Gestion Publique

Gestion Publique (462)

Le Tchad a lancé en 2020 un nouveau plan stratégique de développement du numérique et des postes, témoignant de la volonté du gouvernement de rattraper le retard technologique. Pour la mise en œuvre des projets dudit plan, le pays a besoin de partenaires expérimentés.

La République du Tchad veut accélérer sa transformation par le numérique. Les autorités de N’Djamena ambitionnent d'intégrer davantage les technologies de l’information et de la communication dans les différents secteurs stratégiques socioéconomiques. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher, a effectué une visite de travail en Inde à cet effet. L'objectif est de rencontrer les acteurs pouvant accompagner le Tchad dans cette ambition.

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que la délégation tchadienne, à New Delhi le lundi 22 mai, a « exploré de nouvelles opportunités de coopération et d’assistance technique dans le cadre de la mise en œuvre des grands projets du plan stratégique de développement du numérique et des postes pour la période 2020-2030 ».

La délégation a rencontré des acteurs et responsables de différentes institutions, notamment la Chambre de Commerce, le groupe Airtel et le ministre Indien des Chemins de fer, des Communications électroniques, des Technologies de l’information, Ashwini Vaishnaw.

Rappelons que le Tchad s’est doté, il y a deux ans, d’un plan stratégique de développement du numérique (PSDNP 20-30) qui doit servir de feuille de route dans la décennie 2020-2030. Pour la réalisation des projets du PSDNP, le gouvernement a évalué les besoins à hauteur de 1452 milliards FCFA (2,4 milliards USD).

Le choix de l'Inde pour l'accompagner dans la réalisation de ces projets est judicieux. En moins de 10 ans, le taux de pénétration du numérique en Inde a plus que doublé. La cinquième puissance économique du monde a lancé en 2015, le Digital India, un programme ambitieux avec pour objectif de transformer l’Inde en « une société digitale et une économie de la connaissance ».

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 24 mai 2023 14:12 Written by

Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec cet appui apporté par des partenaires, l’ambition est plus grande.

Le Kenya bénéficiera dans les prochains mois d’un Centre de transformation numérique (DTC). La Coopération allemande (GIZ) et le Centre estonien pour le développement international (ESTDEV) ont signé un accord de coopération de 2,4 millions € à cet effet, le vendredi 19 mai à Nairobi.

Cet accord entre l'ESTDEV et la GIZ fait partie d'un accord de cofinancement plus large de 12,2 millions d'euros avec l'Union européenne visant à soutenir la transition du Kenya vers une économie et une société numériques centrées sur l'humain.

« Avec des valeurs telles que l'ouverture, la confiance et la sécurité comme cadre, nous pouvons créer un avenir numérique au Kenya où la technologie répond véritablement aux besoins de la population. C'est notre offre en tant que Team Europe », a déclaré Henriette Geiger, ambassadrice de l'UE au Kenya.

Le DTC sera mis en œuvre pendant trois ans par la GIZ en étroite collaboration avec le ministère kényan de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique pour un coût total de 4 milliards KES (29 millions €).

Le centre travaillera avec des partenaires sur des thèmes clés du Plan directeur national pour le numérique au Kenya 2022-2023 qui repose sur plusieurs piliers, parmi lesquels la mise en place d’un gouvernement numérique ouvert et inclusif, la protection et la confiance des données, l'emploi des jeunes grâce aux compétences numériques…

Selon Henriette Geiger, les experts du centre offriront des formations, des ateliers et des services de conseil à des partenaires tels que le ministère en charge de l’Economie numérique et de l'écosystème plus large de l'innovation numérique au Kenya. Le centre favorisera également la création d'un pôle d'innovation numérique verte pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les entrepreneurs locaux.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 23 mai 2023 14:22 Written by

Le numérique est au cœur du programme de développement du gouvernement kényan. Pour atteindre les premiers objectifs fixés pour 2032, le Kenya a accepté de collaborer avec Singapour qui ambitionne de faire du numérique le cœur de son économie.

Le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong, en visite officielle au Kenya, a assisté le jeudi 18 mai aux côtés du président kényan William Ruto à la signature de trois accords dont l'un portant sur l'économie numérique.

Sur Twitter, le président Kenyan a fait savoir que le protocole d’accord sur l’économie numérique vise à « faciliter la coopération en matière de cybersécurité, de numérisation des services gouvernementaux et de renforcement des capacités en matière de TIC ».

Il faut dire que le numérique occupe une place importante pour Singapour. L’économie numérique et le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) y ont connu un essor rapide ces dernières années. En 2021, le marché des TIC à Singapour était évalué à 41,76 milliards $ et augmentera à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 7,9 % pour atteindre une valeur de 61,06 milliards $ d'ici 2026, selon un rapport récent de Global data.

Le Kenya de son côté a lancé l’an dernier un plan directeur numérique sur dix ans pour les technologies de l'information et de la communication (TIC) 2022-2032, afin de s'aligner sur les avancées technologiques mondiales et de renforcer l'essor de l'économie numérique nationale. Le plan directeur numérique identifie quatre piliers clés : l'infrastructure numérique, les services numériques et la gestion des données, les compétences numériques et la stimulation de l'innovation numérique pour l'entrepreneuriat.

A en croire le Premier ministre singapourien, le protocole d’accord permettra de poursuivre les relations bilatérales qui existent entre les deux pays en recherchant davantage d'opportunités économiques qui stimuleront la prospérité partagée.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 19 mai 2023 14:47 Written by

Le Burkina Faso connaît une menace terroriste croissante depuis 2015. Pour répondre efficacement à ces attaques perpétrées dans le pays, le gouvernement s’est tourné vers le numérique qui offre un ensemble d’outils pour contrer l’insécurité.

La gendarmerie nationale du Burkina Faso a procédé, le mardi 16 mai à Ouagadougou, au lancement officiel d’une Brigade numérique de veille d’alerte et d’assistance (BNVAA).

La brigarde numérique, accessible via l'adresse www.magendarmeriebf.com et à travers une application mobile « Ma Gendarmerie BF » disponible sur App store et sur Play Store, vise à offrir aux citoyens un canal de communication directe et accessible avec la gendarmerie nationale.

S’exprimant sur le bien-fondé de la BNVAA, le chef d'état-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Evrard Somda, a fait savoir qu’elle « constitue un moyen pratique et rapide pour les gendarmes, d’interagir et de répondre aux préoccupations des usagers 24h/24, de faire la veille sur les réseaux sociaux afin d’analyser les sentiments sur des thématiques particulières ou de détecter des messages et commentaires subversifs, de diffuser des conseils de sécurité et des alertes en cas d’incident ou de catastrophes, de donner des recommandations pour se prémunir de cambriolage ou d’arnaque en ligne ».

La BNVAA s’inscrit dans la dynamique du gouvernement burkinabè visant à utiliser le numérique pour rapprocher les populations des services de l’administration. Elle a été mise sur pied pour accompagner la gendarmerie nationale dans sa lutte contre la montée en puissance de l'insécurité dans le pays.

La brigade sera commandée par un personnel formé afin d’assurer sa bonne gestion. Une première équipe sera chargée de collecter et d’analyser des données numériques, de gérer les preuves numériques et d'assurer l’interaction avec la population grâce à un ChatBot assisté par un agent de sécurité. La deuxième veillera sur la production des informations de sensibilisation et de renseignements sur la sécurité et sur les activités à mener par la brigade numérique.

A en croire l'exécutif, l'objectif est d’optimiser le rendement des services de la gendarmerie en renforçant et en consolidant le lien avec les citoyens, via l’outil numérique. La BNVAA vise également à assurer une présence physique de la brigade territoriale ou de l’unité d’intervention la plus proche et à réduire les temps d’attente dans les structures.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 17 mai 2023 11:02 Written by

Prévu initialement pour 2021, le lancement du tout premier satellite sénégalais a été finalement repoussé en 2023 à cause des aléas de la Covid-19. Le pays a bien l’intention de rattraper ce retard dans les prochains mois.

Le Sénégal avance vers la mise en orbite de son premier satellite. Le Centre de contrôle et de réception prévu pour la préparation dudit satellite devrait être opérationnel au cours de l’année. Le jeudi 11 mai, lors d’une visite sur le site à Diamniadio, le coordonnateur du projet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), le professeur Gayane Faye, a annoncé l’ouverture du centre d'ici fin juin.

« Nous sommes venus aujourd’hui avec la délégation du Centre Spatial Universitaire de Montpellier et nos partenaires de l’ARTP [le régulateur télécoms], qui seront en charge des questions de fréquence, pour voir la zone […] C’est un centre de contrôle et de réception du projet spatial Sensat avec un volet "renforcement de capacités et recherche", parce qu’outre le "volet fabrication de satellite et fournitures de services", il y a également un volet "recherche" », a-t-il expliqué.

Le centre de contrôle spatial, dont le Sénégal sera bientôt doté, est le fruit d’un protocole d’accord signé en janvier 2019 entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Centre national d’études spatiales de France et la société Ariane Group. Il prévoit, en plus de la mise sur pied du Centre, le développement du nano-satellite qui devait initialement être lancé en 2021, mais également la formation de huit ingénieurs et cinq techniciens qui font partie de l'équipe de fabrication du satellite.

Une fois lancée, le Satellite permettra à chaque passage de se connecter à l'ensemble des stations pour aspirer toutes les données qui sont enregistrées par ces stations et les transmettre directement. Les données quant à elles contribueront à prévenir et mieux combattre les feux de brousse, les inondations, l’érosion, et à développer l’agriculture, entre autres.

En gagnant ce pari, le Sénégal rejoindra un cercle fermé de pays africains qui sont partis à la conquête de l'espace. Après le pionnier égyptien, une dizaine de pays africains sont également propriétaires de plus de 40 satellites au total, selon la plateforme Space In Africa.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 15 mai 2023 15:15 Written by

l'Egypte a réalisé des avancées majeures dans la transformation numérique. Pour davantage satisfaire la population, le gouvernement est allé chercher l'expertise de l'Allemagne qui se classe parmi les pays les plus développés en matière d’informatique dans le monde.

Le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information, Amr Talaat, a effectué, du mardi 9 mai au vendredi 12 mai, une visite de travail en Allemagne dans le cadre de la recherche d'alliances et de partenariats internationaux pour renforcer les capacités et accélérer les efforts de transformation numérique en Egypte.

Selon un communiqué publié vendredi par le ministère des TIC, plusieurs évènements ont meublé la visite du ministre, notamment une rencontre avec Niels Annen, le secrétaire d'Etat parlementaire auprès du ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, et plusieurs autres rencontres avec des responsables d'entreprises technologiques.

Le ministre a rencontré, entre autres, Ammar Alkassar, membre du conseil d'administration et cadre en résidence au GovTech Campus Deutschland, le lieu où les technologies numériques sont développées pour le secteur public en Allemagne.

Amr Talaat a également rencontré Johannes Bruder, chef de produit chez Delivery Hero, une multinationale allemande de commande et de livraison de nourriture en ligne basée à Berlin et présente dans plus de 70 pays. Les deux parties ont discuté des plans d’expansion de l’entreprise en Egypte.

En outre, le ministre des TIC a rencontré Dennis Walter, le vice-président EEMEA d'Ottobock, une entreprise spécialisée dans les prothèses et la technologie orthopédique. Ils ont discuté de la collaboration en matière de R&D et de technologies d'assistance.

Par ailleurs, une autre rencontre a eu lieu avec Steffen Kuhn, associé directeur du Digital Engineering Center (DEC) de Detecon International, pour discuter des possibilités de coopération dans les technologies de l'industrie 4.0.

Pour rappel, l’Egypte et l’Allemagne ont décidé en mars dernier d’intensifier leur coopération numérique pour un développement mutuel dans le domaine des TIC. L'Allemagne, déjà bien avancée dans le secteur, envisage accompagner l’Egypte dans de grands projets, notamment le Supporting e-Government and Innovation in the Public Administration (InnoPA) en partenariat avec l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ). Le pays envisage également dans un futur proche d'établir un laboratoire pour la création d'applications gouvernementales en Egypte.

Notons que l'Allemagne se classe parmi les pays les plus développés en matière d’informatique dans le monde. Selon le Digital Quality of Life Index (DQL Index), le classement mondial des pays en fonction de la qualité de vie numérique publié en octobre 2022, l'Allemagne occupe la 3e position juste derrière Israël, le Danemark.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 15 mai 2023 12:05 Written by

La République démocratique du Congo a intégré dans sa politique de transformation numérique la dématérialisation des services publics et la construction des infrastructures. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement reçoit depuis peu, des propositions de plusieurs acteurs du secteur.

Guma, une entreprise sud-africaine œuvrant dans le domaine des TIC a manifesté son intérêt pour travailler avec le gouvernement congolais dans le cadre de la transformation numérique entamée dans le pays. A cet effet, le ministre du numérique Désiré-Cashmir Kolongele a reçu en audience, le jeudi 4 mai, une délégation de ladite entreprise conduite par son directeur exécutif, Maphum Nxumalo.

« Nos échanges avec le ministre ont essentiellement tourné autour de la digitalisation. Plus précisément sur le procédé qui entre en ligne de compte dans la suppression de l'usage du papier et comment basculer dans l'ère numérique », a déclaré Maphum Nxumalo. « Nous avons échangé sur la gouvernance numérique de l'écosystème congolais, sur comment rendre les informations publiques faciles d'accès à la population », a-t-il ajouté.

L’intérêt de l’entreprise sud-africaine se manifeste dans un contexte où la République démocratique du Congo travaille pour développer davantage son secteur numérique afin qu’il apporte une plus grande contribution à la transformation de son économie à l’horizon 2025.

Depuis 2019 à travers le plan national du numérique (PNN), l'exécutif œuvre pour la modernisation des infrastructures, l’extension de la couverture des télécoms, l’accès au numérique, la sécurisation des voies et accès des contenus numériques, etc.

Pour cela, le pays a ouvert ses portes aux investisseurs étrangers spécialisés dans le numérique qui se proposent de l'accompagner pour la réalisation de ces multiples objectifs.

La société sud-africaine Guma qui travaille depuis plus de 30 ans dans le domaine, se veut être un partenaire du gouvernement congolais et envisage apporter une expertise dans plusieurs domaines notamment dans la dématérialisation des procédés administratifs grâce au numérique.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 12 mai 2023 15:11 Written by

Au Nigeria, une grande partie de la population n’a toujours pas accès aux services de télécommunications mobiles malgré les investissements considérables du gouvernement à cet effet. Le Parlement veut savoir ce qui bloque jusqu'à présent.

La Chambre des représentants du Nigeria a entamé, le mardi 9 mai, une enquête visant à déterminer les raisons pour lesquelles la Commission des communications du Nigeria (NCC) n'a pas réussi à promouvoir la disponibilité et l'utilisation généralisée des services de télécommunications mobiles dans tout le pays en particulier dans les zones rurales.

L’enquête vise également à questionner l’utilisation du Fonds de fourniture du service universel (USPF, Universal Service Provision Fund), créé par le gouvernement fédéral pour faciliter la réalisation des objectifs de la politique nationale en matière d'accès universel et de service universel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les zones rurales, non desservies et mal desservies du Nigeria.

 « Il est essentiel de noter que ce ne sont pas seulement les personnes résidant dans les zones urbaines qui ont le droit aux télécommunications, la considération devrait être étendue aux habitants des zones rurales. La NCC, en tant qu'autorité de régulation, doit faire preuve de proactivité en s'assurant que des services qualitatifs et efficaces sont offerts par les opérateurs de télécommunications », a déclaré Femi Gbajabiamila le président du Parlement lors de la première audience publique organisée par la commission ad hoc de la Chambres des représentants.

Selon les chiffres de la NCC, le Nigeria comptait 227,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de février 2023.  Si ce chiffre représente un taux de pénétration de l’ordre de 110 %, les chiffres réels sont moins importants car certains abonnés possèdent plusieurs cartes SIM. La NCC estime qu’environ 27 millions de Nigérians n’ont pas accès aux télécommunications mobiles.

Ainsi, pendant trois jours, les responsables de la NCC seront interrogés sur les 1 014 contrats exécutés par l'USPF, y compris un projet de bibliothèque électronique qui a été réalisé pour un montant de plus de 2 milliards de Nairas (4,3 millions $).

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 11 mai 2023 09:10 Written by

L’arrivée de la 5G est annoncée en Tunisie depuis 2020. Des investissements sur les réseaux ont été réalisés pour accueillir cette nouvelle technologie qui apportera potentiellement un vent de croissance au commerce et aux services basés sur des modèles reposant sur l’Internet haut débit.

Le lancement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) en Tunisie est prévu pour 2024. La feuille de route pour sa mise en œuvre est en cours d’élaboration et sera annoncée dans les semaines à venir. C’est ce qu’a révélé Nizar Ben Neji (photo), le ministre tunisien des Technologies de la communication, le lundi 8 mai à l’occasion du Sommet des TIC 2023 (ICT Summit 2023) organisé par Huawei Tunisie.

« Des expériences pilotes ont été menées dans ce sens avec les opérateurs de télécommunications. Le déploiement de cette technologie en Tunisie se fera progressivement et sera décliné selon les besoins des différents types d’usagers dont les entreprises et les administrations », a précisé Nizar Ben Neji.

Ces trois dernières années, les opérateurs de télécommunications ont largement investi dans la modernisation de leurs réseaux pour préparer le déploiement de l’ultra haut débit. Tunisie Telecom a confirmé en novembre 2022 sa capacité à offrir la 5G après un test grand public effectué en marge du 18e sommet international de la Francophonie. Ooredoo Tunisie et Orange Tunisie ont également effectué des tests satisfaisants, favorables à la commercialisation de la 5G.

Le déploiement de la 5G en Tunisie est un élément essentiel de la stratégie de numérisation de l’économie nationale pour favoriser la croissance de l’inclusion numérique. A en croire Nizar Ben Neji, la 5G garantira une montée en débit très significative, une connectivité ultra-rapide, une latence réduite et une capacité accrue, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités et applications surtout celles liées à l’Internet des Objets et aux objets connectés d’une manière générale.

Selon le rapport « 5G in Africa : Realising the potential » de la GSMA, les réseaux de téléphonie mobile 5G devraient représenter, sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, une contribution économique de 26 milliards de dollars en Afrique d’ici 2030.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 10 mai 2023 10:22 Written by

La Côte d’ivoire nourrit l’ambition de passer du tout papier au tout numérique à l’horizon 2030. Pour y parvenir, le pays a besoin d’une expertise technique et technologique de pointe. Il attire à cet effet diverses marques d’intérêt.

Une délégation de 220 entreprises françaises spécialisées dans les infrastructures numériques séjournera 11 au 12 mai à Abidjan en Côte d’Ivoire. Selon le ministère de la Communication et de l’Economie numérique, qui a dévoilé l’information le lundi 8 mai, ces entreprises participeront aux « Rencontres internationales des infrastructures numériques ».

Ce séjour de deux jours leur donnera l’occasion de vanter leur savoir-faire dans divers domaines notamment les réseaux de télécommunication, les infrastructures cloud, la gestion des données, et de prospecter dans le pays où le gouvernement mène actuellement un vaste programme de transformation numérique.

« Les Rencontres internationales des infrastructures Numériques sont un événement d’envergure internationale visant à favoriser les échanges, les partenariats et les opportunités d’affaires dans le domaine des infrastructures numériques. Cet événement réunira des experts, des acteurs du secteur public et privé, ainsi que des investisseurs intéressés par le développement des infrastructures numériques en Côte d’Ivoire », indique le communiqué du ministère de la Communication et de l’Economie numérique.

En octobre dernier, le ministre, Amadou Coulibaly (photo), révélait le besoin du pays en investissement de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards USD) pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du numérique pour la période 2021-2025 forte de 96 projets. Parmi ces projets, plusieurs sont destinés à améliorer l’offre de services numériques de qualité et sécurisés. L’investissement que le gouvernement entrevoit représente un gain potentiel financier important à saisir pour ces nombreuses entreprises technologiques qui participeront aux échanges d’Abidjan.

A travers les Rencontres internationales des infrastructures numériques, le gouvernement ivoirien voit l’opportunité de signer des partenariats stratégiques avec des acteurs à même de l’accompagner dans la réalisation de ses projets numériques, dont les plus urgents sont la construction du Centre national de données et l’achèvement du projet de développement du réseau national de fibre optique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 09 mai 2023 14:07 Written by
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