Il s’engage à autonomiser la jeunesse africaine en lui offrant les outils et les conseils nécessaires pour atteindre son plein potentiel. Grâce à la technologie, il a déjà pu toucher des milliers de jeunes à travers le continent.
Patrick Ngounou (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Student’s Mag, une start-up qui vise à améliorer l’accès à l’éducation et à l’emploi en Afrique. Originaire du Cameroun, il aspire à faire de cette entreprise le partenaire incontournable des étudiants africains.
En 2008, Student’s Mag n’était qu’un annuaire de 152 pages, répertoriant les offres de formation au Cameroun. Au fil des années, la demande des parents pour des informations éducatives a fortement augmenté, ce qui a poussé Patrick Ngounou et son équipe à imaginer une solution plus pérenne. C’est ainsi qu’est née la start-up Student’s Mag en 2023.
Aujourd’hui, grâce à la technologie, Student’s Mag connecte talents, experts, institutions académiques et entreprises dans toute l’Afrique. La plateforme démocratise l’accès à l’information et accompagne les jeunes dans leur parcours éducatif et professionnel, avec une offre complète d’orientation scolaire et professionnelle adaptée aux besoins des étudiants africains. Elle propose un éventail de services pour guider les étudiants dans leurs choix de formation et faciliter leur insertion sur le marché de l’emploi.
Les jeunes utilisateurs de la plateforme peuvent accéder à des répertoires numériques d’universités, à un portail d’emploi doté d’une intelligence artificielle, ainsi qu’à des offres de bourses dans des établissements partenaires. Les universités, centres de formation et entreprises peuvent également se promouvoir via ces plateformes.
« Depuis notre lancement, plus de 2000 étudiants ont déjà bénéficié de nos services et ont pu trouver des orientations et des ressources précieuses pour leur parcours académique et professionnel. Cet impact direct sur la vie des jeunes Africains est la plus grande récompense de notre travail », déclare Patrick Ngounou à We Are Tech Afrique. La start-up a déjà sensibilisé plus de 4000 jeunes et référence 1400 établissements à travers le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon et le Togo.
Patrick Ngounou possède aussi une solide expérience dans la mobilité internationale et l’entrepreneuriat. En 2006, après trois ans en tant que consultant junior en mobilité internationale, il fonde Advisers Agency, un cabinet spécialisé dans l’accompagnement des étudiants africains souhaitant étudier à l’étranger. En 2012, il diversifie ses activités en lançant Advisers Services Sarl, une entreprise de transport de marchandises qui a travaillé notamment pour des sociétés comme Guinness, Bolloré et Fobert Centrafrique.
Après avoir obtenu son baccalauréat, Patrick Ngounou a étudié les mathématiques pendant un an à l’université de Yaoundé 1. En 2003, il rejoint le Cambridge International College où il décroche en 2006 un diplôme d’études supérieures en finance. Il est actuellement inscrit au Global International MBA en entrepreneuriat d’impact de l’université catholique du Sacré-Cœur de Milan.
Membre actif de la Jeune chambre internationale (JCI), Patrick Ngounou a obtenu la troisième place au Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2024, au Cameroun.
Melchior Koba
Lire aussi:
Cameroun : Campost s’associe à FindMe pour numériser l’adressage postal
Il souhaite transformer l’accès des petites entreprises aux capitaux et faciliter le financement de leurs activités. Il mise sur la technologie afin d’atteindre son objectif.
Luyanda Jafta (photo) est un expert en investissement et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de The People’s Fund (TPF), une société financière.
Fondée en 2017, TPF est une plateforme de financement participatif qui aide les entreprises à lever des fonds pour exécuter des commandes destinées au gouvernement ou à d’autres sociétés, en leur fournissant le capital nécessaire pour honorer leurs contrats. Cette plateforme permet également aux particuliers de soutenir la croissance de ces entreprises, tout en facilitant leur accès aux financements.
Luyanda Jafta est aussi le fondateur et PDG de The People’s Stokvel, une société sœur de TPF. Elle offre aux Sud-Africains l’opportunité d’investir dans de petites entreprises appartenant à des entrepreneurs noirs.
En parallèle, il est à la tête de Paybook, une entreprise fondée en 2012 spécialisée dans les réseaux sociaux. Paybook permet à ses abonnés de partager des campagnes de marques sur leurs profils, leur offrant ainsi des gains basés sur le nombre de visiteurs uniques, les leads, ou les commissions sur les ventes générées pour les marques.
Entrepreneur en série, Luyanda Jafta a également fondé Whole In One en 2010, un journal destiné aux étudiants et aux jeunes. En 2016, il a cofondé Box A Veg, une entreprise de livraison de produits biologiques à domicile, qui offre aux petits agriculteurs un revenu stable et aux Sud-Africains un moyen pratique de consommer des produits sains.
Luyanda Jafta est diplômé de l’université de Witwatersrand où il a obtenu en 2011 un bachelor en économie, assurance et investissement.
Melchior Koba
Lire aussi:
Nick Miller connecte professeurs particuliers et parents d’élèves
Il possède plus de 25 ans d’expérience dans le développement de services numériques en Afrique. Ses solutions innovantes lui ont valu de nombreuses récompenses et distinctions, aussi bien sur le plan national qu’international.
Jil-Alexandre N’Dia (photo) est un entrepreneur ivoirien. En 1998, il fonde avec un ami, Daniel Ahouassa, Weblogy, une fintech et un groupe de média numérique qui s’est donné pour mission d’accélérer la transformation digitale en Afrique.
Weblogy fournit des services numériques, principalement en Afrique francophone, en créant des sites web, des applications mobiles et des campagnes de marketing en ligne qui apportent des avantages commerciaux aux entreprises et aux marques. L’entreprise s’est donné pour mission d’accompagner le développement des pays africains en intégrant les nouvelles technologies.
En plus de ses activités digitales, Weblogy propose des services de conseil et met à la disposition des start-up des espaces de travail pour les aider à développer leurs projets. En tant que fintech, l’entreprise s’engage également à promouvoir l’inclusion financière et à répondre aux besoins croissants de paiements rapides et sécurisés. Depuis 2016, elle offre des cartes prépayées VISA baptisées Abidjan.net.
Conçues en partenariat avec VISA et des banques, les cartes Abidjan.net sont des porte-monnaies électroniques rechargeables qui ne nécessitent pas de compte bancaire. Pour simplifier les paiements en ligne, Weblogy a aussi lancé une application appelée APAYM. Ce portail permet aux utilisateurs de gérer leurs cartes Abidjan.net ainsi que d’autres cartes bancaires nationales et internationales.
A ce jour, Weblogy a réalisé plus de 3000 projets web et mobiles pour un portefeuille de plus de 700 clients à l’international. Elle dispose d’un réseau publicitaire indépendant couvrant 48 pays, avec plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois, et est présente dans 11 pays grâce à six bureaux et six représentations commerciales.
Jil-Alexandre N’Dia est aussi le président de l’organisation non gouvernementale J’aime Jacqueville, qui œuvre pour l’inclusion financière en milieu rural, la vulgarisation des nouvelles technologies et la promotion de la santé et du bien-être. Par ailleurs, il occupe la fonction de vice-président de la Fondation Kaydan. Cette dernière, initiée par plusieurs entrepreneurs ivoiriens, vise à contribuer au développement d’une véritable culture entrepreneuriale en Afrique, et plus particulièrement en Côte d’Ivoire.
Jil-Alexandre N’Dia est titulaire d’un bachelor en gestion des systèmes d’information obtenu en 1999 à l’Indiana University Bloomington. Il a été honoré en 2013 par le prix d’excellence de l’entrepreneuriat jeune décerné par le président de la République ivoirienne et a reçu en 2019 le second prix d’excellence pour le développement de la communication.
Il est également officier de l’Ordre national de Côte d’Ivoire et officier de l’Ordre du Mérite ivoirien. En 2021, il a remporté le prix de la meilleure fintech d’Afrique francophone, décerné par Global Technology Partners, une entreprise spécialisée dans le traitement des paiements prépayés, en partenariat avec Visa. En 2022, Jil-Alexandre N’Dia a été élevé au rang de commandeur de l’Ordre du mérite des postes et télécommunications de Côte d’Ivoire.
Melchior Koba
Lire aussi:
La Côte d'Ivoire entreprend la numérisation de son système éducatif
Ingénieur logiciel de formation, il a acquis une solide expérience en travaillant dans des entreprises fintech. Aujourd’hui entrepreneur, il développe des solutions technologiques pour répondre aux besoins des start-up du secteur financier.
Serigne Bassirou Diaby (photo) est un entrepreneur technologique sénégalais spécialisé dans la finance. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’ALAL Sénégal, une start-up qui propose ses services aux entreprises de technologies financières.
Fondée en 2023, ALAL Sénégal propose une plateforme API (interface de programmation d’applications) destinée aux start-up fintech d’Afrique francophone. Cette plateforme permet aux entreprises d’intégrer diverses fonctionnalités financières à leurs produits, telles que le lancement de programmes de cartes personnalisées, l’utilisation de terminaux de paiement (TPE), ainsi que des solutions de paiement par mobile money et comptes bancaires.
La start-up met à disposition une suite d’API et de widgets facilitant l’émission de cartes prépayées sans nécessité de collaboration avec une banque partenaire ni de certification PCI DSS (une norme mondiale en sécurité des paiements). Actuellement, ALAL Sénégal collabore avec 20 partenaires et couvre plusieurs pays d’Afrique francophone.
Serigne Bassirou Diaby est diplômé de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. Il y a obtenu un bachelor en informatique en 2019 et un master en intelligence artificielle et business intelligence en 2020.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2018 chez Oolu, une entreprise d’énergie durable et de services financiers en Afrique de l’Ouest, où il occupait le poste d’ingénieur logiciel. En 2021, il a rejoint la fintech PayDunya, également en tant qu’ingénieur logiciel, avant d’être promu en 2022 au poste de directeur de l’innovation, rôle qu’il a exercé jusqu’en 2023.
Melchior Koba
Lire aussi:
Au Sénégal, Mamadou Ndiaye propose des outils de gestion d’événements
Entrepreneur en série, il a déjà fondé trois entreprises dans le secteur des sciences et de la technologie. Sa dernière start-up vise à simplifier les processus de paiement pour les entreprises.
Mohamed Abdelmottaleb (photo) est un entrepreneur en série égyptien. Il est l’associé-gérant et le fondateur de XPay, une société de technologie financière qui propose des solutions de transformation numérique en mettant l’accent sur l’autonomisation financière.
Fondée en 2018, XPay vise à améliorer la qualité de vie en proposant une gamme de solutions pour optimiser la gestion financière. Elle permet aux entreprises de gérer tous types de paiements, en offrant diverses options de transaction et un contrôle total via un tableau de bord unique.
Pour les organisateurs d’événements, XPay simplifie également la gestion de bout en bout, de la création de l’événement à la vente de billets, et propose des liens de paiement uniques pour faciliter les transactions. Sa passerelle de paiement innovante s’adapte aux entreprises de toutes tailles, facilitant un processus de paiement simplifié pour les opérations en ligne.
Avant de fonder XPay, Mohamed Abdelmottaleb a lancé SabryCorp Ltd en 2006, une entreprise dédiée à l’amélioration des conditions de vie dans les pays en développement par la science et l’innovation. En 2011, il a cofondé Trendak, une société spécialisée dans l’analyse de données et l’intelligence artificielle.
Mohamed Abdelmottaleb est diplômé de l’Ain Shams University où il a obtenu en 1997 un bachelor en chimie. Il est titulaire d’un doctorat en nanotechnologie obtenu en 2002 à KU Leuven, une université belge pluridisciplinaire axée sur la recherche.
En 2004, il a intégré l’université de technologie de Chemnitz en Allemagne en tant que chercheur principal, et en 2009, il est devenu professeur adjoint à l’université du Nil en Egypte. A cette occasion, il a fondé le Centre de nanotechnologie et a dirigé pendant cinq ans le programme de maîtrise en nanotechnologie de l’université.
Melchior Koba
Lire aussi:
Rabbit Mobility opère dans l’e-mobilité avec des scooters et des vélos électriques
Après des études en finance, il a accumulé plusieurs années d’expérience en travaillant dans diverses entreprises. Il utilise la technologie pour proposer des solutions financières aux populations.
Tshepo Moloi (photo) est un entrepreneur sud-africain et un expert en finance et en économie. Il est le fondateur et le président-directeur général de Stokfella, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2016, Stokfella est née de l’idée de moderniser l’épargne collective et de favoriser la croissance des communautés. En combinant technologie, finance et économie solidaire, la start-up s’efforce de transformer la manière dont les Sud-Africains épargnent et construisent un patrimoine en groupe.
La start-up facilite la gestion des tontines en permettant aux organisateurs de former des groupes, de fixer des objectifs d’épargne, et d’effectuer des paiements sécurisés, tout en suivant l’évolution des objectifs financiers communs. Stokfella propose également des tutoriels et des conseils d’experts pour accompagner ses utilisateurs dans leur parcours d’épargne collective.
Tshepo Moloi est titulaire de plusieurs diplômes obtenus à l’université de Johannesburg. En 2009, il obtient un master en ingénierie mécanique. En 2010, il obtient un master en gestion d’entreprise, économie comptable et droit des sociétés. En 2018, c’est un master en finance qu’il obtient.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2008 à l’Université de Johannesburg où il enseignait. En 2011, il rejoint Nedbank, une société financière sud-africaine, où il travaille d’abord comme spécialiste de la tarification. Il y a ensuite occupé les postes de gestionnaire des initiatives de tarification et de révision des prix, puis d’analyste stratégique.
Melchior Koba
Lire aussi:
Zandile Mkwanazi veut former 10 millions de femmes au codage d’ici 2030
Malgré le développement de la numérisation en Afrique, le Mobile Money comme option de paiement demeure encore assez peu proposé sur plusieurs plateformes de services. La collaboration entre opérateurs télécoms et leaders du secteur des solutions bancaires, porteuse de nombreuses promesses, est la bienvenue.
Mastercard et Orange Middle East and Africa (OMEA) annoncent ce mardi 29 octobre la signature d’un partenariat stratégique. Il permettra à des millions de titulaires de portefeuilles Orange Money d’obtenir instantanément une carte de débit virtuelle ou physique, liée directement à leur portefeuille Orange Money dès 2025. Ces cartes permettront aux abonnés Orange Money d’effectuer des paiements transparents, à la fois localement et internationalement, vers des commerçants et sur n'importe quel site web ou application mobile acceptant Mastercard.
Le nouveau service sera initialement lancé au Cameroun, en République centrafricaine, en Guinée-Bissau, au Liberia, au Mali, au Sénégal et en Sierra Leone. Aminata Kane, présidente-directrice générale du groupe Orange Money pour le Moyen-Orient et l'Afrique, explique qu’en « offrant à nos utilisateurs la possibilité de payer sans effort avec la carte virtuelle Mastercard, nous ouvrons la porte à un monde de nouvelles possibilités et favorisons leur indépendance financière ».
Pour Amnah Ajmal, vice-présidente exécutive du développement du marché, Mastercard EEMEA, cette collaboration « avec Orange Money représente une étape importante dans l'exploitation du plein potentiel des services financiers numériques en Afrique, permettant à des millions de personnes de participer à l'économie mondiale ».
Selon l’African Digital Banking Transformation Report 2023 (African Banker et Backbase), le taux de bancarisation de la population adulte d’Afrique subsaharienne se situait à 48 % l’année dernière. Ce chiffre classe la région parmi celles avec un faible niveau d’inclusion financière. Une fois généralisé aux 17 filiales d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient, le partenariat entre MasterCard et Orange MEA promet l’entrée de 37 millions d’abonnés Orange Money actifs dans un nouvel univers de possibilités financières.
L’expertise de Mastercard en matière de sécurisation des passerelles de paiement, sa connaissance du marché local et des solutions sur mesure pour les petites et moyennes entreprises (PME) garantira le potentiel de ce partenariat à transformer la façon dont des millions de personnes accèdent aux services financiers et participent à l'économie numérique.
Les clients qui désireront expérimenter ce nouveau service devront introduire une demande de carte de débit virtuelle sur la super application Max it d’Orange et retirer une carte physique dans un point de vente Orange Money Mastercard.
Lire aussi:
Bousculé par les Fintechs, le Mobile Money conserve d’importantes marges de progression
Entrepreneur spécialisé dans la technologie et la finance, il dirige deux entreprises qu’il a fondées. Son travail novateur lui a valu de nombreuses récompenses et distinctions pour ses solutions innovantes.
Muriuki Collins (photo) est un informaticien et entrepreneur technologique kényan, reconnu pour son expertise et ses contributions au secteur des finances en Afrique. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Terra, une entreprise offrant des services innovants de portefeuilles numériques.
Fondée en 2012 par Muriuki Collins et Martin Nyaga, Terra permet aux entreprises africaines de réaliser leurs ambitions financières grâce à une plateforme qui centralise et simplifie l’accès à divers services financiers. En intégrant des fonctionnalités telles que les paiements, les prêts et la vérification d’identité (KYC), Terra propose une solution unique pour la gestion et le déploiement des portefeuilles numériques sur le continent.
Aujourd’hui, Terra est active dans plus de 25 pays et gère déjà plus de 5 millions de portefeuilles mobiles. Parmi ses principaux clients figurent la Kenya Tea Development Agency, qui représente au moins 650 000 agriculteurs, ainsi que Food for Education, une plateforme mobile soutenant un million d’écoliers.
En parallèle, Muriuki Collins a fondé en 2017 SwypePay, dont il est le président-directeur général. La start-up est dédiée à l’automatisation des opérations commerciales pour les petites et moyennes entreprises en Afrique, facilitant ainsi leur croissance et leur développement.
Le Kényan est diplômé de la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology où il a obtenu en 2013 un bachelor en technologie des systèmes informatiques. Sa carrière professionnelle a commencé en 2011 chez Novel Technologies EA Ltd où il était ingénieur système. De 2014 à 2019, il a travaillé comme consultant fintech pour la Kenya Tea Development Agency.
En 2023, Muriuki Collins a été classé parmi les « Top 40 Under 40 » du Business Daily, qui recense les personnalités influentes et progressistes ayant marqué les affaires au Kenya. Il a également été reconnu par The Founder Africa comme l’un des entrepreneurs les plus prometteurs du continent.
Melchior Koba
Lire aussi:
Transformation numérique : le Kenya et la République tchèque se rapprochent
Le secteur informel est très développé dans plusieurs pays du continent. Dans le but de soutenir les acteurs de ce secteur, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution de technologie financière.
Waribei est une solution fintech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux petits commerçants de se procurer des stocks de marchandises directement chez des grossistes et à ces derniers d’accéder aux crédits des banques. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2023 par Ladislas Pham et Frédéric Fameni.
Plus tôt dans le mois, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 750 000 euros (environ 813 500 $) auprès de Mstudio et Saviu Ventures. Les fonds seront utilisés pour développer ses activités et soutenir sa croissance.
« Nous passons du temps dans les marchés, à comprendre les défis qu’ils rencontrent au quotidien, afin de concevoir des solutions qui répondent véritablement à leurs besoins. Chez Waribei, nous voulons nous assurer que les commerçants peuvent développer leurs activités sans se soucier de maintenir des niveaux de stock ou de lutter pour obtenir des prêts », a indiqué Ladislas Pham.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android. L’utilisateur se crée un compte et vérifie si son fournisseur fait partie des partenaires de la start-up. Sinon, il peut opter pour un autre fournisseur de Waribei afin de bénéficier des avantages qu’offre la start-up à ses clients. Chaque utilisateur dispose d’un montant qui constitue l’avance disponible pour acheter des stocks de marchandises. Avec un QR Code préalablement généré (waricode), l’utilisateur peut effectuer ses achats auprès d’un fournisseur en partenariat avec Waribei.
La fintech sert ainsi de lien entre les banques, les fournisseurs et les petits commerçants. Elle a pour ambition de s’étendre à d’autres pays d’Afrique francophone.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
E-commerce : 40 % des Africains feront des achats en ligne d'ici 2025
En mars dernier, la société américaine Pay Rem Group Africa a annoncé plusieurs projets numériques au Congo. Elle s’est associée avec un ministère stratégique.
Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l'Artisanat, et André Bouassa, président-directeur général de Pay Rem Group Africa, une entreprise américaine spécialisée dans la modernisation des services financiers, ont signé le vendredi 11 octobre à Brazzaville un protocole d'accord. L’objectif est de soutenir les projets numériques et technologiques au Congo.
« Notre partenaire, Pay Rem Group Africa, va nous accompagner dans la formation, la conception des solutions numériques et technologiques, mais aussi nous aider à lever des financements dans ce domaine », a expliqué Jacqueline Lydia Mikolo.
Cet accord intervient quelques mois après la signature d’un protocole d’accord avec l’Agence de développement de l'économie numérique (ADEN) et la Société des postes et de l'épargne du Congo (Sopeco) dont le but est de stimuler l'inclusion numérique et de réduire la fracture numérique dans le pays. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Congo Digital 2025 » dont l’un des objectifs est de favoriser un accès équitable aux services numériques pour tous les citoyens.
Ce partenariat pourrait permettre une meilleure intégration des technologies numériques dans les PME, contribuer à la modernisation de l'économie congolaise et à la création d'emplois dans le secteur technologique. Il pourrait également faciliter l’accès aux opportunités de formation pour les entrepreneurs, ou encore aux solutions de financement pour soutenir les projets numériques.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Congo : Léon Juste Ibombo annonce des projets pour booster le secteur des TIC