Colombian fintech Minka has expanded into the East African market to facilitate global purchases for Africans by enabling global merchants to accept local payments, such as mobile money or cash.

Minka's model employs in-house financial protocols to accelerate money transfers between banks by creating a common language for different payment systems, simplifying the reconciliation process.

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VezoPay has introduced Africa’s first smart ring, revolutionizing contactless payments across the continent.

This ring offers quick, secure payments in just a second, connecting seamlessly to any terminal using advanced NFC tokenization to encrypt data, approved by Visa and Mastercard.

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L’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO) a procédé le mercredi 26 juin au lancement du Projet de l’identifiant bancaire unique et l’interopérabilité digitale en Guinée, en Gambie, en Sierra Leone et au Liberia. Le projet soutenu financièrement par la Banque africaine de développement, vise à développer le système financier de la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO), à promouvoir la croissance économique, à réduire la pauvreté, et à renforcer l’inclusion financière pour une intégration économique et financière réussie en Afrique de l’Ouest.

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Le développement des start-up de technologies financières en Afrique a offert des alternatives aux populations exclues des services financiers traditionnels. Grâce à ces solutions, elles peuvent épargner ou investir en fonction de leurs moyens.

Ejara est une solution fintech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux services financiers grâce à son application mobile. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2020 par Nelly Chatue-Diop, Baptiste Andrieux et Tierno Tall. En 2022, elle a réussi un tour de financement de 8 millions $ pour démocratiser l’accès aux produits numériques d’investissement et d’épargne et soutenir sa croissance sur le continent.

« En Afrique, la plupart des gens n'ont pas le filet de sécurité qu'est le fonds de retraite et certains clients utilisent Ejara pour cela. Il y a des utilisateurs, des mères en particulier, qui utilisent la plateforme pour investir dans l'éducation universitaire de leurs enfants. Ensuite, nous avons une petite partie de la base de clients qui sont des grossistes et qui font beaucoup de volumes ; ils utilisent la crypto pour financer et acheter leurs marchandises à des fournisseurs étrangers via cette méthode », a indiqué Nelly Chatue-Diop.

L’application d’Ejara est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte pour accéder aux divers services de la jeune pousse. Entre autres, il est possible d’épargner des fonds et de gagner jusqu’à 5 % d’intérêt annuel ou encore d’acheter et de vendre les cryptomonnaies. Du bitcoin au tether, en passant par l’ethereum ou encore le Binance Coin, la fintech camerounaise offre aux populations africaines l’accès à ces cryptomonnaies.

Le système d’Ejara est basé sur la blockchain, ce qui garantit des transactions sécurisées. Aussi, la fintech a mis en place une passerelle qui permet à ses utilisateurs de recharger leur portefeuille numérique grâce au mobile money. Ainsi, avec 1 000 FCFA (environ 1,63 $), l’utilisateur peut commencer à épargner ou à investir sur la plateforme mobile de la jeune pousse camerounaise.

« La transparence et la sécurité intégrées de la blockchain, combinées à la popularité des services bancaires mobiles en Afrique, m'ont fait comprendre qu'une plateforme d'investissement mobile basée sur la blockchain était la clé de l'expansion de l'inclusion financière », a déclaré Nelly Chatue-Diop.

Adoni Conrad Quenum

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Après ses études en France, il revient au Mali, s’essayant à l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, il participe activement à l’inclusion financière de toutes les couches de la population africaine grâce à sa solution fintech Sama Money.

Daouda Coulibaly (photo) est un entrepreneur malien qui opère dans les domaines des nouvelles technologies et de la finance digitale. Il est le fondateur et le président-directeur général de Sama Money, une entreprise technologique qui opère dans le secteur du transfert d’argent et du paiement mobile.

Fondée en 2018, Sama Money a pour mission de promouvoir l’inclusion financière en Afrique. L’entreprise offre aux particuliers, entreprises et services publics une gamme complète de services de paiement digital. Parmi ces services figurent les transferts et retraits d’argent, le paiement de factures d’électricité et d’eau, les recharges téléphoniques et le paiement de polices d’assurance.

« Cette Fintech, 100 % malienne, propose une solution de paiements et de transferts d’argent innovante et adaptée aux besoins des populations. Notre offre multiopérateurs et nos multiples canaux d’accès garantissent que nos services sont accessibles à tous », déclare Daouda Coulibaly. Les services de Sama Money sont disponibles via le web, une application mobile, WhatsApp et un code USSD, couvrant le Mali, le Burundi et la Côte d’Ivoire.

En dehors de Sama Money, Daouda Coulibaly est le président de l’Association Mali Fintech. Cette dernière promeut l’inclusion financière au Mali, notamment pour les populations exclues du système financier traditionnel. En outre, il a fondé, en 2008, Malijet.com, un site d’information. Il a aussi fondé Trainis, un centre de formation professionnelle qu’il a dirigé jusqu’en mai 2024.

Daouda Coulibaly est diplômé de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il a obtenu un master en aménagement du territoire en 2005. Il détient également un master en administration des affaires de l’IAE France, une fédération de 38 écoles universitaires de management, obtenu en 2009.

Melchior Koba

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Connect Money, une start-up égyptienne spécialisée dans les paiements numériques, a annoncé le mardi 25 juin la réussite d’un tour de table d’un montant de 8 millions $. Les fonds seront utilisés pour développer une plateforme de financement intégrée.

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Les populations africaines se tournent de plus en plus vers les fintech pour accéder aux services financiers. Entre les transferts de fonds, l’épargne et les prêts en ligne, cette jeune pousse nigériane a pris des dispositions pour offrir ces services.

AwaCash est une solution fintech développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d'effectuer des paiements, de transférer de l'argent et de gérer leurs finances via une application mobile. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Dayo Okunfolami, Bonaventure Igboanugo et Oladele Dada.

Elle veut simplifier la vie des Nigérians en fournissant des expériences bancaires à la demande sur mesure et en élargissant leurs offres de services dans le secteur dynamique de la fintech. « Nous comprenons les obstacles rencontrés par le Nigérian moyen pour obtenir un crédit et gérer efficacement ses finances. Notre objectif premier est de leur simplifier la vie en leur offrant une expérience bancaire à la demande adaptée à leurs besoins en constante évolution », a indiqué Dayo Okunfolami.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte en quelques clics pour accéder aux divers services. Entre autres, il pourra payer ses factures d’électricité et divers abonnements, acheter du temps d’antenne et des données mobiles, faire de l'épargne, accéder aux prêts et à des cartes bancaires virtuelles pour effectuer des achats en ligne.

En juin 2024, la fintech a été sélectionnée par la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) pour le prix éponyme. Elle bénéficiera d’un programme d’accélération qui sera composée d’une formation de cinq semaines payées à l'Université Draper (Silicon Valley) aux Etats-Unis.

Adoni Conrad Quenum

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Engagée dans la transformation numérique du secteur financier, la Banque de Maurice mène diverses actions depuis plusieurs années pour simplifier l'accès aux services financiers et améliorer le quotidien des citoyens.

La Banque de Maurice compte ouvrir un centre d’innovation dans les technologies financières le 4 septembre. C’est qu’a affirmé Harvesh Seegolam, gouverneur de la Banque de Maurice, lors de l’atelier « Digital Finance in Africa » organisé le jeudi 20 juin par le Regional Centre of Excellence et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’objectif est de faciliter les brainstormings, les hackathons et les collaborations régionales pour résoudre les problèmes numériques à Maurice.

Cette décision s’inscrit dans un contexte où les technologies financières s’imposent de plus en plus dans le secteur financier en Afrique. Les institutions financières traditionnelles, emmenées par les Banques centrales, ne veulent pas rester en marge de cette révolution technologique qui touche tous les secteurs du continent. La mise en place d’un tel centre par la Banque de Maurice permettra de promouvoir l’innovation et la mise en place de technologies de pointe dans le secteur bancaire du pays.

Selon le rapport « Africa Tech Venture Capital » publié en janvier 2024 par Partech Africa, les levées de fonds des fintech africaines en 2023 ont baissé de 56% à 852 millions $. Malgré cette baisse significative, c’est le segment qui capte le plus de capitaux sur le continent du fait de son attractivité. Celle-ci est due, entre autres, au faible taux de bancarisation ou encore à l’exclusion du secteur informel, ce qui favorise le développement des cryptoactifs sur le continent.

Pour ce dernier point, la Banque de Maurice a confirmé, par l’intermédiaire de Harvesh Seegolam, le début de la phase pilote de la mise en place de sa monnaie numérique en janvier dernier depuis décembre 2023 avec une banque commerciale.

Adoni Conrad Quenum

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Experte en finance, elle utilise la technologie pour créer des solutions adaptées aux besoins financiers des PME et des populations rurales. Son engagement contre l'exclusion financière lui a valu de nombreux prix et distinctions.

Ethel Mupambwa (photo) est la fondatrice et la présidente-directrice générale de MoneyMart Finance. Originaire du Zimbabwe, elle a pour ambition de garantir l'inclusion financière de chacun de ses concitoyens grâce à sa start-up.

Fondée en 2014, MoneyMart Finance est une fintech dont la mission est de promouvoir une transformation positive universelle via l'accès aux services financiers numériques. Elle propose des crédits adaptés aux activités des entreprises informelles et des petites et moyennes entreprises (PME). La start-up offre également des solutions de micro-assurance pour les particuliers, incluant des plans de financement pour les obsèques.

MoneyMart Finance combat diverses formes d'exclusion responsables de la pauvreté, notamment l'exclusion énergétique. En effet, elle est aussi un distributeur de systèmes solaires hors réseau qui desservent les familles et les petites entreprises ayant besoin d’énergie fiable, durable et propre.

Depuis sa création, MoneyMart Finance a servi plus de 6 000 microentreprises et a octroyé plus de 5 millions de dollars en prêts. Elle a également financé plus de 1 300 systèmes solaires. Parmi ses clients, 70 % sont des femmes et 50 % sont des jeunes, reflétant ainsi une politique de développement axée sur ces groupes.

Ethel Mupambwa siège au conseil d’administration de l’Association des institutions de microfinance du Zimbabwe (ZAMFI). Elle est aussi l'administratrice fondatrice de l'Association des praticiens de la finance numérique du Zimbabwe (DFPAZ).

Titulaire d'un bachelor en finance obtenu en 2008 à l'université nationale des sciences et de la technologie du Zimbabwe, Ethel a entamé sa carrière en 2006 comme stagiaire chez EY. Entre 2009 et 2011, elle a été directrice financière de Rockshade Car Rentals and Tours, un prestataire de services de location d'autocars et de voitures de luxe.

Ethel Mupambwa a été récompensée à de nombreuses reprises pour son parcours entrepreneurial. En 2020, elle a remporté le WIA54 (Women in Africa) dans la catégorie fintech et a été nommée parmi les Africa’s Business Heroes. En 2021, elle a été reconnue comme femme d'affaires de l'année par les Zimbabwe National Business & Leadership Awards. La même année, elle a reçu un doctorat honorifique en lettres humaines de l’Institut de philanthropie des femmes (WIP) et un autre en leadership commercial et entrepreneuriat de l'International Women's University (IWU).

Melchior Koba

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Avec plus de 23 ans d’expérience professionnelle à son actif, elle élabore des stratégies et des solutions innovantes pour aider les prestataires de services à surmonter leurs défis financiers.

Elly Roimen Mathenge (photo) est une informaticienne de formation et une entrepreneure kényane. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de m-tip, une start-up qui a pour mission de « transformer le paysage financier pour les prestataires de services, en veillant à ce qu’ils disposent des outils et des ressources nécessaires pour prospérer dans un monde en constante évolution ».

Fondée en 2021, m-tip vise à autonomiser les prestataires de services en révolutionnant leur gestion des revenus. La start-up propose des solutions financières accessibles permettant la stabilité financière, l’accès au micro-financement, l’assurance, et ouvrant ainsi la voie à un avenir meilleur.

Grâce à leur tableau de bord, les utilisateurs peuvent accéder en temps réel à leur flux de transactions. De plus, m-tip permet de recevoir des pourboires et le retrait d’argent directement sur M-Pesa, le service d’argent mobile de Safaricom au Kenya. Les services m-tip sont accessibles sur tout appareil mobile via l’application USSD en composant *682#.

Elly Roimen Mathenge est également mentor chez GERMAN X, une organisation aidant les entreprises et start-up allemandes à se développer à l’échelle mondiale dans des écosystèmes d’innovation dynamiques. Elle travaille en freelance comme maîtresse de cérémonie en entreprise et siège au conseil d’administration de Presta, une fintech kényane.

L’entrepreneure a fait ses études supérieures et ses débuts professionnels aux Etats-Unis. Elle est diplômée de la Metro State University où elle a obtenu un bachelor en administration des affaires. Elle détient aussi un master en administration et gestion des technologies de l’information obtenu à la Capelle University. Sa carrière professionnelle a commencé en 2002 à Fairview Health Services, où elle était analyste commerciale.

En 2005, elle rejoint Allina Hospitals & Clinics où elle occupe successivement les postes d’analyste principal du service d’assistance informatique et d’analyste commercial. En 2009, elle devient la gestionnaire des programmes et opérations informatiques de la compagnie énergétique Xcel Energy. Au Kenya, elle a travaillé pour plusieurs autres grandes entreprises, notamment Oracle, où elle était responsable du développement stratégique de 2018 à 2022.

Melchior Koba

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