Du fait de la sous-bancarisation des populations africaines, les solutions fintech émergent sur le continent. Elles proposent des alternatives pour faciliter l’accès aux services financiers.
PaySika est une solution fintech développée par une start-up camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux services financiers en ligne depuis leur smartphone. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2020 par Roger Nengwe Ntafam et Stezen Bisselou.
PaySika crée de nouvelles expériences bancaires abordables, fluides et transparentes, principalement pour simplifier et faciliter les paiements en ligne, indique la start-up.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android où elle a été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte en quelques minutes pour accéder aux divers services. PaySika propose des cartes virtuelles et des cartes physiques avec lesquelles il est possible de « recevoir des paiements provenant de PayPal, des plateformes de trading ou de paris en ligne, des redevances de YouTube, Facebook, Instagram, TikTok et bien d'autres ».
L’utilisateur peut également effectuer des achats dans des magasins locaux et internationaux, utiliser la carte PaySika dans les distributeurs du monde entier, etc. Depuis l’application mobile, il peut bloquer ou débloquer sa carte, supprimer sa carte ou encore limiter sa carte, c’est-à-dire fixer un budget de paiement.
En ce qui concerne les frais, la fintech perçoit 1% sur les paiements en ligne et les retraits au distributeur automatique, 2% pour les transactions internationales et les retraits mobile money. Que ce soit pour les alertes, les frais de gestion mensuels ou encore les frais de maintenance de la carte, la fintech ne facture rien. En revanche, la recharge minimum a été établie à 100 FCFA (environ 0,16 $) et le retrait minimum à 600 FCFA. En août 2024, elle fait partie des douze finalistes de l’Ecobank Fintech Challenge.
Adoni Conrad Quenum
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