Il est un entrepreneur déterminé qui se distingue par son engagement à trouver des solutions innovantes aux défis financiers en Afrique, en particulier pour les immigrés et leurs familles.  

Adham Azzam (photo) est un entrepreneur égyptien. Cofondateur et président-directeur général de Balad, il a mis en place une infrastructure de paiement transfrontalier multidevise et multicanal pour l'Afrique.

Balad, créée en 2022 par Adham Azzam, Sally Asaad et Mohamed Assem, offre une plateforme numérique complète pour faciliter les transactions financières entre les immigrés et leurs proches restés au pays. La start-up propose des services tels que des transferts de fonds, des applications bancaires mobiles et des cartes de débit prépayées, avec des frais réduits et une livraison instantanée des fonds via les cartes Balad.

Avant de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale, Adham Azzam a cofondé Lnddo en 2019, où il a occupé le poste de directeur des opérations jusqu'en 2022. Lnddo est une société innovante utilisant la technologie et l'analyse des données pour offrir des solutions de crédit novatrices aux entreprises dans la région, notamment aux Émirats arabes unis, en Égypte et en Arabie saoudite.

Diplômé de l'Institut national des sciences appliquées de Toulouse, en France, où il a étudié le génie civil, Adham Azzam a enrichi son parcours académique avec un Executive MBA de l'INSEAD en 2012. Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 chez Bouygues Construction où il a été ingénieur de site.

En 2006, il a rejoint VINCI Concessions, une société d’infrastructures de transport, en tant que chef de projet de la compagnie financière et industrielle des autoroutes (Cofiroute), une filiale de la société.

En 2016, il a intégré l'IFC (Société financière internationale) en tant que chargé d'investissement principal. En 2018, puis a pris les rênes d'EgySolar en tant que président-directeur général, avant de se consacrer pleinement à l'entrepreneuriat en 2019. EgySolar est une société spécialisée dans le développement de l'énergie solaire.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les émigrants africains à s’installer en France, trois tech entrepreneurs de différents pays d’Afrique ont mis en place une solution financière sur mesure.

Moneco est une solution fintech lancée en 2022 par l’Algérien Bilal Dahlab, le Béninois Jimmy Kuassi Kumako et le Malgache Shams Radjabaly. Elle permet aux utilisateurs d'ouvrir un compte en euro, de disposer d'une carte de paiement VISA internationale et d'effectuer des virements partout en Europe ou entre utilisateurs Moneco. La start-up, basée en France, a déjà levé environ 1 million $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur aura juste à créer son compte « avec un passeport et un selfie ». Néanmoins, il est indispensable de disposer d’une adresse physique en France pour finaliser la création d’un compte chez Moneco. Après cette étape, il peut commander une carte Visa qui lui permettra d’effectuer des paiements et d’autres transactions financières. L’objectif à terme de la fintech est de devenir un guichet unique où tous les besoins financiers seront satisfaits.

Il faut signaler qu’il faut débourser 20 euros pour accéder à sa carte de débit Moneco et payer des frais mensuels établis à 1,5 euro. L’utilisateur débourse également 1,5 euro s’il veut effectuer des retraits hors de France mais dans la zone Euro. Par ailleurs, les virements, la tenue de compte, les prélèvements, les transferts à un autre utilisateur Moneco, les paiements par carte dans la zone Euro ou encore l’ouverture de compte sont gratuits.

La fintech a fait partie de la cohorte Eté 2022 de l’accélérateur californien Y Combinator. Depuis son lancement, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Diplômé en finance et comptabilité, il associe ses connaissances à la technologie pour fournir des services bancaires numériques à ses clients. Il contribue ainsi à l’inclusion financière en Afrique.

Victor Joseph (photo) est un entrepreneur tanzanien. Fondateur et président-directeur général de Tembo, il propose un service bancaire numérique à ses clients. La start-up permet à ces derniers de gérer leur argent, de faire des investissements sécurisés, de comprendre leurs finances et d’épargner.

Fondée en 2020, Tembo intègre et lance des produits financiers pour toute l’Afrique. Elle se positionne comme un partenaire pour les entreprises, fournissant des outils technologiques essentiels pour intégrer et lancer des services de paiement, de collecte, de cartes, de portefeuilles et de comptes bancaires programmables dans toute l’Afrique. 

Les partenaires commerciaux de Tembo incluent des acteurs majeurs tels que des fintech, des entreprises de commerce électronique, des banques numériques, des opérateurs d’argent mobile et des prêteurs numériques agréée par la Banque centrale de Tanzanie et dotée d’autres autorisations réglementaires, la start-up vise à étendre son influence dans toute l’Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Victor Joseph est titulaire d’un bachelor en finance et comptabilité obtenu en 2013 à l’université de Dar es Salaam. Détenteur d’un master en stratégie des affaires et entrepreneuriat obtenu en 2019 à l’université de Cardiff, au Pays de Galles, il a accumulé une solide expérience dans le domaine des affaires et de la technologie.

Avant de fonder Tembo, Victor Joseph avait déjà marqué l’écosystème entrepreneurial tanzanien avec ses initiatives précédentes. En 2011, il a lancé Beeble Technologies, une agence de conception de sites web et de marketing numérique. En 2015, il a fondé Tango TV, une plateforme de médias en continu sur Internet à la demande. Parallèlement, de 2011 à 2018, Joseph a dirigé avec succès Universities Entrepreneurship Challenge, une initiative visant à soutenir et à encourager l’entrepreneuriat parmi les étudiants africains.

Les réussites de Victor Joseph ont été récompensées, avec des reconnaissances telles que l’inclusion de Tango TV parmi les 30 meilleures start-up technologiques émergentes d’Afrique par Demo Africa en 2015.

Melchior Koba

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Elle a été primée aux côtés de nombreuses autres entrepreneures d'Afrique, d’Europe et du Canada. Son expérience professionnelle riche d’une dizaine d'années dans le domaine de la fintech a été affûtée à divers postes de responsabilités.

Aïssatou Ami Touré (photo) est la lauréate du Prix les Margarets 2024 dans la catégorie Intrapreneure Afrique. Membre de la 12e promotion « Championing Women », elle a été officiellement dévoilée au public, le lundi 11 mars dernier, lors d’une cérémonie organisée à Paris en France par la Journée de la femme digitale (JFD), promotrice du concours qui met en lumière la créativité, l’innovation et l’audace des femmes dans le numérique.

La Sénégalaise de 35 ans qui est depuis mai 2022 la directrice générale de Yassir Sénégal, une start-up qui opère une super application de réservation de taxi et de livraison de courrier et colis, a été récompensée pour la solution financière qu’elle développe actuellement au sein de l’entreprise. Il s’agit d’un portefeuille numérique restreint aux services de la plateforme Yassir. Elle permettra à ses utilisateurs de mieux gérer leur budget et donc de contrôler leurs dépenses. L’objectif à terme est d’ouvrir la solution qui est encore à l’étape de Proof of Concept à plusieurs autres partenaires, notamment ceux de la grande distribution.

A travers cette solution financière en gestation, Aïssatou Ami Touré cible une plus grande satisfaction des consommateurs dans l’accès de qualité aux moyens de transports et aux produits alimentaires, et une adoption massive de la plateforme numérique au Sénégal.  Cette recherche illustre son engagement profond en faveur de l'innovation technologique axée sur l'inclusion financière en Afrique.

Son parcours académique et professionnel sont d’ailleurs empreints de cet intérêt pour la finance numérique. Aïssatou Ami Touré possède plus de 10 ans d’expérience dans le domaine de la fintech. Titulaire d’une licence en administration des affaires, option finance et d’un master en science, option finance, obtenus respectivement en 2010 à la Suffolk University de Boston aux Etats-Unis et en 2013 à la NEOMA Business School, la jeune femme a débuté sa carrière en 2011 chez Orabank Sénégal.

En mai 2013, elle a rejoint Tigo Cash, le département service financier sur mobile de Tigo Sénégal, comme chargée de produit. Elle y acquiert de l’expérience et montre progressivement en grade. En février 2014, elle est nommée superviseur des opérations clients. En juin 2015, elle devient directrice des opérations. Lors de son parcours chez Tigo Cash, elle a contribué à l'élaboration de procédures professionnelles essentielles à l'obtention de licences pour émettre de la monnaie électronique, ce qui lui a permis de devenir rapidement une experte en finance numérique.

Aïssatou Ami Touré a ensuite élargi son champ d'action en rejoignant Ecobank Sénégal en décembre 2016 comme chef des services bancaires mobiles. En février 2018, elle est propulsée au poste de chef des envois de fonds et des services bancaires mobiles jusqu’à mai 2022. Son engagement pour l'inclusion financière l'a également amenée à conseiller et à soutenir des start-up désireuses de se lancer dans la finance digitale, contribuant ainsi à l'émergence d'un écosystème financier plus dynamique et accessible.

A travers le Prix les Margaret, Aïssatou Amin Touré bénéficiera des différents programmes de soutien à la croissance et au rayonnement international des start-up et initiatives en entreprise portées par des femmes européennes, africaines et canadiennes, piloté par la JFD.

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En janvier 2023, la fintech ghanéenne Zeepay a levé 10 millions $, ce qui a porté à 24,6 millions $ le total des fonds levés depuis son lancement en 2014. Elle veut continuer son expansion sur ses marchés et à capter de nouveaux capitaux.

La fintech ghanéenne Zeepay a réussi un tour de financement d’un montant inconnu auprès de sociétés d’investissements panafricaines telles que Africa50, Oikocredit, Injaro, Verdant Capital Hybrid Fund et I&P. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le jeudi 4 avril. Les fonds contribueront à renforcer les opérations de Zeepay, en l’occurrence les services d’envois de fonds transfrontaliers et de mobile money, en Afrique et aux Caraïbes.

« Cette levée de fonds nous aidera grandement à achever notre campagne d’expansion dans le reste de l’Afrique. Notre plan à court et moyen terme est d’élargir nos services d’argent mobile à un minimum de dix pays supplémentaires au cours des deux prochaines années, en tirant parti des envois de fonds en partenariat avec MoneyGram, et nous sommes ravis de voir cette vision se concrétiser », a indiqué Andrew Takyi-Appiah, fondateur de la jeune pousse.

Spécialisée dans la gestion du règlement instantané d’envois de fonds vers des portefeuilles d’argent mobile en Afrique et aux Caraïbes pour le compte des principales organisations internationales de transfert d’argent (IMTO), Zeepay a été fondée en 2014. La fintech a déjà levé plus de 24 millions $ pour accélérer sa croissance sur ses marchés, notamment en Afrique et dans les Caraïbes. Elle est présente dans une vingtaine de pays dans le monde et grâce à sa technologie et ses divers partenariats, la fintech permet d'envoyer de l'argent à l'étranger via un portefeuille mobile vers plus de 150 pays en temps réel.

Pour rappel, la technologie financière est le segment le plus attractif du secteur technologique africain pour les investisseurs. En 2023, les jeunes opérant sur ce segment ont levé 852 millions $ et 1,9 milliard $ en 2022, selon les données de Partech Africa, une société d’investissement technologique ayant ses bureaux africains à Dakar (Sénégal) et à Nairobi (Kenya).

Adoni Conrad Quenum

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Ingénieur télécoms de formation, ce tech entrepreneur a switché vers le secteur des assurances après quinze ans de carrière. Avec son application mobile, téléchargée plus d’un millier de fois sur Play Store, il veut faciliter l’accès aux polices d’assurance pour les populations africaines.

Assuraf est une solution insurtech développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs d’acheter des polices d’assurance en ligne depuis le confort de leur maison ou de leur bureau. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2018 par Souleymane Gning (photo, à gauche). Depuis son lancement, elle a déjà capté environ 200 000 $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« Notre laboratoire d'innovation vise des produits disruptifs, des modèles économiques et des couvertures ultra-personnalisées ; et sert de conseiller numérique et d'usine logicielle pour la chaîne de valeur de l'industrie (assureurs, réassureurs, courtiers, utilisateurs finaux, etc.) et l'écosystème de partenaires », a indiqué la jeune pousse sur le réseau social LinkedIn.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur télécharge l’application et se crée un compte. Il a accès, à partir de ce moment, aux diverses polices d’assurance que propose la jeune pousse sénégalaise. Entre autres, Assuraf propose des assurances auto/moto, habitation, voyage, santé ou encore vie. Il peut même obtenir un devis gratuit en quelques minutes en fournissant les informations nécessaires pour une telle évaluation.

Si le devis est validé, Assuraf permet d’effectuer toutes les procédures en ligne. Ses plateformes web et mobile, accessibles tous les jours de la semaine et 24 heures sur 24, permettent de payer en ligne et de fournir tous les documents nécessaires pour finaliser les contrats. Outre ce volet, il est également possible de signaler un sinistre.

Par exemple, si c’est le cas d’un accident de la circulation impliquant une voiture assurée à partir d’Assuraf, l’utilisateur remplira un formulaire dans lequel il fournira les informations telles que le type d’assurance, le numéro de police, la date du sinistre, l’heure du sinistre ou encore le véhicule impliqué si éventuellement depuis son compte, il a fait assurer plusieurs véhicules. De là, la jeune pousse s’occupe du traitement des informations et s’assure que la procédure aille au bout.

Adoni Conrad Quenum

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Dirigeant d'entreprise expérimenté, il est passionné par le développement de solutions qui améliorent la qualité de vie des Africains. Entrepreneur, il s’est spécialisé dans les énergies renouvelables.

Thony Ngumbu (photo) est un entrepreneur congolais. Cofondateur et président-directeur général de Mwinda Technologies, il conçoit des solutions d’énergie propre et des options de financement. Sa start-up veut remédier au manque d’énergie fiable et d’inclusion financière en Afrique subsaharienne.

Fondée en 2018, Mwinda Technologies est une société cleantech et fintech basée aux Etats-Unis. Elle a lancé ses opérations en République démocratique du Congo en 2019 et propose déjà plusieurs solutions d’énergies renouvelables.

Entre autres, l’entreprise installe des panneaux solaires pour des clients résidentiels, commerciaux et industriels. Elle conçoit des systèmes de stockage de batteries pour fournir de l’électricité à ses clients en cas de défaillance du réseau. Elle s’occupe aussi de la maintenance des systèmes solaires ou de sauvegarde par batterie.

En tant que fintech, Mwinda Technologies, en collaboration avec ses partenaires, offre un crédit fournisseur à court terme pour les systèmes solaires hybrides qu’elle fabrique ou les systèmes de batteries de secours. Elle permet aussi aux clients d’acquérir leur système solaire en payant de façon échelonnée. Ces derniers peuvent rembourser leur dette par mobile money depuis leur téléphone portable.

Avant Mwinda Technologies, Thony Ngumbu a fondé, en 2014, Genesis Ventures dont il était l’associé gérant jusqu’en 2018. Genesis Ventures est un cabinet de conseil en stratégie et en développement d’entreprise. Il se consacre à la création d’entreprises à forte croissance et à fort impact sur le continent africain. Les secteurs dans lesquels il opère sont, entre autres, l’agriculture, l’énergie, l’exploitation minière, les transports et l’infrastructure.

L’entrepreneur, vétéran de l’armée américaine, est titulaire d’un bachelor en science politique et économie obtenu à l’université de Houston. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Jones Graduate School of Business de l’université de Rice. Il a également étudié l’informatique à la Wartburg College.

La carrière professionnelle de Thony Ngumbu a commencé en 2002 à Verizon Wireless, un fournisseur de téléphonie cellulaire, où il était analyste technique principal. Entre 2013 et 2016, il était le directeur principal des programmes, opérations et du développement des ressources d’IEDA Relief, une organisation non gouvernementale qui aide les personnes vulnérables dans le monde.

Melchior Koba

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La Société ivoirienne d'intelligence numérique (SIIN) a annoncé le lundi 1er avril son adhésion au réseau Oracle PartnerNetwork après une sélection rigoureuse qui a duré plus d'un an. En tant que membre d'Oracle PartnerNetwork, la fintech SIIN sera désormais un distributeur officiel des produits et services d'Oracle Cloud, l'un des géants mondiaux du numérique.

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Dans un communiqué publié le lundi 1er avril, la fintech nigériane Thepeer a annoncé qu’elle fermera ses portes. « Notre service unique a connu des difficultés, la première étant les problèmes de conformité [...] Face à ces défis, nous devions prendre une décision clé : effectuer une réorientation radicale, une fusion-acquisition ou restituer le capital aux investisseurs. Après avoir soigneusement pesé nos options, nous avons décidé que le retour du capital restant aux investisseurs était la meilleure décision », explique la jeune pousse.

Fondée en 2021, elle a levé environ 2,3 millions $, d’après les données de Crunchbase, pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

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Triply, une start-up kényane qui aide les agences de voyage à collecter les paiements, à automatiser les opérations et à donner accès à leurs clients aux services financiers, a rejoint la cohorte Hiver 2024 de l’accélérateur californien Y Combinator. L’annonce a été faite le lundi 1er avril par la firme américaine via plusieurs canaux de communication, en l’occurrence les réseaux sociaux et sa plateforme Internet.

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