eQub est un mot amharique qui signifie un groupe de personnes qui se mettent ensemble pour épargner de sorte que l’épargne est distribuée à chaque membre du groupe à tour de rôle sur une période donnée.
eQub est une solution fintech développée par une jeune pousse éthiopienne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des tontines en ligne grâce à son application mobile. La start-up, basée à Addis-Abeba, a été fondée en 2020 par Alexander Hizikias. eQub a remporté cette semaine le concours Fintech Pitch-off au 4YFN 2024 qui s’est déroulé lors du Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne.
« eQub est un moyen alternatif de réaliser l'épargne et d'améliorer l'accès au crédit par rotation de l'épargne. Les individus acceptent de mettre en commun leur épargne pendant une période définie pour épargner conjointement », indique la start-up.
L’application mobile est uniquement accessible sur Android (la version iOS est en développement). L’utilisateur s’inscrit en fournissant ses informations personnelles, puis il justifie disposer d’un compte bancaire et d’un téléphone portable avec lequel il peut accéder à la plateforme mobile. Après cette étape, il rejoint un groupe de tontine existant ou un groupe mis en place par la jeune pousse.
Il est également possible pour un utilisateur de créer son groupe de tontine. Il faudra fournir des informations supplémentaires comme son adresse et sa carte nationale biométrique. L’utilisateur pourra fixer les conditions pour rejoindre son groupe et lancer la tontine, appelée ici eQub, au moment opportun. Il faut signaler que le nombre de tours dans la tontine est fonction du nombre de personnes.
La start-up octroie des points aux personnes qui participent aux eQub. Ces points serviront à être éligible pour le service de paiement différé et d’autres services financiers qu’elle souhaite mettre en place dans un futur proche. Selon Nahom Michael, responsable du développement commercial d’eQub, la solution a attiré plus de 25 000 utilisateurs et dispose de plus de 200 groupes de tontines depuis son lancement. Quant à la fintech, elle gagne de l’argent uniquement lorsque les gagnants des tontines retirent les fonds de la plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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L’inclusion financière numérique est un sujet important sur le continent africain. L’accès limité des populations africaines à certains services financiers ont motivé un partenariat stratégique.
Visa, une entreprise américaine opérant dans les technologies financières, et la GSMA Mobile for Development Foundation [GSMA Foundation (la GSMA étant l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie)] ont annoncé le lundi 26 février au Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne, le lancement de l’initiative Digital Finance for All (DFA). L’objectif est d’accélérer l’inclusion financière numérique pour 20 millions de personnes en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
La DFA mettra en place des ressources techniques pour assurer l’éducation financière des femmes, des petits exploitants agricoles et des propriétaires de nano, micro et petites entreprises, dans les pays des régions concernés, pour les aider à accéder aux services d'argent mobile et à les adopter.
We’re thrilled to announce @GSMAMobileMoney's strategic partnership with @Visa. #MobileMoney drives #finclusion globally, yet digital financial literacy hurdles remain. With @Visa, @GSMAMobileMoney is committed to breaking down digital and financial barriers and fostering… pic.twitter.com/1z2ETaxBhC
— GSMA Mobile for Development (@GSMAm4d) February 26, 2024
« Chez Visa, nous pensons que les paiements numériques sont essentiels pour inclure tout le monde dans l'économie numérique en aidant à fournir un accès aux moyens de subsistance économiques. En collaboration avec la GSMA Foundation, nous cherchons à renforcer les capacités des communautés mal desservies à travers le monde et à leur fournir un accès égal afin d'aider à construire un meilleur avenir financier pour tous », a indiqué Chiagozie Nwabuebo, vice-président de la croissance mondiale et de l'impact social chez Visa.
Bien qu’en constante progression ces dix dernières années, le taux de bancarisation en Afrique est le plus faible au monde. De plus en plus d’Africains se sont tournés vers le mobile money et avec la prolifération des fintech sur le continent, ce moyen de paiement numérique est devenu indispensable dans cette partie du monde.
Selon le rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2023 » de la GSMA, le nombre de comptes mobile money en Afrique a progressé de 17 % à 763 millions pour un volume de transactions avoisinant les 832 milliards $, en croissance de 22 % par rapport à 2021. En Amérique latine et en Asie, ces chiffres ont également progressé mais dans une moindre proportion.
Ashley Olson Onyango (photo, à gauche), responsable de l'inclusion financière et de l'agro-technologie à la GSMA, explique que « l'argent mobile peut jouer un rôle transformateur en faisant progresser l'inclusion financière et la résilience pour les près de 2 milliards de personnes qui ne sont toujours pas bancarisées dans le monde. Cependant, le manque de connaissances numériques et financières est un obstacle majeur à l'accès aux services financiers numériques ».
Adoni Conrad Quenum
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Au cours des dernières années, le gouvernement égyptien a fortement investi dans le secteur numérique. Cet engagement significatif témoigne de l'importance capitale de l'externalisation pour stimuler les exportations numériques de l'Egypte et favoriser sa croissance économique.
L'Autorité de développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) et le réseau mondial Mashreq Global Network, basé aux Emirats arabes unis, ont récemment signé un accord de coopération en marge du Sommet mondial des gouvernements tenu à Dubaï. Cet accord vise à créer 300 emplois pour des professionnels égyptiens qualifiés dans les services bancaires numériques, sur une période de trois ans.
Exciting news from Dubai! Egypt's ITIDA & Mashreq Global Network to expand business services, hiring 300 employees over 3 years, boosting Egypt's role as an offshoring hub. #Egypt #ICT #Offshoring #DigitalTransformation 🚀🌍 pic.twitter.com/319ltFzoli
— ITIDA (@ITIDA) February 13, 2024
En plus de créer des emplois, cet accord permettra à Mashreq d'étendre ses opérations en Egypte, notamment dans des domaines tels que l'analyse des données, l'informatique décisionnelle et l'audit interne. Ces services seront ensuite exportés d'Egypte vers les clients de la banque Mashreq aux Emirats arabes unis.
Selon Amr Talaat, le ministre égyptien des Télécommunications et des Technologies de l'information, l'accord reflète l'attractivité du secteur des TIC, qui est devenu une cible pour les entreprises internationales désireuses de développer leurs activités, et s’inscrit en droite ligne de la stratégie numérique de l'Egypte pour le développement de l'industrie de l'externalisation 2022-2026, lancée en février 2022 par le gouvernement. Cette stratégie vise à doubler les exportations numériques et à créer 34 000 emplois axés sur l'exportation d'ici 2025.
Rappelons que les investissements de l'Egypte dans le secteur des exportations de services numériques ont rapporté 6,2 milliards de dollars en 2023, soit une hausse de 26,5 % par rapport aux 4,9 milliards de dollars enregistrés en 2022. Le pays vise à atteindre près de 9 milliards de dollars d'ici 2026.
Samira Njoya
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En combinant technologie de pointe et philanthropie, l’entrepreneure révolutionne non seulement le secteur de l’assurance, mais aussi la manière dont les fonds excédentaires sont utilisés pour soutenir des causes importantes.
Sumarie Greybe (photo) est une entrepreneure technologique sud-africaine spécialisée dans le secteur de l’assurance. En 2016, elle a fondé Naked Insurance avec ses partenaires Alex Thomson et Ernest North, introduisant ainsi une nouvelle ère dans le secteur de l’assurance en Afrique du Sud.
Naked Insurance veut révolutionner l’expérience client en proposant un processus entièrement numérique, de la souscription à l’indemnisation, grâce à une plateforme alimentée par l’intelligence artificielle. Les clients peuvent obtenir des devis en 90 secondes et souscrire instantanément, sans jamais avoir à parler à un agent.
L’entreprise facilite la recherche d’une assurance tout en maintenant les coûts à un niveau bas. Son assurance responsabilité civile commence à 50 ZAR (environ 2,50 dollars), ce qui est plusieurs fois moins cher que les plans proposés par les autres assureurs, selon Sumarie Greybe.
La société est légalement structurée de manière à redistribuer les excédents de fonds, résultant de paiements de sinistres inférieurs aux prévisions annuelles, vers des causes sélectionnées par les clients. Ces causes englobent un large éventail d’initiatives, allant des programmes de développement de la petite enfance aux efforts visant à améliorer le bien-être des animaux.
« L’assurance est un moyen d’améliorer la situation de la communauté », explique Sumarie Greybe. « Renvoyer de l’argent supplémentaire à la communauté était tout à fait logique pour nous. Cela nous permet également d’aligner notre motivation sur celle de nos clients ».
Sumarie Greybe a tracé son chemin vers l’entrepreneuriat après avoir consolidé une solide expérience dans le domaine de l’assurance. Diplômée de l’université de Pretoria avec un bachelor en science actuarielle obtenu en 1994, elle a rapidement gravi les échelons, dirigeant avec succès le service de conseil en assurance à court terme de son propre cabinet, Quindiem Consulting, de 2001 à 2011. L’acquisition de Quindiem par EY en 2011 a marqué un tournant dans sa carrière, la plaçant au cœur de l’innovation en tant qu’associée responsable de la pratique de l’assurance à court terme chez EY Afrique.
Melchior Koba
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Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) a annoncé le lundi 12 février l'entrée de la Banque centrale de Tunisie (BCT) en tant que treizième membre, renforçant ainsi son engagement à promouvoir des services de paiement transfrontaliers fluides et à améliorer l'intégration financière en Afrique.
Cette adhésion témoigne de la volonté de la BCT de promouvoir la croissance économique et le développement en Tunisie et dans la région, offrant aux entreprises et aux citoyens tunisiens une efficacité accrue des paiements, des coûts de transaction réduits et davantage d'opportunités de commerce et de paiement intra-africains.
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Il a travaillé pendant des années dans de grandes entreprises comme Ericsson, Oracle et Microsoft aux Etats-Unis. En 2021, il fonde sa propre start-up et met en place un réseau de distribution automatisé intégrant l’offre bancaire, le mobile money et les fintechs.
Mika Diol (photo) est un ingénieur système sénégalais titulaire de plusieurs certificats techniques obtenus de Microsoft et Dell, entre autres. Il est un cofondateur et le président-directeur général d'Outsource Monetic Group, une start-up fintech basée aux Etats-Unis et opérant en Afrique.
Outsource Monetic Group, fondée par Mika Diol et Ibrahima Diedhiou, a pour mission de transformer l’accès aux services financiers en Afrique de l’Ouest et centrale francophone. En 2021, la start-up développe des guichets automatiques multifournisseurs, dénommés KaliSpot, intégrant l’offre bancaire, le mobile money et les fintechs.
« Les fintechs réaliseront vite que l’absence d’infrastructures physiques constitue un sérieux obstacle dans leur conquête de ces marchés jeunes et prometteurs », explique Mika Diol en 2023. Ainsi, la start-up veut combler le fossé entre l’accès physique et l’écosystème financier numérique dynamique de la région.
Les dispositifs KaliSpot opèrent via une connexion 3G et incluent un logiciel capable de reconnaître le fournisseur de services de l’utilisateur, ce qui permet d’adapter le système d’exploitation au service financier approprié. Cette solution efficace contribue à résoudre les problèmes de longues files d’attente devant les institutions bancaires.
Avant Outsource Monetic Group, Mika Diol a été embauché en 2006 par N-SOCITECH, une entreprise de services numériques ivoirienne, en tant que directeur national. En 2007, il rejoint Ericsson, aux Etats-Unis, au poste de chef de projet. En 2010, il devient responsable de la vente de services à Microsoft. Quatre ans plus tard, c’est Oracle qui l’embauche en tant que directeur commercial territorial. En 2013, il rejoint l’entreprise informatique sénégalaise Servitech Group comme directeur des ventes et du marketing.
Melchior Koba
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Les start-up opérant dans la technologie financière ont le vent en poupe sur le continent. Elles favorisent l’inclusion financière en facilitant, entre autres, diverses opérations financières aux particuliers et aux entreprises.
FeexPay est une solution fintech développée par l’entreprise béninoise JH Trading. Elle permet aux entreprises et aux marchands d’effectuer des transactions financières par mobile money ou cartes bancaires. La solution a été lancée en mai 2023 par Jean Hugues Houinsou. FeexPay a annoncé le mardi 6 février son expansion au Togo, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Sénégal.
🌍C'est confirmé! FeexPay franchit de nouveaux horizons,offrant plus de possibilités.
— FeexPay (@FeexPay) February 5, 2024
Si vous êtes amateur de simplicité, de rapidité et de sécurité, c'est l'instant parfait pour intégrer la famille FeexPay.✨#FeexPay #AgrégateurDePaiement #PaiementEnLigne #SimplicitéSécurité pic.twitter.com/JTxkALJKlt
S’exprimant sur son expansion pour We Are Tech Africa, le fondateur de la fintech Jean Hugues Houinsou indique : « Il y a neuf mois lorsque nous étions en train de lancer FeexPay, nous avons fait le pari de contribuer significativement à l’amélioration de l’inclusion financière en Afrique. Nous tenons cette promesse à travers un déploiement dans 4 autres pays en plus du Bénin. C’est un grand pas mais assurément nous avons encore beaucoup de chose à faire pour le bonheur de la population africaine ».
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur le site Internet et cliquer sur le bouton « créer un compte ». L’utilisateur devra ensuite fournir ses informations personnelles, le nom de son entreprise et finir la procédure d’inscription. Une fois celle-ci terminée, FeexPay enverra un email dans lequel il vous sera demandé des documents pour vérification avant la validation du compte. Après cette étape, l’utilisateur peut recevoir des paiements via l’agrégateur. Il prend en compte divers moyens de paiement comme les cartes bancaires (Visa et Mastercard) et le mobile money.
La plateforme dispose de fonctionnalités telles que FeexLink qui permet de générer des liens de paiement et de les partager avec les clients via divers canaux ; FeexCorporate qui permet d’effectuer des paiements en masse vers les employés, les clients ou encore les fournisseurs ; et FeexMarket qui donne accès à un lien de paiement unique pour l’ensemble des produits d’une boutique.
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Les cryptomonnaies ont le vent en poupe sur le continent. Elles favorisent l’inclusion financière et permettent d’effectuer diverses opérations.
La firme américaine de technologie financière Visa s’associe avec le fournisseur d’infrastructures Web3 Transak pour faciliter les retraits de cryptomonnaies en monnaies fiduciaires dans 30 pays d’Afrique, apprend-on d’un post publié le mardi 30 janvier sur le compte X de Transak. Les utilisateurs de Transak devront utiliser Visa Direct, une solution de transfert de fonds développée par Visa, pour effectuer cette transaction avec plus de 40 cryptomonnaies.
Transak X Visa 💳
— Transak (@Transak) January 30, 2024
Now, millions of users from over 145 countries 🌍 can enjoy the freedom of converting over 40+ Cryptos 🪙to Fiat and deposit funds directly to their @Visa debit cards with @Transak.#TransakXVisa pic.twitter.com/S1edudUDXm
« En permettant les retraits par cartes en temps réel via Visa Direct, Transak offre une expérience plus rapide, plus simple et plus connectée à ses utilisateurs, facilitant la conversion des soldes crypto en fiat, qui peuvent être dépensés sur plus de 130 millions de sites marchands où Visa est accepté », a indiqué Yanilsa Gonzalez-Ore, responsable de Visa Direct et de la préparation de l'écosystème mondial pour l'Amérique du Nord chez Visa.
Les populations africaines ont massivement investi dans les cryptomonnaies. Entre juillet 2022 et juin 2023, les transactions de cryptomonnaies en Afrique subsaharienne ont atteint un montant de 117,1 milliards $, d’après Chainalysis. D’après la même source, le Nigeria se positionne comme le leader de ce secteur avec 56,7 milliards $ générés sur la même période et se classe au deuxième rang mondial en matière d’indice d'adoption des cryptomonnaies.
« Nous pensons que ce partenariat est un point d'inflexion pour le Web3 dans son ensemble. Désormais, des millions de personnes à travers le monde disposent d'un moyen simple de convertir leurs actifs numériques en monnaie locale, en temps réel et de manière intuitive », a expliqué Sami Start, cofondateur de Transak.
Adoni Conrad Quenum
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L’année 2023 s’est achevée et plusieurs cabinets et plateformes spécialisés font le point des fonds injectés dans divers écosystèmes. Dans le secteur de la tech, en particulier sur le continent africain, ces données sont d’une importance capitale pour le développement de l’économie numérique.
Les fintech africaines ont levé 852 millions $ au cours de l’année 2023. Ce montant a chuté de 56% par rapport à l’année 2022 où les start-up africaines opérant dans la technologie financière avaient levé 1,9 milliard $. C’est ce que rapporte Partech Africa à travers l’édition 2023 de son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » publié en janvier 2024.
Outre les montants, le nombre d’opérations a également connu une baisse de 48%, passant de 217 deals en 2022 à 113 en 2023. Malgré cette décroissance, les technologies financières restent le secteur le plus attractif pour les investisseurs en Afrique. En effet, les montants levés par ces jeunes pousses en 2023 représentent 37% des financements en actions réalisés sur le continent. C’est le même son de cloche en ce qui concerne le nombre d’opérations qui équivaut à 24% du total des opérations réalisées l’année écoulée en Afrique.
Malgré cette période de ralentissement des financements sur le continent, les jeunes pousses opérant dans la technologie financière sont toujours aussi attrayantes que celles des autres secteurs du fait qu’elles ont fait leurs preuves. Entre la sous-bancarisation et la volonté des fintech de favoriser l’inclusion financière sur le continent, les défis sont énormes dans le secteur. Aussi, sur les 8 licornes que comptent le continent africain, c’est seulement la plateforme de commerce en ligne Jumia qui n’officie pas dans la technologie financière.
« La fintech joue un rôle essentiel pour relever les défis infrastructurels en Afrique. Au-delà des applications de paiement, ces solutions sont essentielles pour permettre un large éventail d'activités. En établissant des solutions locales et transfrontalières, et en favorisant les connexions clés entre les individus, les entreprises et les institutions financières, le rôle de la fintech reste intégral dans l'écosystème », explique le rapport.
Par ailleurs, il faut souligner que les secteurs de la healthtech et de l’agritech n’ont pas été affectés par le ralentissement des financements dans l’écosystème technologique en 2023. Ils ont respectivement levé 212 millions $ et 144 millions $ en 2023, contre 181 millions $ et 86 millions $ en 2022, soit une hausse d’environ 17% et 67%.
Adoni Conrad Quenum
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Kippa, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, développe une nouvelle plateforme d’apprentissage en ligne qui permet de créer des modules de cours en ligne ou d'offrir des formations dans des formats de taille réduite en utilisant l'IA. La fintech a décidé de changer de cap pour désormais se lancer dans les technologies de l’éducation, apprend-on de Techcabal le mercredi 31 janvier.
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