Après avoir terminé ses études en France et aux USA, il décide de se lancer dans l’entrepreneuriat avec pour objectif de simplifier la vie des populations africaines. Il propose aux Sénégalais vivant en Europe une solution numérique pour envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays.

Lamine Tall (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Cauri Money, une fintech qui permet à la diaspora africaine d’envoyer de l’argent vers le pays d’origine. Le 3 août 2024, la start-up a reçu un investissement de 25 000 $ de l’artiste Pharrell Williams dans le cadre de son programme Black Ambition.

Fondée en 2019, Cauri Money a lancé ses activités en janvier 2020, avec pour mission de faciliter les transferts d’argent des expatriés sénégalais vers leurs proches restés au pays. La start-up offre « une plateforme digitale construite pour les diasporas africaines et agrégeant des solutions alternatives au transfert d’argent traditionnel à des prix imbattables ». 

Cette plateforme est née avec l’ambition de simplifier les transferts d’argent de l’Europe vers le Sénégal, tout en intégrant les valeurs sénégalaises et en garantissant une sécurité totale. Les utilisateurs peuvent effectuer des transferts d’argent à partir de 100 francs CFA (0,17 USD), avec un plafond mensuel de 10 000 euros (10 000 USD) sans frais, assurant ainsi une transparence optimale pour chaque transaction.

En plus de Cauri Money, Lamine Tall a cofondé en 2017 Samaritanz Technologies. Il s’agit d’une entreprise qui développe un réseau social facilitant la collecte et la redistribution de dons alimentaires par les organisations non gouvernementales (ONG).

Lamine Tall est titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu à la SKEMA Business School en France, ainsi que d’un master en technologie de l’information commerciale de Virginia Tech, aux Etats-Unis. En 2016, il obtient également un master en stratégie à l’EDHEC Business School, en France.

Sa carrière professionnelle débute en France en 2016, où il a été associé junior chez CGI Business Consulting. En 2018, il rejoint EY en tant que consultant en transformation digitale d’entreprise, avant de devenir en 2019 consultant en fintech et services financiers chez Deloitte.

Melchior Koba

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Clear regulatory frameworks can foster innovation in the fintech sector, attracting investment and encouraging the development of new technologies and business models that can drive economic growth on the continent.

The Bank of Ghana (BOG) issued on August 16 a draft of guidelines designed to regulate digital assets. This move comes in response to the growing prominence of digital assets in the country. The Bank is currently seeking public input on the proposed measures and welcomes recommendations by August 31, 2024.

The draft guidelines are designed to outline the BOG’s proposed regulatory measures and invite feedback from industry stakeholders and the general public. The regulatory framework is expected to address the operations of exchanges and platforms involved in buying, selling, trading, and holding digital assets. It will also delineate which asset types are covered and regulate interactions between financial institutions and Virtual Asset Service Providers (VASPs).

The BOG plans to work with other regulatory bodies, such as the Securities and Exchange Commission (SEC), to develop complementary frameworks that align with their respective regulatory roles. Once the framework is finalized, VASPs operating in Ghana will need to seek authorization from either the BOG or the SEC, depending on their services. Those failing to register within the designated timeframe will be deemed to be operating illegally.

The BOG has acknowledged ongoing challenges in the sector, including regulatory and legal uncertainties, cybersecurity risks, market manipulation, and consumer protection issues.

According to a 2023 report by Chainalysis, Ghana ranks among the top - 29 out of 154- countries globally in terms of cryptocurrency adoption. This indicates a high level of interest and use of digital assets in the country. The Bank’s action reflects a proactive response to the growing interest and use of cryptocurrencies, aiming to address potential risks and opportunities associated with their widespread adoption.

Hikmatu Bilali

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Après sa formation en comptabilité, il enrichit ses compétences en se spécialisant dans les technologies lors de ses études en Chine. Fort de cette double expertise, il met à profit sa connaissance du secteur financier pour promouvoir et démocratiser les paiements numériques en Afrique.

Junior Octave Kankue Denkey (photo) est un comptable de formation et un tech entrepreneur en série originaire du Togo. Il est un cofondateur et le président-directeur général de MiaPay, une start-up fintech qui vise à simplifier les paiements quotidiens en connectant commerçants et consommateurs.

Fondée en 2023, MiaPay propose une application unifiée et un portefeuille numérique intégré, offrant aux utilisateurs un moyen pratique pour effectuer des paiements numériques et accéder à divers services financiers. Avec MiaPay, les utilisateurs peuvent recharger leur portefeuille, transférer et retirer des fonds, ainsi que payer hors ligne auprès de centaines de commerçants partenaires.

MiaPay facilite également le paiement des courses en taxi. En utilisant un QR code pour effectuer des transactions, chaque transaction permet aux utilisateurs de recevoir des bonus pouvant atteindre 20 %. Actuellement en version bêta au Togo, la start-up prévoit d’étendre ses activités au Bénin et au Burkina Faso.

Pour offrir un service encore plus complet, MiaPay envisage d’intégrer le paiement des factures d’électricité, l’accès à des prêts instantanés, l’achat de forfaits téléphoniques et la commande de repas. Le 15 août, à Lagos au Nigeria, la start-up s’est qualifiée pour la finale de l’Ecobank Fintech Challenge 2024, qui se tiendra le 27 septembre à Lomé.

En parallèle, Octave Denkey est cofondateur et directeur non exécutif de Kiosk Global, une plateforme de commerce social fondée en 2023 qui relie des fournisseurs chinois à des consommateurs africains. Avant MiaPay et Kiosk Global, il a créé plusieurs autres start-up.

En 2011, il cofonde Miaplenou Group, un détaillant en ligne basé au Togo. En 2014, il crée Ahaa Tech, une entreprise technologique qui enrichit l’expérience des voyageurs étrangers en Chine en les guidant vers des lieux et des événements uniques. En 2017, il participe à la création de Zocentive, une application dédiée au bien-être et au style de vie. Deux ans plus tard, il lance Sumo Tech, une plateforme innovante qui connecte commerçants et consommateurs à travers l’Afrique.

Octave Denkey est titulaire d’une licence en comptabilité et gestion d’entreprise obtenue en 2012 à l’université de Lomé. Il est également diplômé de l’université de technologie de Chine du Sud. De 2012 à 2020, il a été ambassadeur de One Young World, une communauté internationale de jeunes leaders, au Togo.

Melchior Koba

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Les paiements transfrontaliers en Afrique sont confrontés à plusieurs défis qui entravent l'efficacité des transactions.  Des solutions innovantes sont cruciales pour surmonter ces obstacles et favoriser l'intégration économique du continent.

Conduit, une plateforme de paiement transfrontalier interentreprises basée en Amérique latine, a annoncé le lundi 12 août la clôture réussie d’un tour de table d'expansion de 6 millions $ mené par Helios Digital Ventures, la branche de capital-risque d’Helios Investment Partners. Ces fonds permettront à la fintech d’étendre ses services à travers l’Afrique.

« Cette expansion marque une étape importante pour Conduit, car nous apportons nos solutions de paiement transfrontalier éprouvées aux entreprises africaines, en relevant des défis réels tels que les coûts élevés, les délais de transaction lents et les conversions de devises complexes », a déclaré l’entreprise dans un communiqué.

Conduit, qui entame sa troisième année d’exercice, prévoit de s'associer à des solutions locales pour offrir des transactions plus rapides et transparentes, répondant ainsi aux divers besoins des entreprises sur le continent. La plateforme a déjà amorcé son expansion au Kenya et au Nigeria en décembre dernier, enregistrant des résultats impressionnants. Le volume des transactions annualisées de Conduit est passé de quelques centaines de millions de dollars à plus de 5 milliards de dollars, dont 20 % proviennent des entreprises kényanes et nigérianes.

Forte de ces résultats, l’entreprise envisage une expansion imminente sur d'autres marchés africains, notamment le Ghana et l'Afrique du Sud. Cette initiative intervient dans un contexte où les coûts de transfert de fonds en Afrique restent élevés. Selon la Banque mondiale, l'Afrique subsaharienne demeure la région où les frais d’envoi de fonds sont les plus onéreux, avec une moyenne de 7,9 % pour envoyer 200 dollars en 2023.

L'expansion de Conduit en Afrique va permettre de répondre à des besoins critiques en matière de paiements transfrontaliers pour les entreprises du continent. En offrant des solutions qui réduisent les coûts, accélèrent les délais de transaction, et simplifient les conversions de devises, Conduit pourrait devenir un acteur clé dans l'amélioration de l'efficacité financière des entreprises africaines.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider les micro, petites et moyennes entreprises à financer leurs projets, un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution sur mesure.

Qardy est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux start-up d’accéder à des prêts pour développer leur business. La start-up, basée dans la ville de Gizeh, a été fondée en 2022 par Abdel Aziz Abdel Nabi. En août 2024, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.

« Le soutien et la confiance de nos investisseurs ont joué un rôle déterminant dans notre croissance et nous ont permis d'étendre notre portée et notre impact sur le marché. Cet investissement nous permettra d'améliorer encore nos services et d'accélérer nos plans d'expansion en Arabie saoudite et dans la région », a indiqué Tamer El-Manasterly, directeur de l'exploitation chez Qardy.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur se rend directement sur la plateforme web pour accéder aux services. La fintech propose divers types de prêts et en fonction de la situation de sa MPME ou de sa start-up, l’utilisateur opte pour l’un ou l’autre des prêts. Elle propose des prêts classiques et le financement des chaînes d’approvisionnement pour faciliter la gestion du fonds de roulement. Qardy propose des prêts allant de 1 000 livres égyptiennes (environ 20 $) à 242 000 livres égyptiennes.

Pour octroyer ces prêts, la jeune pousse évalue, entre autres, les revenus annuels de la MPME, sa solvabilité et sa stabilité. En fonction de la complexité du dossier, les prêts peuvent être débloqués dans les 18 jours suivants la demande. Par ailleurs, il faut souligner qu’une même entreprise peut demander différents types de prêts à Qardy. En fonction de son dossier, elle recevra les réponses idoines.

Adoni Conrad Quenum

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Pendant son séjour en Allemagne, il a rencontré des difficultés pour obtenir un crédit. Pour résoudre ce problème, il a créé une plateforme technologique qui permet à ses utilisateurs d’épargner en vue d’atteindre leurs objectifs personnels.

Ahmed Wadi (photo) est un informaticien et entrepreneur égyptien, fondateur et PDG de Money Fellows. Son objectif est de promouvoir l’inclusion financière en Afrique en offrant des solutions de crédit et d’épargne sans intérêt. Créée en 2016, cette start-up propose une plateforme de technologie financière qui fournit une alternative plus accessible et abordable aux services bancaires traditionnels.

« L’idée de Money Fellows m’est venue en 2016, alors que j’étais en Allemagne et que j’essayais d’épargner de l’argent et d’avoir accès au crédit. Cela n’a pas été facile, car je ne suis pas né en Allemagne et j’ai eu du mal à trouver des ROSCA (associations rotatives d’épargne et de crédit). Cela m’a fait réfléchir : pourquoi ne pas moderniser et numériser ce modèle d’épargne très ancien et traditionnel et donner aux gens du monde entier la possibilité de participer à des ROSCA ensemble », explique le PDG de Money Fellows en 2022.

La plateforme permet à ses utilisateurs de rejoindre des cercles d’épargne, maximisant ainsi le rendement de leur épargne. Les utilisateurs peuvent personnaliser leur plan en définissant leurs objectifs, le montant souhaité, ainsi que les méthodes de versement et de paiement. Les versements varient entre 5 et 400 dollars, avec des plans d’épargne de six, dix ou douze mois. A ce jour, plus de 4 millions de personnes utilisent cette plateforme. Depuis juillet 2024, la start-up prépare son implantation au Maroc.

Avant de fonder Money Fellows, Ahmed Wadi a lancé Objectly en 2005, un logiciel de suivi d’objets utilisant des caméras IP. Jusqu’en 2006, il a collaboré étroitement avec le centre d’innovation de Microsoft au Caire pour perfectionner ses algorithmes.

Ahmed Wadi est diplômé de l’université de Stuttgart où il a obtenu en 2009 un bachelor en informatique. Il détient aussi un master en technologie de l’information obtenu en 2014 à l’université technique de Munich. Après ses études, il a travaillé comme développeur à la National Bank of Kuwait en 2009. En 2010, il a rejoint Magneti Marelli, un fournisseur automobile, en tant qu’ingénieur de logiciels. De 2011 à 2013, il a travaillé comme développeur de logiciels chez Alpine Electronics R&D Europe, en Allemagne.

Melchior Koba

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Diplômé en finance et en physiologie humaine, il décide de se consacrer au domaine de la santé. Utilisant la technologie, il crée une solution innovante pour permettre aux patients de payer plus facilement les frais médicaux.

Jabulani Nyembe (photo) est un entrepreneur sud-africain préoccupé par l’accès aux services de soins de santé pour tous. Il est le fondateur d’Athena, une start-up qui crée des solutions qui permettent à chacun de payer facilement ses soins de santé.

Fondée en 2022, Athena permet aux patients de fractionner le paiement des frais de santé via sa plateforme, tout en accédant immédiatement aux soins nécessaires. Elle facilite le financement du ticket modérateur et des frais médicaux non remboursés.

Avec Athena, les remboursements peuvent être étalés sur 3 ou 6 mois. La start-up affirme être plus économique que les autres solutions de crédit, ne facturant que des frais administratifs. Elle aide ses utilisateurs à élaborer des plans de paiement pour des frais médicaux allant de 500 (environ 27 dollars) à 30 000 rands .

Avant de lancer Athena, Jabulani Nyembe a fondé Clinalytics en 2018, où il a occupé le poste de directeur général jusqu’en 2022. Clinalytics offre des solutions logicielles aux médecins en cabinet privé, leur permettant de réduire leur charge de travail, de numériser leurs dossiers médicaux et d’utiliser des outils d’analyse pour améliorer les résultats cliniques.

Le Sud-Africain est diplômé de l’université de Pretoria où il a obtenu un bachelor en physiologie humaine. Il détient aussi un bachelor en finance et économie obtenu à l’université du KwaZulu-Natal.

Après ses études, il a travaillé comme analyste et administrateur de données cliniques en 2017. En 2018, il rejoint Amanzi Social Enterprise, un projet d’Enactus visant à résoudre la pénurie d’eau en Afrique du Sud, en tant que chef de projet.

Melchior Koba

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Après ses études au Bénin et au Sénégal, il s’engage dans l’entrepreneuriat en se concentrant sur les technologies financières. Il simplifie les paiements numériques en Afrique de l’Ouest, facilitant ainsi les transactions pour tous.

Aziz Yérima (photo), originaire du Bénin, est un consultant en monétique, marketing et transformation digitale. Il est un cofondateur et le président-directeur général de PayDunya, une fintech sénégalaise innovante spécialisée dans les solutions de paiement digital.

Fondée en 2015 par Aziz Yérima, Youma Fall, Christian Palouki et Honoré Hounwanou, PayDunya vise à résoudre les problèmes d’inclusion financière en Afrique. Cette start-up propose une plateforme technologique qui permet aux entreprises de recevoir des paiements de manière sécurisée et transparente, offrant des solutions adaptées aux réalités africaines.

 « Notre plateforme PayDunya est destinée à renforcer l’écosystème numérique africain à travers l’accompagnement de la transformation digitale des entreprises, qu’elles soient formelles ou informelles, et des institutions financières », explique Aziz Yérima. Aujourd’hui, PayDunya est présente au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, au Togo et au Mali.

L’idée de PayDunya est née en 2013, lorsque Aziz Yérima, alors étudiant, a participé à un projet d’aide pour un groupe de femmes à Pikine, au Sénégal. Confronté à des difficultés pour intégrer des solutions de paiement en ligne, il a compris l’importance de développer une solution de paiement adaptée aux réalités africaines.

En plus de son poste chez PayDunya, Aziz Yérima est le président de l’association SEN FINTECH, qui réunit les acteurs de la finance technologique. Cette organisation défend les intérêts de ses membres et les représente auprès des régulateurs et des parties prenantes du secteur de la fintech.

Aziz Yérima est titulaire d’une licence en électricité et informatique obtenue en 2011 à l’Institut universitaire de technologie de Lokossa au Bénin. Il détient également un master en réseaux multimédia obtenu en 2014 à l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications de Dakar, au Sénégal. En 2016, il a suivi une formation de la GSMA (Global System for Mobile Communications) sur le mobile money.

Melchior Koba

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Bien que l’usage du cash soit encore largement dominant en Afrique, les revenus du marché du paiement électronique progressent rapidement. Cette croissance est due à l'introduction de diverses solutions de paiement transfrontalières qui offrent des transactions rapides et peu coûteuses.

La firme américaine de paiement MasterCard a annoncé, le jeudi 18 juillet, une collaboration avec Premier Bank, une banque commerciale somalienne. L’initiative vise à lancer « Premier Payment Gateway », une plateforme de paiement numérique permettant aux entreprises somaliennes d'accepter les paiements par carte internationale pour les achats en ligne.

Expliquant les avantages de cette collaboration, Shehryar Ali, responsable pays pour l'Afrique de l'Est et les îles de l'océan Indien chez MasterCard, a déclaré que ce partenariat permettra aux entreprises somaliennes d'accéder à une passerelle de paiement en ligne sécurisée, leur offrant la possibilité d'accepter des paiements, d'élargir leur clientèle et d'augmenter leurs revenus.

La collaboration s'inscrit dans le cadre de la stratégie 2030 de Premier Bank, visant à créer un écosystème de paiement bénéfique à la fois pour les détenteurs de cartes et les commerçants internationaux. Pour MasterCard, cela souligne son engagement à favoriser l'inclusion financière et à soutenir les entreprises à l'échelle mondiale, avec pour objectif d'intégrer 50 millions de micro et petites entreprises dans l'économie numérique d'ici 2025.

L’initiative intervient à un moment où les paiements en ligne connaissent une croissance rapide en Afrique, en grande partie grâce à la pandémie de Covid-19. Selon le rapport « Future of Commerce : Outlook for 2024 », du cabinet de conseil en économie numérique TechCabal Insights, entre 2023 et 2027, le nombre d'acheteurs en ligne africains devrait augmenter en moyenne de 17,9 % par an, atteignant 609,3 millions d’acheteurs en 2027, contre 387,5 millions en 2022.

La plateforme Premier Payment Gateway, lancée dans le cadre de ce partenariat, fournira aux entreprises somaliennes les outils nécessaires pour exploiter la demande croissante d'achats en ligne. Avec 7,99 millions de connexions mobiles cellulaires en Somalie début 2023, représentant environ 44,7 % de la population totale, et une accessibilité croissante à Internet, cette passerelle de paiement numérique est bien positionnée pour répondre à l'évolution des attentes des consommateurs, qui recherchent une expérience d'achat en ligne sûre et fluide.

Samira Njoya

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Elle a travaillé pour des entreprises internationales de renom dans les télécommunications et les médias audiovisuels... Elle offre des solutions innovantes en fintech, en éducation financière et en apprentissage en ligne.

La Kényane Nancy Matimu (photo) est une entrepreneure et une professionnelle chevronnée dans les secteurs de la fintech et des affaires. En 2018, elle a fondé Serrari Group, une entreprise dédiée à promouvoir la croissance et la liberté financière en Afrique. Présidente-directrice générale depuis 2023, elle pilote l’innovation et les opérations du groupe.

Serrari Group est une plateforme technologique visant à dynamiser la croissance en Afrique grâce à la fintech et l’edtech. L’entreprise développe des solutions pour aider les particuliers et les professionnels à atteindre leurs objectifs à travers l’éducation en ligne, la culture financière, la planification et la gestion financière de qualité, ainsi que des outils de création, de croissance, de préservation et de gestion de la succession du patrimoine.

La mission de Serrari Group est « de créer la plateforme d’éducation en ligne la plus facile, la plus simple et la plus polyvalente, une plateforme d’éducation financière et un super agrégateur de services financiers numériques, une place de marché et une plateforme de paiement utilisant un réseau de plateformes pour l’investisseur intelligent (particuliers, groupes d’investissement, PME, familles et diaspora) », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Serrari Group opère sous les marques Serrari FinEd, Serrari Fintech, Serrari Advisory et Serrari Media.

Nancy Matimu est titulaire d’un bachelor en études environnementales option planification et gestion obtenu en 1998 à l’université Kenyatta. Elle détient un diplôme d’études supérieures en marketing obtenu en 2009 à The Chartered Institute Marketing. Elle est diplômée de l’université de Strathmore où elle a obtenu en 2011 un master en gestion stratégique.

Avant d’occuper son poste actuel, elle a travaillé dans plusieurs organisations de renommée mondiale. Entre 2008 et 2017, elle a occupé divers postes chez Safaricom, notamment elle a été directrice de Safaricom Home and Content, directrice du département Consumer Products and Services, directrice du département Internet and Content, et directrice du département Enterprise Products and Innovation.

En 2018, elle a été nommée directrice du numérique et du marketing chez HFC Kenya, une institution de services financiers. En 2019, elle est devenue vice-présidente et responsable du développement du marché pour l’Afrique subsaharienne chez MasterCard. De 2020 à 2023, elle a occupé le poste de directrice générale pour le Kenya chez MultiChoice Africa.

Melchior Koba

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