demander et recevoir instantanément une partie de leur salaire, ce qui leur permet de faire face à des dépenses imprévues ou d’éviter des prêts coûteux.
Les avances sur salaire sont versées sur des cartes prépayées sécurisées, réduisant ainsi les risques et la complexité liés aux transactions en espèces. Cette solution favorise également l’inclusion financière des employés non bancarisés. En prenant en charge la gestion des avances sur salaire, PayLik allège la charge administrative des services des ressources humaines.
En parallèle, Othmane Bennani Smires est un cofondateur et un membre du conseil d’administration d’Ish, une start-up créée en 2015. Ish a pour mission de rendre l’alimentation saine accessible à tous. Chaque jour, elle livre environ 2 000 repas nutritifs grâce à un programme varié de services.
Othmane Bennani Smires est diplômé de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Rouen, en France, où il a obtenu en 2009 un diplôme en ingénierie mécanique. Sa carrière a débuté en 2008 au Complexe de Recherche Interprofessionnel en Aérothermochimie (CORIA) où il a effectué un stage en simulation numérique de la combustion. En 2010, il a rejoint PwC, un réseau de cabinets spécialisé dans l’audit, le conseil et la fiscalité, en tant qu’associé senior.
Melchior Koba
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Elle est consciente des difficultés rencontrées par les professionnels de la logistique pour obtenir des prêts afin de financer leurs activités. Pour y remédier, elle mise sur la technologie et facilite les transactions de prêt en ligne.
Gugulethu Siso (photo) est une experte en marketing et une entrepreneure zimbabwéenne. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Thumeza, une plateforme de technologie financière qui offre des financements basés sur les données aux acteurs de la logistique à travers l’Afrique.
Fondée en 2018, Thumeza a débuté en proposant des services de livraison du dernier kilomètre pour des sites de commerce électronique, des petites entreprises et des détaillants de la région de Bulawayo, au Zimbabwe. En 2019, elle s’est transformée en une plateforme dédiée au fret, coordonnant une flotte de petits transporteurs. Ce n’est qu’en 2021 que Thumeza est devenue une plateforme de financement pour les acteurs de la logistique.
Thumeza utilise une solution en ligne de gestion de prêts pour fournir des crédits aux petits transporteurs, via des services d’affacturage et de règlement anticipé des factures. Elle gère l’ensemble du processus de prêt pour ses partenaires de distribution, comme les entreprises de biens de consommation courante et les agrégateurs logistiques, leur permettant ainsi de se concentrer sur leurs activités principales.
Gugulethu Siso est également membre représentante pour l’Afrique australe de l’Afrikan Youth Business Council, une organisation continentale regroupant des entités, institutions et associations du secteur privé dirigées par des jeunes en Afrique. En 2015, elle a cofondé Ninety Nine Investments, dont elle a été directrice générale jusqu’en 2017. Cette entreprise propose aux détaillants des solutions complètes de gestion des chariots.
L’entrepreneure est diplômée de l’université de Namibie, où elle a obtenu en 2015 un Bachelor en marketing stratégique. En 2022, elle a participé en tant que coach au programme de formation à l’entrepreneuriat pour les femmes de Future Females.
Gugulethu Siso est une ancienne élève du programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu (2018) et lauréate provinciale du programme Youth Connekt (2019). En 2020, elle a été sélectionnée pour l’Académie des femmes entrepreneurs, a fait partie de la cohorte de Google for Startups Accelerator Africa, et a été reconnue comme l’une des dix jeunes les plus remarquables de la JCI (Junior Chamber International) Zimbabwe.
Melchior Koba
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Ancien banquier d’affaires passionné par la technologie et l’innovation, il est devenu entrepreneur dans le domaine des nouvelles technologies. Il a lancé une banque numérique dans son pays.
Schalk Burger (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et président-directeur général de Xhuma, une banque entièrement numérique visant à offrir une plus grande liberté financière à ses utilisateurs.
Fondée en 2021, Xhuma est une start-up spécialisée dans les technologies financières, proposant diverses solutions aux Sud-Africains. Grâce à PeerPay, les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir de l’argent instantanément. Avec LoyaltyHub, la start-up centralise les cartes de fidélité et les offres promotionnelles les plus intéressantes, tout en garantissant la sécurité des comptes transactionnels.
Xhuma propose également SpendSense, qui aide les utilisateurs à gérer leurs dépenses de manière responsable. Avec GroupPay, il est possible de partager des factures avec ses proches. Group Vaults, quant à lui, permet de gérer cotisations, épargne, retraits et paiements sans les tracas administratifs ni les frais supplémentaires. Enfin, TravelGenius facilite la réservation de vols, hébergements, excursions et navettes aéroportuaires pour les Sud-Africains.
Schalk Burger est aussi le fondateur et le PDG de Xhuma Talent, une plateforme lancée en 2020, alimentée par l’intelligence artificielle, qui met en relation des talents avec des opportunités d’emploi en entreprise. En 2010, il a fondé Clothing4children, une initiative caritative de collecte de vêtements. En 2014, il a cofondé le Samaritan Fund, une organisation visant à répondre aux besoins sociaux croissants en Afrique du Sud, dont il a été le directeur jusqu’en 2021.
L’entrepreneur est diplômé de la Stellenbosch University où il a obtenu en 2017 un bachelor en comptabilité et en droit. Dans la même année, il a obtenu à l’université de Johannesburg un bachelor comptabilité. En 2018, il a rejoint Investec, une société de gestion financière, en tant qu’auditeur interne.
En 2020, Schalk Burger a reçu plusieurs distinctions. Entre autres, il a été finaliste pour le prix du PDG de l’année à l’Africa Tech Week et pour le prix de l’entrepreneur de l’année à la Startup School Africa. Il a également remporté le prix AppsAfrica dans la catégorie Edtech et a été finaliste mondial des Global Edtech Startup Awards.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il s’est spécialisé dans le développement de solutions de technologies financières. Son but est de faciliter la vie quotidienne des Africains.
Ayo Akinola (photo) est un développeur d’entreprise nigérian avec une formation en informatique, en intelligence économique, en gestion de projet et en vente. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Pocket, une application financière.
Fondée en 2019, Pocket simplifie l’envoi, la réception et la gestion d’argent pour les Africains. L’application propose trois types de portefeuilles, appelés poches. La poche personnelle permet de transférer, dépenser, acheter et payer des factures rapidement. La poche d’affaires aide à créer une boutique en ligne, recevoir et gérer des paiements professionnels. La poche de groupe permet aux utilisateurs de gérer des fonds avec des amis, collègues ou membres de leur famille.
Pocket est développée par Piggyvest, une start-up dont Ayo Akinola est également cofondateur et directeur des opérations. Fondée en 2016, Piggyvest aide les particuliers et les entreprises à gérer leurs finances, à épargner et à investir facilement.
Avant Piggyvest, Ayo Akinola a cofondé PuchCV en 2014, où il a été responsable du développement commercial jusqu’en 2019. PuchCV met en relation les talents et les recruteurs à travers une plateforme dédiée.
Ayo Akinola est diplômé de la Covenant University du Nigeria où il a obtenu en 2012 un bachelor en informatique. En 2008, l’entrepreneur a travaillé en tant que stagiaire au sein du département informatique de Meyer PLC, un fabricant et distributeur de peintures au Nigeria. En 2011, il a occupé le poste d’assistant au directeur de la technologie chez Fasyl Technology Group, une entreprise spécialisée dans les services informatiques pour les opérations financières.
Melchior Koba
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Actuaire de formation, il a accumulé plusieurs années d’expérience dans le domaine en travaillant pour des assureurs en France. Désireux de moderniser le secteur, il mise sur la technologie.
Kays Bouachik (photo) est un expert en finance et un entrepreneur marocain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kayros, une start-up qui aide les mutuelles et les courtiers à lancer rapidement leurs produits d’assurance sur le marché et à atteindre leurs objectifs de croissance commerciale.
Fondée en 2022, Kayros accélère la croissance des mutuelles et courtiers grâce à des solutions numériques. Elle propose aux assureurs, mutuelles et courtiers une plateforme innovante qui optimise chaque étape du processus d’acquisition et de souscription client. Cette plateforme unifie les canaux d’acquisition et de souscription pour simplifier l’ensemble du parcours client.
Kayros permet la conception de parcours de souscription fluides et le déploiement des produits d’assurance sur tous les canaux de distribution. Elle offre également un accompagnement personnalisé aux courtiers en phase de lancement, aux start-ups en pleine expansion, aux mutuelles cherchant à accélérer leur transformation numérique, ainsi qu’aux courtiers grossistes en quête de nouveaux leviers de croissance.
En parallèle, Kays Bouachik est membre du conseil d’administration de Taillis Labs, une société spécialisée dans le développement de logiciels. En 2019, il a cofondé Rooit, où il a occupé le poste de directeur des opérations jusqu’en 2023. Rooit est une solution de chat social alimentée par l’intelligence artificielle, dont l’objectif est de révolutionner la manière dont les jeunes communiquent et se lient d’amitié.
Le parcours académique de Kays Bouachik est tout aussi impressionnant. Il est diplômé de l’université Paris Dauphine-PSL, où il a obtenu en 2016 un bachelor en mathématiques financières et en 2017 un master en science actuarielle. Il est aussi titulaire d’un master en ingénierie financière obtenu en 2017 à CY Tech, en France.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2015 au sein du Groupe Crédit Agricole, où il a travaillé comme assistant commercial. En 2017, il a rejoint GALEA & Associés, une société d’assurances française, où il a été actuaire-conseil.
Melchior Koba
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Il détient plusieurs années d’expérience dans des projets de finance technologique et de blockchain. Son ambition est de connecter l’Afrique aux technologies financières les plus récentes.
Moses Adeniji (photo) est un entrepreneur nigérian spécialisé dans la technologie financière. Il est cofondateur et président-directeur général de Paychant, une start-up qui ouvre aux Africains l’accès aux opportunités financières du web3.
Fondée en 2019, Paychant est une fintech qui propose une infrastructure de paiement en monnaie fiduciaire. Elle permet aux utilisateurs en Afrique d’acheter et de vendre des actifs numériques en utilisant des méthodes de paiement traditionnelles locales. La plateforme prend en charge plus de 100 banques et une dizaine de portefeuilles électroniques à travers l’Afrique.
Grâce à cette solution, les utilisateurs peuvent passer facilement des monnaies traditionnelles aux cryptomonnaies. La mission de l’entreprise est de connecter le système financier traditionnel africain à l’univers de la finance décentralisée.
« Nous nous sommes engagés à construire des solutions transparentes qui permettraient aux habitants des économies émergentes de participer au monde de la finance décentralisée et d’en tirer profit », explique la start-up sur son site. Paychant prend en charge plus de 40 actifs numériques et offre plus de 150 méthodes de paiement.
Moses Adeniji est titulaire d’un diplôme en comptabilité obtenu en 2016 à la Lagos State Polytechnic. Après ses études, il a travaillé comme ingénieur frontend pour les start-up AfricaLinked.com et TIG. La première est un annuaire de produits, d’entreprises et de personnes, tandis que la seconde est une plateforme fintech utilisant la monnaie numérique Tigereum pour acheter, vendre, envoyer et payer via les réseaux sociaux.
Melchior Koba
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Passionné par la résolution des défis mondiaux, il développe des solutions technologiques en portant une attention particulière aux populations les moins privilégiées des pays en développement.
Timothy Musoke (photo) est un ingénieur informatique et un entrepreneur ougandais. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Laboremus Uganda, une start-up qui favorise l’inclusion financière en Afrique.
Fondée en 2013, Laboremus Uganda fournit des infrastructures aux institutions financières. L’entreprise aide les banques et les fintech à accélérer l’inclusion financière en Afrique subsaharienne en facilitant l’accès au crédit pour tous. Elle offre aux prestataires de services financiers des données et des outils pour traiter les prêts plus rapidement et à moindre coût, en numérisant partiellement ou totalement le processus de prêt.
« Nous avons créé Laboremus pour mettre au point des logiciels complexes et conviviaux pour les Ougandais, en Ouganda », déclare Timothy Musoke. « McKinsey classe l’Afrique parmi les marchés bancaires les plus rentables et à la croissance la plus rapide au monde. Nous travaillons à la numérisation de ce marché afin de rendre le crédit accessible à tous », ajoute-t-il.
Timothy Musoke est également cofondateur et conseiller chez Emeta, une institution de microfinance agréée, fondée en 2017, qui révolutionne l’accès au financement pour les petits exploitants agricoles en Afrique. Emeta offre des prêts pour permettre aux agriculteurs d’investir dans leurs exploitations et d’augmenter leurs revenus.
Timothy Musoke est diplômé de la Franklin University aux États-Unis, où il a obtenu un bachelor en génie logiciel. De 2016 à 2020, il a siégé au conseil d’administration de Fontes Foundation, une organisation non gouvernementale norvégienne qui fournit des services de développement communautaire aux populations défavorisées.
Melchior Koba
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Daba Finance, une start-up ivoirienne qui vise à rendre l’investissement accessible à tous via ses plateformes web et mobile, a remporté l’édition 2024 de l’Ecobank Fintech Challenge. Fondée en 2021, la fintech remporte un chèque d’un montant de 50 000 $. Les deuxième et troisième places reviennent respectivement au kényan Melanin Kapital (10 000 $) et au guinéen Ymo (5000 $). La fintech togolaise MiaPay remporte le prix « le choix du public ».
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Digital payments provide access to financial services for unbanked or underbanked people. By facilitating easier and faster transactions, digital payments can boost economic activities. They reduce the costs associated with cash handling and improve the efficiency of businesses, especially small and medium-sized enterprises (SMEs).
KaiOS Technologies, a provider of affordable smart-feature phones, has partnered with Mastercard to integrate digital payment solutions into its devices, the latter announced on September 25. Starting in Cote d’Ivoire and Nigeria, this collaboration aims to empower small and medium-sized enterprises (SMEs) in developing markets by making digital payment acceptance more accessible and affordable.
Jorn Lambert, Mastercard’s Chief Product Officer, stated, "Acceptance fuels a successful digital economy. Our goal is to make it easy for merchants, from micro-merchants in Cote d'Ivoire to larger enterprises globally, to accept digital payments as easily as consumers make them."
Through this partnership, KaiOS-powered devices will offer Mastercard’s secure payment options, enabling even the smallest businesses to accept payments easily via Mastercard QR Pay by Link. Shortly, they will also support contactless payments using Tap & Go technology. Signing up for this service is simple, requiring business owners to use their KaiOS device to enroll, authenticate with a one-time password, and start accepting digital payments.
The partnership will initially focus on African markets, leveraging local partners like Touch and Pay Technologies (TAP) and Wizzit to extend these solutions to merchants across the continent.
As one of the continent's most active investment sectors, fintech plays a critical role in driving financial inclusion and digital transformation. According to Mastercard, fintech start-ups in Africa have emerged as one of the most vibrant sectors for investment, attracting close to $3 billion in funding.
By integrating digital payment solutions into affordable KaiOS-powered devices, this initiative taps into a rapidly growing market. It will help bridge the gap for small and medium-sized enterprises (SMEs) that have struggled with adopting digital payments due to cost barriers, contributing to the expansion of Africa's digital economy and supporting further investment in fintech. This initiative is expected to significantly boost financial inclusion and the digital economy in underserved regions.
Hikmatu Bilali