Gestion Publique

Gestion Publique (462)

Dans le but de soutenir sa transformation numérique, l’Ethiopie noue des partenariats stratégiques. Elle se rapproche d'un pays d’Asie en ce qui concerne la cybersécurité.

Tigist Hamid (photo, à droite), directrice générale de l'administration de la sécurité des réseaux d'information (INSA), a rencontré Chen Hai (photo, à gauche), l'ambassadeur de Chine en Ethiopie. L’information a été dévoilée le lundi 25 novembre par l’Agence des nouvelles éthiopienne

Les discussions entre les deux personnalités ont porté sur la cybersécurité. Selon l’Agence des nouvelles éthiopienne, Tigist Hamid a présenté à l’officiel chinois « des produits et services de cybersécurité fournis par l'administration ainsi que des efforts en cours pour améliorer l'infrastructure de cybersécurité du pays ». Elle a également évoqué la nécessité d'un soutien et d'une collaboration continus entre les gouvernements éthiopien et chinois sur le segment de la cybersécurité.

Selon l’Union internationale des télécommunications, l’Ethiopie a été classé dans la catégorie Tier 3 avec un score de 76,34 sur 100 à l’indice mondial de cybersécurité. Pour l’UIT, les pays appartenant à cette catégorie ont fait preuve d'un engagement de base en matière de cybersécurité à l'égard d'actions menées par les pouvoirs publics, qui englobent l'évaluation, l'établissement ou la mise en œuvre de certaines mesures de cybersécurité généralement acceptées et portant sur un nombre modéré de piliers ou d'indicateurs.

Quant à la Chine, son score à l’indice mondial de cybersécurité s’est établi à 91,64 sur 100 en 2024, la positionnant dans la catégorie Tier 2. Bien qu’elle ne fasse pas partie des modèles à suivre sur ce segment, la Chine pourra apporter son expertise à l’Ethiopie, elle qui dispose d’importantes entreprises opérant dans le secteur de la technologie telles que Huawei, ZTE, Tencent ou encore Xiaomi.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 27 novembre 2024 10:20 Written by

Les autorités guinéennes et sierra-léonaises se sont rencontrées à plusieurs reprises depuis juillet dans le cadre de négociations visant à concrétiser un projet d'interconnexion numérique. Les échanges ont permis de poser les bases de la collaboration.

Rose Pola Pricemou, la ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, et Salima Monorma Bah, la ministre sierra-léonaise de la Communication, de la Technologie et de l’Innovation, ont signé le vendredi 22 novembre à Freetown un accord-cadre visant à renforcer l'interconnexion numérique entre leurs 2 pays.

La convention, qui inclut l’interconnexion des dorsales Internet des 2 territoires, vise notamment à améliorer leur connectivité et à favoriser les échanges numériques. Il s'inscrit dans la continuité des discussions initiées au Sommet Chine-Afrique sur le numérique en juillet dernier. En août, une délégation sierra-léonaise conduite par la ministre Monorma Bah s'était rendue à en Guinée pour approfondir ces échanges et finaliser un accord-cadre précisant les modalités techniques du partenariat.

Pour Rose Pola Pricemou, cette initiative devrait permettre d’unifier les politiques postales pour améliorer les services essentiels aux populations, notamment celles des régions rurales, de rendre le réseau plus robuste et fiable pour réduire les coûts et améliorer la qualité des services digitaux, et de développer un écosystème numérique dynamique dans le but d’encourager des initiatives collaboratives dans des domaines comme le big data et la cybersécurité.

Pour rappel, la Guinée comptait 4,87 millions d'utilisateurs d'Internet début 2024, avec un taux de pénétration de l'Internet de 33,9% selon DataReportal. La Sierra Leone recensait quant à elle 2,70 millions d'utilisateurs pour un taux de pénétration de l'Internet de 30,4%.

En ce qui concerne le coût, il fallait débourser en 2023 8,1% du revenu national brut par habitant en Guinée pour souscrire à un forfait d’au moins 5 Go de données mensuelles à haut débit (256 Kbits/s ou plus) chez l'opérateur détenant la plus grande part de marché, selon l’Union Internationale des Télécommunications. Ce pourcentage était de 38,2% en 2017 pour la Sierra Leone.

Adoni Conrad Quenum

Posted On mardi, 26 novembre 2024 14:44 Written by

La transformation numérique se poursuit sur le continent. Certaines administrations se tournent vers les entreprises privées pour la mise en place de leur projet de numérisation.

Fatima Camara (photo, à gauche), ministre guinéenne de la Pêche et de l’Economie maritime, a reçu la semaine dernière les responsables de Karity & Co Holding, une entreprise basée au Royaume-Uni et spécialisée dans la structuration financière et la numérisation des services. Le but de cette entrevue est la numérisation des services du ministère qui devrait débuter en janvier 2025 pour une durée d’un an.

« Avec l’aide de Karity & Co Holding nous allons améliorer la gestion des ressources halieutiques et assurer une meilleure traçabilité des produits de la pêche. Cela nous permettra de garantir une plus grande transparence et une gestion plus durable de notre patrimoine maritime », a expliqué la ministre.

Cette rencontre fait suite à celle d’octobre où l’entreprise britannique avait présenté la maquette de la plateforme de numérisation du ministère. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement guinéen qui vise, entre autres, à moderniser les services publics dans le but de renforcer l'efficacité et la transparence dans le pays. Selon les données du ministère, la Guinée disposait en 2023 de 95 navires de pêche industrielle, de 8168 pirogues et le secteur représentait 395 000 emplois directs et indirects. Les données de 2022 de la Banque mondiale indiquent une production halieutique annuelle de 336 050 tonnes.

Pour Fatima Camara, ce nouveau système devrait permettre de sécuriser les documents administratifs, de suivre le processus de gestion des licences (de la demande à l'émission des documents) ou encore d’améliorer la mobilisation et la sécurisation des recettes du ministère. Il permettra également de lutter contre la prévarication qui est l’un des chantiers importants du gouvernement. Par ailleurs, elle a tenu à mettre l’accent sur la formation du personnel du ministère et des acteurs du secteur de la pêche dans le but de faciliter le processus de transition numérique.

Adoni Conrad Quenum

Posted On mardi, 26 novembre 2024 14:12 Written by

La transformation numérique fait partie des priorités du gouvernement béninois. Par exemple, l’exécutif prévoit de consacrer un budget de 16,4 milliards FCFA aux projets numériques en 2025.

Le gouvernement béninois prévoit de connecter 18 communes supplémentaires à la fibre optique d’ici mi-2025 dans le cadre de son ambition de généraliser l’accès au haut débit dans toutes les 77 communes du pays (photo). C’est ce qu’a révélé Aurelie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, le jeudi 21 novembre au cours de l’émission « PAG 2021-2026 : reddition de comptes » sur la télévision nationale.

Selon la ministre, le déploiement de la fibre optique dans les nouvelles communes permettra de renforcer la dorsale nationale qui relie déjà 50 communes sur environ 2550 km. A terme, le gouvernement cible une couverture totale de 3300 km de fibre optique. De plus, neuf autres communes seront connectées grâce à des technologies alternatives.

Ces plans du gouvernement font partie du projet de déploiement de l’Internet haut et très haut débit sur l’ensemble du territoire national qui vise à « apporter le haut et le très haut débit au plus près des populations et des entreprises béninoises par le biais des investissements publics et privés ». D’un coût estimé à environ 207 milliards de francs CFA (330,63 millions $), l’initiative elle-même s'inscrit dans le cadre du Programme d’action du gouvernement 2021-2026. L’exécutif cherche à « transformer le Bénin en la plateforme de services numériques de l’Afrique de l’Ouest pour l’accélération de la croissance et l’inclusion sociale ».

Amélioration de la couverture et de l’usage

Le projet du gouvernement pourrait contribuer à améliorer la couverture de la population en services de télécommunications, en particulier l’Internet. Le gouvernement revendique un taux de couverture de la 4G de l’ordre de 90 %. Ces données sont confirmées par la plateforme ICT DataHub de l’Union internationale des télécommunications (UIT). L’organisation ajoute que la 2G et la 3G couvrent respectivement 98 % et 90 % de la population. La 5G quant à elle est en début de commercialisation.

En ce qui concerne l’usage, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) a recensé 11,06 millions d’abonnés à l’Internet mobile et 20 000 utilisateurs d’Internet fixe en juin 2024 sur une population estimée à environ 13,7 millions par la Banque mondiale (2023). Le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile s’élève à 17,8 millions, contre 1363 pour la téléphonie fixe. Cependant, l’UIT estime que les taux de pénétration de l’Internet et de la téléphonie mobile sont respectivement de 33,8 % et 53,9 % à fin 2023.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mardi, 26 novembre 2024 13:41 Written by

Les Etats du Nigeria multiplient les initiatives pour accélérer leur transformation numérique dans le cadre de l’objectif du gouvernement fédéral. L’initiative touche tous les secteurs de l’économie, dont l’éducation.

Au Nigeria, le Territoire de la capitale fédérale (FCT) envisage de déployer plus de 1000 ordinateurs portables dans ses écoles secondaires. D’un coût estimé à environ 990 millions de nairas (environ 589 000 $), l’acquisition de ces appareils a été approuvée par le Conseil exécutif du FCT lors de sa réunion du lundi 25 novembre.

Selon Danlami Hayyo, secrétaire à l’éducation du FCT, les ordinateurs portables seront préchargés avec des contenus éducatifs et des matériaux d’apprentissage axés sur les compétences professionnelles.

« Les écoles du FCT vont maintenant se transformer en système d'éducation numérique, nous allons passer d'une salle de classe normale d'enseignement et d'apprentissage à un système d'apprentissage basé sur l'éducation aux médias », a déclaré Chidi Amadi, chef de cabinet du ministre du FCT.

L’acquisition des ordinateurs portables fait partie d’une stratégie plus large visant à numériser le système éducatif afin d’améliorer la qualité de l’enseignement dans le FCT. Le Conseil exécutif a récemment approuvé un contrat pour l’acquisition de matériels d’examen. En septembre dernier, le FCT a lancé un programme de formation de 3000 enseignants du primaire aux méthodes d'enseignement numérique.

L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) estime que la technologie numérique offre deux grands types de possibilités. « Premièrement, elle peut améliorer l'enseignement en comblant les lacunes en matière de qualité, en multipliant les occasions de s'exercer, en augmentant le temps disponible et en personnalisant l'enseignement. Deuxièmement, elle peut engager les apprenants en variant la façon dont le contenu est représenté, en stimulant l'interaction et en incitant à la collaboration », peut-on lire dans le Global Education Monitoring Report 2023.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mardi, 26 novembre 2024 13:25 Written by

Face aux défis de modernisation administrative, la Guinée explore des solutions numériques pour optimiser ses processus. Cette démarche marque un tournant dans la gestion des ressources publiques, avec un accent sur l'innovation et la collaboration internationale.

La Guinée s’inspire du modèle rwandais pour mettre en place son tout premier système numérique de passation des marchés publics. Un nouvel accord stratégique a été signé à cet effet entre le gouvernement guinéen et la Rwanda Cooperation Initiative (RCI) le mercredi 20 novembre, lors d’une réunion présidée par le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah.

« Nous avons une expertise avérée dans la digitalisation des marchés publics, notamment dans la gestion des finances publiques, et c’est cette expérience que nous souhaitons partager avec la Guinée. Nous avons signé ce contrat pour formaliser notre engagement et accompagner le pays dans la mise en place de ce système numérique », a déclaré Patricie Uwase, directrice générale de la Rwanda Cooperation Initiative.

La signature de ce contrat s’inscrit dans la continuité d’une collaboration amorcée en 2023 entre la RCI et la Guinée, visant à tirer parti de l’expertise rwandaise dans le cadre du projet E-Procurement. Porté par le président de la transition, Mamady Doumbouya, ce projet a pour objectif d’améliorer la transparence, de renforcer l’efficacité des procédures administratives et d’optimiser la gestion des ressources publiques. Il représente également une arme essentielle dans la lutte contre la corruption, qui reste un problème majeur dans la gestion des marchés publics en Guinée, souvent critiquée pour son opacité et ses pratiques douteuses.

Grâce à ce système numérique, le processus d’approvisionnement sera non seulement simplifié, mais aussi mieux contrôlé, garantissant ainsi une traçabilité des transactions. En outre, la numérisation des marchés publics permettra de réduire les délais et les coûts associés, tout en favorisant la confiance des investisseurs étrangers, attirés par des pratiques administratives transparentes et modernes.

En s’appuyant sur l’expérience reconnue du Rwanda, la Guinée espère poser les bases d’une gouvernance efficace et transparente. Si cette initiative est menée à bien, elle pourrait redéfinir les standards de gestion des marchés publics en Afrique de l’Ouest et faire de la Guinée un exemple à suivre en matière d’innovation numérique et de lutte contre la corruption. Le gouvernement vise une mise en œuvre rapide, avec pour objectif que, dès le 1er janvier prochain, tous les plans de passation des marchés publics soient entièrement numérisés.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 25 novembre 2024 17:08 Written by

Les Etats du Nigeria multiplient les initiatives à leur niveau pour accélérer leur transformation numérique dans le cadre de l’objectif du gouvernement fédéral. L’Etat d’Anambra a validé, plus tôt ce mois, un projet de déploiement d'une plateforme de gestion des données.

Le gouvernement de l’Etat de Bauchi au Nigeria s’est associé à la société publique Galaxy Backbone (GBB), spécialisée dans la fourniture de solutions et produits TIC, pour renforcer l’infrastructure numérique et généraliser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) à travers l’Etat. Les deux parties ont signé un protocole d’accord à cet effet la semaine dernière.

Ce partenariat vise à améliorer la connectivité, développer les compétences locales en TIC, fournir des services de conseil spécialisés et proposer des solutions TIC hébergées. Ces initiatives visent à moderniser la gouvernance et à optimiser la prestation des services publics dans l’Etat de Bauchi. Pour atteindre ces objectifs, GBB s’appuiera notamment sur ses centres de données situés à Abuja et Kano.

La signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans la vision du gouverneur Bala Abdulkadir Mohammed de transformer l’Etat en « un pôle d'innovation numérique, garantissant une gouvernance efficace et une meilleure prestation de services pour nos citoyens ». Par exemple, l’Etat travaille à la transformation numérique de son système éducatif avec la mise en place d’un système d'information sur la gestion des enseignants (TMIS) et d’un système d'information sur la gestion de l'éducation.

« Il est attendu que cette collaboration permette de renforcer les infrastructures TIC de l'Etat, grâce aux ressources et à l'expertise de GBB, d'approfondir les services de formation et de conseil, tout en favorisant la croissance économique, attirant des investissements, créant des emplois, et stimulant les opportunités économiques par une connectivité numérique et une prestation de services améliorées au sein de l'Etat », a déclaré GBB dans un communiqué.

Cette initiative pourrait également contribuer à la transformation numérique générale du Nigeria alors que l’économie numérique en Afrique devrait valoir au moins 712 milliards $ en 2050, soit 8,5 % du PIB continental, selon une étude conjointe de la Société financière internationale (SFI) et de Google. Dans ce pays, le secteur des TIC a contribué à hauteur de 19,78% au PIB réel au deuxième trimestre 2024 selon les données de la National Bureau of Statistics (NBS).

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 25 novembre 2024 16:40 Written by

Avec l’essor des technologies numériques, les Parlements africains intensifient l’adoption de solutions innovantes pour améliorer leur efficacité. Toutefois, la fracture numérique reste une réalité préoccupante, mettant en lumière la nécessité de redoubler d’efforts.

L’Afrique du Sud (8 sur 10), le Zimbabwe (8), le Sénat du Burundi (7), le Maroc (7) et Maurice (7) figurent en tête des Parlements africains affichant les indices de maturité numérique les plus élevés du continent. Ces données proviennent d'un nouveau rapport publié en octobre 2024 par l'Union interparlementaire (UIP), une organisation mondiale des Parlements des Etats souverains. Le rapport s’appuie sur les réponses recueillies auprès de 115 Parlements ou Chambres dans 86 pays, ainsi que d’organisations parlementaires supranationales.

Intitulé « Rapport mondial 2024 sur l’e-Parlement », le document propose une analyse approfondie de l’utilisation des technologies numériques dans les Parlements mondiaux à travers un indice de maturité numérique, un outil innovant d’analyse comparative. Ce dernier évalue les Parlements selon six domaines clés : la gouvernance, la stratégie et la gestion numérique ; les infrastructures ; les systèmes parlementaires ; le soutien aux utilisateurs ; les contenus numériques et publications ; la participation des citoyens.

« L’objectif de l’analyse comparative n’est pas de dresser un tableau de classement des bons ou mauvais parlements. Il s’agit plutôt d’accompagner la prise de décision stratégique sur l’utilisation des technologies numériques en mettant en évidence les facteurs pouvant affecter la maturité », souligne l’UIP.

Outre les leaders du classement, la Tunisie (6), l’Assemblée nationale du Burundi (5) et le Malawi (5) se distinguent avec des scores supérieurs ou égaux à 5 sur 10. Cependant, l’Afrique subsaharienne reste sous-représentée dans les rangs des plus avancés. Selon l’UIP, 50 % des Parlements de la région figurent parmi les 30 institutions les moins performantes en matière de maturité numérique. Cette situation est attribuable à un manque d’initiatives de modernisation, à des investissements insuffisants dans les nouveaux systèmes numériques et à l’absence de programmes de transformation numérique ambitieux.

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En bas du classement, les Parlements de pays comme Djibouti, le Lesotho, Madagascar et la République centrafricaine affichent une moyenne d’indice de maturité numérique de 1 sur 10, mettant en lumière des écarts significatifs dans l’adoption des technologies numériques.

Pour combler ces lacunes, le rapport recommande, entre autres, aux institutions et aux gouvernements d’élaborer des visions stratégiques claires et des stratégies numériques globales ; d’allouer des ressources financières, humaines et technologiques adéquates ; de mettre en place des cadres rigoureux de gouvernance ; d’investir dans le renforcement des capacités ; de privilégier la participation citoyenne ; et de renforcer la collaboration interparlementaire.

Par ailleurs, l’intelligence artificielle générative est présentée comme un levier stratégique pour accélérer la transformation numérique des Parlements, en offrant la possibilité d’obtenir des informations précieuses et d’améliorer l’accessibilité des procédures parlementaires.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 19 novembre 2024 11:22 Written by

Le gouvernement de l’Etat veut intégrer les technologies de l’information et de la communication à tous les secteurs de l’économie. En amont, l’exécutif œuvrait déjà pour le renforcement de l’infrastructure numérique, notamment avec un projet de point d’échange Internet.

L’Etat d’Anambra, au Nigeria, envisage de développer sa propre plateforme de gestion des données pour accélérer sa transformation numérique. D’un budget estimé à 97,08 millions de nairas (environ 57 200 $), le projet a été approuvé la semaine dernière lors de la réunion du Conseil exécutif de l’Etat.

« En permettant une meilleure intégration des données entre les secteurs, cette plateforme garantira que les informations essentielles soient accessibles en temps réel pour les décideurs, favorisant ainsi une gouvernance basée sur les données », Law Mefor, commissaire à l’information d’Anambra.

Cette initiative s’inscrit dans l’ambition des autorités d’Anambra d’exploiter la technologie pour améliorer la gouvernance et le développement. Avec sa vision stratégique dénommée « Tout sur la technologie et la technologie partout », le gouvernement veut mettre en place une économie numérique qui attire les investisseurs clés, les innovateurs et les entreprises.

Pour concrétiser ses ambitions numériques, le gouvernement d'Anambra a multiplié les initiatives pour moderniser les infrastructures numériques. En août 2023, il a supprimé les frais de droit de passage afin d’accélérer le déploiement de la fibre optique. En juillet 2024, il a lancé un vaste projet visant à déployer 2 400 km de fibre optique, notamment pour son projet de Wi-Fi gratuit dans tout l’Etat. Par ailleurs, il prévoit de doter l'Etat d’autres infrastructures numériques essentielles, notamment un point d’échange Internet (IXP).

Cette initiative devrait contribuer à la transformation numérique du Nigeria alors que l’économie numérique en Afrique devrait valoir au moins 712 milliards $ en 2050, soit 8,5 % du PIB continental, selon une étude conjointe de la Société financière internationale (SFI) et de Google. Cependant, il faut rappeler que le calendrier du développement et de mise en œuvre de la plateforme de gestion des données n’est pas encore connu.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 18 novembre 2024 12:01 Written by

Entre 2022 et 2024, la moyenne des scores des pays africains à l’indice de développement de l’administration en ligne a progressé de 4,8%, passant de 0,4054 à 0,4247. Djibouti suit la cadence et multiplie les efforts pour dématérialiser le plus de services possibles.

Les autorités djiboutiennes ont annoncé le jeudi 14 novembre le lancement de la phase pilote du projet de plateforme numérique pour le permis de construire. Le but est de simplifier et d’accélérer le processus d’octroi de ces permis aux particuliers et aux entreprises dans le pays.

 

Cette phase intervient après l’annonce lors de la 8e séance du Conseil des ministres, en mai 2024, de la mise en place du projet d'e-permis de construire. La plateforme devrait faire partie intégrante du portail national des services en ligne où l’on retrouve un certain nombre de services publics dématérialisés. A la recherche de partenaires techniques et financiers pour atteindre ces objectifs, le gouvernement djiboutien s’est rapproché plus tôt dans la semaine de l’Union européenne dans le cadre de la stratégie d’investissement « Global Gateway ».

La mise en place de l'e-permis de construire s’inscrit dans le cadre du projet « Djibouti Fondement Numérique », dont l’un des objectifs est d’accélérer la transformation numérique du pays. Dans un rapport publié en septembre dernier, les Nations unies positionnent Djibouti dans le groupe des pays ayant un indice de développement de l’administration en ligne (EGDI) intermédiaire, avec un score de 0,2911 sur 1. Par contre, le pays dispose d’un indice des services en ligne (une des composantes de l’EGDI) faible qui s’est établi en 2024 à 0,2092.

Au cours de cette phase pilote, le document sera délivré dans un délai de sept jours, selon le portail national des services en ligne de Djibouti. Les dépôts pourront être effectués du samedi au jeudi entre 7h et 14h.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 15 novembre 2024 08:05 Written by
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